Au Royaume-Uni, les castors appelés à la rescousse contre les inondations


Pour contrer certaines inondations au Royaume-Uni, on a pensé à une solution très intéressante. Ils veulent réintroduire le castor, cet animal bâtisseur de barrage donnant par la même occasion des habitats pour des animaux et insectes.
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Au Royaume-Uni, les castors appelés à la rescousse contre les inondations


Au Royaume-Uni, les castors appelés à la rescousse contre les inondationsDes castors vont être réintroduits dans deux zones du Royaume-Uni qui comptent sur leurs qualités hors-pair de bâtisseurs de barrages pour endiguer les inondations© AFP/Archives/KOCA SULEJMANOVIC

Londres (AFP)

Des castors vont être réintroduits dans deux zones du Royaume-Uni qui comptent sur leurs qualités hors-pair de bâtisseurs de barrages pour endiguer les inondations.

L’association National Trust, chargée de la protection du patrimoine historique et naturel du Royaume-Uni, a annoncé mercredi le projet de lâcher des castors d’Eurasie dans deux régions du sud de l’Angleterre l’année prochaine.

« Les barrages construits par les castors permettent de retenir l’eau lors des périodes sèches, aident à réduire les crues éclair en aval et améliorent la qualité de l’eau en retenant le limon », a souligné Ben Eardley, responsable du projet sur l’un des deux sites.

Ces rongeurs ont disparu des rivières britanniques depuis le XVIe siècle, chassés pour leur fourrure, leur viande et leurs glandes produisant une sécrétion huileuse odorante, le castoréum, utilisée pour produire des arômes alimentaires.

Qualifié « d’espèce-ingénieur », le castor crée un habitat au sec pour un vaste éventail d’espèces, allant des insectes au gibier.

Leur réintroduction pourrait « contribuer à rendre nos paysages plus résistants au changement climatique et aux intempéries extrêmes qu’il entraîne », a ajouté M. Eardley, qui va superviser la réintroduction d’un couple de castors à Holnicote, à proximité du parc national d’Exmoor, dans le sud-est de l’Angleterre.

Un autre couple sera relâché aux confins du parc national de South Down, près de la côte sud.

Tous seront réintroduits dans des zones boisées, où des experts surveilleront les modifications du milieu découlant de leur présence.

Le National Trust projette de restaurer 25.000 hectares de zones riches en habitat pour la vie sauvage d’ici à 2025, sur fond de déclin du nombre d’espèces depuis 1970.

Une partie du nord de l’Angleterre a été frappée par des inondations ces dernières semaines, avec des pluies automnales record, selon les services météorologiques.

Parmi les facteurs favorisant les inondations figurent les constructions dans les plaines inondables ou encore le mauvais entretien des cours d’eau.

https://www.geo.fr/

Le Saviez-Vous ► La surprenante faune de Montréal


À Montréal, comme ailleurs au Québec, des animaux profitent des espaces verts comme les parcs. Il faut avoir de l’oeil pour voir autre chose que des souris, moufettes, chat, raton-laveurs…
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La surprenante faune de Montréal

 

Bien que ce soit la présence de coyotes qui défraie actuellement les manchettes, l’île de Montréal est l’hôte d’une faune riche et diversifiée : castors, lapins à queues blanches, loutres, pics à tête rouge et visons trouvent refuge dans ses parcs. Outre les habituels écureuils et chats errants, quelles bêtes surprenantes risquez-vous de croiser lors de votre prochaine balade? Survol avec Jacques Dancosse.

Par Amélie Gamache

L’opossum de Virginie

L’opossum de Virginie se reconnaît à sa figure et sa gorge blanche, et ses 80 cm de long en font le plus grand de tous les opossums.

Seul marsupial que l’on retrouve au nord du Mexique, l’opossum de Virginie se retrouve surtout dans le sud des États-Unis, où il est très commun.

« Mais il y a eu des cas rapportés au centre-ville de Montréal. Il prend de l’expansion et remonte doucement vers le nord », selon Jacques Dancosse, vétérinaire au Biodôme de Montréal.

Pour le voir, il faudra toutefois attendre la tombée de la nuit : l’animal, de la taille d’un chat domestique, est strictement nocturne. Surveillez près des poubelles : c’est un des ses endroits favoris pour trouver de la nourriture.

