L’Occident davantage touché par les allergies alimentaires


Avant nous n’entendions pas que des personnes avaient des allergies alimentaires, ou même des allergies à autres choses. Aujourd’hui, c’est très différent, les allergies alimentaires on augmenter dans les pays industrialisés. Les facteurs semblent divers, tels que la pollution, les changements alimentaires ou une diminution d’exposition aux microbes.
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L’Occident davantage touché par les allergies alimentaires

L'Occident davantage touché par les allergies alimentaires


En Occident, les enfants sont beaucoup plus susceptibles de développer des allergies alimentaires. Des enquêtes sur les décès d’adolescents britanniques après avoir mangé du babeurre, du sésame et des arachides mettent en lumière l’augmentation des allergies dans les pays occidentaux mais aussi dans les zones urbaines.

Des symptômes graves 

L’année dernière, une petite fille âgée de six ans est décédée des suites d’une allergie aux produits laitiers en Australie occidentale. L’augmentation des allergies au cours des dernières décennies a été particulièrement visible dans les pays occidentaux. Les allergies alimentaires touchent désormais environ 7% des enfants britanniques et 9% des jeunes australiens. En Europe, 2% des adultes ont des allergies alimentaires. Une allergie est provoquée par une production d’anticorps excessive, fabriqués par le système immunitaire, chargés de détruire ces substances allergènes au lieu de les considérer comme inoffensives. Ces substances deviennent des cibles et entraînent des réactions allergiques. 

Certains des aliments les plus courants auxquels les enfants sont allergiques sont : le lait, les œufs, les cacahuètes, les fruits à coques (noix, amandes, noisettes, pignons de pin, noix de pécan), le sésame, le poisson, les mollusques et les crustacés. Les réactions allergiques, parfois provoquées par des traces d’aliments déclencheurs, peuvent mettre la vie des personnes en danger. Les symptômes peuvent être des rougeurs de la peau, de l’urticaire, des gonflements, des vomissements, de la diarrhée et dans les cas plus graves, des difficultés respiratoires voire un choc anaphylactique. Les patients et leurs familles doivent être très vigilants et constamment vérifier la composition des plats.

Une augmentation dans les sociétés industrialisées

La fréquence des allergies alimentaires a augmenté au cours des 30 dernières années, en particulier dans les sociétés industrialisées. L’augmentation est associée à la nourriture consommée et au lieu de résidence du patient. Les allergies aux arachides ont été multipliées par cinq au Royaume-Uni entre 1995 et 2016. Une étude menée auprès de 1.300 enfants de trois ans a montré que 2,5% d’entre eux avaient maintenant une allergie aux arachides. L’Australie a enregistré le plus haut taux d’allergies alimentaires. Une étude a révélé que 9% des Australiens âgés d’un an avaient une allergie aux œufs, tandis que 3% étaient allergiques aux arachides.

Pour la docteure Alexandra Santos, de l’université King’s College de Londres, l’augmentation du nombre d’allergies n’est pas simplement l’effet de la société, qui en prend davantage conscience et en améliore le diagnostic. Les allergies et la sensibilité accrue aux aliments sont également environnementales et liées aux modes de vie occidentaux. Les taux d’allergies sont moins élevés dans les pays en développement. Ils sont également plus susceptibles de se produire dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Les facteurs peuvent inclure la pollution, les changements alimentaires et une exposition moindre aux microbes, ce qui modifie la réponse de notre système immunitaire. De plus, des carences en vitamine D peuvent empêcher notre système immunitaire de développer une réponse saine

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La malbouffe est-elle responsable d’allergies alimentaires?


C’est une étude faite à petite échelle sur les allergies alimentaires. D’après cette étude une des causes seraient la malbouffe. Quoiqu’à première vue, cela parait sensée. Il va de soit que les allergies alimentaires ont augmenté ainsi que la malbouffe. Il faudrait tout de même d’autres études de plus grandes envergures pour le confirmer.
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La malbouffe est-elle responsable d’allergies alimentaires?


Qui veut un hot dog? | Clément127 via Flickr CC License by

Qui veut un hot dog? | Clément127 via Flickr CC License by

Camille Jourdan

C’est en tout cas ce que laisse penser une récente étude italienne.

Environ 240 millions de personnes dans le monde souffriraient d’allergies alimentaires, estime l’Organisation mondiale de l’allergie. Noix, gluten, lait de vache, soja… Les allergènes sont multiples, tout comme leurs causes. Une récente étude italienne vient peut-être d’ailleurs d’en identifier une nouvelle: la malbouffe.

Les travaux de Roberto Berni Canani, de l’Université de Naples, tendent en effet à montrer que ce que les anglo-saxons appellent la «junk food», pourrait bien être à l’origine de certaines allergies. Le Guardian rapporte que le chercheur a notamment étudié le taux de produits de glycation avancés, ou AGE, chez des enfants. Ces substances naissent à la suite d’une réaction entre les sucres d’une part, et les lipides et les protéines d’autre part. S’ils sont naturellement présents dans notre organisme, ils proviennent aussi de ce que nous mangeons, et notamment des aliments transformés.

