Allergie à l’arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure


Les allergies les plus courantes sont aux fruits de mer, au lait de vache, aux oeufs et aux cacahuètes (arachides). Et ceux qui sont atteint doivent faire attention et lire les étiquettes ou demander si leur denrée ne contient un aliment auquel ils sont allergique Chez les enfants, ils faut qu’ils apprennent très tôt les risques. En Australie, on croit avoir trouvé un traitement à long terme qui pourrait être bénéfique à ceux qui sont allergiques aux arachides a environs 70 à 80 %
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Allergie à l’arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure

 

Allergie à l'arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure

pilotl39 – Fotolia

SYDNEY | Des chercheurs australiens ont annoncé une avancée majeure pour les personnes souffrant d’allergie à l’arachide, parfois mortelle, grâce à un traitement à base de probiotiques qui pourrait selon eux devenir à terme un remède.

Au cours d’essais cliniques conduits par les scientifiques de l’Institut de recherche Murdoch pour les enfants à Melbourne en 2013, des enfants souffrant d’allergie à l’arachide s’étaient vus administrer des probiotiques accompagnés de faibles doses de protéines d’arachides pendant une période de 18 mois.

A l’issue de ces tests, 80% de ces enfants pouvaient tolérer l’arachide.

Quatre ans plus tard, cette recherche, publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet atteste que 70% de ces enfants soumis aux tests peuvent encore consommer aujourd’hui des cacahuètes sans réaction indésirable.

«L’importance de cette découverte est que ces enfants peuvent manger des cacahuètes comme ceux qui n’ont aucune allergie à l’arachide», a indiqué Mimi Tang, chercheuse principale de l’étude.

«Cela prouve que notre traitement est efficace sur le long terme, jusqu’à quatre ans après l’avoir terminé, il est sûr», a ajouté l’experte. «Cela suggère également que la possibilité d’une tolérance est un objectif réalisable concernant le traitement de l’allergie alimentaire.»

Les chercheurs ont affirmé que l’étude de Murdoch fournit «la preuve importante qu’une guérison peut être possible concernant l’allergie à l’arachide».

D’après Mimi Tang, «il s’agit d’une avancée majeure dans l’identification d’un traitement pour les allergies alimentaires dans les sociétés occidentales.»

Les allergies alimentaires touchent un enfant sur 20 et deux adultes sur 100, les plus répandues étant les réactions aux fruits de mer, au lait de vache, aux oeufs et aux cacahuètes.

L’allergie à l’arachide est l’une des causes les plus courantes de l’anaphylaxie, une réaction d’intolérance potentiellement fatale.

http://fr.canoe.ca

5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires


Quand une personne a des allergies alimentaires, il faut vite prendre l’habitude de lire les ingrédients de tout aliment, malheureusement, certaines compagnies ne voulant pas prendre des responsabilités affichent « peut contenir ». A l’école, certains parents se plaignent des restrictions alimentaires, mais si c’est pour préserver une crise, c’est un effort qui vaut la peine
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5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires

 

Breakfast

Crédit : iStockphoto

par Melissa Maya Falkenberg

 

Si, lors de chaque rentrée scolaire, certains parents se plaignent encore de ne pas pouvoir mettre des noix dans les lunchs de leurs enfants, d’autres doivent quotidiennement gérer l’inquiétude et planifier avec minutie la préparation de chaque repas.

« On y pense tout le temps. Même en ce moment, en vous parlant, je regarde ma montre. Il est 12 h 32. La garderie ne m’a pas téléphoné, donc, je suppose que l’heure du dîner s’est bien passée », confie Dominique Seigneur, directrice des communications et du financement de l’Association québécoise des allergies alimentaires.

Autour de la table, divers intervenants sont rassemblés pour une conférence organisée par EpiPen.

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, particulièrement chez les enfants. Santé Canada estime qu’elles touchent actuellement de 5 à 6 % des enfants en bas âge et de 3 à 4 % des adultes au Canada. Au Québec, le nombre de personnes ayant des allergies alimentaires s’élève à 300 000.

« Un problème des pays industrialisés », souligne l’allergologue Marie-Josée Francœur, qui enseigne au département de pédiatrie de l’Université de Sherbrooke.