Si vous apercevez un opossum de Virginie sans vie, couché sur le côté, le corps raide, les yeux fixes et la langue pendante, sachez que vous pouvez avoir à faire à un bon comédien. Bien qu’il soit agressif et préfère la fuite comme moyen de défense, l’opossum peut très bien « faire le mort » s’il est saisi par surprise par un chasseur!

Le condylure étoilé

Certaines des tentacules du condylure étoilé sont plus longues et lui permettent d’empoigner sa proie, d’autres, plus courtes, lui permettent de l’emmener à sa bouche très agilement.

Cette petite taupe doit son nom à l’allure particulière de son nez, muni de 22 tentacules symétriques qui bougent dans tous les sens. 

Il va chercher sa nourriture avec ses tentacules qui bougent dans tous les sens, comme une pieuvre », illustre M. Dancosse.

C’est une espèce endémique, que l’on retrouve un peu partout sur l’île de Montréal. Il se retrouve surtout sur les terrains humides et les rives des lacs et cours d’eau, et habite dans un réseau de galeries qu’il creuse à l’aide de ses puissantes pattes aux griffes acérées. Bon nageur, il utilise ses tentacules pour boucher son nez et ainsi empêcher l’eau d’y entrer et peut rester immergé plusieurs secondes.

Les chercheurs ont récemment découvert qu’il était doté d’un système nerveux exceptionnel qui lui permet d’identifier et manger sa nourriture en moins de deux dixièmes de seconde. Son organe tentaculaire  contient plus de 100 000 fibres nerveuses, soit 5 fois plus que celles de la main humaine. Pas besoin d’une bonne vue avec un tel outil!

Le faucon pèlerin

Pour suivre la famille de faucon pèlerin qui niche à l’Université de Montréal, vous pouvez visiter la page Facebook « Faucons de l’UdeM », qui compte plus de 6000 abonnés.

Oiseau de proie nichant sur les falaises et les hauts bâtiments, le faucon pèlerin était jadis menacé d’extinction, mais les efforts de conservation portent leurs fruits et l’animal fait un retour, bien qu’il soit encore considéré vulnérable au Québec. On recense une dizaine de couples à Montréal.

Ces oiseaux, dont la vitesse de plongée peut atteindre 300km/h,  peuvent adopter des nids créés par l’homme.

« Il  y a un couple qui nichait sous le pont Champlain, raconte Jacques Dancosse. On a d’ailleurs fait un nouveau nid sous le nouveau pont pour eux. »

On peut observer d’autres faucons dans la tour du pavillon Roger-Gaudry de l’Université de Montréal, dans un nichoir installé en 2008. La première femelle, Spirit, a eu plusieurs portées, avant de laisser place à une de ses filles, Ève, cette année. On peut d’ailleurs suivre l’évolution de la communauté de faucon via caméra, puisque le nid est filmé 24h/24h.

La tortue géographique

La tortue géographique, unique à l’Amérique du Nord, est farouche, et n’hésite pas à plonger à l’eau dès qu’elle perçoit une présence humaine.

La tortue géographique est une espèce aquatique qui fréquent les eaux des grandes rivières ou des grands lacs. Le nom fait référence aux motifs de sa carapace qui rappellent les courbes de niveau d’une carte topographique. À Montréal, on peut surtout l’observer à l’ouest de la ville, dans le lac des Deux Montagnes, qui abrite une des deux plus grandes populations au Québec.

« C’est une assez grosse tortue, surveillée par le ministère. Il y a des sites de pontes à Montréal, mais vu le risque de braconnage et la volonté de conservation, on garde les endroits exacts secrets »,  explique le vétérinaire du Biodôme.

D’autres tortues peuvent être observées sur l’île: des tortues peintes, que l’on retrouve davantage dans les étangs et les marais, et des tortues serpentines, reconnaissables à leur longue queue dentelée à l’allure préhistorique.

La salamandre à points bleus

La salamandre à points bleus mesure une dizaine de centimètres, et les mâles ont une taille légèrement inférieure à celle des femelles.

Reconnaissable à son corps noir tacheté de bleu et blanc, la salamandre à points bleus mesure une dizaine de centimètres. Discrète, elle affectionne les zones humides où elle s’abrite sous les roches et les feuilles durant le jour, avant de sortir la nuit pour se nourrir.

« On la retrouve un peu partout, mais surtout sur le Mont-Royal, qui est un site vraiment unique », selon Jacques Dancosse. Pour la voir, ouvrez l’œil près des étangs et des marais.

