À Londres, quatre écoles primaires ferment après une invasion d’araignées venimeuses


Chez-moi, les écoles ferment quand il y a tempête de neige, ou un froid intense, mais sûrement pas pour des araignées.
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À Londres, quatre écoles primaires ferment après une invasion d’araignées venimeuses

 

À Londres, quatre écoles ont dû fermer leurs portes mercredi 3 octobre, suite à une invasion d’araignées surnommées « fausses veuves noires », fait savoir la BBC.

 Ces arachnides, de la taille d’une pièce de monnaie, représentent l’espèce la plus dangereuse du Royaume-Uni et ont conduit les responsables de l’Ellen Wilkinson Primary School, la Star Primary School, la Lister Community School et la Rokeby School à évacuer les lieux. Ces écoles se situent toutes dans un rayon de 3 km, dans le quartier d’East London et sont actuellement « traitées et fumigées », rapportent les autorités locales. Elles pourraient être fermées pendant tout un mois.

« Les araignées piquent uniquement si elles ne sont pas manipulées correctement, ou provoquées. Leur venin n’est pas particulièrement puissant. Souvent, les symptômes sont équivalents à la douleur ressentie suite à une piqûre de guêpe », a tenté de rassurer la porte-parole du conseil de Newham. Mais elle a tout de même expliqué qu’il fallait prendre « des précautions supplémentaires avec les personnes vulnérables, c’est-à-dire les moins de cinq ans, les personnes âgées, ou les personnes médicamentées ». 

Les écoles devraient être fermées entre une et quatre semaines, en fonction de l’avancée des traitements. La mairie du quartier a appelé toutes les écoles et garderies du coin à « vérifier soigneusement si ces araignées étaient présentes dans leurs locaux » et à contacter le service de lutte contre les ravageurs s’ils observent des signes de leur présence. Anne-Marie Fenttiman, dont le fils est scolarisé dans l’une des écoles touchées, a raconté à la BBC que l’un de ces amis avait effectué un séjour de deux jours à l’hôpital au début de l’année, cloué au lit par une forte fièvre et souffrant de cloques après avoir été mordu par une fausse veuve noire. 

Sources : BBC / The Independent

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Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?


Quand on ne souffre pas d’allergie, ce n’est pas une question qu’on se pose si le compost peut provoquer des réactions allergiques alimentaires. Il semble que grâce à la décomposition les risques sont presque nuls. Cependant manipuler du compost pour son jardin, il est probablement mieux d’agir avec prudence
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Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?

 

Un homme tient du compost dans ses mains.

Les plantes n’absorbent pas les allergènes pendant leur croissance. Photo : iStock

Rassurez-vous, les légumes et les fruits qui poussent dans un compost à base de crevettes, d’arachides ou d’œufs ne mettent pas en danger les personnes qui vivent avec des allergies alimentaires. Celles-ci doivent cependant faire preuve de prudence si elles manipulent la matière organique.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Les plantes ont besoin d’un sol riche en azote, en phosphore et en potassium pour assurer leur croissance. Combiné à l’engrais, le compost leur procure tous les éléments dont elles ont besoin.

Les matières organiques que l’on retrouve dans le compost sont aussi nombreuses que diversifiées. Elles comprennent parfois des crevettes, des œufs et même des arachides. Le compost de crevettes, par exemple, est riche en azote. Celui à base d’œuf apporte du calcium à la plante et tempère l’acidité du sol.

Ces aliments, potentiellement mortels pour les personnes vivant avec des allergies, présentent toutefois très peu de risque en se retrouvant dans le compost.

« Les risques qu’il y ait des teneurs suffisantes pour déclencher une allergie sont somme toute relativement faibles », souligne la chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki, Louise Hénault-Ethier.

Les réactions allergiques sont causées par une protéine à l’intérieur d’un aliment. Aucune étude scientifique ne porte spécifiquement sur la survie des protéines allergènes à l’intérieur des composts. On sait toutefois que le processus décompose les protéines.

