Remonter le temps


De toute façon, même si nous remontrions le temps, qui sait si nous ne ferions pas les mêmes erreurs ou peut-être pire. Non, je crois ce que nous avons vécu de bon et de mauvais doit nous servir de tremplin pour faire mieux dans l’avenir
Nuage

 

Remonter le temps

 

Personne ne peut remonter le temps. Nous devons nous contenter de tirer une leçon de nos regrets et nous attacher à changer l’avenir.

Deborah Smith

Le petit Chow-chow coincé… dans un bol !


Un petit chien qui s’est mis en bien mauvaise posture ? Réussira-t-il à s’échapper de son piège ?
Nuage

 

Le petit Chow-chow coincé… dans un bol !

Pour des raisons qui resteront mystérieuses, ce petitChow-Chow est entré dans un bol. Mais voilà, il ne parvient pas à en sortir…

Rassurez-vous, le chiot est persévérant. Il n’est pas du genre à baisser les pattes à la moindre contrariété !

Difficile, voire impossible de ne pas fondre devant cette superbe boule de poils !

En quelques jours seulement, plus de 400 000 internautes ont déjà craqué pour le chiot.

http://wamiz.com

Le saviez-vous ► Expression : Tête de turc


C’est une expression que je n’ai plus entendue depuis longtemps. Je croyais que cela voulait dire être entêté.. J’espère que les Turcs ne sont pas offusqués bien des nations ont des expressions pas toujours flatteurs
Nuage

 

Tête de turc

 

Personne en butte aux sarcasmes, aux mauvais traitements et aux plaisanteries douteuses.

Sans chercher à remonter jusqu’aux Croisades, aux XVIIe et XVIIIe siècles, le More et le Turc étaient les emblêmes des incroyants, des barbares cruels et sanguinaires.


C’est probablement pour cette raison, et pour faire suite à l’expression « fort comme un Turc » citée au XVIIe, que, dans les fêtes foraines du XIXe siècle, on trouvait des attractions constituées d’une sorte de dynamomètre surmonté d’une tête enturbannée (symbole du Turc) dans laquelle il fallait taper le plus fort possible, la force du coup étant mesurée par une aiguille.

Dans ces jeux, il était bien sûr plus viril de se frotter à un symbole de force, d’où la cible à la forme d’une tête de Turc.

Mais c’est le fait que cette pauvre tête était constamment frappée par tout le monde, qui a fait de la tête de turc celui sur lequel chacun s’acharne.

Pour ceux qui craindraient d’offenser nos (presque) voisins Turcs et, de manière plus politiquement correcte, on peut aussi dire « souffre-douleur ».

http://www.expressio.fr/

Le mystère d’Ata, le "mini-Alien", (presque) résolu


Voilà, une théorie d’alien qui vient de tomber à l’eau, et ce, grâce au test d’ADN qui sans aucun doute, ce petit être bizarre était bel et bien un humain … Mais, le mystère demeure quand même vu l’âge qu’il serait mort et sa forme disproportionnée
Nuage

 

 

Le mystère d’Ata, le « mini-Alien », (presque) résolu

 

« Six-pouces », le mini-alien, était en fait un humain

[Capture d’écran YouTube]

Les tests ADN ont parlé. Le mystérieux squelette de 15 centimètres au crâne allongé, retrouvé voici une dizaine d’années au Chili, n’est ni un alien, ni un singe. « Ata », c’est son surnom, est le squelette d’un être humain.

Les tenants de l’existence de créatures extra-terrestres sont déçues. « Ata », ce petit squelette de six pouces (environ 15 cm) retrouvé il y a dix ans au Chili, n’appartient pas à une espèce venue d’ailleurs. Son ADN, de facture très classique, révèle 23 paires de chromosomes tout ce qu’il y a de plus humain.

C’est une équipe de chercheurs de la prestigieuse université de Stanford qui a fait la lumière sur ce mystère, comme le révèle un documentaire récent dont la teneur a été révélée lundi. Malgré les apparences qui correspondent aux images que l’on se fait des extra-terrestres (crâne allongé, surmontée d’une crête osseuse, d’un volume disproportionné par rapport au corps), les tests ADN ne laissent guère de place au doute.

