Les jours les plus beaux


Un rien peut rendre heureux, bien sur le bonheur parait éphémère, mais pourtant mise bout a bout, cela laisse apparait des doux souvenirs qui viennent redonner un sourire quand on y repense
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Les jours les plus beaux

 

Les jours les plus beaux et les plus doux ne sont pas ceux où il se passe des choses particulièrement belles, merveilleuses ou passionnantes.  Ce sont ceux qui apportent des plaisirs simples, qui se succèdent en douceur, comme des perles qui glisseraient de leur fil.

Lucy Maud Montgomery

Aux couleurs du printemps


 

Tranquillement, la nature change, malgré un début de printemps difficile, on commence à voir les premiers signes d’une renaissance de l’environnement surtout en dehors des villes qui sont sales après l’hiver.
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Aux couleurs du printemps

 

Petite coccinelle en pleine ascension sur l’un des pétales du dahlia. 

© Vincent Baré

La jacinthe bleue offre des couleurs suaves et éclatantes sous la lumière du printemps.

© Stéphanie Archambault

Les amours éphémères

© Stephane Picot

Le printemps inspire la renaissance, interprétée à l’image par la floraison de ces cerisiers.

© Stéphanie Archambault

En voilà une coccinelle bien courageuse dès la rosée du matin !

© Vincent Baré

En famille sur l’eau

© Epsiba Laroche

La « Petite Tortue », papillon commun d’Europe

© Vincent Baré

Scarabée acrobate en pleine ascension.

© Stephane Picot

La Coeur de Marie, d’origine asiatique

©Stephane Picot

Le plaisir de ramper à nouveau

© Franck Chazot

Le gazé est un grand papillon aux ailes blanches veinées de noir

© Christian Delphino

Mésange bleue dans le sud de l’Ardèche

© Christian Delphino

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Cinq conseils pour préserver sa vue du soleil


Nous avons tous hâte à une température plus chaude et qui dure plus d’une journée. Le printemps est bien amorcé et l’été va bientôt se présenter. Pendant la période estivale ne pas oublier de protéger sa peau et aussi les yeux des rayons UV. Pour les yeux, les lunettes de soleil sont importantes autant pour les petits que pour les grands. Surtout pas des lunettes accessoires qui ne protègent pas du tout. C’est bien sûr moins cher, mais la qualité ne vaut pas cher non plus
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Cinq conseils pour préserver sa vue du soleil

 

Il est recommandé de mettre des lunettes de... (Photo BlueOrange Studio/shutterstock.com)

Il est recommandé de mettre des lunettes de soleil filtrantes d’avril à août, que ce soit pour la ville, la montagne, la plage, une simple randonnée ou un moment de détente sur le sable.

PHOTO BLUEORANGE STUDIO/SHUTTERSTOCK.COM

RelaxNews

Alors que le soleil fait son retour à l’approche de l’été, l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (Asnav) délivre ses conseils et recommandations pour permettre aux adultes et aux enfants de protéger leurs yeux des rayons ultraviolets.

« Les ultraviolets pénètrent de façon plus ou moins importante et profonde dans l’oeil, en fonction de sa structure et selon l’âge de la personne. Plus les rayons UV touchent en profondeur l’oeil, plus les dommages et conséquences sont graves. Cela peut aller de la kératite aiguë au mélanome », explique l’Asnav.

Porter les lunettes de soleil dès avril

L’Asnav préconise de mettre des lunettes de soleil filtrantes d’avril à août, que ce soit pour la ville, la montagne, la plage, une simple randonnée ou un moment de détente sur le sable. Les automobilistes sont également invités à porter des solaires dès le mois d’avril pour réduire le risque d’éblouissement.

Choisir des lunettes avec les normes « CE »

Les opticiens sont les professionnels les plus compétents pour délivrer des conseils sur les lunettes de soleil, notamment pour les modèles dédiés aux enfants. Il est recommandé de les consulter pour tout achat de ce type, notamment parce qu’ils connaissent leurs fournisseurs et disposent de lunettes dotées de normes « CE », indispensables pour s’assurer d’une bonne qualité de filtration. Il est fortement déconseillé d’opter pour des lunettes gadgets. Si ces dernières arborent une étiquette « CE », rien ne prouve pour autant que la réglementation n’a pas été contournée. Seuls les opticiens peuvent exiger de leurs fournisseurs des gages de conformité à la réglementation.