Sachez toutefois que sa queue sécrète un liquide nocif blanchâtre. Lorsqu’elle est en danger, la salamandre à points bleus remue sa queue pour ensuite la coller sur son corps. Celui qui voudrait en faire son repas se retrouvera avec un goût bien désagréable en bouche!

Le dindon sauvage

Le dindon sauvage avait complètement disparu de l’est canadien lorsqu’il a été réintroduit par l’homme dans les années 1980.

Le dindon est difficile à manquer avec sa large queue en éventail et sa caroncule rouge qui pend par-dessus le bec! Les populations de dindons sauvages sont en expansion depuis une trentaine d’années, et plusieurs ont été aperçus à Montréal.

« On a rouvert la chasse dans les Cantons de l’Est tellement il y en a, souligne M. Dancosse. Il refait son apparition sur l’île. Comme il vit dans les champs, c’est plus aux extrémités, à l’est et à l’ouest, qu’on peut le voir. »

Entre autres, des citoyens de Rosemont-Petite-Patrie, Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord, Lachine et Ahuntsic ont eu la surprise d’en croiser.

S’il vous prend l’envie de partir à sa chasse, sachez qu’il est doté d’une très bonne vision à 300 degrés, et qu’il est toujours aux aguets, ce qui le rend difficile à attraper!

Cerf de Virginie

La taille du cerf de Virginie peut atteindre 2 mètres

Le cerf de Virgine, que l’on appelle chevreuil à tort au Québec, est originaire du sud des États-Unis. Les premiers colons l’ont confondu avec le chevreuil européen, et la méprise sur le nom est restée!

La présence de ce majestueux mammifère, surtout dans l’est de la ville, a fait les manchettes à quelques occasions dans les dernières années.

« C’est un problème à Pointe-aux-Prairies, pour ceux qui habitent près des grands parc. Les cerfs mangent les haies de cèdres, et aiment beaucoup la plante vivace hosta, que plusieurs résidents plantent chez eux », explique M. Dancosse. Il fait aussi des ravages dans l’ouest de la ville.

Le problème de surabondance semble toutefois s’être résorbé, du moins dans l’Est, où les dernières données montrent un déclin dans la population et l’atteinte d’un certain équilibre.

La vigilance reste toutefois de mise, et il faut résister au « syndrome de bambi » : oui, ils sont mignons, mais il est préférable de ne pas les nourrir!

http://journalmetro.com/

Le Saviez-Vous ► Sans même le savoir, nous avons tous mangé une sécrétion anale du castor !


Alors qu’on rouspète (avec raison) contre la médecine traditionnelle chinoise qui demande des parties ou glandes et autres des animaux, il y a aussi de notre côté des faits assez accablants, sauf et heureusement que nous trouvons des solutions de rechange. En effet, il n’y a pas si longtemps l’industrie alimentaire utilisait des sécrétions anales des castors. Il était utilisé aussi dans certains alcools ainsi qu’en parfumerie.
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Sans même le savoir, nous avons tous mangé une sécrétion anale du castor !

 

castor

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Saviez-vous que l’industrie alimentaire utilisait du castoréum, une sécrétion issue de glandes anales utilisée par le castor pour marquer son territoire ? Quel est l’ingrédient star contenant cette sécrétion ? L’arôme de vanille !

Le castoréum est une sécrétion huileuse, jaunâtre et odorante produite par des glandes dont sont dotées les deux espèces de castors existantes, à savoir le Castor fiber (Eurasie) et le Castor canadensis (Amérique du Nord). Or, ces glandes s’ouvrent dans le cloaque (organe en forme de canal) de l’animal, situé près du pénis et de l’anus !

Loin de vouloir absolument nous intéresser à l’anatomie du castor, la raison d’évoquer le castoréum est que cette sécrétion est, depuis le début du XXe siècle, massivement utilisée dans l’industrie de l’agroalimentaire pour renforcer les goûts de fraise, de framboise, mais surtout de vanille.

Vous adorez le pudding ou la glace à la vanille ? Vous ingérez donc sûrement du castoréum, mais il faut savoir que cette substance n’est pas toxique. En revanche, le fait est que les arômes de vanille, fraise ou framboise sont utilisés dans une multitude de produits tels que les sirops, les pâtisseries en tout genre, le pain ou encore les alcools comme le whisky !

