L’INCROYABLE CREVETTE-MANTE QUI FAIT BOUILLIR L’EAU LORSQU’ELLE FRAPPE


Une crevette assez spéciale qui a des propriétés étonnantes pour se défendre contre ceux qui voudraient se mesurer à elle. Elle peut faire penser à une mante religieuse, mais elle semble encore plus meurtrière et ses victimes auront une mort affreuse
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L’INCROYABLE CREVETTE-MANTE QUI FAIT BOUILLIR L’EAU LORSQU’ELLE FRAPPE

 

Le prédateur de plus agressif des océans n’a pas les mâchoires des Dents de la mer et possède la meilleure vision du règne animal.

 

Mantis shrimp par Nazir Amin via Flickr CC

Par Pamela Duboc

L’étrange animal peut mesurer jusqu’à 38 cm et, contrairement à ce que son nom anglais (shrimp mantis) suggère, ce n’est ni une crevette, ni une mante. En français, elle s’appelle squille mais la référence aux mantes religieuses fait meilleur état du risque d’amputation digitale que vous encourez si vous tentez d’en faire votre quatre-heures lors d’une ballade dans les eaux tropicales peu profondes de l’Océan Indien ou de l’Océan Pacifique (essentiellement).

La crevette-mante paon (en raison des « yeux » au bout de sa queue) par Charlene McBride via Flickr CC

 

Les squilles possèdent, à l’instar des mantes, des pattes ravisseuses. Mais les leurs sont si résistantes qu’elles inspirent les militaires pour la fabrication des armures du futur. Et surtout, leur rapidité et leur force de frappe relèvent des superpouvoirs. Comme le raconte en BD The Oatmeal, les pattes ravisseuses de la squille se déplacent à la vitesse d’une balle tirée par un calibre 22 et peuvent frapper une proie en 1/3.000e de seconde, avec une force de 1.500 Newtons. Un dixième de cette vitesse, déployée par un bras humain, «suffirait à envoyer une balle de baseball en orbite».

Une vitesse telle qu’elle fait bouillir l’eau autour des pattes ravisseuses et crée une onde de choc susceptible de tuer une proie manquée par la frappe.

Gardés dans un aquarium, les crustacés font des carnages en démembrant et en dévorant crabes, crevettes, poulpes, escargots et coquillages (dont ils brisent les coquilles). Ils seraient même capables de casser les vitres des aquariums trop fragiles.

Les squilles possèdent également la vision en couleur la plus développée du règne animal, avec dans leur rétine 16 types de cônes récepteurs aux couleurs. Nous n’en possédons que trois (rouge, bleu, vert) et notre cerveau serait incapable de traiter l’information visuelle perçue par les 13 cônes supplémentaires des squilles. Leur exceptionnelle perception des couleurs rentre probablement en jeu dans leurs parades nuptiales, ce qui justifierait les superbes palettes affichées sur leurs carapaces.

Un montage par Roy Caldwell, spécialiste des squilles à l’Université de Berkeley, Californie

 

Squille contre crabe. A partir de 2’40, des crevettes sont capturées avant d’avoir vu venir le danger.

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13 aliments très dangereux pour les chiens


Avant on ne s’inquiétais pas trop à ce que l’on donnait comme nourriture aux chiens. Souvent c’était des restants de table, mais aujourd’hui, la médecine vétérinaire ayant fait de gros progrès, il est plus facile de distinguer les aliments qui font le plus de dégât a l’animal …
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13 aliments très dangereux pour les chiens

 

Tous les propriétaires de chiens sont un jour tentés de donner à leur compagnon à 4 pattes, qui les fixe avec son irrésistible regard suppliant, un peu de leur dîner. Mais faites très attention, car en voulant faire plaisir à votre chien, vous pourriez bien lui causer des problèmes de santé. Educateur canin, Jean-Luc Fourtier dresse pour vous une liste de 13 aliments toxiques pour vos loulous.

1 – Les os

Les os cuits sont dangereux pour les chiens. Les os deviennent cassants une fois qu’ils sont cuits ce qui forme des esquilles lorsqu’ils se cassent. Les esquilles ont des bords tranchants et peuvent rester coincés dans les dents, causer un étouffement ou une perforation des parois stomacales et intestinales. Ne donnez jamais d’os de poulet ou de lapin. Donnez-lui de préférence un cartilage de boeuf.