Dans son étude, Roberto Berni Canani a relevé des taux d’AEG plus élevés chez les enfants présentant des allergies alimentaires. Et il se trouve que ces mêmes enfants consomment davantage de produits contenant de forts taux d’AEG que les autres

«Ils mangent beaucoup de snacks, de hamburgers, de frites… Beaucoup d’aliments indutriels remplis d’AEG», indique le chercheur.

Beaucoup plus de «junk food», donc (entre 20 et 40 % de plus), que les enfants non allergiques.

Or, les AEG sont déjà connus pour interagir directement sur les cellules immunitaires, et sur la barrière intestinale. Des études ont déjà montré que des taux élevés de ces produits dans notre organisme entraîne des diabètes, ou encore des maladies rénales. Alors pourquoi pas des allergies?

«Une théorie intéressante»

Cependant, le Guardian reste prudent: l’étude de Roberto Berni Canani a été menée à tès petite échelle, sur une soixantaine d’enfants. John Warner, professeur en pédiatrie au Collège Impérial de Londres, rappelle au quotidien britannique que les allergies ont de multiples causes, qui peuvent expliquer les résultats de l’étude italienne.

Il remarque que «ces enfants, consommateurs de malbouffe, sont moins susceptibles que les autres de suivre un régime méditerranéen, riche en fruits frais, en légumes et en poisson; un régime justement connu pour réduire les risques d’allergies».

Autres facteurs de risques auxquels ces enfants peuvent être exposés, selon le professeur: «le tabac, ou d’autres polluants».

De la même manière, son collègue Andrew Clark, consultant en pédiatrie à l’hôpital d’Addenbrooke, estime que des recherches complémentaires sont nécessaires, mais reconnaît toutefois que cette étude «soulève une théorie intéressante».

http://www.slate.fr/

Un ado lance une tranche de fromage sur un camarade de classe, qui décède


L’adolescent a probablement voulu faire le défi : #cheesechallenge. Un défi stupide qui circule depuis quelques temps sur le web. Je ne sais pas si c’est par niaiserie ou par une grande ignorance, mais il savait que son copain était allergique au produit laitier, mais il ne savait pas que le fromage était aussi un produit laitier. Est-ce possible à 13 ans ne pas savoir cela ? Et pourquoi l’école n’a pas administré immédiatement un traitement contre cette allergie, ou du moins le mettre en observation pour voir les premiers signes ?

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Un ado lance une tranche de fromage sur un camarade de classe, qui décède


© Thinkstock.

Un adolescent britannique, allergique aux produits laitiers, est décédé dix jours après avoir reçu une tranche de fromage dans le cou.

Karanbir Singh Cheema, un Britannique de 13 ans, également surnommé Karan, est décédé le 9 juillet 2017, dix jours après avoir reçu dans le cou, une tranche de fromage lancée par un camarade de classe

L’enquête sur la mort de jeune garçon a débuté cette semaine. Une enquête préliminaire en septembre 2018 a montré que Karanbir, étudiant à l’école William Perkin Church d’Angleterre à Greenford près de Londres, était décédé des suites d’une grave réaction allergique à une tranche de fromage.

De nouveaux éléments dont le témoignage d’un professeur ont été dévoilés. Lucjan Santos, l’un des professeurs du jeune garçon, a déclaré lors de l’enquête judiciaire que Karan lui avait fait part des faits lors d’une pause de midi.

 « Il m’a dit: ‘il a mis du fromage dans mon col sans raison’, puis il a pointé du doigt sa nuque », a déclaré l’enseignant.

L’adolescent aurait alors expliqué avoir une allergie au fromage. Le professeur a ajouté que Karan semblait calme et parlait calmement. 

« Je vais mourir »

Mais au bout de quelques minutes, le cou de l’adolescent est devenu rouge vif. Il n’arrêtait pas de se gratter le cou, saignant et luttant pour respirer. Bonny Campbell, membre du corps professoral, a expliqué que Kara a enlevé son t-shirt et a crié: « Je vais mourir. » L’adolescent a alors reçu un traitement pour ses symptômes allergiques.

Karan avait de multiples allergies alimentaires, notamment au blé, au gluten, aux produits laitiers ainsi qu’aux noix, d’après les dires de ses enseignants. Le garçon de 15 ans qui avait jeté la tranche de fromage « aussi gros qu’un post-it » à Karan Cheema a affirmé qu’il était au courant de certaines allergies de Karan Cheema, mais qu’il ne savait pas qu’il était également allergique au fromage.

Selon les enquêteurs, le camarade qui aurait donné le fromage au lanceur, était, lui, au courant des allergies de Karan aux produits laitiers, mais a assuré qu’il ne savait pas que le fromage était un produit laitier.

L’enquête se poursuit.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Vraies ou fausses allergies alimentaires ?


C’est important de savoir si une personne a des allergies alimentaires, cependant l’auto-diagnostique n’est pas un bon moyen. Il vaut mieux en parler à un médecin. Certains symptômes pourraient être une intolérance et non une allergie.
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Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

 

Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

On s’estime parfois allergique à tel ou tel aliment ou composant alimentaire et on s’en prive… à tort !