« En Afrique, en Inde, au Pakistan, on ne connaît pas ça. Nos bébés naissent dans un univers aseptisé. Leur système immunitaire a peu besoin de travailler et finit par réagir à des trucs banaux. C’est le prix à payer pour vivre dans un pays développé! », explique-t-elle.

Les aliments responsables de 99 % des allergies alimentaires sont le lait, les œufs, les arachides, les noix, le soya, le blé, le sésame, la moutarde, le kiwi, les poissons et les fruits de mer. De plus en plus, les enfants allergiques aux arachides développent tardivement une allergie au soya. En revanche, l’allergie au lait, qui est la plus fréquente chez l’enfant, disparaît souvent avec le temps.

Certaines personnes (ou familles) se priveront, par précaution, d’aller au restaurant et de voyager. D’autres, comme le pilote de course Alexandre Tagliani, choisissent la liberté :

« Je suis sur la route 220 jours par année. Je suis libre comme le vent, je ne suis pas isolé. À mon humble avis, il ne faut pas surprotéger les enfants qui ont des allergies alimentaires. Les programmes de sensibilisation doivent être axés sur les connaissances et la compréhension. »

Tagliani-1

Alexandre Tagliani à la table ronde EpiPen

1) Toujours avoir son auto-injecteur avec soi

L’anaphylaxie (nom donné à la réaction allergique sévère provoquée par l’allergène) peut survenir n’importe quand, et le seul remède à celle-ci est l’épinéphrine, contenue dans l’auto-injecteur. Bref, il ne sert à rien d’attendre le médicament d’urgence du médecin, car injectera cette même substance.

« Sur les 2,5 millions de personnes atteintes au Canada, j’aimerais qu’au moins 400 000 d’entre elles se promènent avec leur EpiPen, souhaite Tagliani.

Celles qui n’ont jamais eu de réactions fortes sont malheureusement souvent difficiles à convaincre. Elles ne comprennent pas qu’elles risquent plus leur vie que moi en voiture de course à 400 km/h! », s’exclame-t-il.

Il relate ensuite l’un des épisodes d’anaphylaxie qui lui a presque coûté la vie, survenu il y a quelques années dans le hall d’un hôtel où il séjournait. Il avait oublié son EpiPen… dans la chambre quelques étages plus haut.

2) Un enfant peut aussi traîner son auto-injecteur

À partir de l’âge de raison (6-7 ans), on conseille que l’enfant ait aussi son injecteur avec lui. S’il est bien informé, il peut être capable de s’auto-injecter. Évidemment, il l’aura fait avec ses parents auparavant, et l’on doit prendre en considération son niveau de maturité.

* Pour faciliter l’apprentissage chez l’enfant (et l’adulte!), EpiPen fabrique des auto-injecteurs de pratique. La commande, gratuite, se fait directement sur le site d’EpiPen.

Malheureusement, l’idée que certains enfants traînent leur auto-injecteur dérange. Dans les écoles et les camps de jour, à titre d’exemple, on a peur que les amis de l’enfant ou les autres élèves prennent le médicament et jouent avec, d’où l’importance d’un programme de sensibilisation qui renseigne bien les personnes concernées, mais aussi la population en général.

3) Il faut savoir reconnaître les premiers symptômes

Les signes et les symptômes de l’anaphylaxie sont multiples : manifestations cutanées (démangeaison, urticaire, rougeur), écoulement des yeux et du nez, rougeur des yeux, crampes abdominales, nausées, toux, etc. Certains symptômes sont les mêmes que ceux d’une simple allergie saisonnière, mais, chez l’enfant, on peut parfois dénoter un timbre des pleurs différent.

Lorsque des parents ou des patients arrivent en pleine crise à l’hôpital, les raisons pour ne pas avoir utilisé l’auto-injecteur sont nombreuses. Parmi celles-ci, l’oubli de l’auto-injecteur à la maison, la peur de l’injection, la peur des effets secondaires, mais aussi une mauvaise interprétation des symptômes. Vous avez du mal à évaluer la sévérité de la réaction allergique? Il vaut mieux procéder à l’injection tout de suite que la donner trop tard.