2 – Le chocolat 

Le chocolat est dangereux pour les animaux, car il contient de la théobromine, un composant qui agit comme stimulant cardiaque et comme diurétique. Un gros morceau de chocolat peut provoquer des vomissements, la diarrhée et surtout une hyperactivité d’abord. La théobromine va soit augmenter le rythme cardiaque soit provoquer des battements irréguliers.

La mort est même possible, surtout si le chien fait de l’exercice. De grandes quantités de chocolat peuvent empoisonner ou même tuer un chien de taille moyenne ou grande.

3 – L’alcool

La consommation d’une petite dose d’alcool peut désorienter le chien, le rendre nerveux et sur certains agressifs. Une dose élevée peut inhiber le système nerveux central, la respiration et du rythme cardiaque, conduisant à la mort.

4 – Le lactose

Bien que les petits consomment du lait de vache, les chiens adultes sont intolérants au lactose, qui génère des vomissements et de la diarrhée. S’ils aiment, donnez-leur du lait sans lactose.

5 – Les oignons

Les oignons sont toxiques pour les chiens, car il contiennent du disulfure d’allyle et de propyle, qui endommage les globules rouges dans le sang et peut causer la mort, ce qui signifie que les globules rouges sont détruits prématurément dans le sang, tandis que leur taux de production demeure normal.

L’empoisonnement peut se produire soit par l’ingestion de grandes quantités, soit par l’ingestion répétée de plus petites quantités. Le chien peut avoir une respiration courte car le nombre des globules rouges (qui transportent l’oxygène) se trouve réduit.

6 – Viandes salées ou jambon

Riche en matières grasses et de conservateurs, ils sont tous basés sur le sel et les saucisses de viande salées sont très dangereuses pour les chiens. Ils produisent des douleurs à l’estomac et la pancréatite. Parce que le sel de ces viandes peut causer une consommation inhabituelle d’eau et provoquer des gaz qui peuvent tuer l’animal.

7 – L’ail

Contient une substance toxique, le thiosulfate, mais il semblerait que celui-ci soit moins toxique que les oignons et que de grandes quantités devraient être absorbées pour causer une intoxication.

8 – La caféine

Comme le chocolat, la caféine stimule le système nerveux central et les systèmes cardiaques et dans les heures qui suivent, celle-ci peut causer des vomissements, une agitation, des palpitations cardiaques, et même la mort.

9 – L’avocat

L’avocat est riche en matières grasses. Il génère des douleurs à l’estomac, des vomissements et une pancréatite. La coquille est toxique pour le chien et peut bloquer l’intestin.

10 – Le thon

Le thon fournis de l’oméga 3 et 6, mais ne contient pas un acide aminé appelé taurine qui maintient la force du muscle cardiaque.

11 – Les raisins et raisins secs 

Ils peuvent endommager les reins et générer des effets indésirables.

12 – Le blanc d’oeuf

Contient de l’avidine, qui détruit la biotine, vitamine B8, utile au métabolisme des protéines et des graisses.

13 – Le champignon

Tout comme chez l’être humain, l’empoisonnement par des champignons peut être fatal. Ils peuvent causer de graves problèmes au foie et des dérèglements neurologiques. Consultez immédiatement votre vétérinaire si vous soupçonnez votre chien d’avoir mangé des champignons.

Jean-Luc Fourtier
Educateur canin

www.eduquersonchien.com

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Le papillon monarque fascine toujours les scientifiques


C’est fascinant que de petites créatures intriguent tellement les êtres humains qu’a bout d’expériences et de recherches, quand on croit avoir trouver une piste … On s’aperçoit que peut-être les chercheurs n’ont pas pris en considération des facteurs importants … Alors comment les papillons monarques se migrent du Canada vers le Mexique ??? On ne peut que supposer
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Le papillon monarque fascine toujours les scientifiques

 

Un papillon monarque... (Photo: archives Reuters)

Un papillon monarque

PHOTO: ARCHIVES REUTERS

CHARLES CÔTÉ
La Presse

La migration des papillons monarques fascine les scientifiques depuis des générations. Chaque année, à l’automne, ils volent sur 4000 km et plus, jusqu’à leur lieu d’hibernation au Mexique.