Pour en avoir le coeur net, les chercheurs ont également effectué des comparaisons méticuleuses avec des squelettes de foetus humain. De facto, ils ont pu à nouveau constater une série de similitudes qui confirme l’hypothèse d’un squelette humain.

Mais tous les mystères liés à ce petit squelette ne sont pas dissipés pour autant. En effet, d’après les chercheurs de Stanford, il ne s’agit pas là des restes d’un foetus qui aurait pu être expulsé dans le cadre d’une fausse couche.

« Ata » serait mort à l’âge de… 6 ou 9 ans, comme l’indiqueraient des marqueurs biologiques précis qui témoignent de développements significatifs. « Cela pose la question de savoir quelle taille il avait à la naissance », s’interroge Garry Nolan, experts en biologie cellulaire à l’école de médecine de l’université de Stanford.

Le squelette d' »Ata » avait été découvert le 19 octobre 2003 par un homme nommé Oscar Munoz qui procédait à des recherches dans la ville fantôme de La Noria, dans le déser d’Atacama. Le petit squelette avait été retrouvé non loin d’une église abandonnée.

 

http://www.directmatin.fr

Des voleurs prolifiques et audacieux


Des petits voleurs sans violence, mais rusé que quand on fait un décompte de tout ce qu’ils arrivent a volé, cela fait de gros butin en bout de ligne. Ce que je trouve dommage, c’est que ces roms font une mauvaise presse pour ceux de même origine et amène de la méfiance partout dans le monde … Et pire, certains dû à leur grande pauvreté, sont exploités par des plus hauts pour les obliger a volé des gens les plus vulnérables
Nuage

 

Des voleurs prolifiques et audacieux

 

Plusieurs Roms qui arrivent à Montréal de Roumanie... (Photo Olivier Pontbriand, La Presse)

Plusieurs Roms qui arrivent à Montréal de Roumanie pour vivre de petits larcins sont expulsés vers Bucarest (photo), faute de motifs sérieux pour demander le statut de réfugié.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

VINCENT LAROUCHE, DAVID SANTERRE
La Presse

Pauvres, vulnérables et pressés par la nécessité d’envoyer des fonds dans leur contrée, certains Roms réfugiés au Québec sont enrôlés dans de petits clans de voleurs. Leurs cibles favorites: les personnes âgées et les petits commerces comptant peu d’employés. Regard sur ce phénomène qui mobilise de plus en plus d’enquêteurs.

Vous sortez du centre commercial et chargez vos emplettes dans le coffre de la voiture.

Une dame s’approche doucement, avec son bébé. Elle est perdue. Gentiment, vous la renseignez.

En signe de gratitude, elle vous offre un joli foulard et vous le noue autour du cou.

Vous ne vous en êtes pas rendu compte, mais vous venez peut-être de perdre le précieux collier de perles que vous a légué votre mère…

Voilà l’un des innombrables modus operandi des Roms qui s’adonnent au vol à la tire.

Pris individuellement, ces petits larcins sans violence ne font jamais l’objet de reportages. Mais mis ensemble, ils représentent un véritable fléau. Les autorités n’hésitent pas à utiliser le terme «crime organisé» pour décrire les bandes roms.

«Ils ne sont pas comme la mafia ou les Hells Angels, où on peut identifier un certain chef. Par contre, ils se déplacent ensemble pour commettre des crimes. Je les catégorise plus comme un clan ou une famille», a expliqué la sergente-détective Pascale Tremblay, du Service de police de la Ville de Montréal, lors d’une audience devant la Commission de l’immigration et du statut du réfugié (CISR).

On y débattait du sort d’une Rom menacée d’expulsion pour appartenance à une organisation criminelle, Angela Dragos.

«Ce sont des gens peu nantis, qui vivent de leurs vols. Ils ont des loyers à payer. Ils sont tellement pauvres et vulnérables qu’on les utilise. Il y a des gens qui les contrôlent, des leaders de cellules ici, mais selon moi, il y a des Roms ici qui sont sous l’emprise de chefs dans leur pays», indique une source bien au courant des enquêtes sur ce type de criminalité.

