Voilà un gros problème difficile à résoudre …
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Problème de dimension
Marie, 4 ans : « Ça ne se peut pas acheter une nouvelle maison, elle ne rentrera pas dans le coffre de la voiture! »
Mélanie Tessier, Carignan
Y’a pas a dire, ce chien fait ses exercices avant le repas, de quoi a aiguisé l’appétit. Il va surement engloutir sa nourriture à toute vitesse.. Mais, au moins, on peut dire qu’il est drôlement en forme
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Faites connaissance avec Domino, un chien qui ne manque pas, mais alors vraiment pas d’énergie ! Et encore moins d’appétit !
Ce Petit Lévrier italien a faim, très faim, et il ne se prive pas de le faire savoir à sa maîtresse, en pleine préparation de son repas.
Le chien semble avoir des ressorts sous les pattes ! A moins qu’il ne saute sur un trampoline invisible, qui sait ?
Domino bondit, bondit et bondit, sans s’arrêter ! Quelle endurance ! Il est impressionnant. Le seul fait de le regarder est épuisant !
Quand on croit beaucoup à quelque chose, on s’imprègne de cette croyance. La magie, personnellement, je n’y crois pas,, car elle n’a aucun pouvoir mais peut-être subjective. En effet, le cerveau peut croire qu’un mauvais sort et de ses conséquences, mais sans croire, ce mauvais sort, ne peut rien contre-nous. Le psychisme du cerveau peut nous jouer de vilain tour et peut dans certains cas être fatale
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Jeter un sort peut-il tuer ?
Depuis les temps de l’Égypte et de la Mésopotamie anciennes jusqu’à nos jours, en Haïti, en Australie ou en Afrique, des gens en pleine santé sont tombés malades et sont morts parce qu’on leur avait jeté un sort. Une abondante littérature existe sur ce sujet.
Il y a de nombreuses manières de jeter des sorts. On peut façonner une effigie de la victime et la cribler d’épingles ou la brûler; l’effigie peut être en cire, en bois, en argile, en chiffons ou en paille. Des incantations ou des chants peuvent aussi jeter un sort. Des pierres ou des armes « chargées » de magie, ou bien des objets contenant des poudres ou des herbes aux pouvoirs maléfiques, servent au même dessein.
Mais, quelle que soit la méthode, est-ce le sort jeté qui tue ou l’intime conviction d’une mort prochaine de celui qui en est victime ?
Les scientifiques se sont penchés sur la question. Que l’on y croit ou non, on ne peut qu’être convaincu de notre méconnaissance du psychisme humain.
La méthode de « l’os pointé »
Une méthode bien connue d’exécution rituelle est celle de l’ « os pointé », utilisée par les aborigènes d’Australie. La victime ne subit aucun contact matériel, mais son destin est aussi sûrement scellé que si on lui transperçait le coeur d’une lance.
L’arme dont on le vise peut être en os, en bois ou en pierre. Ce qui compte, c’est la croyance en sa magie. Dans son livre sur les aborigènes d’Australie, publié en 1925, le Dr Herbert Basedow décrit l’effet du rite de l’ « os pointé ».
» L’homme qui découvre qu’un ennemi est en train de pointer un os sur lui offre un spectacle pitoyable. Il se tient hagard, les yeux fixés sur la pointe meurtrière, les mains levées comme pour se protéger des effluves mortels qu’il imagine se déverser dans son corps. II blêmit, son regard devient vitreux, et ses traits se déforment horriblement… Il veut crier, mais les sons s’étranglent dans sa gorge; il ne peut qu’écumer. Il se met à trembler de tout son corps, et ses muscles se nouent involontairement. Il recule en chancelant et s’écroule sur le sol. Pendant un moment, il paraît évanoui, mais, peu après, il se contorsionne, comme en proie à une atroce agonie, et, se couvrant le visage de ses mains, il se met à gémir. Au bout de quelque temps, il semble plus calme, et il rampe jusqu’à son wurley, ou cabane. A partir de cet instant, il dépérit, il s’agite, il refuse de se nourrir et se tient à l’écart des travaux quotidiens de la tribu. À moins qu’un secours ne lui soit apporté sous la forme d’un contre-maléfice, administré par le nangarri, ou sorcier-guérisseur, sa mort n’est plus qu’une question de temps, relativement court. Si le sorcier-guérisseur intervient en temps opportun, il se peut que le condamné soit sauvé. »
La théorie scientifique
Bien que les méthodes diffèrent, la magie opère si l’on croit suffisamment en sa puissance. Le sorcier doit avoir une confiance absolue en son pouvoir; la victime, être convaincue de son infaillibilité, et la société en général, adhérer à ces croyances. Ce dernier point est particulièrement important.