4) Ne jamais donner un aliment à un enfant que l’on ne connaît pas

Certes, l’enfant doit comprendre sa condition et apprendre à dire non à ce qu’on lui offre ou se tourner vers ses parents s’il a le moindre doute. Mais c’est aussi la responsabilité de tout adulte de prendre le problème des allergies alimentaires au sérieux.

« Un exemple parmi tant d’autres : les grands-parents. Ils ont beau adorer leurs petits-enfants ou être les meilleurs grands-parents au monde, cette nouvelle réalité est souvent loin de la leur. Combien de fois ai-je dû rappeler à mon père que sa petite-fille pouvait mourir s’il lui donnait tel aliment… », raconte Dominique Seigneur, qui soulève alors un point extrêmement intéressant.

Lorsqu’on ne connaît pas les réels enjeux des allergies alimentaires, on tend souvent à croire que l’autre exagère…

5) Les personnes les plus à risque sont celles qui ont des antécédents d’anaphylaxie

Plusieurs dizaines de milliers d’épisodes d’anaphylaxie surviennent chaque année au Canada. Heureusement, la majorité des victimes s’en sortent indemnes grâce à l’EpiPen. Pour au moins 50 personnes (50 à 100 personnes chaque année), la réaction est fatale. Si vous pensez que votre enfant ou votre adolescent développe une allergie alimentaire, ne tardez pas à consulter. Les personnes ayant déjà vécu un ou des épisode(s) d’anaphylaxie sont plus susceptibles d’en avoir d’autres.

Votre enfant est encore bébé, et vous ne savez pas quand commencer à introduire certains aliments, comme les crevettes et les arachides, dans son alimentation?

Docteure Francœur rassure : « À partir de six mois, on peut manger n’importe quoi. D’un point médical, il ne change rien d’attendre. Il suffit d’être attentif les heures suivant l’introduction de l’aliment. Si vous remarquez une réaction cutanée ou autre, allez immédiatement à l’hôpital. On y passe des tests d’allergies au besoin seulement. »

Quelques ressources essentielles

Le livre Déjouer les allergies alimentaires, de Marie-Josée Bettez et d’Éric Théroux.

Sur le Web : Déjouer les allergies.

http://fr.chatelaine.com/

5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires


Gérer les allergies alimentaires n’est pas toujours faciles, surtout quand certains aliments se retrouvent dans plusieurs préparations comme le sésame, soya, noix … Mais, on ne peut non plus surprotéger les enfants, il faut donc trouver un juste-milieu sécuritaire
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5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires

Mieux vivre avec ce problème de santé croissant.

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Si, lors de chaque rentrée scolaire, certains parents se plaignent encore de ne pas pouvoir mettre des noix dans les lunchs de leurs enfants, d’autres doivent quotidiennement gérer l’inquiétude et planifier avec minutie la préparation de chaque repas.

« On y pense tout le temps. Même en ce moment, en vous parlant, je regarde ma montre. Il est 12 h 32. La garderie ne m’a pas téléphoné, donc, je suppose que l’heure du dîner s’est bien passée », confie Dominique Seigneur, directrice des communications et du financement de l’Association québécoise des allergies alimentaires. Autour de la table, divers intervenants sont rassemblés pour une conférence organisée par EpiPen.

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, particulièrement chez les enfants. Santé Canada estime qu’elles touchent actuellement de 5 à 6 % des enfants en bas âge et de 3 à 4 % des adultes au Canada. Au Québec, le nombre de personnes ayant des allergies alimentaires s’élève à 300 000.

« Un problème des pays industrialisés », souligne l’allergologue Marie-Josée Francœur, qui enseigne au département de pédiatrie de l’Université de Sherbrooke. « En Afrique, en Inde, au Pakistan, on ne connaît pas ça. Nos bébés naissent dans un univers aseptisé. Leur système immunitaire a peu besoin de travailler et finit par réagir à des trucs banaux. C’est le prix à payer pour vivre dans un pays développé! », explique-t-elle.

Les aliments responsables de 99 % des allergies alimentaires sont le lait, les œufs, les arachides, les noix, le soya, le blé, le sésame, la moutarde, le kiwi, les poissons et les fruits de mer. De plus en plus, les enfants allergiques aux arachides développent tardivement une allergie au soya. En revanche, l’allergie au lait, qui est la plus fréquente chez l’enfant, disparaît souvent avec le temps.