La teinte du verre n’est pas forcément un gage de qualité

L’Asnav appelle les usagers à ne pas acheter des lunettes uniquement en fonction de la teinte du verre, arguant qu’« un verre teinté ne filtre pas forcément les UV ». La matière du verre et son traitement sont les deux éléments qui permettent d’assurer une bonne protection. De fait, un verre incolore peut tout à fait correspondre aux besoins de chacun. Certaines teintes, comme le bleu ou le rose, sont toutefois à bannir.

Le cas des enfants

Les yeux des plus petits sont encore plus fragiles que ceux des adultes. Les parents doivent donc veiller à ce que leurs enfants soient bien protégés des rayons UV. Comme dit précédemment, les enfants doivent porter des montures adaptées à la forme de leur visage. Il est également recommandé de choisir des lunettes qui tiennent parfaitement sur la base du nez et derrière les oreilles, afin que les tempes soient préservées des rayons indirects. L’Asnav conseille notamment d’acheter un cordon pour maintenir les montures sur le visage des enfants.

Conduite et lunettes de soleil

Outre les lunettes de vue, indispensables au volant, les conducteurs doivent porter des solaires lorsque le temps est lumineux. L’objectif étant de ne pas être ébloui en conduisant. L’Association recommande aux automobilistes de choisir des verres polarisants, car ils permettent de réduire la réverbération. Autre conseil : éviter les verres de catégorie 4, car ils sont trop foncés pour la conduite

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Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long


Nos cheveux sont bavards, car ils contiennent beaucoup d’information, et même notre état de santé cardiovasculaire. Peut-être que cela fera partie dans un avenir rapproché à un examen si on soupçonne des problèmes cardiaques, et même des ACV.
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Santé cardiaque: une mèche de cheveux qui en dit long

 

Photo Fotolia

Des chercheurs affirment que le cheveu humain renferme de précieuses données sur l’histoire et l’avenir de la santé cardiaque d’un individu.

Une simple mèche de cheveux permettrait aux spécialistes de déterminer la santé et l’avenir cardiaques d’un individu, rapporte Santé Log.

C’est du moins ce que révèle une étude surprenante sur le sujet, effectuée par des chercheurs de l’Institut Médical Erasmus de Rotterdam.

Publiée par Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, l’étude propose une nouvelle solution simple pour prévenir, ou prédire, d’éventuels incidents cardiaques et possiblement sauver des vies.

Ainsi, en prélevant aussi peu que trois centimètres de cheveux, soit une simple mèche, les chercheurs ont pu établir, chez les sujets de l’étude, le niveau de stress et de santé cardiovasculaire, et conséquemment prédire les risques d’ACV ou de problèmes cardiaques éventuels.

C’est la cortisone, qui serait facilement analysable dans le cheveu humain, qui permet de définir l’état du cœur chez l’humain et d’observer si un individu sera affecté par le stress de sa vie quotidienne, ou par d’autres facteurs de risque.

«Les cheveux capturent des informations sur l’évolution des niveaux de cortisol au fil du temps, et leur analyse nous donne un nouvel outil d’évaluation», résume la Dre Laura Manenschijn.

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Distraite par son téléphone cellulaire, elle tombe sous une rame de métro


Comment de fois qu’on voit des gens les yeux rivés sur le cellulaire en marchant sur le trottoir, traversant la rue et certains endroits dans le métro. Si on ne fait pas une pause et regarder ou l’on va, il arrive des accidents et il semble que cette jeune fille a payé cher pour cette distraction
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Distraite par son téléphone cellulaire, elle tombe sous une rame de métro

 

La jeune femme, Audrey-Anne Gagnon, avait été traînée par...

La jeune femme, Audrey-Anne Gagnon, avait été traînée par le train après avoir chuté entre deux wagons, à la station Monk.

DAVID SANTERRE
La Presse

Un décès survenu vendredi dans le métro de Montréal et initialement classé comme étant un suicide pourrait plutôt s’avérer être un accident. Un triste accident bête et bien de notre époque, résultant de la distraction causée par un téléphone cellulaire.

Vendredi matin, à l’heure de pointe, la ligne verte du métro a été stoppée pour une demi-heure environ. Les autorités ont alors annoncé que cela était causé, selon toute vraisemblance, par le malheureux geste volontaire d’une personne s’étant jeté sur les rails du métro, comme cela se produit parfois.