On imagine l’effet produit, dans les cultures où la communauté considère la victime comme morte à partir du moment où elle sait qu’un sort lui a été jeté. Il arrive au condamné de cesser de boire et de manger, ce qui concourt à hâter sa fin.
À ces réactions de la victime devant l’os « pointé » sur lui, on a proposé une possible explication physiologique. Les effets sur l’organisme d’une forte peur sont analogues à ceux d’une colère violente : les glandes surrénales augmentent leur production d’adrénaline, réduisant l’irrigation sanguine dans les parties du corps moins essentielles, pour privilégier les muscles, dont la vie du sujet, par la fuite ou par le combat, peut dépendre.
L’adrénaline produit cet effet par une constriction du calibre des vaisseaux sanguins dans les parties du corps capables de survivre temporairement avec une moindre irrigation.
Cet avantage n’est toutefois acquis qu’à un certain prix. La diminution de l’irrigation sanguine s’accompagne de celle de l’apport d’oxygène transporté par les globules rouges. Privés en partie d’oxygène, les capillaires sanguins deviennent plus perméables au plasma sanguin, qui s’infiltre dans le tissu entourant ces vaisseaux. Il en résulte, au cours d’un état prolongé de peur ou de colère, une réduction généralisée du volume de la circulation sanguine.
Cette réduction entraîne à son tour celle de la pression du sang, et un cycle potentiellement désastreux peut s’installer : la réduction de la pression sanguine affecte les organes qui assurent la circulation du sang, et l’appauvrissement de la circulation réduit encore plus la pression sanguine. Faute d’une intervention, cet enchaînement peut être fatal.
Le mystère demeure
Qu’un sort ou un maléfice puisse provoquer de tels désordres est déjà mystérieux en soi, mais plus étonnants encore sont les cas de décès survenant alors que les examens médicaux n’ont révélé ni réduction de la pression sanguine ni accumulation anormale de globules rouges.
Tel est le cas par exemple d’un Canaque du Queensland du Nord, en Australie, relaté par le Dr P. S. Clarke :
« il était sûr de mourir bientôt, car on lui avait jeté un sort; le médecin l’examina et ne décela chez lui aucun problème médical; mais, quelques jours plus tard, il était mort. »
Il semblerait que, dans les sociétés où les effets d’un maléfice sont unanimement tenus pour assurés, il soit hors de doute que la « lance de la pensée » ait le pouvoir de tuer.
En 1953, un aborigène nommé Kinjika fut transporté par avion de son Arnhem Land natal (Territoire du Nord), en Australie, jusqu’à un hôpital de Darwin. Il n’était ni blessé, ni empoisonné, ni atteint de maladie connue, mais il se mourait.
A l’hôpital, il survécut quatre jours dans de grandes souffrances, et il mourut le cinquième, victime d’un os « pointé » sur lui.
L’homme avait appartenu à la tribu des Mailli, et il avait violé une de ses lois régissant l’inceste. Convoqué devant une assemblée tribale de jugement, il ne s’était pas présenté et avait été condamné à mort par contumace.
Kinjika avait fui sa patrie, et l’exécuteur de la tribu, le mulunguwa, avait façonné et rituellement « chargé » l’os de la mort, le kundela.
Le rituel de « l’os pointé »
L’os peut être celui d’un homme, d’un kangourou ou d’un émeu; il peut aussi être en bois. Il mesure en général 15 à 22 centimètres de long, il est pointu à une extrémité et bien lisse. A l’autre extrémité, une tresse de cheveux est attachée à un trou ou collée avec une gomme provenant d’une graminée, le triodia.
