Fin heureuse d’une histoire d’intimidation


Pour terminer la soirée, un fait vécu au Québec très positif. Les écoles essaient d’inculqué la tolérance zéro sur l’intimidation, mais sans vraiment de succès. Alors peut-être que la solution est aux mains des jeunes. Un jeune intimidé, décourager trouve une oreille attentive d’un plus vieux qui réussit à le persuader de dénoncer et grâce aux médias sociaux et cette écoute attentive, ce fut un succès monstre
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Fin heureuse d’une histoire d’intimidation

 

Grâce aux réseaux sociaux et à l’appui d’élèves de son école, un jeune de 14 ans d’un collège privé de la Rive-Sud de Montréal a pu mettre fin à une période noire des dernières semaines. Pour protéger son identité, nous l’appellerons Mathieu.

Un article de Gino Harel

Depuis des mois, Mathieu se faisait lancer des insultes gratuites. Il était tenu à l’écart lorsque venait le temps de former des équipes pour les travaux en classe ou était ignoré au dîner. Parfois, il pleurait à la maison le soir, seul, loin des regards de ses camarades de classe.

Mathieu est en secondaire 2 au Collège Durocher Saint-Lambert. Mais curieusement, c’est un grand de secondaire 4 qui l’a pris sous son aile. Ils se voyaient dans l’autobus. Le grand lui demandait de temps en temps comment il allait. Le jeune se confiait à ce grand qui l’écoutait, le conseillait et l’encourageait à dénoncer.

Mercredi dernier dans l’autobus, le grand et un autre garçon ont visiblement trouvé les mots justes pour convaincre Mathieu d’agir. On l’appelle « le grand » parce qu’il est le héros obscur dans toute cette histoire. Et il souhaite que cela demeure ainsi. Pour lui, ce n’est pas de son histoire qu’il faut parler, mais de celle de son ami Mathieu. Mercredi soir donc, Mathieu brise le silence dans une lettre qu’il affiche sur sa page Facebook.

Texte d'un élève du Collège Durocher victime d'intimidation

Texte d’un élève du Collège Durocher victime d’intimidation  Photo :  Conneriesqc.com

Le grand est touché par le message qui montre que Mathieu a décidé d’agir. Il souhaite que d’autres le voient. Il pense à un site populaire auprès des jeunes, et de Mathieu lui-même, le site ConneriesQc.com. Ce site a comme raison d’être de faire rire les jeunes. Son slogan : « Rien de sérieux ».

Le grand transmet le message de Mathieu au responsable du site. Ce dernier décide de déroger à sa ligne éditoriale humoristique. Il publie la lettre de Mathieu dans le but de l’aider dans sa démarche pour faire cesser l’intimidation contre lui.

« Ça m’a touché le fait que la personne intimidée, elle savait pas vraiment à qui se confier, raconte l’administrateur de ConneriesQc.com. Elle gardait tout ça à l’intérieur d’elle, pis elle a décidé de tout dévoiler sur son Facebook. De tout sortir, ce qu’elle avait au plus profond d’elle. Ça, ça m’a vraiment touché aussi. Le fait que quelqu’un me demande de faire de quoi parce qu’elle savait que cette personne-là était fan de ConnerieQc, ça ça m’a touché alors, j’étais comme pris entre les deux. Est-ce que je laisse faire à cause que c’est trop délicat où je tente un risque et je le publie sur la page Facebook de ConneriesQc ? »

L’administrateur, qui travaille dans l’anonymat et ne souhaite pas révéler son nom, écrit un billet pour dénoncer les actes d’intimidation. Avec son billet, il publie la lettre du jeune.

Lettre de l'auteur de Conneriesqc.com

Lettre de l’auteur de Conneriesqc.com

La réaction est immédiate. Les gens envoient des messages d’encouragement, des histoires d’intimidation.

« Juste en quelques minute, j’ai reçu des milliers de likes, des milliers de partages, des milliers de commentaires. Moi, je le savais pas que ça allait être aussi viral que ça. Parce que tout le monde […] ça a été chercher au plus profond d’eux-mêmes. Tout ça en l’espace de même pas 30 minutes », raconte l’administrateur de ConneriesQc.com.