Certaines personnes (ou familles) se priveront, par précaution, d’aller au restaurant et de voyager. D’autres, comme le pilote de course Alexandre Tagliani, choisissent la liberté :

« Je suis sur la route 220 jours par année. Je suis libre comme le vent, je ne suis pas isolé. À mon humble avis, il ne faut pas surprotéger les enfants qui ont des allergies alimentaires. Les programmes de sensibilisation doivent être axés sur les connaissances et la compréhension. »

Tagliani-1

Alexandre Tagliani à la table ronde EpiPen

1) Toujours avoir son auto-injecteur avec soi

L’anaphylaxie (nom donné à la réaction allergique sévère provoquée par l’allergène) peut survenir n’importe quand, et le seul remède à celle-ci est l’épinéphrine, contenue dans l’auto-injecteur. Bref, il ne sert à rien d’attendre le médicament d’urgence du médecin, car injectera cette même substance.

« Sur les 2,5 millions de personnes atteintes au Canada, j’aimerais qu’au moins 400 000 d’entre elles se promènent avec leur EpiPen, souhaite Tagliani. Celles qui n’ont jamais eu de réactions fortes sont malheureusement souvent difficiles à convaincre. Elles ne comprennent pas qu’elles risquent plus leur vie que moi en voiture de course à 400 km/h! », s’exclame-t-il.

Il relate ensuite l’un des épisodes d’anaphylaxie qui lui a presque coûté la vie, survenu il y a quelques années dans le hall d’un hôtel où il séjournait. Il avait oublié son EpiPen… dans la chambre quelques étages plus haut.

2) Un enfant peut aussi traîner son auto-injecteur

À partir de l’âge de raison (6-7 ans), on conseille que l’enfant ait aussi son injecteur avec lui. S’il est bien informé, il peut être capable de s’auto-injecter. Évidemment, il l’aura fait avec ses parents auparavant, et l’on doit prendre en considération son niveau de maturité.

* Pour faciliter l’apprentissage chez l’enfant (et l’adulte!), EpiPen fabrique des auto-injecteurs de pratique. La commande, gratuite, se fait directement sur le site d’EpiPen.

Malheureusement, l’idée que certains enfants traînent leur auto-injecteur dérange. Dans les écoles et les camps de jour, à titre d’exemple, on a peur que les amis de l’enfant ou les autres élèves prennent le médicament et jouent avec, d’où l’importance d’un programme de sensibilisation qui renseigne bien les personnes concernées, mais aussi la population en général.

3) Il faut savoir reconnaître les premiers symptômes

Les signes et les symptômes de l’anaphylaxie sont multiples : manifestations cutanées (démangeaison, urticaire, rougeur), écoulement des yeux et du nez, rougeur des yeux, crampes abdominales, nausées, toux, etc. Certains symptômes sont les mêmes que ceux d’une simple allergie saisonnière, mais, chez l’enfant, on peut parfois dénoter un timbre des pleurs différent.

Lorsque des parents ou des patients arrivent en pleine crise à l’hôpital, les raisons pour ne pas avoir utilisé l’auto-injecteur sont nombreuses. Parmi celles-ci, l’oubli de l’auto-injecteur à la maison, la peur de l’injection, la peur des effets secondaires, mais aussi une mauvaise interprétation des symptômes. Vous avez du mal à évaluer la sévérité de la réaction allergique? Il vaut mieux procéder à l’injection tout de suite que la donner trop tard.

4) Ne jamais donner un aliment à un enfant que l’on ne connaît pas

Certes, l’enfant doit comprendre sa condition et apprendre à dire non à ce qu’on lui offre ou se tourner vers ses parents s’il a le moindre doute. Mais c’est aussi la responsabilité de tout adulte de prendre le problème des allergies alimentaires au sérieux.

« Un exemple parmi tant d’autres : les grands-parents. Ils ont beau adorer leurs petits-enfants ou être les meilleurs grands-parents au monde, cette nouvelle réalité est souvent loin de la leur. Combien de fois ai-je dû rappeler à mon père que sa petite-fille pouvait mourir s’il lui donnait tel aliment… », raconte Dominique Seigneur, qui soulève alors un point extrêmement intéressant.

