Pourquoi étudier les flocons de neige ? Surtout qu’en parler à cette époque de l’année alors que nous tous là à attendre un peu plus de chaleur à la saison printanière qui est pourtant bien amorcée. Il semblerait que leur forme pourrait éventuellement aider aux prévisions météorologiques. Quoi qu’il en soit, regarder la structure des flocons, est une pure merveille étant donnée leur petitesse
Nuage
Les flocons de neige photographiés en plein vol
Il existe sept catégories de cristaux de neige : les étoiles, les colonnes, les aiguilles, les dendrites, les boutons de manchette et les cristaux réguliers
Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah
Le plus souvent, les cristaux de neige, s’aggrègent pour former les flocons que nous connaissons
Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah
De l’eau vient souvent givrer autour des cristaux, formant ainsi aoutr de ces fragiles structures un fin manteau de glace
Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah
Les flocons de neige ne sont pas toujours de beaux cristaux solitaires de glace réguliers. La plupart du temps, ce sont même des agrégats assez complexes de cristaux, parfois recouverts de microgouttelettes glacées, qui tombent en abondance. La géométrie de ces formations fragiles est assez mal connue car il est difficile de les observer en plein vol avant qu’elles ne s’écrasent au sol, perdant ainsi une partie de leurs propriétés.
Des chercheurs de l’université de l’Utah ont ainsi mis au point, avec le partenariat financier de la Nasa et de l’armée américaine, un dispositif permettant de photographier les flocons pendant leur chute.
Constitué de trois appareils à déclenchement ultra-rapide (1/40.000 s) et de capteurs de vitesse, il permet de saisir sur le vif des milliers de flocons en une seule nuit. Les trois appareils sont espacés de 36°, ce qui doit permettre de reconstituer des images en 3D. Des algorithmes de traitement permettent de déterminer leur vitesse de chute, et leur masse présumée et tentent de les classer automatiquement depuis maintenant deux hivers.
«Un continuum de tailles et de formes qui rend la classification des flocons difficile» Tim Garrett, responsable du projet
«La complexité est telle qu’il est presque impossible d’établir des catégories», reconnaît toutefois Tim Garrett, professeur de sciences atmosphériques de l’université en charge du projet. «Tout s’organise dans une sorte de continuum de tailles, de formes et de degrés de coalescence (nom du phénomène qui décrit le gel des microgoutelettes d’eau sur les flocons, NDLR).»
Les chercheurs essayent néanmoins depuis deux ans d’établir des distinctions et de voir l’évolution des flocons entre 3000m et 2500m, les deux altitudes où ils ont mis en place leurs dispositifs.
Outre leur intérêt fondamental et esthétique, ces recherches ont aussi des applications météo et militaires. Les chutes de neige provoquent notamment des perturbations dans les flux de micro-ondes, une gamme de fréquence utilisée par les satellites GPS par exemple pour calculer des distances. La forme des flocons a aussi une influence sur la manière dont ils vont tomber. Ce paramètre a un impact importante sur la prévision de l’importance des précipitations.
Wow, ils sont tellement beaux!!! Aujourd’hui, nous en avons vus des petits et des gros… et, ici ce n’est toujours pas finit, il neige encore… Bisou et bonne soirée!
moi je me suis fait fouetter le visage par le grésil et c’était assez fouettant mdrrrr … mais ca semble se calmer maintenant
Il neige encore chez vous ?
nonnnnnnnnnnnnnnnnn heureusement, ce matin ont entends l’eau coulé dans les égoutières. Le pire aujourd’hui, c’est d’être attentif pour ne pas prendre une douche en marchant par les automobilistes qui conduisent trop vite 🙂 et les jours avenir .. on se sentira vraiment au printemps