Mathieu reçoit aussi des messages d’appui sur Facebook, de camarades de classe et d’autres de son école qui le connaissent à peine. Il reçoit aussi des messages d’excuse.

Messages envoyés à Mathieu sur Facebook

– « Si t’as besoin de parler je sais qu’on se connait pas vraiment mais tu peux toujours me parler si t’en besoin ! »

– « Jte connais pas mais serieux je tadmire pour ce que tu as fait.. Bravo. »

– « je suis vraiment désolé que ça t’arrive… C’est vraiment horrible ce qu’est d’être intimider et j’ai déjà vécu ça et je te supporte pleinement la dedans. Ta eu du courage de sortir et de dire ce que tu pensais de ça et d’agir pour que ça arrête »

– « Je m’excuse…..(…) tu m’a vraiment ouvert les yeux. Peut-être que je t’ai mal jugé. Tu es quelqu’un de spécial. »

– « j’aimerais m’excuser si jamais j’tai fait de la peine et spécifier que ce n’était pas du tout mon intention. »

Tout un accueil !

À l’école de Mathieu, c’est l’effet boule de neige. Le lendemain matin, Ariane Ferguson, aussi en deuxième secondaire au Collège Durocher, organise un comité d’accueil pour le garçon. Elle en parle à sa classe, puis les autres classes l’apprennent. Finalement, les sept classes de l’étage sortent dans le corridor pour applaudir Mathieu.

Ariane FergusonAriane Ferguson

« Tout le monde lui criait bravo, félicitations, tout le monde était content pour lui pis que ça finisse dans le fond »— Ariane Ferguson

Le message de Mathieu contre l’intimidation a résonné dans toute l’école.

Des étudiants du Collège Durocher Saint-LambertDes étudiants du Collège Durocher Saint-Lambert

Sarah-Maude Sab-Lessard, Benjamin Côté et Andrei Neagu appuient la démarche de leur camarade.

« Le fait que cette personne-là en ait parlé, pis que en plus il le vivait, j’pense que ça va faire un peu arrêter les gens. C’est ça qu’il faut parce que ça fait mal aux gens », affirme Sarah-Maude. « Dénoncer, c’est toujours meilleur que de garder pour soi-même », ajoute Benjamin.

« Tout le monde trouve que c’est vraiment courageux ce qu’il a fait pis que c’était vraiment intelligent », conclut Andrei.

Jacques Gravel, directeur adjoint, deuxième secondaire, Collège Durocher Saint-LambertJacques Gravel, directeur adjoint, deuxième secondaire, Collège Durocher Saint-Lambert

Le Collège Durocher Saint-Lambert a un plan de lutte contre l’intimidation en milieu scolaire, comme le lui impose la loi. Mise au courant du problème de Mathieu, la direction de l’école avait tenté de l’aider, sans résultat concret. Elle est fière de ses élèves, qui sont allés au-delà de ses espérances pour contrer l’intimidation. .

« Les jeunes ont prouvé qu’au moment où on se pose beaucoup de questions sur les réseaux sociaux, ils nous ont prouvé qu’on pouvait en faire une utilisation intelligente.Quant à Mathieu, il a dit à Ariane que c’était la plus belle journée de sa vie, qu’il était vraiment content et ému aussi. » — Jacques Gravel, directeur adjoint, deuxième secondaire, Collège Durocher Saint-Lambert

Le site ConneriesQc.com a fait le suivi de cette histoire le jour-même, en affichant des récits d’évènements envoyés par des élèves du Collège Durocher.