Cependant, le castoréum trouve d’autres applications, par exemple en parfumerie. En effet, il s’agit de l’une des six matières premières animales de la parfumerie avec le musc, l’ambre gris, la civette, la cire d’abeille et l’hyraceum. Une fois le castoréum dilué, son odeur agressive devient agréablement douce et chaude.

Le castoréum a également été très utilisé en médecine durant l’Antiquité et fut intégré à des traitements médicaux dans le but de soulager ou guérir les fièvres, les maux de tête, les maladies de l’utérus ou encore l’épilepsie. Certains hommes lui prêtaient  aussi des vertus aphrodisiaques qui n’ont jamais vraiment été prouvées.

Néanmoins aujourd’hui, le castoréum est de moins en moins utilisé, que ce soit en parfumerie ou dans l’agroalimentaire, car pour obtenir la fameuse sécrétion, il est nécessaire de tuer l’animal.

https://sciencepost.fr/

Parole ► Arbre marqué au rouge


À cause de maladie, certains arbres doivent être coupés pour éviter la propagation. La ville identifie pour un premier temps, les arbres ciblés pour ensuite amener la machinerie pour la coupe
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Arbre marqué au

rouge

 

 

Maman raconte :

L’autre jour, on marche et des bouleaux sont marqués au feutre rouge pour la coupe
Ana demande
– Pourquoi ils ont cette couleur
– Pour être abattu… C’est triste non ?
– Ben non
-Pourquoi ?
– C’est le cycle de la vie
Il doit mourir pour faire vivre des castors

Ana-Jézabelle, 5 ans / Juillet 2017

Parole d’enfant ► Sirop d’érable


Ana-Jézabelle me raconte aussi des choses qui se passent avec la grand-maman du côté de son père. Et ce qui je trouve intéressant, c’est qu’elle essaie de donner des noms a des choses qu’elle connait certaines propriétés, mais sans plus
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Sirop d’érable

 

 

Grand-maman raconte :

Mamie se fait grignoter pleins de choses comme le pic-bois qui cogne après l’arbre
Pis, il y a un castor qui a grignoté un arbre au sirop d’érable
– Hum un arbre au sirop d’érable ?
– Oui, on met quelque chose pour faire du sirop d’érable
– Comment s’appelle l’arbre ?
– Je sais pas
– Allez, je sais que tu es capable
– Du sirop d’érable ?
– Non, un érable

Ana-Jézabelle, 5 ans/17 mai 2017

Un castor obèse pris dans une clôture a été secouru en Ontario


Pauvre castor ! Son obésité est due à son épaisse couche de graisse qu’il avait besoin pour survivre de son hibernation. Un bien mauvais réveil, mais heureusement, malgré ses blessures, il pourra bientôt reprendre la route de la liberté
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Un castor obèse pris dans une clôture a été secouru en Ontario

 

Un castor obèse est resté pris au piège dans une clôture, dans la ville ontarienne de Hamilton, mais a pu être libéré grâce aux mains savonneuses d’une employée municipale qui est intervenue.

La Ville de Hamilton a expliqué qu’une employée des services animaliers rentrait chez elle, mardi vers midi, et a remarqué sur son chemin l’animal en détresse, pris entre deux tiges de la clôture en fer. Le castor revêtait une importante couche de graisse en raison de son hibernation, a-t-on précisé.

Sarah Mombourquette a eu recours à du savon pour aider le castor à glisser entre les deux barres de métal qui le tenaient captif, selon l’information rapportée par les autorités municipales.

Le castor a repris des forces dans un refuge après sa mésaventure, ont affirmé des responsables.

Le castor a ensuite été transféré au centre Hobbitstee Wildlife à Jarvis, une autre localité ontarienne.

Le rongeur aura besoin d’un certain temps pour se remettre de ses blessures et pour pouvoir être remis en liberté.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les meilleurs parfums contiennent les produits les plus dégoûtants?


Savez-vous tous les composés qui font un bon parfum pour hommes et pour femmes ? Cela peut être du vomi de baleine, des excréments … Il semble qu’il faut des composés pas trop ragoutants pour donner une bonne odeur à un parfum
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Pourquoi les meilleurs parfums contiennent les produits les plus dégoûtants?

 

DESIGN BY MARGHERITE GREEC | IRFE via Wikimédia CC License by

DESIGN BY MARGHERITE GREEC | IRFE via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Oui, nous allons parler de sécrétions anales de castor et de vomi de baleine.