Le kundela doit être chargé d’une puissante énergie psychique, au cours d’un rituel complexe qui doit être scrupuleusement suivi et dont le secret n’est divulgué ni aux femmes ni aux étrangers à la tribu. Si le condamné s’est enfui, l’arme est remise aux kurdaitcha, les tueurs rituels de la tribu.
Ces hommes tiennent leur nom des sandales qu’ils portent pendant leur chasse au coupable; elles sont tissées de plumes de cacatoès et de cheveux humains, et ne laissent pratiquement pas d’empreintes.
Le kundela . © Axel Poignant
Les tueurs se couvrent le corps de poil de kangourou, collé sur leur peau enduite de sang humain, et ils portent un masque en plumes d’émeu. Ils opèrent à deux ou trois. Implacables, ils poursuivent leur gibier humain pendant des années s’il le faut.
Quand ils ont enfin acculé leur proie, ils s’en approchent à une distance d’environ 5 mètres et le « frappeur », un genou en terre, vise le condamné comme avec un pistolet. Le kurdaitcha lance l’os dans sa direction, en émettant un chant bref et perçant. Puis les chasseurs se retirent, abandonnant leur victime à son malheureux sort. Lorsqu’ils sont de retour dans leur village, les kurdaitcha brûlent le kundela de façon cérémonielle.
Les aborigènes d’Australie utilisent le kundela dans les cérémonies d’initiation, contre leurs ennemis et contre ceux qui ont violé les lois tribales. Dans ces trois domaines, son pouvoir est redoutable. On ne connaît que peu de cas d’hommes ayant survécu après avoir eu l’os « pointé » sur eux.
Par contre, les effets funestes d’un sort peuvent immédiatement cesser si la victime s’en croit délivrée. Cela tend à démontrer que ces effets sont bien de nature psychosomatique.
Un article très intéressant sur la dépression chez l’homme afin de briser certains stéréotypes … Quand on parle de dépression, c’est souvent chez la femme qui en plus est plus visible alors que chez l’homme, a moins d’être rendu vraiment a bout, passe inaperçue. De plus, les symptômes peuvent être différents d’où la difficulté de dépister quand un homme est en dépression … Et malheureusement les hommes n’ont pas autant de ressources que les femmes pour s’informer, pour s’appuyer sur ce genre de sujet
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La dépression est sous-diagnostiquée, mais elle l’est davantage chez les hommes, explique Gilles Tremblay, professeur à l’École de service social à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.
LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE
SOPHIE GALL
Le Soleil
(Québec)
«Il y a une recherche qui a montré qu’une femme qui dit qu’elle veut tuer ses enfants, on l’envoie en psychiatrie, alors qu’un homme qui dit la même chose, on l’envoie au poste de police», relate Gilles Tremblay, professeur à l’École de service social à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval.Cet expert de la dépression chez les hommes est aussi responsable de l’équipe Masculinités et société. Devant une même détresse, pourquoi un traitement différent?
De manière générale, la dépression est sous-diagnostiquée, mais elle l’est davantage chez les hommes.
«Dans les pays occidentaux, statistiquement, il y a deux fois plus de femmes que d’hommes qui souffrent de dépression, mais il y a quatre fois plus d’hommes que de femmes qui se suicident», note Gilles Tremblay.
«Ça pose une question : le dépistage de la dépression chez les hommes n’est-il pas problématique?»
D’après lui, il l’est effectivement.
Si ce dépistage est plus difficile chez l’homme, c’est parce que les symptômes de cette pathologie sont «genrés féminins», selon les mots de l’expert.
«Il y a d’abord les pleurs, qui sont moins présents chez les hommes. Alors qu’une femme aura tendance à perdre de l’intérêt pour ses activités, l’homme aura plutôt tendance à s’éparpiller dans toutes ses activités, comme une fuite», explique le professeur.
Il y a aussi une différence dans la libido : une femme en proie à la dépression voit généralement sa libido diminuer; en revanche, «certains hommes connaîtront un surinvestissement de la sexualité, voire un usage indu de la pornographie», ajoute M. Tremblay.