Un message envoyé au site ConneriesQc.com

Un message envoyé au site ConneriesQc.com  Photo :  ConneriesQc.com

Message envoyé au site ConneriesQc.com

Message envoyé au site ConneriesQc.com  Photo :  ConneriesQc.com

Le site ConneriesQc.com continue de recevoir de nombreux messages sur l’intimidation. Plusieurs sont redirigés vers des organismes d’aide aux jeunes.

http://www.radio-canada.ca

La personne la plus influente


Nous parlons beaucoup à tort ou à raison. Nous devrions souvent réfléchir avant de parler, cela nous évitera bien des ennuis
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La personne la plus influente

 

« La personne la plus influente vous parlant à longueur de journée, c’est vous. Donc, vous avez avantage à être très prudent à propos de ce que vous vous dites. »

Zig Ziglar

Il se fait tatouer le blanc des yeux


Comment peut-on faire autant de ravages volontaires sur un corps. Et encore, le corps n’est pas suffisant, il faut qu’il se distingue encore plus en tatouant le blanc des yeux, qui est une technique est sûrement très dangereux et semble-t-il extrême douloureux En plus c’est très laid
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Il se fait tatouer le blanc des yeux

 

Un homme brésilien âgé de 39 ans a osé se faire tatouer les globes oculaires.

Rodrigo Fernando dos Santos, dit Mosquito, est de Sao Paulo au Brésil. Son corps est couvert de tatouages sur 70% de sa surface. Pour se distinguer encore plus, il a décidé de tatouer le blanc de ses yeux.

Le tatoueur lui a donc piqué les yeux avec une seringue spéciale qui a injecté l’encre permanente dans les globes oculaires, entre deux couches de l’oeil.

Il a expliqué au journal The Local au Brésil qu’il a énormément souffert : « J’ai pleuré de l’encre pendant deux jours. Maintenant, pour revenir en arrière, le seul moyen est de les tatouer une nouvelle fois en blanc. Et encore, je pense que ça deviendrait gris. »

 

http://www.meltybuzz.fr/

Traduction loufoque


Voici, une autre série de traductions bizarres. On serait septique à utiliser certains produits à cause justement d’une traduction très mal faite … Et après on se demande pourquoi au Québec, on veut préserver le français Il y a encore beaucoup de travail à faire
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Traduction loufoque

 

Mesdames, prenez des notes!

Envoi de Claire Beaulieu, Montréal

D’accord, nous ne nous arrêterons-nous pas en la zone jaune.

Envoi de Daniel Blais, Montréal

Beaucoup merci cette traduction pour.

On ne sait pas pour vous, mais de notre côté, ce n’est pas exactement l’idée qu’on se fait d’un réveil agréable.

Envoi de Caroline Cécyre, Montréal

On vous souhaite sincèrement de belles nuits peu mouvementées dans cette litière [sic] en compagnie de votre troupeau [re-sic]…

Résidants d’origine suisse: VITE, FUYEZ!

Envoi de Lucie F.

Visiblement, l’équipe de traduction ne s’entendait pas sur l’usage du produit, d’où probablement l’expression «être comme chien et chat»!

Envoi de Félix Dénommé, Montréal

Verbe, verbe, complément.

Envoi de Jonathan Coulombe

On aurait apprécié que les instructions aussi soient d’un «style concis».

Envoi de Caroline Robert, Québec

Des protège-tibias conçus pour le petit de la vache: décidément, les fabricants pensent à tout. Quelle époque formidable!

Envoi de Sylvain Arès

Le commentaire de notre lectrice nous a fait bien rire: «Ça explique le petit goût bizarre…»

Envoi de Katia Bilodeau

Vous connaissez déjà l’effet intense des piments jalapeño; imaginez le résultat en combinaison avec de la chaux!

Envoi d’Isabelle Montagnier

On n’aimerait pas être celui qui viendra nettoyer votre cuisine une fois que vous aurez essayé cette recette!