« Le compostage brise les longues chaînes composées de carbone et d’une série d’acides aminés d’une protéine en plus petits morceaux, explique Louise Hénault-Ethier. Ces petites molécules élémentaires, comme le CO2, le H2O et le NH4, sont les différents nutriments de base dont se nourrissent les plantes. »

« Si la décomposition est complète, et on sait que les protéines se dégradent assez rapidement dans le processus de décomposition, il y a très peu de risque qu’une protéine allergène ait persisté, ou à tout le moins sa concentration va être beaucoup moindre », poursuit-elle.

Le compostage, c’est tellement un milieu hostile que très peu de choses y survivent. Louise Hénault-Ethier, biologiste

La biologiste spécialisée en compostage estime que le risque de passage de l’allergène à l’intérieur de l’aliment est d’autant plus faible que les plantes n’ont pas l’habitude d’absorber des protéines, mais plutôt les nutriments une fois décomposés.

À cela s’ajoute le mélange du compost au sol, un « très gros facteur de dilution », estime-t-elle.

Le compost industriel est encore moins risqué que le domestique, ajoute à son tour l’agronome spécialisé en science du sol Maxime Paré.

« La dégradation va être d’autant plus importante dans un compost industriel, fait par les municipalités et les entreprises, parce que dans un processus de maturation industrielle, la température du compost est grandement supérieure à un compost domestique », indique-t-il.

Le risque de la manipulation

 

Manipuler le compost comporte cependant sa part de risque pour les personnes allergiques. Il leur est d’ailleurs suggéré de porter gants et masque en jardinant pour éviter qu’un allergène puisse pénétrer la peau par une plaie ou soit inhalé.

« Le risque, c’est le contact avec le compost qui comporte l’allergène auquel la personne est sensibilisée, mais pas l’aliment en soi. Il est donc recommandé d’utiliser un autre type de compost, sans l’allergène, pour éviter ce risque », estime Catherine Laprise, de la Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l’allergie.

Elle rappelle également qu’il faut bien laver les aliments pour s’assurer qu’il ne s’y trouve pas de trace de compost.

« Choisir des légumes ayant une pelure minimise considérablement les risques », résume la chercheure.

Gare aux terrains contaminés!

Les plantes sont connues pour leur capacité à décontaminer les sols en absorbant les polluants qui s’y trouvent.

« Il ne faut pas faire exprès de faire pousser des légumes dans un sol contaminé, mais même avec une faible teneur en contaminants, ce ne sont pas toutes les plantes qui vont nécessairement les absorber », précise Louise Hénault-Ethier.

Certaines plantes hyperaccumulatrices stockent les métaux dans leurs tissus ou leurs graines, comme le tournesol et la moutarde, mais elles demeurent somme toute assez rares, assure la biologiste.

« Le risque de contamination est relativement faible », ajoute-t-elle.

Encore une fois, bien rincer les légumes et les fruits devrait suffire à écarter ce risque.

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Mythes ou réalités sur les allergies alimentaires


Les allergies alimentaires peuvent être très sérieuses et chez un enfant, il est important d’être prudent et d’éviter les contaminations croisées
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Mythes ou réalités sur les allergies alimentaires

 

 

1. Il est possible d’être allergique à l’odeur d’un aliment.

FAUX. L’odeur d’un aliment est due à certaines molécules aromatiques qui s’évaporent facilement dans l’air. Ces molécules ne sont pas reconnues par le corps comme étant allergènes. Ce sont les protéines des aliments qui déclenchent des réactions allergiques et celles-ci ne se retrouvent pas dans l’air, sauf dans certains cas précis comme, par exemple, dans une usine où l’on manipule du lait en poudre ou que l’on écaille des arachides.

Différents procédés de transformation, telle que la mouture, la pulvérisation, la cuisson à haute température comme la friture ou la cuisson à la vapeur peuvent permettre à certaines particules de l’aliment de se retrouver en suspension dans l’air. Lorsqu’une personne allergique inhale ces particules, elle peut développer une réaction allergique.

2. Je suis allergique aux arachides, je dois éviter toutes les légumineuses.

FAUX. Bien que l’arachide soit une légumineuse, il n’est généralement pas nécessaire d’éviter les autres légumineuses. Approximativement 5% des personnes allergiques aux arachides le seront aussi à une autre légumineuse.