Autre particularité des Roms, selon cette même source, c’est l’utilisation des enfants pour arriver à leurs fins. En Europe, de très jeunes enfants sont littéralement forcés de jouer les voleurs à la tire. Cela n’a pas été observé ici. En revanche, ils utilisent souvent des bambins «comme distraction auprès de leurs victimes». On voit également de plus en plus de jeunes qui commencent les vols dès l’adolescence.

Les Roms sont de grands voyageurs. Ils font des victimes à la grandeur de la province; ils mobilisent donc des policiers presque à temps plein à Montréal, à Laval et à la Sûreté du Québec.

Mais ce sont aussi de grands voyageurs à l’international. En regardant une fiche compilée par Interpol, la policière décrit le parcours d’Emil Dinut, 41 ans, qui s’est retrouvé dans la ligne de mire des autorités judiciaires en France, en Finlande, en République tchèque, en Roumanie, au Danemark, en Autriche, en Allemagne et en Suède, où il a purgé près de deux ans de prison, avant de débarquer au Canada.

Un travail à temps plein

«C’est leur travail à temps plein. Ils font ça toute la journée», résume-t-elle.

Le sergent Frédéric Jean, de la police de Laval, a décrit en entrevue quelques projets d’enquête de son service. Le premier s’intéresse à une série de vols du type décrit plus haut. Les victimes ont presque toutes plus de 60 ans, la plupart sont des femmes. Ce sont les bijoux qui intéressent ces voleurs.

«Une chaîne avec pendentif de 5000$, une chaîne et une bague de 2500$, une bague de 8000$, un bracelet MedicAlert pour épileptique en or de 1000$», énumère le sergent en lisant la description du butin de ces dizaines de vols.

«Les gens se rendent souvent compte du vol 15 minutes ou une heure plus tard. Et nous sommes persuadés que beaucoup de personnes ne rapportent pas le délit. On n’a assurément pas le portrait réel du phénomène», déplore-t-il.

Il croit que les gens âgés, moins méfiants, plus altruistes, sont les victimes idéales.

«En Europe, en voyant un Rom approcher avec une carte routière, les gens se sauvent. Ici, ils sont totalement inconnus, c’est pour eux un terrain vierge. Une victime qui se fait approcher par une femme avec un costume traditionnel et un enfant dans une poussette ne se méfiera pas», indique-t-il.

«Ils s’en prennent surtout à des gens âgés, qui ont le coeur sur la main, et ils vont les séduire. Ils leur disent: «mon enfant est à l’hôpital, je ne trouve plus mon chemin, aidez-moi.» Et les gens sont contents de les aider», a ajouté la sergente-détective Tremblay en entrevue avec La Presse.

Un autre projet d’enquête de la police de Laval, baptisé Enjeu, ciblait des voleurs «par distraction», dont plusieurs ont été arrêtés et accusés.

Des robes pour dérober

«Ils arrivent en grand nombre dans un commerce et vont distraire les employés, pendant que d’autres en profiteront pour faire des vols à l’étalage. Ils peuvent en profiter pour aller dans l’arrière-boutique voler du matériel, de l’argent ou des bijoux dans le coffre-fort», raconte le sergent lavallois.

Ceux qui volent sont souvent des femmes, vêtues d’une ample et longue robe traditionnelle dans laquelle elles ont cousu des compartiments pour camoufler le butin.

«Nous avons déjà observé 4 femmes voler 134 cartouches de cigarettes de cette façon», indique Frédéric Jean.

Un tenancier de dépanneur de l’Abitibi, qui s’est fait voler ainsi 5000$, a déjà appelé la sergente-détective Tremblay pour déplorer la situation.

«Le pire, c’est que le monsieur était content de les recevoir dans son commerce, il disait qu’il voyait peu d’immigrants chez lui et qu’il était content de servir ces dames en habits traditionnels», résume-t-elle.

Le fruit des vols est généralement écoulé par l’entremise d’un réseau de prêteurs usuraires ou de commerçants peu scrupuleux relativement à la provenance des bijoux en or qu’on leur apporte.

«Le fruit des vols leur sert à envoyer de l’argent dans leur pays, où leurs proches vivent dans la misère. Mais aussi à se payer du luxe. Ils portent ici de très beaux vêtements et lunettes griffés, ils louent de belles voitures et jouent beaucoup. Ils vivent généralement dans des appartements modestes», décrit la sergente-détective Tremblay.