Envoi de Marie-Stéphane Rainville, Montréal

Un rabais sur rien? Presque tentant, vraiment…

Envoi de Brigitte Boiselle, Laval

Euh… on prendrait bien des tasses, à la place

Envoi de Josée Corbeil, Lachine

http://www.protegez-vous.ca

Vivre dans l’espace est néfaste pour la santé


Aller dans l’espace est un rêve de plusieurs, mais à quel prix. Il semble que l’espace n’aide vraiment pas sur le plan santé et plusieurs dysfonctionnement semble émergé d’un séjour sans gravité. Et dire qu’ils cherchent des volontaires pour aller coloniser Mars
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Vivre dans l’espace est néfaste pour la santé

 

Études - Vivre dans l'espace est néfaste pour la santé

Photo Yuri Arcurs / Fotolia

Agence France-Presse
Jean-Louis Santini

WASHINGTON – Vivre dans l’espace pendant des périodes prolongées, comme les astronautes dans la Station spatiale internationale, présente des risques pour la santé, affaiblissant le système immunitaire et la capacité du corps à éliminer des cellules cancéreuses, confirment de nouvelles recherches.

De longs séjours en apesanteur diminuent également la densité osseuse et atrophie les muscles, des phénomènes déjà bien connus.

Mais «l’affaiblissement du système immunitaire en apesanteur mérite des recherches plus étendues», juge Marti Jett, directrice du programme des Systèmes biologiques intégrés au commandement médical de l’Armée de Terre américaine.

«En même temps les bactéries voient leur virulence augmenter» en apesanteur, ce qui explique pourquoi les plaies guérissent difficilement dans l’espace.

Pour tenter de comprendre le mécanisme moléculaire et génétique derrière ce phénomène, elle a effectué avec Rasha Hammamieh, directrice adjointe de ce programme, une expérience avec des cellules humaines et une toxine virulente présente dans de nombreux pathogènes appelée Lipopolysaccharides (LPS) à bord d’un des derniers vols de la navette spatiale américaine en 2011.

Après six jours dans l’espace en microgravité, les astronautes à bord ont soumis ces cellules au LPS. Mais avant cela, les cellules montraient déjà des caractéristiques génétiques typiques d’un dysfonctionnement immunitaire en apesanteur, indiquent ces chercheurs.

«Quand ces cellules ont été confrontées au LPS, responsable sur Terre de chocs sceptiques, elles n’ont pas très bien répondu», explique Marti Jett.

«Ces cellules étaient tellement occupées à réagir à l’absence de gravité qu’elles pouvaient à peine lutter contre les pathogènes», ajoute-t-elle.

Cette étude a été dévoilée lundi à la conférence de Experimental Biology à Boston (Massachusetts, nord-est).

Cette réaction rappelle celle des cellules immunitaires de soldats des forces spéciales américaines soumis au stress pendant un entraînement intensif, relève Marti Jett.

Rayons cosmiques

Ces chercheurs, dont l’étude a été publiée en 2012 dans la revue Genes and Immunology, avaient pris des échantillons de sang de ces soldats au début, pendant et à la fin de l’exercice, les testant à chaque fois avec des bactéries pour déterminer si des situations de combat affectaient le système immunitaire.

«Ces soldats ne répondaient pas du tout à ces agressions bactériennes durant cet exercice… une faiblesse immunitaire similaire à celle qui se produit dans l’espace», souligne Mati Jett.

La microgravité altère aussi la régénérescence des vaisseaux sanguins et active les gènes impliqués dans l’arthrite et la croissance des tumeurs, précisent ces chercheurs. Être dans l’espace pourrait aussi accroître le risque de dégénérescence neurologique et d’autres problèmes liés à l’absence de gravité.

Par ailleurs deux études financées par la Nasa publiées le 10 avril et menées par le Centre du Cancer de la faculté de médecine de l’Université de Georgetown à Washington, révèlent que dans l’espace «les radiations cosmiques bloquent la capacité des cellules intestinales de souris à éliminer certaines protéines qui augmentent nettement le risque de développer un cancer du colon».

Ainsi «des séjours prolongés dans l’espace telle une mission vers Mars et des missions dans la Station spatiale internationale pourraient entraîner une accumulation des radiations émises par les rayons cosmiques chez les astronautes, un risque important pour leur santé à long terme», estime le Dr Kamal Datta du centre du Cancer Lombardi, un des auteurs de cette recherche.