Une nouvelle recherche semble démontrer qu’ils font ce voyage à l’aide d’une boussole, mais sans carte. Ils ne seraient donc pas de « vrais navigateurs «, contrairement à plusieurs espèces d’oiseaux.

À la fin de septembre 2011, au moment du début de la migration, les chercheurs ont capturé 76 monarques dans le sud de l’Ontario. Pour déterminer dans quelle direction ils orientaient leur vol, ils les ont attachés à une tige et les ont enfermés dans un « simulateur de vol « qui les exposait au soleil, mais leur cachait le paysage.

Et les monarques s’orientaient vers le sud-ouest, c’est-à-dire le Mexique.

Ils ont ensuite transporté les papillons jusqu’en Alberta, 2500 km à l’ouest, et réalisé le même test. Résultat : les monarques ont continué de se diriger vers le sud-ouest, alors que leur destination se trouvait maintenant franc sud, voire sud-est.

Malgré sa simplicité, c’était la première fois qu’une telle expérience était tentée. Les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings de l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Les chercheurs ont aussi étudié des données accumulées depuis 50 ans sur des monarques marqués, puis capturés. Une méthode d’analyse statistique éprouvée sur les oiseaux migrateurs tend à démontrer que les monarques s’éparpillent le long de leur route, comme s’ils n’avaient pas de carte.

La recherche note toutefois que la migration des monarques ne pourrait pas se faire sans une forme de repérage géographique. Les chercheurs croient qu’ils suivent les chaînes de montagnes et les côtes, ce qui les guide naturellement vers le Mexique.

Quelques doutes

Selon Maxime Larrivée, chef de la recherche et des collections à l’Insectarium de Montréal, la recherche est originale, mais ne permet pas de tirer de conclusions définitives.

« L’idée de base de les déplacer est élégante, mais il faut prendre le résultat avec un grain de sel «, dit-il. Il reconnaît toutefois que si, a contrario, les monarques « déménagés « en Alberta avaient aussitôt redirigé leur vol, « le résultat aurait été impressionnant «.

Il croit qu’on n’a peut-être pas laissé le temps aux monarques de s’habituer à leur nouvelle géographie.

« La boussole du monarque est basée sur l’angle du soleil et le champ magnétique, dit-il. À 2500 km plus à l’ouest, l’angle du soleil n’est plus le même. Et ils ont aussi subi un décalage horaire. «

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Les flocons de neige photographiés en plein vol


Pourquoi étudier les flocons de neige ? Surtout qu’en parler à cette époque de l’année alors que nous tous là à attendre un peu plus de chaleur à la saison printanière qui est pourtant bien amorcée. Il semblerait que leur forme pourrait éventuellement aider aux prévisions météorologiques. Quoi qu’il en soit, regarder la structure des flocons, est une pure merveille étant donnée leur petitesse
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Les flocons de neige photographiés en plein vol

Il existe sept catégories de cristaux de neige : les étoiles, les colonnes, les aiguilles, les dendrites, les boutons de manchette et les cristaux réguliers

Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah

Le plus souvent, les cristaux de neige, s’aggrègent pour former les flocons que nous connaissons

Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah

De l’eau vient souvent givrer autour des cristaux, formant ainsi aoutr de ces fragiles structures un fin manteau de glace

Crédits Photo : Tim Garrett, University of Utah

Les flocons de neige ne sont pas toujours de beaux cristaux solitaires de glace réguliers. La plupart du temps, ce sont même des agrégats assez complexes de cristaux, parfois recouverts de microgouttelettes glacées, qui tombent en abondance. La géométrie de ces formations fragiles est assez mal connue car il est difficile de les observer en plein vol avant qu’elles ne s’écrasent au sol, perdant ainsi une partie de leurs propriétés.

Des chercheurs de l’université de l’Utah ont ainsi mis au point, avec le partenariat financier de la Nasa et de l’armée américaine, un dispositif permettant de photographier les flocons pendant leur chute.

Constitué de trois appareils à déclenchement ultra-rapide (1/40.000 s) et de capteurs de vitesse, il permet de saisir sur le vif des milliers de flocons en une seule nuit. Les trois appareils sont espacés de 36°, ce qui doit permettre de reconstituer des images en 3D. Des algorithmes de traitement permettent de déterminer leur vitesse de chute, et leur masse présumée et tentent de les classer automatiquement depuis maintenant deux hivers.