Elle se dit incapable d’avoir une idée précise du nombre de Roms présents à Montréal et de la proportion d’entre eux qui vivent du crime. Certains arrivent, sont expulsés après avoir été arrêtés et avoir purgé une courte peine de prison; d’autres arrivent alors pour les remplacer.

Son travail d’enquête est un éternel retour à la case départ.

http://www.lapresse.ca

Arrêté pour avoir voulu vendre son petit-fils sur Facebook


Encore l’Inde sur la sellette, mais cette fois-ci, c’est pour un enlèvement de nourrisson en vue de le vendre. Comment un grand-parent peut  faire cela à sa fille pour ensuite le vendre sur Facebook ?
Nuage

 

Arrêté pour avoir voulu vendre son petit-fils sur Facebook

 

Inde - Arrêté pour avoir voulu vendre son petit-fils sur Facebook

Photo midwestgal / Fotolia

Agence France-Presse

NEW DELHI – La police dans le nord de l’Inde a annoncé mercredi avoir arrêté un homme de 47 ans qui avait scellé sur Facebook la vente de son petit-fils, un nourrisson, à un homme d’affaires pour 853$.

Feroz Khan, un habitant de Ludhiana, dans l’Etat du Pendjab, est accusé d’avoir enlevé son petit-fils peu après l’accouchement de sa fille ce mois-ci. Il a ensuite demandé l’aide de deux intérimaires travaillant à la maternité qui ont contacté l’acheteur sur Facebook et conclu la vente.

«Tous les trois ont été arrêtés et nous allons interroger l’homme d’affaires qui a payé pour acheter le nourrisson», a déclaré un responsable de la police de Ludhiana, Satish Malhotra. Cette ville est située à 300 km de Delhi.

La police a retrouvé le bébé et l’a rendu à sa mère, une femme divorcée, qui avait déposé plainte contre son propre père.

Les trois accusés sont poursuivis pour enlèvement. Ils comparaîtront en justice mercredi et s’ils sont déclarés coupables, ils encourent une peine d’emprisonnement de sept ans.

En 2011, la police fédérale indienne avait indiqué à la justice que 815 bandes organisées, fortes de plus de 5000 membres, étaient impliquées dans des enlèvements d’enfants en Inde pour servir les réseaux de prostitution et de mendicité.

http://fr.canoe.ca

L’ADN, arche de Noé des espèces disparues?


La science veut aller très loin pour ressuscité des espèces disparues, voir quelques milliers d’années. Alors quel est notre responsabilité face à cette science. Faire revivre le tigre à dent de sabre, quelle sera l’impact pour l’environnement, sera-t-il une espèce invasive où il mourra faut de s’adapter. Ces chers savants ne seraient-ils pas mieux de s’occuper des espèces existantes qui sont en danger au lieu de faire revivre des animaux d’un passé révolu
Nuage

 

L’ADN, arche de Noé des espèces disparues?

 

Des troupeaux de mammouths piétinant de nouveau le sol sibérien? Ce  n'est pas... (Photo: Mopic)

PHOTO: MOPIC

MARIETTE LE ROUX
Agence France-Presse
Paris

Des troupeaux de mammouths piétinant de nouveau le sol sibérien? Ce n’est pas un mauvais remake de Jurassic Park, mais un exploit à la portée des généticiens, dont certains pensent pouvoir ressusciter des espèces disparues depuis des décennies, voire des millénaires, grâce à leur ADN.

Voici 60 ans, le 25 avril 1953, Francis Crick et James Watson décrivaient pour la première fois dans une étude la structure de l’ADN (acide désoxyribonucléique), la fameuse molécule en forme de doubles hélices renfermant le patrimoine génétique de toute forme de vie.

Aujourd’hui, certains experts utilisent cette clef pour faire sauter le verrou du vivant et tenter de cloner des espèces éteintes à partir de vieux échantillons conservés dans les muséums.

Le mois dernier, des scientifiques du projet australien «Lazare» ont annoncé avoir récupéré des «noyaux morts» dans les cellules d’une étrange petite grenouille, considérée comme éteinte depuis 1983, pour les injecter dans la cellule énucléée d’une cousine éloignée, bien vivante celle-là.