Un certain nombre de symptômes sont donc mal interprétés car l’entourage, et parfois même les thérapeutes, n’ont pas les schémas appropriés pour diagnostiquer ou soupçonner la dépression masculine. Un des buts des différentes recherches de Gilles Tremblay est donc de mettre le doigt sur ces symptômes spécifiques et de les diffuser le plus largement possible.
Rôles de genres
Dans notre société, il est plus «facile» d’être en dépression lorsqu’on est une femme que lorsqu’on est un homme. Pas que la pathologie soit moins souffrante chez l’un ou chez l’autre, mais les rôles de genre pèsent leur poids.
«Un homme déprimé entre plus facilement en conflit avec ce rôle de genre, il souffre de ne pas atteindre le « standard masculin »», mentionne l’expert. Le «standard féminin» semble moins peser sur les femmes, certainement parce que depuis de nombreuses années, la société travaille à ce que le «rôle féminin» ne soit plus un carcan réducteur. «Par contre, on entend encore beaucoup la phrase « fais de toi un homme »», laisse tomber Gilles Tremblay.
Dans la société, l’homme n’est pas «préparé» à la dépression.
Par exemple, «dans les revues féminines, il y a beaucoup de psycho-pop – et ça vaut ce que ça vaut – ou des tests d’autoévaluation; la femme est sensibilisée à sa psychologie et a son éventuelle dépression», remarque le professeur.
De tels sujets ne sont pas abordés dans les magazines qui ciblent les intérêts masculins (chasse, pêche, sports, loisirs, etc.). M. Tremblay, qui fait aussi de l’intervention individuelle en tant que travailleur social, relate qu’il n’est pas rare d’entendre un homme qui consulte dire :
«Qu’est-ce qu’il faut que je vous dise?»
Malgré tout, on est dans le droit chemin, note Gilles Tremblay.
«De plus en plus, on défait les modèles de genre qui sont trop limitatifs, on va dans le bon sens», se réjouit-il.
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Pourquoi les hommes dépriment
Les raisons d’une dépression sont multiples et complexes, tant chez la femme que chez l’homme. Toutefois, chez ce dernier, Gilles Tremblay a isolé quelques grandes raisons de la dépression masculine, raisons qui ne sont toutefois pas les seules. Souvent, les éléments de perte et l’impression d’échec jouent un grand rôle.
Cela peut se traduire au travail, avec la perte d’un emploi ou la crainte de cette perte, l’anticipation de difficultés économiques, l’impression de ne pas atteindre les standards professionnels qu’on attend de lui.
Les difficultés conjugales demeurent un lourd poids, surtout lors des séparations qui sont, le plus souvent, amorcées par les femmes et que les hommes n’ont pas vues venir. L’impression de rejet est alors immense, il y a la perte de la vie quotidienne avec les enfants, la perte d’une maison dans laquelle l’homme a investi émotionnellement. Souvent, pour un homme, sa conjointe est sa seule confidente (alors qu’elle a d’autres confidents), ce qu’il perd au moment même où il aurait besoin de parler, de ventiler. L’isolement affectif est souvent plus grand chez les hommes que chez les femmes.
Ceux qui ne peuvent exprimer la douleur soit qu’il ne peuvent communiquer ou qu’ils parlent d’une langue étrangère éprouvent des difficultés a expliquer l’intensité de la douleur .. alors que la technologie pourrait dans un avenir rapprocher améliorer ces informations a ceux qui les traitent
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Photo : Inserm
Le diamètre et la dilatation de la pupille après une stimulation lumineuse de la rétine augmentent avec l’intensité de la souffrance, affirment des chercheurs français.
Jean Guglielminotti et ses collègues de l’Université Paris Diderot-Paris 7 (associée à l’INSERM) ont testé ces indicateurs durant l’accouchement. Ils pensent que la mesure de la pupille pourrait permettre aux soignants d’évaluer la douleur chez des personnes qui sont incapables de l’exprimer parce qu’elles parlent une langue étrangère ou en raison de leur état de santé.