Une étude récente vient montrer que de très nombreux adultes se trompent sur de prétendues allergies.

Explications.

Une étude américaine pour mieux comprendre les allergies

Aux États-Unis, ils sont 26 millions à se déclarer allergiques à un aliment ou un composant alimentaire. Mais grâce à une étude des chercheurs de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago et la Nortwestern University, nous savons désormais que la moitié d’entre-eux ne serait finalement pas allergique mais simplement intolérant, voire rien du tout.

Sur un échantillon de 40.443 adultes sondées, 19% se déclaraient allergiques. Après vérification des symptômes, ils ne sont que 10,8% à présenter une véritable allergie. En tête de classement, l’allergie aux mollusques et crustacées. Viennent ensuite les allergies au lait, aux arachides, aux noix, au poisson, au soja et au sésame.

Éviter les mauvais diagnostics

Ce phénomène est vérifiable dans de nombreux pays occidentaux et au Royaume-Uni notamment. Pour éviter ce genre d’erreur de diagnostic, il faut consulter un médecin spécialiste des allergies chez l’adulte et procéder à des tests fiables.

Il pourrait s’avérer que certains maux (diarrhées, ballonnements ou maux d’estomacs) ne seraient liés qu’à une simple intolérance au lactose. Cette mise au point pourrait vous éviter de vous priver de certains aliments inutilement et vous libérer de certains traitements à base d’antihistaminiques ou d’adrénaline.

Maylis Choné

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Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?


Quand on ne souffre pas d’allergie, ce n’est pas une question qu’on se pose si le compost peut provoquer des réactions allergiques alimentaires. Il semble que grâce à la décomposition les risques sont presque nuls. Cependant manipuler du compost pour son jardin, il est probablement mieux d’agir avec prudence
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Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?

 

Un homme tient du compost dans ses mains.

Les plantes n’absorbent pas les allergènes pendant leur croissance. Photo : iStock

Rassurez-vous, les légumes et les fruits qui poussent dans un compost à base de crevettes, d’arachides ou d’œufs ne mettent pas en danger les personnes qui vivent avec des allergies alimentaires. Celles-ci doivent cependant faire preuve de prudence si elles manipulent la matière organique.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Les plantes ont besoin d’un sol riche en azote, en phosphore et en potassium pour assurer leur croissance. Combiné à l’engrais, le compost leur procure tous les éléments dont elles ont besoin.

Les matières organiques que l’on retrouve dans le compost sont aussi nombreuses que diversifiées. Elles comprennent parfois des crevettes, des œufs et même des arachides. Le compost de crevettes, par exemple, est riche en azote. Celui à base d’œuf apporte du calcium à la plante et tempère l’acidité du sol.

Ces aliments, potentiellement mortels pour les personnes vivant avec des allergies, présentent toutefois très peu de risque en se retrouvant dans le compost.

« Les risques qu’il y ait des teneurs suffisantes pour déclencher une allergie sont somme toute relativement faibles », souligne la chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki, Louise Hénault-Ethier.

Les réactions allergiques sont causées par une protéine à l’intérieur d’un aliment. Aucune étude scientifique ne porte spécifiquement sur la survie des protéines allergènes à l’intérieur des composts. On sait toutefois que le processus décompose les protéines.

« Le compostage brise les longues chaînes composées de carbone et d’une série d’acides aminés d’une protéine en plus petits morceaux, explique Louise Hénault-Ethier. Ces petites molécules élémentaires, comme le CO2, le H2O et le NH4, sont les différents nutriments de base dont se nourrissent les plantes. »

« Si la décomposition est complète, et on sait que les protéines se dégradent assez rapidement dans le processus de décomposition, il y a très peu de risque qu’une protéine allergène ait persisté, ou à tout le moins sa concentration va être beaucoup moindre », poursuit-elle.

Le compostage, c’est tellement un milieu hostile que très peu de choses y survivent. Louise Hénault-Ethier, biologiste

La biologiste spécialisée en compostage estime que le risque de passage de l’allergène à l’intérieur de l’aliment est d’autant plus faible que les plantes n’ont pas l’habitude d’absorber des protéines, mais plutôt les nutriments une fois décomposés.

À cela s’ajoute le mélange du compost au sol, un « très gros facteur de dilution », estime-t-elle.

Le compost industriel est encore moins risqué que le domestique, ajoute à son tour l’agronome spécialisé en science du sol Maxime Paré.

« La dégradation va être d’autant plus importante dans un compost industriel, fait par les municipalités et les entreprises, parce que dans un processus de maturation industrielle, la température du compost est grandement supérieure à un compost domestique », indique-t-il.

Le risque de la manipulation

 

Manipuler le compost comporte cependant sa part de risque pour les personnes allergiques. Il leur est d’ailleurs suggéré de porter gants et masque en jardinant pour éviter qu’un allergène puisse pénétrer la peau par une plaie ou soit inhalé.

« Le risque, c’est le contact avec le compost qui comporte l’allergène auquel la personne est sensibilisée, mais pas l’aliment en soi. Il est donc recommandé d’utiliser un autre type de compost, sans l’allergène, pour éviter ce risque », estime Catherine Laprise, de la Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l’allergie.