Surgelé depuis 40 ans, ce matériel génétique de la grenouille Rheobatrachus silus est revenu à la vie, comme le Lazare biblique. Certaines cellules d’oeufs ainsi bricolées ont commencé à se multiplier pour former des débuts d’embryons.

Certes, les embryons clonés ont tous péri en quelques jours, mais les chercheurs restent convaincus de pouvoir accomplir le miracle de la «dé-extinction» de cette grenouille.

«Pour la grenouille, ça pourrait prendre un ou deux ans. Pour un mammouth, peut-être 20 ou 30 ans, peut-être moins», estime Hendrik Poinar, spécialiste de la génétique de l’évolution et de l’ADN ancien à l’université canadienne McMaster, interrogé par l’AFP sur cette nouvelle mode des biotechnologies.

Car la liste ne s’arrête pas là: le tigre de Tasmanie, un marsupial carnivore aux allures de loup zébré rayé de la carte dans les années 1930, l’oiseau dodo, disparu depuis la fin du XVIIe siècle…

La dé-extinction compte déjà un succès à son actif: en 2009, un bouquetin des Pyrénées avait été cloné à partir de cellules provenant du dernier représentant de cette espèce, mort en 2000.

Un succès mitigé toutefois, car le bébé, porté par une chèvre domestique, était mort au bout d’une dizaine de minutes en raison d’une malformation des poumons.

Malgré ces difficultés et les limites du clonage par transfert de noyau de cellule adulte, les biologistes impliqués dans ces projets restent confiants. Et ils peuvent toujours espérer un jour intervenir directement au niveau du génome, c’est-à-dire insérer des bouts d’ADN caractéristiques d’un animal disparu dans le génome d’une espèce très proche.

Ramener à la vie des dinosaures, disparus voici 65 millions d’années, comme dans le film de Steven Spielberg restera inenvisageable, car leur ADN est trop dégradé. Mais les spécialistes pensent tout de même pouvoir remonter jusqu’à 200 000 ans en arrière dans l’arbre de l’évolution.

Largement suffisant pour ressusciter des tigres à dents de sabre ou l’homme de Neandertal…

«J’imagine que s’il n’y avait aucune loi ou morale contre ça, on pourrait repeupler de vastes étendues de Sibérie avec des mammouths et des lions des cavernes», déclare Hendrik Poinar.

«La vraie question c’est: « Est-ce qu’on doit le faire? »»

«Un animal est plus que son génome»

Carrie Friese, sociologue à la London School of Economics, redoute que cette course à l’exploit scientifique ne laisse l’éthique sur le bord du chemin.

«Je crains qu’on pense davantage à la possibilité de réussir qu’à ce qu’on fera de l’être vivant qui en résultera», dit-elle.

«Un animal est plus que son seul génome», tout n’est pas inscrit dans son ADN alors comment fera-t-il pour apprendre à se nourrir, chasser, voler…?

Bref, «comment un dodo apprend-il à devenir un dodo?», ajoute Carrie Friese.

Hank Greely, spécialiste de la bioéthique à l’Université américaine de Stanford, reste très enthousiaste à l’idée de pouvoir ressusciter une espèce.

«La meilleure raison de le faire, c’est tout simplement que ce serait formidable, vraiment très cool», dit-il, évoquant aussi des bénéfices potentiels pour la science et la biodiversité.

Mais pas à n’importe quel prix, insiste le chercheur.

En effet, de nombreuses espèces ayant disparu en même temps que leur milieu naturel, leur progéniture clonée n’aurait nulle part où aller et deviendrait fatalement des bêtes de zoo.

Au pire, les espèces ressuscitées pourraient même devenir «invasives» et recoloniser certains milieux, au détriment d’autres espèces menacées, mais toujours bien vivantes, elles.

«La dé-extinction est une application particulièrement intrigante du contrôle croissant que nous avons sur le vivant. Nous pensons que cela va arriver. La question la plus intéressante et la plus importante qui se pose, c’est comment l’humanité va s’y prendre», concluaient récemment Hank Greely et son collègue Jacob Sherkow dans un article sur le sujet.

http://www.lapresse.ca