Il semble qu’une jeune femme de 20 ans ait chuté entre deux wagons, à la station Monk, dans le sud-ouest de Montréal. Personne ne s’en serait rendu compte. Le train s’est mis en marche, traînant la pauvre jeune femme sur les rails. Ce n’est que deux stations plus loin vers l’est, à la station Verdun, que des usagers, voyant du sang sur la voie, ont alerté les autorités.

On a alors fait la macabre découverte de la jeune femme, Audrey-Anne Gagnon, qui avait été traînée par le train.

On a rapidement inspecté la scène, conclu qu’il s’agissait possiblement d’un geste volontaire. On a ensuite relancé le service sur la ligne verte.

Mais la famille de la défunte ne croit pas à la thèse du suicide. Après avoir contacté les enquêteurs au dossier, ils sont convaincus qu’il s’agit d’un accident.

Il semble que les caméras de surveillance de la station de métro Monk aient permis de voir la jeune femme quelques instants avant sa chute mortelle. Les yeux rivés sur un téléphone cellulaire sur le quai du métro. Au moment où les portes se sont ouvertes, elle s’est avancée. Mais distraite, ce n’est pas vers une porte ouverte qu’elle se serait avancée, mais vers le trou béant entre deux wagons. Personne ne l’aurait vue, et le train a poursuivi son chemin.

La police de Montréal confirme qu’elle enquête toujours sur ce décès, qui n’est toujours pas classé comme suicide ou comme accident.

«Ça n’est pas si simple, nous enquêtons pour déterminer la cause exacte du décès», explique l’agent Daniel Lacoursière, porte-parole du SPVM.

La coroner Catherine Rudel-Tessier enquêtera sur ce décès. Plus affirmative, elle indique qu’il semble s’agir d’un accident.

«Nous sommes en début d’investigation. On m’a dit qu’il y avait des images de caméras de surveillance, mais je ne les ai pas encore visionnées. Ce que je sais c’est que la jeune femme est tombée entre deux wagons. Je vais travailler avec la Société de transport de Montréal et la police, et s’il s’agit bel et bien d’un accident, nous allons en trouver la cause et tenter de trouver des moyens d’en prévenir d’autres», a commenté la coroner.

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ATTENTAT DE BOSTON Les frères Tsarnaev voulaient s’attaquer à New York


Si les frères Tsarnaev n’avaient pu être arrêtés, il aurait pu avoir plus de mort et plus de dégâts ailleurs dans aux États-Unis, Grâce a des circonstances, ils n’ont pu continuer leur route …
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ATTENTAT DE BOSTON

Les frères Tsarnaev voulaient s’attaquer à New York

 

Les frères Tsarnaev

Les frères Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev.

NEW YORK – Les auteurs de l’attentat de Boston voulaient ensuite se rendre à New York et perpétrer un nouvel attentat sur Times Square, a annoncé jeudi le maire de New York Michael Bloomberg.

«New York était leur prochaine cible», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, précisant que les frères Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev visaient Times Square, et «avaient la capacité» de commettre cet attentat.

«Ils avaient construit plusieurs autres bombes, et nous savons qu’ils avaient la capacité de perpétrer cet attentat», a ajouté le maire.

M. Bloomberg, qui était accompagné du chef de la police de New York Ray Kelly, a précisé que ces informations leur avaient été transmises par les enquêteurs à Boston, sur la base d’un deuxième entretien qu’ils ont eu avec le plus jeune des frères, Dzhokhar, 19 ans, actuellement hospitalisé.

«Hier soir, nous avons été informés par le FBI que l’attaquant survivant leur a révélé que New York était leur prochaine cible. Il a apparemment indiqué au FBI que lui et son frère voulaient conduire jusqu’à New York et faire exploser d’autres bombes à Times Square», a déclaré M. Bloomberg.

Mercredi, le chef de la police Ray Kelly avait évoqué un plan des deux frères de venir à New York, mais avait dit qu’ils semblaient vouloir y venir pour faire «la fête».

C’était ce que Dzhokhar avait dit lors d’un premier entretien, a-t-il expliqué jeudi.

Lors du deuxième entretien, il a expliqué qu’avec son frère ils avaient décidé «spontanément» d’aller à New York et d’attaquer Times Square, après avoir détourné une voiture jeudi soir près de Boston, a précisé M. Kelly.