Quoi de plus glamour à la télévision que les publicités pour des parfums de luxe? Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, la simple utilisation du produit est montrée comme le geste le plus romantique qui soit, comme l’arme de séduction ultime.

Pourtant, si vous regardez les parfums de plus près, et si vous vous intéressez à leur composition, vous pourriez vite avoir un haut-le-cœur. En 2013, par exemple, la chanteuse Lady Gaga expliquait qu’un parfum avait été créé à partir de son urine. 

«Alors Andy m’a dit qu’ils ont fait un parfum à partir de mon urine pris dans les poubelles de la salle d’habillage de WWH (longue histoire) VOUS ÊTES PRÉVENUS S’IL ESSAYE DE VOUS ARROSER»

La chanteuse est connue pour être excentrique (on a longtemps parlé de semence et de sang pour l’un de ses parfums), mais ce tweet l’est beaucoup moins. Sachez par exemple que le musc de civette, une espèce de chat musqué, a été synthétisé pour être utilisé dans le parfum Obsession for Men de Calvin Klein. Anecdote amusante, ce parfum est devenu l’obsession des félins dans plusieurs zoos, comme le notait en 2010 le Wall Street Journal. Plus dégoûtant, le castoréum, sécrétion huileuse produite par les glandes annales de certains castors, est utilisé dans les parfums Opium de Yves Saint Laurent Fils de Dieu du riz et des agrumes d’Etat Libre d’Orange. Ce produit est très réputé car son arôme se rapproche de celui de la vanille, ce qui en fait un produit de prédilection pour l’industrie du dessert. En 2008, le Guardian mentionnait également l’usage synthétique de vomi de baleine (la légende mentionne son utilisation dans le Channel n°5), de musc de cerfs ou même de cheveux…

Constater un tel décalage entre des parfums à la merveilleuse odeur et les produits qui ont servi les fabriquer est terrible, mais il est nécessaire. Dans une interview accordée au New York Magazine, le créateur de parfum David Moltz explique que ces «off notes» sont la clef des plus beaux parfums car elles permettent de retranscrire au mieux les odeurs de la nature.

«Je parle toujours de ce cercle de la beauté du parfum. Les plus belles odeurs sont toujours situées à côté des plus dégoûtantes. Les odeurs comme celles des excréments ou de la pourriture existent même de manières infimes dans les plus belles fleurs. La fleur essaye d’attirer les insectes et c’est pour cela que ces odeurs dégoûtantes existent. Si vous enlevez le côté “bizarre” des fleurs, elles vont perdre leurs dimensions et avoir une odeur plate.»

Il explique ainsi que l’indole, composé organique présent dans la matière fécale, est important pour que quelque chose sente comme le jasmin. 

Vous voilà averti désormais, votre «pschitt» matinal ne sera peut-être plus le même.

http://www.slate.fr/

Les castors dépolluent les eaux grâce à leurs constructions


Le castor, emblème du 5 cent canadien est un animal très utile pour l’environnement, même si leur barrage cause bien des maux aux humains
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Les castors dépolluent les eaux grâce à leurs constructions

 

Un castor du Canada nageant dans les eaux Canadiennes. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Un castor du Canada nageant dans les eaux Canadiennes. © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Une récente étude a démontré l’efficacité des castors dans le processus de dépollution des eaux de l’Amérique du Nord.

ÉCOLO. Des chercheurs américains ont publié une étude en septembre 2015 dans le Journal of the Environmental Quality. Elle révèle que les castors du Canada (Castor canadensis) participent activement à la dépollution des eaux d’Amérique du Nord et plus particulièrement à celles de Nouvelle-Angleterre (Nord-est des Etats-Unis).

Les chercheurs de l’Université de Rhode Island ont construit un incubateur spécifique afin de reproduire en laboratoire toutes les interactions chimiques qui peuvent se produire dans les eaux où vit cette espèce de castor.

Ils ont observé que la réorganisation du cours d’eau par ces mammifères (par la création de barrage ou de pont) permet de mettre en contact étroit l’eau, les matières végétales et celles que l’on nomme « édaphiques », autrement dit qui proviennent du sol. Et il y a là par exemple des bactéries dénitrifiantes qui permettent de transformer le nitrate en diazote qui est un gaz volatile. Ainsi, le nitrate provenant des engrais ou des eaux usées, est retiré définitivement de l’eau.