Elle rappelle également qu’il faut bien laver les aliments pour s’assurer qu’il ne s’y trouve pas de trace de compost.

« Choisir des légumes ayant une pelure minimise considérablement les risques », résume la chercheure.

Gare aux terrains contaminés!

Les plantes sont connues pour leur capacité à décontaminer les sols en absorbant les polluants qui s’y trouvent.

« Il ne faut pas faire exprès de faire pousser des légumes dans un sol contaminé, mais même avec une faible teneur en contaminants, ce ne sont pas toutes les plantes qui vont nécessairement les absorber », précise Louise Hénault-Ethier.

Certaines plantes hyperaccumulatrices stockent les métaux dans leurs tissus ou leurs graines, comme le tournesol et la moutarde, mais elles demeurent somme toute assez rares, assure la biologiste.

« Le risque de contamination est relativement faible », ajoute-t-elle.

Encore une fois, bien rincer les légumes et les fruits devrait suffire à écarter ce risque.

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Allergie à l’arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure


Les allergies les plus courantes sont aux fruits de mer, au lait de vache, aux oeufs et aux cacahuètes (arachides). Et ceux qui sont atteint doivent faire attention et lire les étiquettes ou demander si leur denrée ne contient un aliment auquel ils sont allergique Chez les enfants, ils faut qu’ils apprennent très tôt les risques. En Australie, on croit avoir trouvé un traitement à long terme qui pourrait être bénéfique à ceux qui sont allergiques aux arachides a environs 70 à 80 %
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Allergie à l’arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure

 

Allergie à l'arachide: des chercheurs australiens annoncent une avancée majeure

pilotl39 – Fotolia

SYDNEY | Des chercheurs australiens ont annoncé une avancée majeure pour les personnes souffrant d’allergie à l’arachide, parfois mortelle, grâce à un traitement à base de probiotiques qui pourrait selon eux devenir à terme un remède.

Au cours d’essais cliniques conduits par les scientifiques de l’Institut de recherche Murdoch pour les enfants à Melbourne en 2013, des enfants souffrant d’allergie à l’arachide s’étaient vus administrer des probiotiques accompagnés de faibles doses de protéines d’arachides pendant une période de 18 mois.

A l’issue de ces tests, 80% de ces enfants pouvaient tolérer l’arachide.

Quatre ans plus tard, cette recherche, publiée mercredi dans la revue médicale britannique The Lancet atteste que 70% de ces enfants soumis aux tests peuvent encore consommer aujourd’hui des cacahuètes sans réaction indésirable.

«L’importance de cette découverte est que ces enfants peuvent manger des cacahuètes comme ceux qui n’ont aucune allergie à l’arachide», a indiqué Mimi Tang, chercheuse principale de l’étude.

«Cela prouve que notre traitement est efficace sur le long terme, jusqu’à quatre ans après l’avoir terminé, il est sûr», a ajouté l’experte. «Cela suggère également que la possibilité d’une tolérance est un objectif réalisable concernant le traitement de l’allergie alimentaire.»

Les chercheurs ont affirmé que l’étude de Murdoch fournit «la preuve importante qu’une guérison peut être possible concernant l’allergie à l’arachide».

D’après Mimi Tang, «il s’agit d’une avancée majeure dans l’identification d’un traitement pour les allergies alimentaires dans les sociétés occidentales.»

Les allergies alimentaires touchent un enfant sur 20 et deux adultes sur 100, les plus répandues étant les réactions aux fruits de mer, au lait de vache, aux oeufs et aux cacahuètes.

L’allergie à l’arachide est l’une des causes les plus courantes de l’anaphylaxie, une réaction d’intolérance potentiellement fatale.

http://fr.canoe.ca

Un timbre épidermique efficace contre l’allergie aux arachides


Depuis que j’ai une petite fille allergique aux arachides, c’est là qu’on doit faire vraiment attention aux aliments. Et ce n’est pas toujours évident sur tout quand un aliment a été croisé avec l’allergène (ex des biscuits au chocolat dans la même assiette que les biscuits aux arachides) Si ce timbre peut aider à diminuer les conséquences voir mortelles, ce sera un grand pas pour l’allergie aux arachides, mais aussi pour les autres allergiques alimentaires
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Un timbre épidermique efficace contre l’allergie aux arachides

 

Un bol de beurre d'arachides posé à côté de cacahuètes.

Les doses données aux personnes allergiques passent de 0.1 mg à 17 arachides par jour. Photo : iStock

Les résultats d’une étude clinique montrent qu’un timbre épidermique mis au point par une entreprise française est efficace contre l’allergie aux arachides et pourrait également l’être contre d’autres allergènes alimentaires.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

DBV Technologies affirme que son timbre Viaskin a permis de réduire de 98 % le risque de choc allergique exacerbé pouvant être mortel.

Ce timbre est basé sur une découverte selon laquelle il est possible d’agir sur le système immunitaire par la peau.

Viaskin contient un extrait très concentré de protéine d’arachide, 250 microgrammes, qui est diffusé dans l’épiderme sans passer dans le sang, évitant le risque de choc allergique pour le patient tout en le désensibilisant progressivement.