«Être dans l’espace est stressant» et accélère le vieillissement, commente le Dr Saralyn Mark, consultante médicale de la Nasa et auteur du livre «Médecine stellaire».

«Les astronautes font le tour de la Terre toutes les 90 minutes dans la Station spatiale, boulerversant leurs rythmes circadiens de veille et de sommeil, et tout cela avec une énorme charge de travail», ajoute-t-elle.

http://fr.canoe.ca

VIDÉO. Argentine : une météorite traverse le ciel durant un concert en plein air


Le ciel se déchaine, il envoie ses gros cailloux visités la Terre. Cependant en Argentine, un météorite a voulu faire partie d’un spectacle de pyrotechnique
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VIDÉO. Argentine : une météorite traverse le ciel durant un concert en plein air

 

INSOLITE – Les organisateurs ne s’attendaient surement pas à de tels effets pyrotechniques. En Argentine, dans la petite ville de Santiago del Estero, un concert en plein air a momentanément été interrompu par le passage d’une large météorite

Cet évènement rare, vu par des milliers de spectateurs, a été immortalisé par les caméras de sécurité. Alors que la musique bat son plein, une boule verte jaillit, illumine le ciel quelques secondes et disparaît aussitôt dans un flash aveuglant. D’autres vidéos, prises par des caméras du centre-ville, ont rapidement émergé sur la toile.

En février dernier, la Russie avait également été victime de ce phénomène. Mais en plus impressionnant encore: une pluie de météorite s’était abattue dans la région de l’Oural, provoquant de nombreux dégâts et blessant plus de mille personnes.

Russie : une pluie de météorites fait au moins 1000 blessés / 15 Février 2013

http://actualite.portail.free.fr

DES FOURMIS POUR DÉTECTER LES SÉISMES


Il semble plus difficile de prévoir un tremblement de terre que la météo mais beaucoup croient que se tourner vers les animaux serait profitable, mais pourquoi pas aussi les insectes comme les fourmis ? Une étude qui mérite d’être explorée
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DES FOURMIS POUR DÉTECTER LES SÉISMES

 

Par Michel Alberganti

Le dernier tremblement de terre qui a frappé le sud-ouest de la Chine à Ya’an, dans le district de Lushan (magnitude 6,6 à 7) a fait plus de 200 morts et, sans doute, des milliers de blessés. Chaque événement de ce type nous rappelle la difficulté sur laquelle bute la science en matière de prévision de tels tremblements de terre.

Or, la plupart des victimes pourraient être épargnées si les populations étaient averties, ne serait-ce quelques heures avant le séisme. La multiplication des sismographes et autres observations par satellite ne semblent pas suffisantes pour obtenir une telle alerte. 

Faudra-t-il se tourner vers les animaux et certains de leurs sens dont la sensibilité dépasse parfois celle des meilleurs instruments de mesure? Une équipe de chercheurs de l’université Duisbourg Essen a misé sur une espèce de fourmis, la fourmi rousse des bois, formica rufa, que l’on trouve dans une bonne partie de l’Europe, en particulier dans les forêts de conifères. 


Le site des foumilières observées par les chercheurs. Photo : Gabriele Berberich et al.

 

Pendant trois ans, les chercheurs ont filmé, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, les fourmis avec des caméras haute définition dans le bassin Neuwied (Eifel) en Allemagne. Cette observation continue a permis de mettre en évidence l’emploi du temps très routinier de ces insectes. La corrélation entre les événements sismiques et cette activité régulière révèlent une perturbation de l’activité des fourmis quelques heures avant un tremblement de terre.

La phase de repos nocturne ainsi que l’activité diurne disparaissent. Il faut attendre le jour suivant pour que les fourmis reprennent le rythme habituel. Les chercheurs poursuivent l’analyse des 45 000 heures de vidéo qu’ils sont enregistrées grâce à une logiciel développé en collaboration avec leurs collègues de l’université de Dortmund.