«Un continuum de tailles et de formes qui rend la classification des flocons difficile» Tim Garrett, responsable du projet

«La complexité est telle qu’il est presque impossible d’établir des catégories», reconnaît toutefois Tim Garrett, professeur de sciences atmosphériques de l’université en charge du projet. «Tout s’organise dans une sorte de continuum de tailles, de formes et de degrés de coalescence (nom du phénomène qui décrit le gel des microgoutelettes d’eau sur les flocons, NDLR).»

Les chercheurs essayent néanmoins depuis deux ans d’établir des distinctions et de voir l’évolution des flocons entre 3000m et 2500m, les deux altitudes où ils ont mis en place leurs dispositifs.

Outre leur intérêt fondamental et esthétique, ces recherches ont aussi des applications météo et militaires. Les chutes de neige provoquent notamment des perturbations dans les flux de micro-ondes, une gamme de fréquence utilisée par les satellites GPS par exemple pour calculer des distances. La forme des flocons a aussi une influence sur la manière dont ils vont tomber. Ce paramètre a un impact importante sur la prévision de l’importance des précipitations.

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Californie : arrivée inexpliquée de centaines d’otaries


Depuis janvier des jeunes otaries arrivent épuisés, certains très malades mais surtout affamé en Californie. Pour le moment les causes ne sont pas très clairs, mais il est clair qu’il se passe quelque chose de grave
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Californie : arrivée inexpliquée de centaines d’otaries

 

Des bébés otaries, malades et extrêmement maigres, ont... (PHOTO JOE KLAMAR, AFP)

Des bébés otaries, malades et extrêmement maigres, ont commencé à apparaître sur la côte de la Californie, un nombre anormalement élevé, trois fois plus que les moyennes historiques.

PHOTO JOE KLAMAR, AFP

MICHAEL THURSTON
Agence France-Presse
San Pedro

Quand il a vu un bébé otarie à plus de 11 kilomètres des côtes, dans un magasin de téléphonie, non loin de l’ancien club de foot californien de David Beckham, Peter Wallerstein s’est dit qu’il se passait quelque chose de grave.

Ces animaux affamés sont de plus en plus nombreux depuis janvier à échouer le long des côtes de l’État de Californie. D’habitude on les retrouve sur les plages. Maintenant ils sont partout, et par centaines.

«Je n’étais pas trop inquiet au début», raconte à l’AFP M. Wallertsein, 61 ans, membre d’une association de sauvetage des animaux marins. «Mais quand on a commencé à recevoir 75 à 100 appels par jour et qu’on a trouvé des animaux près du magasin (de téléphonie) de Carson et sous les voitures, j’ai dû lancer un signal d’alarme».

La ville de Carson, située à 32 kilomètres au sud de Los Angeles, abrite le club de football LA Galaxy, dans lequel Beckham jouait encore l’an dernier, à plusieurs kilomètres de la mer.

Normalement, les sauveteurs ne voient apparaître des bébés qu’en avril. Ils naissent en juin, puis leurs mères les nourrissent tout l’hiver, avant de les laisser se débrouiller seuls au printemps.

«Cette année, nous avons commencé à voir des bébés (…) âgés de 6 mois dès janvier», explique la biologiste Sharon Melin, du service national des pêches.

«Et ça a continué à augmenter depuis», ajoute-t-elle depuis Seattle, en évoquant deux hypothèses: la maladie ou le manque de nourriture.

Pour les autorités, il s’agit d’un «événement inhabituel de mortalité», un qualificatif rarement utilisé. «Ce qui rend l’événement atypique c’est l’âge et le type d’animaux, et le fait que ça ait commencé si tôt», ajoute Mme Melin, pour qui il n’y a pas «d’événement à l’échelle régionale qui pourrait expliquer» cette migration.

 

Un jeune bébé otarie en rémission plonge dans un bassin d’eau au Centre de soins pour animaux marins de Fort MacArthur à San Pedro, Californie. 

PHOTO JOE KLAMAR, AFP

La moitié de leur poids normal

Après avoir recueilli les otaries abandonnées, M. Wallerstein les a emmenées au centre de soins pour mammifères marins de San Pedro, où son directeur David Bard affirme que les bébés pesaient la moitié de leur poids normal – qui est de 20 à 25 kilogrammes.