L’exemple des accouchements
Dans un article publié par la revue Anesthesia & Analgesia, les auteurs traitent d’une recherche au cours de laquelle ils ont mesuré ces deux paramètres dans quatre situations particulières de l’accouchement : avant péridurale analgésique avec et sans contractions utérines, et après péridurale avec et sans contractions.
Pour mesurer ces paramètres, ils ont placé une caméra ultrasensible, qui effectue les analyses en une fraction de seconde, devant l’œil des futures mères.
Résultats :
Ces constats n’ont pas permis d’établir de valeurs seuils à l’aide desquelles on pourrait distinguer les personnes qui éprouvent de la douleur de celles qui n’en ressentent pas.
« Néanmoins, chaque individu pourrait être son propre témoin. Cela signifie qu’en mesurant l’évolution de ces paramètres au cours du temps, par exemple avant et après un traitement antalgique, il serait possible de déterminer l’évolution de la douleur et de savoir ainsi si ce traitement a été efficace ou non. » — Jean Guglielminotti
Les chercheurs espèrent que leurs travaux mèneront à la création d’un outil d’évaluation de l’efficacité des traitements contre la douleur. Ils veulent maintenant valider leurs résultats dans différentes situations.
Le saviez-vous?
L‘année dernière, une étude, également menée par des chercheurs associés à l’INSERM, a montré que plus le temps paraît long, plus la douleur semble intense.
Non, ce ne sont pas des faux-amis humains qu’il est question ici, quoique …Enfin passons, Ce sont les plantes .. Bon faut dire que ce n’est pas encore la saison mais ceux qui veulent faire des plans pour leur jardin a la belle saison, il est important de connaitre certaines plantes qui donneraient un bel effet au début mais a moyen ou long terme serait des plus envahissantes
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LARRY HODGSON, collaboration spéciale
Le Soleil
(Québec) Ce ne sont pas toutes les plantes vendues en pépinière qu’on peut recommander au jardinier amateur. Certaines, en effet, causent beaucoup de problèmes, à tel point que vous regretteriez sûrement le jour où vous les avez plantées. Ce groupe comprend surtout des plantes aux rhizomes vagabonds, des plantes tellement envahissantes qu’elles commencent rapidement à envahir la plate-bande où vous les avez plantées puis votre pelouse, votre potager et le terrain de vos voisins. J’appelle ces mauvaises herbes déguisées en plantes ornementales des faux-amis.
Je vous suggère de ne jamais vous procurer ces végétaux ou, si vous tenez absolument à les cultiver, de les planter à l’intérieur d’une barrière – un seau de plastique sans fond enfoncé dans le sol, par exemple – pour qu’elles ne s’échappent jamais. S’il est trop tard, le plus facile est de déménager. Si cela est impossible, la deuxième meilleure solution consiste à couvrir tout le secteur envahi d’une bâche noire et de la laisser en place 12 mois (24 mois pour la renouée japonaise).
Voici quelques-uns des pires faux-amis
Herbe-aux-goutteux (Aegopodium podagraria et A. podagraria Variegatum)
Plante aux feuilles découpées qui sentent la carotte lorsqu’on les froisse et aux fleurs blanches en dôme plutôt insignifiantes. Ses racines sont si solidement ancrées qu’elles sont presque inextirpables. La forme couramment vendue en pépinière produit des feuilles marginées de blanc, mais on trouve aussi dans les jardins des colonies à feuillage entièrement vert.
Renouée japonaise (Fallopia japonica, avant Polygonum cuspidatum)
Appelée aussi «bambou» (bien qu’elle n’est nullement apparentée aux vrais bambous), cette plante produit d’épaisses tiges creuses érigées coiffées de feuilles ovales. Tard en été, elles portent des fleurs blanches mousseuses. Son rhizome est si fort qu’il perce sans problème l’asphalte et même des sous-sols. Haute de 1,5 à 3 m, elle forme une végétation si dense qu’elle étouffe toutes les plantes sur son passage.
Muguet (Convallaria majalis)
Plante basse produisant seulement deux feuilles pointues et une tige arquée aux clochettes blanches (rarement roses) très parfumées. Les fruits rouge vif sont rarement nombreux. La plante est extrêmement toxique.