Les raisons qui poussent les fourmis à réagir de la sorte avant un séisme restent mystérieuses. De même, les chercheurs ignorent comment les insectes réagiraient à des tremblements de terre de magnitude supérieure à 4 car ces phénomènes ne se sont pas produits pendant leurs trois années d’expérience.


Image naturelle à gauche et thermique à droite des colonies de fourmis.
Source: Gabriele Berberich et al. avec Geog Dittié

 

Dans l’immédiat, l’équipe dirigée par Gabriele Berberich va mettre au point un système d’alerte basé sur l’analyse de l’activité des fourmis. Ensuite, après 6 mois de test, le système sera installé dans une région à plus forte sismicité.

Les recherches à plus long terme doivent permettre d’éliminer les facteurs perturbateurs, comme les changements météorologiques, afin d’isoler avec certitude ceux qui viennent de la perception de l’activité sismique par les fourmis. Les limites actuelles conduisent les chercheurs à ne pas présenter leur système comme un outil de prévision des tremblements de terre. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Animals le 4 février 2013.

Il est donc trop tôt pour savoir sur les fourmis seront aux tremblements de terre ce que les grenouilles sont à la météo. Mais les chercheurs allemands ont bon espoir. Et l’enjeu justifie largement toutes les tentatives pour découvrir un moyen d’alerter les populations assez tôt pour qu’elles puissent quitter leurs habitations.

http://www.slate.fr

Mon animal a mauvaise haleine : pourquoi et que faire ?


 

Les chiens peut-être plus que les chats ont tendance a avoir une mauvaise haleine a repoussé n’importe qui. Et cela, peut être un indice de peuplement de bactéries dans la gueule qui peuvent faire du tort à l’animal comme a l’être humain qui accepte de se faire lécher par leur compagnon, s’il y a des blessures
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Mon animal a mauvaise haleine : pourquoi et que faire ?

 

Chiens ou chats, nos fidèles compagnons à 4 pattes ne sentent pas toujours la rose ! Il leur arrive bien souvent d’avoir mauvaise haleine. Et même si bien entendu, des problèmes gastriques peuvent être incriminés, la mauvaise haleine de votre animal a souvent une origine purement buccale, comme nous l’explique le Dr François.

Pourquoi mon animal a-t-il mauvaise haleine ?

La réponse est assez simple…votre compagnon ne se brosse pas les dents, contrairement à vous (enfin j’espère !). Et sa bouche est un véritable nid à bactéries. Un bouillon de culture si vous préférez.

Alors on va tout de suite faire tomber un mythe : Non, il ne faut pas se faire lécher une plaie par son chien ou par son chat…sauf si on tient absolument à infecter la plaie et finir à l’hôpital !

Encore une fois, une bouche de chien ou de chat…c’est sale, très sale…

Par ailleurs, si vous soulevez la babine du chien ou du chat, vous apercevrez certainement des tâches brunâtres immondes sur les dents, c’est du tartre ! Un mélange de cadavres de bactéries minéralisés…

Mon chien a du tartre !

Voilà, c’est là où ça se complique maintenant. Si vous regardez bien, le tartre…ça colle aux dents…c’est même impossible à enlever sans un appareil spécial à ultrasons.

Oui mais, le tartre c’est dangereux.

Si vous regardez de plus près la bouche de votre chat ou chien, vous remarquerez que les gencives sont peut-être rougies, signe d’une gingivite…ou d’une parodontite…et il y a peut-être même aussi du pus qui coule…un abscès dentaire…

Il faut agir car outre le problème de mauvaise haleine du chien ou chat,  la santé bucco-dentaire de votre compagnon est en jeu…et si je vous disais que sa VIE aussi est en jeu ?

De telles pathologies peuvent entraîner l’apparition de troubles cardiaques sévères !

Que faire si votre animal a mauvaise haleine ?