Lorsqu’on ne connaît pas les réels enjeux des allergies alimentaires, on tend souvent à croire que l’autre exagère…

5) Les personnes les plus à risque sont celles qui ont des antécédents d’anaphylaxie

Plusieurs dizaines de milliers d’épisodes d’anaphylaxie surviennent chaque année au Canada. Heureusement, la majorité des victimes s’en sortent indemnes grâce à l’EpiPen. Pour au moins 50 personnes (50 à 100 personnes chaque année), la réaction est fatale. Si vous pensez que votre enfant ou votre adolescent développe une allergie alimentaire, ne tardez pas à consulter. Les personnes ayant déjà vécu un ou des épisode(s) d’anaphylaxie sont plus susceptibles d’en avoir d’autres.

Votre enfant est encore bébé, et vous ne savez pas quand commencer à introduire certains aliments, comme les crevettes et les arachides, dans son alimentation?

Docteure Francœur rassure : « À partir de six mois, on peut manger n’importe quoi. D’un point médical, il ne change rien d’attendre. Il suffit d’être attentif les heures suivant l’introduction de l’aliment. Si vous remarquez une réaction cutanée ou autre, allez immédiatement à l’hôpital. On y passe des tests d’allergies au besoin seulement. »

Quelques ressources essentielles 

Le livre Déjouer les allergies alimentaires, de Marie-Josée Bettez et d’Éric Théroux.

http://fr.chatelaine.com

Un guide sur les allergies pour les restaurateurs


Ceux qui ont des allergies alimentaires savent quel aliment évité, mais c’est un vrai casse-tête quand ils vont au restaurant, a l’épicerie etc .. Souvent, la cause d’allergie n’est pas dans l’aliment mais une contamination croisée comme par exemple un muffin aux bleuets qui a touché a un biscuit aux arachides et c’est le drame
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Un guide sur les allergies pour les restaurateurs

Un guide sur les allergies pour les restaurateurs

La Presse Canadienne

TORONTO – L’Association canadienne des restaurateurs et des services alimentaires (ACRSA) lance un nouveau guide pour aider les restaurateurs à améliorer leurs connaissances des allergies alimentaires et à mieux protéger les consommateurs.

«Les allergies alimentaires: guide à l’intention des restaurateurs» a été créé par l’ACRSA en collaboration avec Anaphylaxie Canada.

L’anaphylaxie est une réaction allergique extrême et potentiellement mortelle qui peut se produire dans les secondes ou les minutes suivant le contact avec un allergène.

Afin de rappeler les risques que courent les personnes susceptibles de subir un choc anaphylactique, le guide raconte l’histoire de Sabrina Shannon, une adolescente de 13 ans décédée en 2003 après avoir mangé de la nourriture servie à la cafétéria de son école.

Une enquête du coroner a déterminé qu’une protéine du lait était probablement à l’origine de la réaction allergique de Sabrina, et a avancé que les frites qu’avait mangées la jeune fille avaient été contaminées par un produit laitier présent sur les pinces utilisées pour le service.

Trois ans après sa mort, l’Ontario a adopté un projet de loi connu sous le nom de «loi Sabrina» afin de prévenir les chocs anaphylactiques dans les écoles publiques.

Selon Garth Whyte, président et chef de la direction de l’ACRSA, le cas de Sabrina illustre bien à quel point l’anaphylaxie peut être dangereuse.

«Il y a quelques générations, ce n’était pas fréquent. Mais c’est de plus en plus un problème. Et quand cela arrive à une jeune personne, ça nous touche encore plus. Ça montre que nous devons être conscients que ça existe et que nous devons agir de manière responsable», a-t-il indiqué.

M. Whyte assure que la sécurité alimentaire est l’une des priorités de son association et de ses quelque 30 000 membres. L’ACRSA comprend autant des établissements de restauration rapide que des restaurants gastronomiques, des traiteurs, des bars et des entreprises qui fournissent les services alimentaires dans les hôpitaux et les écoles.

Le fait que les consommateurs soient de plus en plus au courant des risques inhérents aux allergies alimentaires ainsi qu’à l’intolérance au gluten et au lactose rend nécessaire de mieux informer les personnes qui préparent et servent des repas, a ajouté le grand patron de l’ACRSA.