Le but n’est pas de pouvoir manger un paquet de cacahuètes, mais de réduire suffisamment la sensibilité pour éviter une réaction potentiellement mortelle en cas de consommation accidentelle d’arachide dans une sauce ou un plat. Dr Pierre-Henri Benhamou, cofondateur et PDG de DBV Technologies

Cette étude a été menée pendant trois ans dans un groupe de jeunes patients de quatre à onze ans.

Il est estimé que 2 % des enfants sont allergiques aux cacahuètes aux États-Unis, allergie alimentaire la plus fréquente dans ce pays où la population est friande de cet aliment.

Leur nombre aurait même augmenté de 50 % depuis la fin des années 1990, selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

« Ces résultats sont extrêmement encourageants », puisque 83,3 % des participants ont pu décupler la quantité d’arachides qu’ils pouvaient consommer, a précisé le Dr Pierre-Henri Benhamou, cofondateur et PDG de DBV Technologies.

Il s’agit du premier patch de désensibilisation et de guérison à une allergie alimentaire. […] Avant, il n’existait pas vraiment de traitement contre ce type d’allergènes. Dr Pierre-Henri Benhamou

La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques, a octroyé le statut de percée thérapeutique à ce timbre, ce qui ouvre la voie à un processus accéléré d’autorisation de mise sur le marché, peut-être même dès 2018.

L’allergie grave à cet aliment est responsable de plusieurs milliers de chocs anaphylactiques par an aux États-Unis, dont 150 sont mortels.

Les chercheurs ayant effectué l’essai clinique de phase 2, dont un suivi de plusieurs mois avec 28 enfants de 4 à 11 ans, ont présenté dimanche les données définitives au Congrès de l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology réuni à Atlanta, en Georgie.

Ces données représentent trois ans d’étude, soit la durée totale du traitement qui consiste à porter le timbre en permanence et à le changer tous les jours.

Les résultats de l’essai clinique de phase 3, dernière étape avant la commercialisation, seront connus à l’automne 2017. Selon lui, ce traitement représenterait un marché d’un milliard et demi de dollars environ.

Le marché de traitement des allergies alimentaires est encore plus étendu, puisqu’on estime que de 6 % à 8 % de la population d’Europe et des É.-U. en souffre. Les proportions sont probablement du même ordre en Chine et au Japon, selon DBV Technologies.

Ainsi une allergie au lait touche 2 % des enfants et 1 % des adultes. Et il y a également les allergènes dans les oeufs, le blé, le soja et les fruits de mer.

Pour les produits laitiers, la firme française a déjà mis au point un timbre déjà testé dans un essai clinique de phase 2 chez des enfants dont les résultats sont similaires à ceux obtenus pour l’arachide et prépare un timbre de désensibilisation à l’allergène dans l’oeuf qui pose des problèmes surtout dans les populations en Asie.

Une autre approche pour éviter les allergies à l’arachide consiste à faire consommer très tôt aux nourrissons des aliments qui en contiennent.

En janvier, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) avait recommandé de faire consommer régulièrement des cacahuètes aux enfants dès l’âge de quatre mois, et ce, jusqu’à cinq ans.

Une étude menée par ce même institut montrait que cela permettait de réduire de 81 % le taux d’allergie chez les enfants.

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Un additif courant déclencherait des allergies à divers aliments


L’industrie alimentaire met des additifs pour la conversation des aliments, il semblerait qu’un de ces additifs coïnciderait avec l’augmentation des allergies alimentaires et il pourrait en avoir d’autres en cause
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Un additif courant déclencherait des allergies à divers aliments

 

Un additif alimentaire courant pourrait contribuer à l’augmentation des allergies alimentaires, selon une étude de l’Université d’État du Michigan

Cheryl Rockwell étudie le lien entre l’additif alimentaire synthétique tert-butylhydroquinone (tBHQ) depuis 9 ans ans. Elle vient de recevoir un prix des National Institute of Environmental Health Sciences américains pour poursuivre son travail. LeOutstanding New Environmental Scientist (ONES) est accompagné d’une subvention de 1,5 million $ pour soutenir sa recherche.

Approuvé par la FDA en 1972, le tBHQ est un agent de conservation utilisé dans de nombreux aliments, comme huile de cuisson, les noix, les craquelins, les gaufres et le pain. Souvent le tBHQ ne figure pas sur l’étiquette, souligne la chercheuse.

Ses recherches ont montré que le tBHQ provoque la libération, par les lymphocytes T du système immunitaire, de protéines qui peuvent déclencher des allergies à des aliments tels que les noix, le lait, les œufs, le blé et les fruits de mer.

Normalement, les cellules T libèrent des protéines, appelées cytokines, qui aident à combattre les envahisseurs, explique-t-elle, mais quand le tBHQ est introduit dans des modèles de laboratoire, les cellules T libèrent un ensemble différent de cytokines qui sont connues pour déclencher des allergies à certains aliments.

L’utilisation accrue de tBHQ, dit-elle, est survenue en même temps qu’une augmentation des allergies alimentaires et une augmentation de la gravité de certaines réactions allergiques.