«D’habitude au cours des premiers mois de l’année, nous voyons entre 50 et 80 animaux. Cette année, à la fin mars, nous en avions accueilli 400», a-t-il précisé à l’AFP.

Les otaries vivent dans des enclos avec un bassin. Les plus petites et les plus fragiles sont surveillées constamment dans des unités séparées.

«Notre objectif est d’en soigner autant que possible et de les renvoyer dans leur milieu naturel, ce qui prend entre un et trois mois», explique M. Bard.

Des otaries mourront. Et certaines seront euthanasiées «quand un animal souffre toujours et que nous ne pouvons pas le soigner», selon M. Bard.

Au pire de la crise, il n’y avait pas assez d’espace pour les accueillir, se souvient M. Wallerstein.

«Nous étions comme des médecins sans hôpitaux. C’était dur, nous devions renvoyer des animaux (…) qui n’étaient pas bien» vers des plages moins exposées, mais sans soins. «Nous n’avions pas d’autres choix».

D’après Jim Milbury, des services de météorologie de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), 1 098 bébés otaries ont échoué sur la côte entre Santa Barbara et San Diego entre janvier et mars. Contre 131 en moyenne.

Toutefois la semaine dernière, le nombre de sauvetages a singulièrement baissé, selon M. Wallerstein. Même si, selon Mme Melin, les chiffres pourraient à nouveau croître, avec le début de la traditionnelle saison du sevrage.

Quant aux origines – mystérieuses – du phénomène, la biologiste assure qu’elle en saura davantage «dans quelques mois».

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Il fait arrêter le voleur, puis lui offre un travail


Voilà bien, un principe mit en pratique du proverbe : ne donne pas un poisson à un homme, mais apprends lui à pêcher. Je crois que si des gens ayant les moyens pouvaient aider un peu plus les gens défavorisés, cela aiderait a diminué les vols qui pour certains n’est qu’une manière de survivre
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Il fait arrêter le voleur, puis lui offre un travail

 

Paolo Pedrotti a surpris un voleur en flagrant délit chez lui, l’a menacé avec un couteau et l’a fait arrêter par la police. Mais lorsqu’il a découvert que le malfaiteur était au chômage, il lui a offert un travail.

Ancien galeriste, M. Pedrotti, 62 ans, habite à Cerreto Guidi, près de Florence, où il gère une nouvelle résidence dont tous les appartements sont en vente. Sauf le sien.

Convaincu que la résidence était complètement inhabitée, le voleur Marcello Mucci, 54 ans, s’est faufilé lundi matin dans l’appartement de M. Pedrotti pour y dérober le cuivre des fils électriques.

« J’ai ouvert la porte et j’ai vu la silhouette d’un homme. Terrorisé, il a commencé à hurler qu’il n’avait rien fait », a raconté M. Pedrotti qui, après avoir immobilisé le malfaiteur, a appelé la police.

Quelques minutes plus tard, le cambrioleur était arrêté.

Mais le lendemain, lorsque M. Pedrotti a appris que ce dernier était au chômage et vivait avec les 250 euros (332  dollars cad) mensuels de retraite d’invalidité de sa femme, il a eu une idée.

« Cher voleur (…) je te fais une proposition », a-t-il écrit, dans une lettre, publiée par le journal local, le Tirreno. « Après quelques heures de prison et quelques jours d’assignation à résidence, je t’invite à passer chez moi. Prends une tondeuse et je te promets que je te ferai couper l’herbe pour 8 euros de l’heure. En plus, si tu as une compagne, viens avec elle, on a 50 appartements à nettoyer ».

D’abord incrédule, M. Mucci a accepté cet emploi avec enthousiasme après un procès express mardi matin à l’issue duquel le juge l’a relâché.

« Je volais le cuivre pour le modeler afin de créer des vides-poches ou des candélabres que je vendais en porte-à-porte », a expliqué cet ancien jardinier, licencié après un accident qui le handicapait pour réaliser des travaux physiques.

« Je ne suis pas un saint, je ne suis même pas catholique, mais je crois aux enseignements de Confucius: ne donne pas un poisson à un homme, mais apprends lui à pêcher », a confié de son côté M. Pedrotti, qui a conclu sa lettre sur un ton ironique: « je t’attends, de toute manière l’adresse tu la connais ».