3. Chez les enfants en bas âge, l’allergie au lait est la plus fréquente.

VRAI. L’allergie la plus répandue chez les jeunes enfants est celle aux produits laitiers, suivie de l’allergie aux œufs, ainsi qu’aux arachides.

4. Les produits sans lactose ne sont PAS sécuritaires pour les personnes allergiques au lait.

VRAI. L’allergie au lait implique une réaction du système immunitaire par rapport à certaines protéines contenues dans le lait. Le lactose est le sucre contenu dans le lait, on y associe des réactions d’intolérance, mais pas d’allergies alimentaires.

5. Le baiser d’une personne ayant mangé une substance allergène peut déclencher une réaction allergique chez son partenaire.

VRAI. Les traces de la substance allergène sont présentes dans la bouche et/ou la salive pendant parfois quelques heures suivant sa consommation, et ce, même après un rinçage de la bouche ou un brossage des dents.

http://www.iga.net/

Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?


Une personne avec une ou des allergies alimentaires se doit d’avoir sur lui des médicaments en tout temps pour éviter une crise qui pourrait empirer pouvant aller jusqu’a la mortalité .. On peut ne pas être allergique a un aliment et le devenir plus tard ..
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Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?

 

Ayez toujours sur vous un auto injecteur d’adrénaline pour pallier aux cas d’urgence

Les allergies alimentaires sont à la hausse, Santé Canada estimant qu’elles touchent environ 1,2 million de Canadiens. Si vous ou une personne de votre entourage faites une réaction allergique, savoir comment réagir peut faire toute la différence peut vous éviter bien des ennuis. Voici quelques renseignements utiles à connaître.

 

Initiation aux allergies alimentaires

Selon les experts, les allergies alimentaires touchent 6 à 8 % des enfants âgés de 4 ans et moins et environ 4 % des adultes. Les réactions allergiques vont de la simple éruption cutanée à la difficulté respiratoire. Elles entraînent 30 000 consultations à l’urgence et des dizaines de milliers d’autres réactions sont traitées à la maison. Ces allergies sont également responsables de quelque 150 décès par année causés par anaphylaxie, une réaction soudaine et grave pouvant être mortelle.

On estime que plus de160 aliment différents sont liés aux allergies, huit d’entre eux étant responsables de 90 % des réactions graves. Ces huit trouble-fêtes sont les arachides, les noix, le poisson, les fruits de mer (ces allergies ne disparaissent généralement pas à l’âge adulte), les œufs, le lait, le blé et le soya (en règle générale, les enfants cessent de souffrir de ces allergies lorsque leur système immunitaire et gastro-intestinal parvient à maturité).

« Ces aliments sont très courants dans l’alimentation, ce qui explique en partie le problème », précise Jonathan Bernstein, M.D., professeur au service d’immunologie et d’allergologie à la faculté de médecine de l’Université de Cincinnati

Que faire en cas d’urgence

L’anaphylaxie est le nom donné à une réaction allergique grave et soudaine qui peut être mortelle et affecter la peau, les voies respiratoires, le tractus gastro intestinal et le système cardiovasculaire. Le seul traitement existant et sûr consiste à éviter strictement les allergènes connus. En cas d’exposition accidentelle, soyez prêt à réagir:

Ayez toujours sur vous deux doses au moins d’adrénaline auto-injectable afin d’avoir le temps de vous rendre à l’hôpital. Une seule dose atténuera les symptômes qui mettent votre vie en danger, mais ne fait effet que durant 10 à 20 minutes.

 

  • « N’hésitez pas à prendre une dose d’adrénaline », précise David Fleischer, M.D., allergologue à Denver.

 

Cela ne risque pas de vous nuire et il est probablement plus sûr de ne pas attendre.

Ayez un médicament antihistaminique de type Benadryl, soit sous forme liquide ou en comprimé à dissolution rapide pour traiter les réactions bénignes. Si un antihistaminique peut vous soulager, il ne remplace pas l’adrénaline.

Portez un bracelet d’alerte médicale ou un bijou d’identification.

Appelez le 911 ou rendez vous directement à l’urgence (ne conduisez pas vous-même) et ce, même si vos symptômes disparaissent.

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