Dans ses travaux futurs, la chercheuse vise notamment à identifier d’autres substances chimiques déclenchant la voie de signalisation immunitaire découverte.

« Nous pensons qu’il pourrait y en avoir un certain nombre », dit-elle, dont le plomb et le cadmium.

Psychomédia avec source : Michigan State University.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Allergies alimentaires, vaccins, groupe sanguin… 13 choses à savoir sur votre santé à l’âge adulte


Un petit aperçu des choses que nous devons savoir pour mieux gérer notre santé et répondre aux questions des médecins
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Allergies alimentaires, vaccins, groupe sanguin… 13 choses à savoir sur votre santé à l’âge adulte

 

 

Par Lindsay Holmes

 

Quand vous êtes enfant, la vie est simple. Vous devez faire la sieste à certaines heures. Vous pouvez manger des cochonneries sans qu’on vous en fasse le reproche. Sans oublier l’un des avantages les plus sous-estimés : ceux qui s’occupent de vous vous conduiront à vos rendez-vous.

Mais maintenant que vous êtes devenu adulte (même si vous n’avez pas encore l’impression de l’être), vous avez laissé derrière vous l’époque où vous ne vous souciiez pas de savoir quand vous aviez pris une douche ou vous vous étiez lavé les dents pour la dernière fois.Voici 13 choses que vous devez savoir sur votre santé maintenant que vous êtes sorti de l’enfance.

1. Votre groupe sanguin.

Vous êtes du groupe A? O? Le savoir vous permet d’appréhender votre état de santé. Comme le rapporte le Reader’s Digest, des études suggèrent qu’il existe un lien entre certains groupes sanguins et une légère augmentation des risques de maladies cardiaques, par exemple. Il est en outre important de garder ce type d’informations essentielles dans un coin de votre tête au cas où un médecin vous le demanderait.

2. L’activité physique que vous pratiquez.

Vous pratiquez la méthode Pilates? Du vélo dans une salle de sport? Du yoga? Le type de sport importe peu, du moment que vous faites de l’exercice. Cela permet non seulement de se maintenir en bonne santé physique, mais c’est également bon pour le moral. Selon des études, le sport (ne serait-ce qu’une petite balade) aurait une influence positive sur notre humeur, réduirait les risques de maladies cardiovasculaires et bien plus encore.

3. Vos antécédents familiaux.

Votre bagage génétique est une information cruciale pour mieux vous connaître et ainsi savoir à quels signes porter une attention particulière. Votre grand-mère a eu un cancer du sein? Votre oncle était toxicomane? Toute information est bonne à prendre, notamment si vous êtes à la recherche d’un nouveau médecin. Lors d’une première consultation, un professionnel de la santé vous demandera sans doute s’il y a eu des cancers, des maladies cardiaques ou des problèmes psychologiques dans votre famille. Alors, autant vous y préparer.

4. La détection des grains de beauté et les problèmes de peau.

On estime qu’environ 73 000 nouveaux cas de mélanomes, le plus grave des cancers de la peau, seront diagnostiqués en 2015. Les individus concernés sont de plus en plus nombreux chez les moins de 40 ans. Un dermatologue peut vous faire un bilan complet afin de vérifier qu’il n’y a aucun souci. Mieux vous connaîtrez votre corps, plus vous serez capable de remarquer un quelconque changement et de tirer le signal d’alarme.

5. La surveillance de votre tissu mammaire.

L’autopalpation est le meilleur moyen de dépister de manière précoce un cancer du sein. Selon l’American Cancer Society, il est conseillé de surveiller toute grosseur ou anomalie mammaire dès l’âge de 20 ans (précisons que les hommes doivent également faire attention à ces signes précurseurs, le cancer du sein pouvant toucher les deux sexes.)

6. Vos allergies.

Cela ne concerne pas uniquement les personnes victimes d’allergies sévères au printemps ou quand elles goûtent un nouveau plat. Il existe plusieurs niveaux de gravité. Qui plus est, certaines allergies apparaissent avec l’âge. La meilleure façon d’agir est de consulter de temps à autre un médecin afin de vérifier que votre système immunitaire supporte toujours le chat de votre colocataire ou le pollen dans l’air. Pour vous prémunir des allergies, mieux vaut être au fait des traitements disponibles et rester attentif à la nourriture ou tout ce qui peut provoquer chez vous une réaction allergique.

7. Ce qui vous détend quand vous êtes stressé.

Pour les uns, c’est un long jogging. Pour les autres, un coup de fil à leur mère. Ce qui vous soulage lorsque vous êtes stressé est aussi ce qui vous permet de vous sentir bien. Des études ont démontré que l’excès de stress pouvait entraîner des problèmes cardiaques ou d’autres soucis de santé. En panne d’idées? Jetez un œil à cette liste de conseils pour déstresser.

8. Vos carences en vitamines.

Vous pouvez vous sentir bien, même si votre corps est en manque de quelque chose. Des carences peuvent avoir des conséquences sérieuses. Un manque de fer, par exemple, peut être un signe d’anémie et les carences en vitamine D sont associées à des problèmes psychologiques. Consultez votre médecin pour vous assurer que vous ingurgitez suffisamment de vitamines, dans l’idéal au cours des repas. Dans le cas contraire, un complément alimentaire pourra vous être prescrit.