En plus de citer les aliments connus pour provoquer des réactions allergiques, comme les oeufs, le lait, les noix, les crustacés et les mollusques, le guide donne également les autres noms que peuvent porter ces allergènes.

Le document insiste aussi sur l’importance de gérer les risques en obtenant des fournisseurs la liste complète des ingrédients entrant dans la composition de leurs produits, en évitant les substitutions de plats qui n’apparaissent pas sur le menu, et en faisant preuve de vigilance par rapport aux risques de contamination.

«Je crois que l’étape suivante est de communiquer efficacement avec les clients, d’afficher les listes, de demander au chef cuisinier et au gérant de discuter des choix les plus sécuritaires, et de préparer un plan d’urgence, parce qu’on ne peut jamais tout prévoir», indique Garth Whyte.

«Mais dans le fond, on revient toujours aux clients: il faut qu’on les informe de ce qu’il y a dans leur nourriture.»

http://actualites.ca.msn.com

Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?


Une personne avec une ou des allergies alimentaires se doit d’avoir sur lui des médicaments en tout temps pour éviter une crise qui pourrait empirer pouvant aller jusqu’a la mortalité .. On peut ne pas être allergique a un aliment et le devenir plus tard ..
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Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?

 

Ayez toujours sur vous un auto injecteur d’adrénaline pour pallier aux cas d’urgence

Les allergies alimentaires sont à la hausse, Santé Canada estimant qu’elles touchent environ 1,2 million de Canadiens. Si vous ou une personne de votre entourage faites une réaction allergique, savoir comment réagir peut faire toute la différence peut vous éviter bien des ennuis. Voici quelques renseignements utiles à connaître.

 

Initiation aux allergies alimentaires

Selon les experts, les allergies alimentaires touchent 6 à 8 % des enfants âgés de 4 ans et moins et environ 4 % des adultes. Les réactions allergiques vont de la simple éruption cutanée à la difficulté respiratoire. Elles entraînent 30 000 consultations à l’urgence et des dizaines de milliers d’autres réactions sont traitées à la maison. Ces allergies sont également responsables de quelque 150 décès par année causés par anaphylaxie, une réaction soudaine et grave pouvant être mortelle.

On estime que plus de160 aliment différents sont liés aux allergies, huit d’entre eux étant responsables de 90 % des réactions graves. Ces huit trouble-fêtes sont les arachides, les noix, le poisson, les fruits de mer (ces allergies ne disparaissent généralement pas à l’âge adulte), les œufs, le lait, le blé et le soya (en règle générale, les enfants cessent de souffrir de ces allergies lorsque leur système immunitaire et gastro-intestinal parvient à maturité).

« Ces aliments sont très courants dans l’alimentation, ce qui explique en partie le problème », précise Jonathan Bernstein, M.D., professeur au service d’immunologie et d’allergologie à la faculté de médecine de l’Université de Cincinnati

Que faire en cas d’urgence

L’anaphylaxie est le nom donné à une réaction allergique grave et soudaine qui peut être mortelle et affecter la peau, les voies respiratoires, le tractus gastro intestinal et le système cardiovasculaire. Le seul traitement existant et sûr consiste à éviter strictement les allergènes connus. En cas d’exposition accidentelle, soyez prêt à réagir:

Ayez toujours sur vous deux doses au moins d’adrénaline auto-injectable afin d’avoir le temps de vous rendre à l’hôpital. Une seule dose atténuera les symptômes qui mettent votre vie en danger, mais ne fait effet que durant 10 à 20 minutes.

 

  • « N’hésitez pas à prendre une dose d’adrénaline », précise David Fleischer, M.D., allergologue à Denver.

 

Cela ne risque pas de vous nuire et il est probablement plus sûr de ne pas attendre.

Ayez un médicament antihistaminique de type Benadryl, soit sous forme liquide ou en comprimé à dissolution rapide pour traiter les réactions bénignes. Si un antihistaminique peut vous soulager, il ne remplace pas l’adrénaline.

Portez un bracelet d’alerte médicale ou un bijou d’identification.

Appelez le 911 ou rendez vous directement à l’urgence (ne conduisez pas vous-même) et ce, même si vos symptômes disparaissent.

http://styledevie.ca.msn.com