Les chercheurs ont rapporté les données obtenues en laboratoire à la quantité de nitrate présente dans les eaux du nord-est des Etats-Unis et à la surface totale présentant des constructions de castor. Le résultat est impressionnant : dans cette zone, les mammifères réussissent à retirer de 5 à 45 % du nitrate stocké dans l’eau ! L’impact est très important car le nitrate provoque la prolifération d’algues qui vont consommer tout l’oxygène présent dans l’eau, ce qui engendre la mort de nombreux poissons.

Si aujourd’hui il y aurait plus de 60 millions de castor du Canada (la fourchette haute est à… 400 millions), 150 ans plus tôt cette espèce était en voie d’extinction aux Etats-Unis à cause notamment de la chasse qui était non réglementée. Rappelons que si le castor construit des barrages c’est dans le but de se protéger. En effet, l’eau va permettre de bloquer l’accès à son refuge. De plus, l’inondation que la construction engendre va permettre à l’animal d’avoir accès à de la nourriture (feuilles, bourgeons, écorce) tout en restant dans le milieu où il se sent plus à l’aise : l’eau. 

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le retour remarqué des castors sauvages en Angleterre


Quand un animal disparait d’un environnement, c’est tout l’écosystème qui peut en souffrir. Alors longue vie a ces castors
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Le retour remarqué des castors sauvages en Angleterre

 

Un castor nage dans l'eau

Un castor nage dans l’eau Photo :  IS/iStockphoto

Après plus de 500 ans d’absence, un petit rongeur bien connu au Québec, le castor sauvage, est réapparu dans les rivières anglaises.

Loin de passer inaperçu, ce retour réjouit les environnementalistes, qui y voient une façon toute naturelle de lutter contre les inondations sur le terrain.

« Ces ingénieurs des fleuves, qui ne coûtent rien, rétabliraient rapidement des systèmes naturels permettant de retenir l’eau derrière de multiples barrages », a écrit dans le Telegraph la directrice d’une association pour la conservation des mammifères, Marina Pacheco.

Le trio de castors sauvages aperçu cette semaine a été retrouvé dans la rivière Otter, située dans l’est du comté de Devon. C’est la troisième fois depuis 2013 que leur présence est repérée dans cette région.

L'une des images captées par Tom BuckleyL’une des images captées par Tom Buckley Photo :  Tom Buckley

« On avait observé des morceaux d’arbres mâchonnés et coupés. J’ai commencé à me dire que ça pouvait indiquer la présence de castors », a expliqué au Guardian celui qui a filmé le fameux trio, Tom Buckley.

Disparu du radar anglais à cause d’une chasse trop intensive, le castor sauvage est réintroduit un peu partout en territoire britannique, mais toujours en terrain clôturé.

« C’est une chance unique d’apprendre davantage sur leur comportement et leur impact sur l’environnement local. Ce groupe pourrait aider à la réintroduction, s’il est soumis à une étude scientifique poussée », croit le fonds local pour l’environnement, le Devon Wildlife Trust. 

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-vous ►Top 6 des trucs horribles qu’on mange sans le savoir, les pires secrets de la bouffe industrielle


  • Ce n’est pas la première fois que je mets un billet du même genre, car il a déjà été question de poil, bois, etc. mais encore quelques nouveautés pas très ragoutantes … On jalouse un peu la cuisine des grands-parents ou tout était fait maison
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  • Top 6 des trucs horribles qu’on mange sans le savoir, les pires secrets de la bouffe industrielle

  • Et si c’était vrai qu’on bouffe « que de la merde » et que le moindre aliment entouré de plastique est artificiellement conservé avec des saloperies, non seulement chimiques, mais provenant des parties les plus dégueulasses des animaux les plus dégueulasses (oui à ce point).
  • D’après ce qu’on a pu en lire, c’est un peu vrai, et on a presque envie de se mettre aux pommes vertes. Parce que souvent on mange…

     

    1. De la glande anale de castor

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      Crédits photo (creative commons) : H. Zell

      Et on ne parle pas de cette soirée arrosée où vous avez joué à action ou vérité et que vous ne vouliez pas passer pour « un mec qu’est pas cap », mais bien d’un additif bien crado qu’on retrouve dans les sucreries. La prochaine fois que vous mangez un bonbon, pensez au scientifique qui a broyé une glande anale de castor pour en extraire une huile odorante afin d’en badigeonner votre sucrerie, vous verrez, c’est plus efficace qu’un régime. Si vous voulez repérer les aliments qui en contiennent, cherchez « castoréum » -c’est écrit en petit-petit sur l’étiquette (en même temps ils n’allaient pas mettre huile de fion de castor… ça aurait fait un peu brut).