9. Le bon médecin.

L’attitude d’un médecin au chevet du patient est un élément clé dans le choix d’une personne de confiance. Si vous n’êtes pas détendu, il vaudra mieux trouver quelqu’un qui vous corresponde davantage et qui vous mettra à l’aise (au final, l’objectif est d’aller voir le médecin et non pas de l’éviter). Cela ne s’applique pas uniquement aux généralistes, mais également aux thérapeutes, gynécologues, dentistes, etc.

10. Vos allergies alimentaires.

Que la caféine ait des effets négatifs sur vous peut avoir l’air de la pire des injustices. Mais il est indispensable de savoir quelle est l’influence de ce genre de substances sur votre bien-être ou votre comportement. Il en va de même pour l’alcool. La vie d’étudiant n’a (malheureusement) qu’un temps. Le moment est venu pour vous de connaître vos limites.

11. Une connaissance de base de l’assurance maladie.

CPAM, franchise, déduction: à elle seule, cette terminologie peut vous donner mal à la tête. Prenez le temps de vous documenter afin de mieux comprendre le fonctionnement de votre assurance maladie. Ce sera d’autant plus facile quand vous chercherez un spécialiste et d’autant moins étonnant au moment de mettre la main au portefeuille à la fin d’une consultation.

12. Les vaccins pour lesquels vous êtes à jour.

J’espère que la réponse est « tous ». Savoir contre quoi vous avez été vacciné vous sera utile, mais cela aidera aussi votre médecin à savoir quelle dose ou rappel vous prescrire. Des maladies comme la méningite sont mortelles, alors qu’elles peuvent tout à fait être évitées grâce à un vaccin.

13. La quantité de sommeil nécessaire à votre corps.

Il est recommandé de dormir au moins sept à neuf heures par nuit. Cela dit, chaque organisme réagit différemment. Et l’heure à laquelle vous allez vous coucher doit aussi être prise en compte. Vous devez aller au lit à 22h pour être sûr d’être dans les bras de Morphée à 23h? Faites ce qui est bon pour vous.

En fin de compte, vous savez mieux que quiconque comment fonctionne votre organisme. Être en accord avec votre corps et votre esprit? C’est cela, devenir adulte.

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5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires


Quand une personne a des allergies alimentaires, il faut vite prendre l’habitude de lire les ingrédients de tout aliment, malheureusement, certaines compagnies ne voulant pas prendre des responsabilités affichent « peut contenir ». A l’école, certains parents se plaignent des restrictions alimentaires, mais si c’est pour préserver une crise, c’est un effort qui vaut la peine
Nuage

 

5 choses essentielles à savoir sur les allergies alimentaires

 

Breakfast

Crédit : iStockphoto

par Melissa Maya Falkenberg

 

Si, lors de chaque rentrée scolaire, certains parents se plaignent encore de ne pas pouvoir mettre des noix dans les lunchs de leurs enfants, d’autres doivent quotidiennement gérer l’inquiétude et planifier avec minutie la préparation de chaque repas.

« On y pense tout le temps. Même en ce moment, en vous parlant, je regarde ma montre. Il est 12 h 32. La garderie ne m’a pas téléphoné, donc, je suppose que l’heure du dîner s’est bien passée », confie Dominique Seigneur, directrice des communications et du financement de l’Association québécoise des allergies alimentaires.

Autour de la table, divers intervenants sont rassemblés pour une conférence organisée par EpiPen.

Les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes, particulièrement chez les enfants. Santé Canada estime qu’elles touchent actuellement de 5 à 6 % des enfants en bas âge et de 3 à 4 % des adultes au Canada. Au Québec, le nombre de personnes ayant des allergies alimentaires s’élève à 300 000.

« Un problème des pays industrialisés », souligne l’allergologue Marie-Josée Francœur, qui enseigne au département de pédiatrie de l’Université de Sherbrooke.

« En Afrique, en Inde, au Pakistan, on ne connaît pas ça. Nos bébés naissent dans un univers aseptisé. Leur système immunitaire a peu besoin de travailler et finit par réagir à des trucs banaux. C’est le prix à payer pour vivre dans un pays développé! », explique-t-elle.

Les aliments responsables de 99 % des allergies alimentaires sont le lait, les œufs, les arachides, les noix, le soya, le blé, le sésame, la moutarde, le kiwi, les poissons et les fruits de mer. De plus en plus, les enfants allergiques aux arachides développent tardivement une allergie au soya. En revanche, l’allergie au lait, qui est la plus fréquente chez l’enfant, disparaît souvent avec le temps.

Certaines personnes (ou familles) se priveront, par précaution, d’aller au restaurant et de voyager. D’autres, comme le pilote de course Alexandre Tagliani, choisissent la liberté :

« Je suis sur la route 220 jours par année. Je suis libre comme le vent, je ne suis pas isolé. À mon humble avis, il ne faut pas surprotéger les enfants qui ont des allergies alimentaires. Les programmes de sensibilisation doivent être axés sur les connaissances et la compréhension. »

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Alexandre Tagliani à la table ronde EpiPen

1) Toujours avoir son auto-injecteur avec soi

L’anaphylaxie (nom donné à la réaction allergique sévère provoquée par l’allergène) peut survenir n’importe quand, et le seul remède à celle-ci est l’épinéphrine, contenue dans l’auto-injecteur. Bref, il ne sert à rien d’attendre le médicament d’urgence du médecin, car injectera cette même substance.