Malheureusement pour eux, a-t-il ajouté, la voiture n’avait pas beaucoup d’essence. Ils ont donc demandé à son propriétaire de s’arrêter à une station service, celui-ci s’est alors échappé et a appelé la police, qui a ensuite pris en chasse la voiture.

Le frère aîné a été tué peu après lors d’un échange de coups de feu, le plus jeune grièvement blessé et arrêté vendredi, caché dans un bateau.

Le double attentat de Boston, près de la ligne d’arrivée du célèbre marathon, a fait trois morts et 264 blessés le 15 avril.

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Oeil paresseux : Tetris à la rescousse


Ce n’est pas la première fois qu’on trouve des bons côtés sur les jeux vidéos. En voilà, encore aujourd’hui, qu’on pense que le jeu tétris serait une solution plus efficace que les traitements actuels pour soigner l’oeil paresseux. Un moyen qui serait sans doute moins coûteux …
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Oeil paresseux : Tetris à la rescousse

 

Robert Hess et un patient jouant au Tetris

Dr Robert Hess et un patient jouant au Tetris  Photo :  Université du Québec

Le jeu de casse-tête Tetris peut être utilisé pour traiter l’amblyopie chez l’adulte, couramment appelée « œil paresseux », ont montré des chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill .

Le Dr Robert Hess et ses collègues expliquent qu’en divisant l’information entre les deux yeux de façon complémentaire, ce jeu vidéo les entraîne à travailler ensemble, ce qui est nouveau par rapport aux traitements précédents, qui utilisaient un cache-œil.

Cette découverte québécoise confirme ainsi qu’en atténuant la suppression de l’œil le plus faible en forçant les deux yeux à coopérer, il est possible d’augmenter le niveau de plasticité du cerveau de la personne amblyope et on lui permet de réapprendre.

Le recours à cette approche thérapeutique chez les enfants fera l’objet d’un essai clinique en Amérique du Nord cette année.

Le Dr Robert Hess et un patientLe Dr Robert Hess  Photo :  Université McGill

Contexte

La perte de la vision chez les personnes avec un œil paresseux est causée par un mauvais traitement de l’information dans le cortex visuel. Cette réalité entraîne la suppression de l’œil le plus faible par l’œil le plus fort.

Les traitements actuels consistent à couvrir l’œil fort dans le but de forcer l’œil faible à travailler.

Si la technique fonctionne partiellement chez les enfants, elle est toutefois inefficace chez les adultes.

« La clé pour améliorer la vision chez les adultes, qui n’ont actuellement aucune autre option de traitement, était de mettre en place des paramètres forçant les deux yeux à coopérer, pour la première fois dans une tâche donnée. » — Dr Robert Hess

Ces travaux montrent qu’il est possible de traiter certains troubles pour lesquels la perte de vision a été causée par une perturbation du développement visuel précoce, à un moment donné, durant l’enfance.

La technique Tetris

Le jeu Tetris

Le jeu consiste à encastrer des blocs de différentes formes au fur et à mesure qu’ils s’approchent du sol.

Les chercheurs ont eu recours à un casque de vision pour que les 18 adultes souffrant d’amblyopie soient capables de jouer le jeu en présentation dichoptique, c’est-à-dire où un œil était en mesure de voir seulement les objets qui tombent, et l’autre oeil, seulement le sol.

L’objectif était de montrer que le fait de forcer les yeux à travailler ensemble pourrait améliorer la vision de l’œil paresseux.

Neuf participants ont joué au jeu avec uniquement l’œil le plus faible pendant que l’œil le plus fort était couvert.

Les autres participants ont joué au même jeu, mais en se servant de leurs deux yeux, où chacun des yeux pouvait voir une partie différente du jeu (présentation dichoptique).

Résultats après deux semaines : la vision de l’œil faible et la vision 3D des participants qui jouaient au jeu de manière dichoptique s’étaient améliorées de manière spectaculaire.

Le groupe avec la vision monoculaire n’a présenté qu’une amélioration modérée. Toutefois, passés à l’entraînement dichoptique, les participants ont aussi connu une grande amélioration de leur vision.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Current Biology.

Le saviez-vous?
L’amblyopie est la cause la plus courante de déficience visuelle chez l’enfant. Elle touche environ 3 % de la population.