      2 Des insectes

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      Crédits photo (creative commons) : indiabirds

  • Les M&M’s rouges sont vos préférés ? Vous adorez Timon et Pumbaa ? Rendez-vous à l’évidence mon vieux vous raffolez des insectes, ou en tout cas de l’acide carminique E120. Présent dans les sucreries type Malabar et M&M’s, cette petite saloperie provient en fait de cochenilles et d’autres petites bestioles. Pour faire simple, il n’est pas rare qu’on mange de la bouillie d’insectes. Vraiment peu rare d’ailleurs, puisqu’on en retrouve aussi dans certains yaourts, les chips, la charcuterie, le tarama, et même… le dentifrice. Oui, même quand on essaie de faire un truc sain, on se fait avoir: si ça c’est pas vicieux…

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  • 3. Du poil de porc ou de canard. Voire du cheveux

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    Crédits photo (creative commons) : Scott Bauer, USDA

  • Cystéine » dit comme ça le mot est plutôt joli, on aurait tort de s’en méfier. Et pourtant si vous le voyez sur une étiquette de pain ou de bagel ou d’un aliment du genre, vous aurez vite fait envie de recracher ce que vous avez dans la bouche. Car la cystéine est un acide aminé obtenu à partir de poils d’animaux ou de cheveux. Vous vouliez du pain qui ne durcit pas au bout d’un jour ET ne pas bouffer de poils… Restez sérieux on ne peut pas tout avoir dans la vie.

     

  • 4. Du bois..

  • bois

    Crédits photo (creative commons) : Jos.

  • En minuscule fragments certes mais du bois quand même. La « cellulose » est utilisée pour donner aux aliments un aspect plus crémeux. Donc si un yaourt onctueux, c’est un yaourt qui envoie du bois… en vrai. On en trouve aussi dans le gruyère puisqu’il sert à ce que les bouts de fromages ne s’agglutinent pas entre eux. Un problème capital donc.

     

  • 5. Du sable

  • sable

    Crédits photo (creative commons) : Urban

  • Le sable est utilisé dans les plats industriels, sous l’appellation « dioxyde de silicium ». Comme pour le bois, il a une action « antiagglomérat », c’est-à-dire qu’il empêche les plats d’être tout collés. Cet additif est notamment très utilisé dans les chili con carne vendus en boite. On se demande pourquoi ils se donnent tout ce mal. Quand on achète du chili en boite c’est juste que c’est la fin du mois, pas qu’on a super envie d’en manger et qu’on risque d’être déçu s’il est tout collé. Il faut leur dire aux mecs : « on le mange parce qu’on a rien d’autre, donc allez y mollo sur le sable ».

     

  • 6. Des « flavor pack » (oui nous non plus on savait pas ce que c’était mais c’est expliqué en dessous)

  • orange

    Crédits photo (creative commons) : Tropicana

  • Les jus de fruits vendus comme 100% naturels proviennent la plupart du temps de fruits vieux d’une bonne année qu’on laissé dans des cuves sans air afin qu’ils soient conservés. Le problème étant qu’au bout d’un an, ils ont plus le goût de vieux slips que de fruits, et c’est là qu’on vient y ajouter des petits additifs appelés « flavor pack ».

  • Ces « flavor pack » sont en fait produit par les laboratoires qui fabriquent artificiellement les parfums et ne sont pas considérés comme des « ingrédients »… Et donc on ne prend pas la peine de le préciser et de les faire apparaître sur la boite. Vous vous êtes déjà demandé comment un produit entièrement constitué de fruits frais pouvait toujours avoir le même goût ? Ben voilà, maintenant vous savez.

     

  • Bonus : Pas de crabe (du tout)

  • surimi

    Crédits photo (creative commons) : Frrrrred

  • « Miam miam le bon poisson, c’est important les protéines, pour devenir comme papa ! ». Vous mangerez beaucoup de choses en ingérant du surimi, mais ne pensez pas manger du crabe. Le mot « surimi » provient du japonais et signifie « poisson haché ». Ce qui décrit bien le produit : des chutes de poisson (n’importe lequel) reconstituées et du colorant orange. Ni plus, ni moins. Alors oui, ça passe avec de la mayonnaise, mais on devrait ça du pudding

  • http://www.topito.com