Lanterne japonaise (Physalis alkekengi franchetii)
Appelée aussi «amour en cage» et «coqueret», la lanterne chinoise produit des tiges dressées de 45 à 60 cm de hauteur aux feuilles ovales pointues à l’aisselle desquelles paraissent des petites fleurs blanc crème un peu cachées par le feuillage. Après la floraison apparaît des capsules en forme de lanterne qui prennent, à l’automne, une couleur orange vif.
Roseau commun (Phragmites australis)
Grande graminée (jusqu’à 2 m de hauteur) aux feuilles vertes étroites et aux fleurs plumeuses argentées. Le feuillage (alors beige) et les fleurs plumeuses persistent tout l’hiver. Elle affectionne les sols humides voire détrempés mais envahit aussi les sols bien drainés. Elle a été implantée accidentellement sur presque toute la longueur de l’autoroute 20 lors de sa construction et envahit désormais les milieux humides un peu partout au Québec.
Lamier jaune ou ortie jaune (Lamium galeobdolon, avant Lamiastrum galeobdolon et Galeobdolon luteum)
Plante couvre-sol aux feuilles joliment marquées d’argent et aux fleurs jaunes printanières en forme de capuchon. Les tiges très longues peuvent courir jusqu’à 5 m par année et envahissent notamment les sous-bois.
Autres faux-amis
Évidemment, il y a des dizaines d’autres faux-amis, dont les plantes suivantes :
la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum),
la campanule fausse-raiponce (Campanula rapunculoides),
l’euphorbe cyprès (Euphorbia cyparissias),
le macleaya (Macleaya spp.),
la menthe (Mentha spp.),
la pétasite du Japon (Petasites japonicus)
et la plante caméléon (Houttuynia cordata Chameleon).
Pourra-on un jour décortiquer les rêves et de les transmettre dans une boîte a image ? Imaginez,les possibilités ne fut que pour le domaine de la psychiatrie et des enquêtes policières. Au Japon, ils sont arrivé a faire un genre de lexique très primaires des images issus des rêves
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Pour ce faire, les scientifiques ont à maintes reprises enregistré l’activité cérébrale de trois personnes durant leur phase de sommeil.
PHOTO AFP
KARYN POUPEE
Agence France-Presse
TOKYO, Japon
Une équipe de chercheurs japonais a réussi à lire une partie d’un rêve d’un humain, une expérience intrigante qu’ils pensent utile pour analyser l’état psychique d’individus, comprendre des maladies psychologiques ou encore commander des machines par la pensée.
«Depuis longtemps, les hommes s’intéressent au rêve et à son sens, mais jusqu’à présent, seul le sujet qui l’a fait en connaît le contenu», rappellent les chercheurs du laboratoire de Yukiyasu Kamitani à l’Institut international de recherche en télécommunications avancées (ATR) à Kyoto.
Pour aller plus loin dans la compréhension scientifique des rêves, ils ont imaginé un dispositif de décodage des images vues par un individu durant la phase onirique.
Pour ce faire, ils ont à maintes reprises enregistré l’activité cérébrale de trois personnes durant leur phase de sommeil. Ils les ont réveillées volontairement quand apparaissait sur l’écran d’analyse un signal correspondant à une phase de rêve pour leur demander quelle image ils venaient de voir, puis les ont laissées se rendormir pour recommencer l’opération, environ 200 fois par sujet.
Cela a permis de constituer un tableau de correspondances entre l’activité cérébrale précise à ce moment et des objets ou sujets de divers grands ensembles (nourriture, livre, personnalités, meubles, véhicules…) aperçus dans les rêves. En quelque sorte un lexique qui associe un signal en provenance du cerveau à une catégorie d’images.
Une fois cette base de données constituée et enrichie d’autres informations sur la relation entre un signal cérébral et un type d’image, la lecture de l’activité du cerveau par imagerie à résonance magnétique (IRM) pendant la phase de sommeil et de rêve a permis aux algorithmes spécialement créés de «deviner» ce que voyait en rêve le sujet, grâce à l’apparition des mêmes signaux caractéristiques.