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Poulets, boeufs, porcs: la résistance aux antibiotiques augmente


Donner des antibiotiques pour prévenir des maladies chez la volaille me semble illogique. Je pense que tôt ou tard nous devrons revenir à l’élevage biologique tout en diminuant notre consommation de viande et aller vers des substituts
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Poulets, boeufs, porcs: la résistance aux antibiotiques augmente

 

Les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec... (Photo: Ivanoh Demers, La Presse)

Les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec ont volontairement cessé d’utiliser du ceftiofur en 2005-2006, un antibiotique de très grande importance en médecine humaine.

PHOTO: IVANOH DEMERS, LA PRESSE

MARIE ALLARD
La Presse

Plusieurs bactéries prélevées chez des poulets, boeufs et porcs vivant au Québec sont de plus en plus résistantes à des antibiotiques cruciaux en santé humaine, selon un bilan du ministère de l’Agriculture (MAPAQ).

Une «tendance à la hausse significative» de la résistance au ceftiofur -un antibiotique de très grande importance en médecine humaine- est observée pour les E. coli d’origine avicole et d’origine porcine. Plus du quart (27%) des isolats de volaille n’y réagissaient plus en 2011, contre 18% l’année précédente. Chez les isolats de porcs, la résistance a bondi de 10% à 22% en un an.

Observée depuis 1999, «cette tendance à la hausse continue d’année en année», précise en entrevue Dre Marie Nadeau, directrice du Programme québécois de surveillance de la résistance aux agents antimicrobiens des bactéries d’origine animale.

C’est inquiétant, parce que «le ceftiofur est une céphalosporine de troisième génération, apparentée à un autre antibiotique qu’on trouve chez les humains, le ceftriaxone», explique Dre Nadeau. Les médecins y ont recours pour lutter contre des infections sévères et invasives; les traitements de rechange sont limités.

Incroyable mais vrai, ce précieux antibiotique «est donné à titre préventif aux volailles, dans les oeufs (in ovo) ou à un jour d’âge des oiseaux, pour prévenir l’entérite nécrotique», indique Dre Nadeau.

Or, il n’est même pas homologué pour être utilisé chez les volailles. Explication: les vétérinaires ont le droit, au Canada, d’utiliser des médicaments en dérogation des directives de l’étiquette, ce que plusieurs font.

Interdire le ceftiofur?

Devant les craintes soulevées par cet usage, les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec ont volontairement cessé d’utiliser du ceftiofur en 2005-2006, rapporte l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les résultats ont été probants: la résistance a chuté de 65% à 7% dans les isolats de chair de poulet et de 31% à 8% dans les isolats humains. Le ceftiofur a ensuite été réintroduit, ce qui a été suivi par une remontée de la résistance.

Québec va-t-il interdire cet usage du ceftiofur, comme l’ont fait les États-Unis?

«On réfléchit, répond Dr Michel Major, vétérinaire en chef du ministère de l’Agriculture du Québec (MAPAQ). Théoriquement, on a des pouvoirs habilitants qui nous permettent d’interdire certaines utilisations. Le problème, c’est si une province procède unilatéralement, mais que l’usage continue ailleurs au Canada, la portée de ce geste dans la lutte à l’antibiorésistance n’est pas la même.»

Salmonelles plus résistantes

Autre préoccupation: les salmonelles des volailles, porcs et boeufs sont de plus en plus résistantes à plusieurs antibiotiques à la fois. La moitié des salmonelles originaires des porcs et bovins résistent à au moins quatre classes d’antimicrobiens. Ces bactéries – et leurs gènes de résistance – peuvent se transmettre facilement de l’animal à l’humain, en consommant de la viande contaminée ou par contact direct avec les bêtes.

La résistance à l’enrofloxacine – un autre antimicrobien de très grande importance en santé humaine – chez les E. coli des bovins connaît aussi une «tendance à la hausse significative» au Québec, depuis 2006. Homologué pour traiter les problèmes respiratoires des bovins, ce médicament est aussi apparenté à un antibiotique crucial donné aux humains, la ciprofloxacine.

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En chiffres

Salmonelles multirésistantes

– 28% des salmonelles originaires des volailles sont résistantes à au moins deux classes d’antibiotiques.

– 51% des salmonelles originaires des bovins sont résistantes à au moins quatre classes d’antibiotiques.

– 50% des salmonelles originaires des porcs sont résistantes à au moins quatre classes d’antibiotiques.

Source: Surveillance de l’antibiorésistance, rapport annuel 2011, Direction générale de la santé animale et de l’inspection des aliments, MAPAQ.

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