Prendre soin des dents de son animal est très important

Maintenant que vous avez bien compris d’où viennent les problèmes de mauvaise haleine de votre chat ou chien, vous avez deux options:

La prévention : Elle passe par un brossage des dents avec du dentifrice spécifique, une alimentation de type « croquettes » qui « frottera » les dents (alors que les pâtées auront plutôt tendance à favoriser l’apparition du tartre), des lamelles à mâcher, des os reconstitués en tendon de boeuf, des compléments alimentaires à base d’algues, des solutions buvables à base de Xylitol…les options sont nombreuses, parlez-en à votre vétérinaire

Le traitement : Si la bouche de votre animal est déjà pleine de tartre, n’attendez pas qu’il déclare une gingivite…appelez votre vétérinaire, qui lui fera un bon détartrage.

http://wamiz.com

Appel à volontaires assez fous pour prendre un aller simple pour Mars


Qui veut être un colonisateur pour un voyage sans retour vers la planète Mars ? L’aventure et être un héros de la télé-réalité, cela vous tente ? Non mais, imaginé vivre pendant plusieurs mois confinés avec d’autres dans un petit habitacle, puis s’ils arrivent sur Mars, affronté le froid qui est pire que nos hivers canadiens, produite de l’oxygène et nourriture sur une planète hostile … Faut vraiment être un brin timbré pour poser sa candidature et le pire, c’est qu’il y a des volontaires
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Appel à volontaires assez fous pour prendre un aller simple pour Mars

Mars One, société hollandaise à but non-lucratif, a invité lundi des volontaires à soumettre leur candidature pour un aller simple vers la planète rouge en 2022, où ils seront filmés en format téléréalité, a-t-elle annoncé lors d’une conférence de presse à New York.

Le non-retour réduit considérablement le coût de la mission dont la première, avec quatre astronautes, est estimée à six milliards de dollars, ont expliqué sans sourcilier les responsables de Mars One.

Tout le monde peut être candidat, la seule condition est d’avoir au moins 18 ans et de parler suffisamment bien anglais.

Les principales qualités attendues des candidats sont « leur capacité d’adaptation, la ténacité, la créativité et la compréhension des autres », a souligné Norbert Kraft, le directeur médical de Mars One.

Les quatre premiers volontaires devraient se poser sur Mars en 2023 après un voyage de sept mois. Leur arrivée et leurs premiers pas pour tenter d’établir une colonie sur la planète rouge donnera lieu à une émission de télé-réalité, a expliqué Bas Lansdorp, fondateur de Mars One lors de la conférence de presse.

Mars One a déjà reçu « 10.000 courriers électroniques de personnes venant de plus de cent différents pays qui sont intéressées pour cette mission », a-t-il dit.

Au total, Mars One recherche 24 volontaires ou six groupes de quatre qui effectueront le trajet en aller simple à deux ans d’intervalle, le premier devant partir en 2022.

Mars One compte sur la couverture médiatique du projet pour lever des fonds et en financer une bonne partie.

« A la différence de la couverture télévisée des jeux Olympiques, Mars One entend maintenir l’intérêt des médias mondiaux durablement depuis la sélection des astronautes, leur entraînement, le lancement et l’arrivée sur Mars », a expliqué Bas Lansdorp.

Ce projet fait de nombreux sceptiques mais a néanmoins reçu le soutien du lauréat néerlandais du Nobel de physique en 1999, Gerard’t Hooft, présent à la conférence de presse.

Jusqu’à présent il n’y a eu que des missions robotiques sur Mars, toutes menées avec succès par la Nasa, la dernière en date de 2,5 milliards de dollars étant celle de Curiosity qui s’est posé sur la planète rouge en août 2012.

Le projet de Mars One fait face à de nombreux obstacles. Outre l’incapacité de revenir sur la Terre pour les astronautes, ces derniers devront vivre dans de petits habitats, trouver de l’eau, produire leur oxygène et cultiver leur propre nourriture.

Or Mars est un grand désert dont l’atmosphère est surtout constituée de dioxyde de carbone et où la température moyenne est de – 63 degrés celsius.

Les astronautes devront aussi subir des radiations cosmiques dangereuses pendant leur voyage.

Enfin, il n’existe pas encore de fusée et de capsule pour transporter ces volontaires.

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