« Sur les 2,5 millions de personnes atteintes au Canada, j’aimerais qu’au moins 400 000 d’entre elles se promènent avec leur EpiPen, souhaite Tagliani.

Celles qui n’ont jamais eu de réactions fortes sont malheureusement souvent difficiles à convaincre. Elles ne comprennent pas qu’elles risquent plus leur vie que moi en voiture de course à 400 km/h! », s’exclame-t-il.

Il relate ensuite l’un des épisodes d’anaphylaxie qui lui a presque coûté la vie, survenu il y a quelques années dans le hall d’un hôtel où il séjournait. Il avait oublié son EpiPen… dans la chambre quelques étages plus haut.

2) Un enfant peut aussi traîner son auto-injecteur

À partir de l’âge de raison (6-7 ans), on conseille que l’enfant ait aussi son injecteur avec lui. S’il est bien informé, il peut être capable de s’auto-injecter. Évidemment, il l’aura fait avec ses parents auparavant, et l’on doit prendre en considération son niveau de maturité.

* Pour faciliter l’apprentissage chez l’enfant (et l’adulte!), EpiPen fabrique des auto-injecteurs de pratique. La commande, gratuite, se fait directement sur le site d’EpiPen.

Malheureusement, l’idée que certains enfants traînent leur auto-injecteur dérange. Dans les écoles et les camps de jour, à titre d’exemple, on a peur que les amis de l’enfant ou les autres élèves prennent le médicament et jouent avec, d’où l’importance d’un programme de sensibilisation qui renseigne bien les personnes concernées, mais aussi la population en général.

3) Il faut savoir reconnaître les premiers symptômes

Les signes et les symptômes de l’anaphylaxie sont multiples : manifestations cutanées (démangeaison, urticaire, rougeur), écoulement des yeux et du nez, rougeur des yeux, crampes abdominales, nausées, toux, etc. Certains symptômes sont les mêmes que ceux d’une simple allergie saisonnière, mais, chez l’enfant, on peut parfois dénoter un timbre des pleurs différent.

Lorsque des parents ou des patients arrivent en pleine crise à l’hôpital, les raisons pour ne pas avoir utilisé l’auto-injecteur sont nombreuses. Parmi celles-ci, l’oubli de l’auto-injecteur à la maison, la peur de l’injection, la peur des effets secondaires, mais aussi une mauvaise interprétation des symptômes. Vous avez du mal à évaluer la sévérité de la réaction allergique? Il vaut mieux procéder à l’injection tout de suite que la donner trop tard.

4) Ne jamais donner un aliment à un enfant que l’on ne connaît pas

Certes, l’enfant doit comprendre sa condition et apprendre à dire non à ce qu’on lui offre ou se tourner vers ses parents s’il a le moindre doute. Mais c’est aussi la responsabilité de tout adulte de prendre le problème des allergies alimentaires au sérieux.

« Un exemple parmi tant d’autres : les grands-parents. Ils ont beau adorer leurs petits-enfants ou être les meilleurs grands-parents au monde, cette nouvelle réalité est souvent loin de la leur. Combien de fois ai-je dû rappeler à mon père que sa petite-fille pouvait mourir s’il lui donnait tel aliment… », raconte Dominique Seigneur, qui soulève alors un point extrêmement intéressant.

Lorsqu’on ne connaît pas les réels enjeux des allergies alimentaires, on tend souvent à croire que l’autre exagère…

5) Les personnes les plus à risque sont celles qui ont des antécédents d’anaphylaxie

Plusieurs dizaines de milliers d’épisodes d’anaphylaxie surviennent chaque année au Canada. Heureusement, la majorité des victimes s’en sortent indemnes grâce à l’EpiPen. Pour au moins 50 personnes (50 à 100 personnes chaque année), la réaction est fatale. Si vous pensez que votre enfant ou votre adolescent développe une allergie alimentaire, ne tardez pas à consulter. Les personnes ayant déjà vécu un ou des épisode(s) d’anaphylaxie sont plus susceptibles d’en avoir d’autres.

Votre enfant est encore bébé, et vous ne savez pas quand commencer à introduire certains aliments, comme les crevettes et les arachides, dans son alimentation?

Docteure Francœur rassure : « À partir de six mois, on peut manger n’importe quoi. D’un point médical, il ne change rien d’attendre. Il suffit d’être attentif les heures suivant l’introduction de l’aliment. Si vous remarquez une réaction cutanée ou autre, allez immédiatement à l’hôpital. On y passe des tests d’allergies au besoin seulement. »

Quelques ressources essentielles

Le livre Déjouer les allergies alimentaires, de Marie-Josée Bettez et d’Éric Théroux.

Sur le Web : Déjouer les allergies.

http://fr.chatelaine.com/