Dans 60 à 70% des cas, la prédiction s’est avérée exacte, mais elle est encore grossière.
«En l’état actuel des travaux, nous ne voyons que des catégories de base et il n’est pas certain que l’on puisse aller jusqu’à comprendre les formes et les couleurs apparues», a souligné l’équipe du professeur Kamitani.
Il n’en reste pas moins que «ces résultats démontrent que l’expérience visuelle spécifique au cours du sommeil est représentée par des schémas d’activité cérébrale, ce qui fournit un moyen de découvrir le contenu de rêves en utilisant une mesure neurologique».
Et les scientifiques d’imaginer un jour la fabrication d’une machine qui permettrait d’enregistrer les rêves pour les reconstituer en images.
«Par exemple, si vous avez fait un super-rêve, ce serait bien de pouvoir le faire visionner ensuite à quelqu’un d’autre», imagine Yoshiyuki Onuki, un des «cobayes», interrogé par une télévision.
Le cauchemar aussi serait moins obscur.
Ces travaux pourraient aussi venir alimenter les études portant sur la commande des machines par la pensée, un important thème de recherche au Japon.
«Le principe est toujours le même dans ce type de recherches: il s’agit de classifier des motifs que l’on mesure dans le cerveau pour les transcrire en instructions», explique Abderrahmane Kheddar, directeur d’un laboratoire franco-japonais de robotique (JRL CNRS-AIST) au Japon.
«Le problème est de parvenir à extraire le signal cérébral et à le différencier pour l’interprêter de façon juste», précise ce chercheur qui pilote des robots par la pensée.
Mais, ajoute-t-il, «les rêves sont un cas particulièrement complexe car généralement on ne rêve pas seulement d’objets et de personnes mais d’une situation dans laquelle ils évoluent».
Une chose est sûre, le décryptage onirique ou intentionnel fait rêver les psychologues … «et les policiers», sourit M. Kheddar
Si c’est pour mieux préserver la Terre en cas d’astéroïdes qui menaceraient la Terre que ce projet soit mit sur pied, disons que cela pourrait être intéressant. Cependant, je trouve que la situation économique américaine, il y aurait sans doute des priorités plus importantes …
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La Nasa envisage de capturer un petit astéroïde pour le mettre sur orbite de la Lune.
PHOTO NASA
Agence France-Presse
Washington
La Nasa, l’agence spatiale américaine, envisage une mission robotique pour capturer un petit astéroïde avant de le remorquer pour le mettre sur orbite de la Lune, a indiqué un sénateur américain membre clé de la sous-commission de l’espace du Sénat.
Le président Barack Obama proposera pour ce nouveau projet une enveloppe de cent millions de dollars dans son budget 2014 qu’il doit soumettre au Congrès mercredi.
«Ceci fait partie de ce qui deviendra un programme beaucoup plus étendu», a indiqué vendredi soir sur son site internet le sénateur Bill Nelson, un démocrate de Floride.
«Ce programme combine à la fois la recherche nécessaire pour exploiter les ressources des astéroïdes et les moyens de dévier leur trajectoire en cas de menace pour la Terre ainsi que le développement de technologies permettant de faciliter une future mission (habitée) vers Mars», précise l’élu.
Le sénateur explique que l’idée d’un tel projet avait été initialement avancée en 2012 par l’institut de Technologie de Californie à Pasadena et retenue par la Nasa et le bureau de la science et de la technologie de la Maison-Blanche qui ont ensuite invité d’autres centres de recherche et universités à s’y joindre.
L’objectif du président Obama d’envoyer des astronautes sur un astéroïde proche de la Terre d’ici 2025 ne peut pas être atteint avec le budget actuellement projeté pour les années à venir.
Mais en remorquant robotiquement un astéroïde de 500 tonnes dans la proximité de la Terre, comme autour de la Lune, on donnerait aux astronautes une destination vers un tel objet «à un coût acceptable», indique le sénateur Nelson citant l’étude réalisée par ces scientifiques à laquelle il a eu accès.
Ainsi l’objectif de la visite d’un astéroïde par des astronautes américains serait avancé de quatre ans, dit-il.