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Un linteau de bois gravé précise le calendrier maya


Le calendrier Maya refait surface, ainsi que la prophétie de fin du monde du 12 décembre 2012. Les chercheurs comprennent un peu mieux ces calendriers qui ont porter certaines personnes a de grandes confusions.
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Un linteau de bois gravé précise le calendrier maya

 

L'acceptation de cette corrélation repose en grande partie... (Photo DR)

L’acceptation de cette corrélation repose en grande partie sur une datation par le radiocarbone réalisée dans les années 1950 sur deux linteaux de bois de l’ancienne cité de Tikal (Guatemala), où sont gravées des dates maya, expliquent les chercheurs.

PHOTO DR

VÉRONIQUE MARTINACHE
Agence France-Presse

Récemment popularisé par une fausse prophétie de fin du monde, le calendrier maya pose le problème de sa conversion dans le calendrier grégorien: une équipe internationale vient de confirmer la correspondance généralement admise en datant un linteau de bois gravé.

Le calendrier des anciens Mayas était pour le moins complexe. Pour donner une date, les Mayas utilisaient deux systèmes, un calendrier sacré, «tzolkin», de 260 jours, et un calendrier solaire, le «haab», composé de 365 jours. Un troisième décompte, appelé «le compte long», faisait le lien entre les systèmes précédents.

Un grand cycle du compte long durait 13 «baktun», un peu plus de 5.000 ans.

C’est la fin d’une telle ère qui a été célébrée le 21 décembre dernier, associée à tort par certains à la fin du monde.

Mais le «4 ahau 3 kankin» marquant la fin de ce grand cycle maya correspondait-il bien au 21 décembre 2012 de notre calendrier moderne?

La corrélation entre les deux calendriers la plus généralement admise par les spécialistes est celle dite de «Goodman-Martinez-Thomson» ou GMT. Mais ce n’est pas la seule. D’aucuns décalent la correspondance d’un à deux siècles, voire davantage.

Les travaux publiés jeudi dans la revue britannique Scientific Reports par l’équipe de Douglas Kennett viennent soutenir cette correspondance proposée initialement au début du XXe siècle par Joseph Goodman.

L’acceptation de cette corrélation repose en grande partie sur une datation par le radiocarbone réalisée dans les années 1950 sur deux linteaux de bois de l’ancienne cité de Tikal (Guatemala), où sont gravées des dates maya, expliquent les chercheurs. Mais il subsistait une part d’incertitude.

Grand Jaguar

L’équipe de Douglas Kennett a donc réalisé une série de nouvelles datations au Carbone 14,  avec des méthodes plus modernes, sur un de ces linteaux de bois du Temple I, ou Grand Jaguar. Il s’agit d’un linteau en bois de sapotillier, un bois imputrescible, qui porte une série de dates indiquant quand il a été taillé, sculpté et consacré.

Les analyses des nouvelles données fournissent une estimation entre 658 et 696 de notre ère pour la découpe et la sculpture du Linteau 3. La sculpture sur ce linteau représente le roi de Tikal Jasaw Chan K’awiil et le texte décrit comment il a défait Yich’aak K’ak’sa, roi de la cité rivale de Calakmul.

«Ces données appuient fortement la corrélation GMT», affirment les chercheurs.

«C’est essentiellement la chronologie maya qui sert de référence pour la Méso-Amérique ancienne en général», a expliqué de son côté à l’AFP Jean-Michel Hoppan (CNRS), archéologue et spécialiste de l’écriture maya, qui fait partie des nombreux scientifiques à utiliser la corrélation GMT.

«Il n’y a que les Mayas et les Olmèques qui nous permettent de positionner des dates par rapport au début de leur ère. Or les Olmèques n’en n’ont donné que quelques-unes», a-t-il ajouté.

Un décalage d’un siècle ou deux dans la chronologie maya a ainsi des répercussions sur l’enchaînement des événements dans l’ensemble de la Méso-Amérique ancienne.

Les Mayas, qui connurent leur apogée entre 250 et 900 après Jésus-Christ en Amérique centrale et au Mexique, ont été plongés dans une période de décadence vers le XIIIe siècle. Selon une hypothèse parfois controversée, le changement climatique, responsable d’une longue sécheresse catastrophique, leur a été fatal.

Situé en pleine jungle, Tikal est l’un des vestiges les plus emblématiques de la civilisation maya.

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