Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !


C’est la saison du rhume et de la toux et beaucoup vont s’auto-médicamenter pour essayer d’atténuer les symptômes alors que le corps doit combattre naturellement ces maux.
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Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

 

Automédication : attention certains médicaments sont dangereux !

Le 14 novembre 2017.

Le magazine 60 millions de consommateurs a dévoilé mardi 14 novembre, dans un hors-série, une « liste noire » de médicaments que l’on peut se procurer sans ordonnance.

Méfiez-vous des médicaments contre le rhume

L’automédication est de plus en plus répandue. Si elle n’est pas un problème en soi, elle doit supposer tout de même de la part des patients une certaine responsabilité. Un médicament n’est pas un produit anodin, il faut donc savoir lesquels on peut acheter et lesquels il vaut mieux éviter. Pour nous aider à y voir clair, le magazine 60 millions de consommateurs a établi une liste noire des médicaments dangereux.

Les médicaments qu’il faut absolument éviter sont les « anti-rhume ». Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume notamment sont composés de vasoconstricteurs, pour déboucher le nez, d’un antihistaminique et de paracétamol ou d’ibuprofène, pour lutter contre le mal de tête. Or, selon 60 millions de consommateurs, un surdosage de ces produits peut entraîner des effets indésirables très graves, comme des accidents cardiovasculaires et neurologiques ou encore des vertiges.

60 % des médicaments contre la toux sont dangereux

On rappelle que le rhume est dû à un virus et donc qu’aucun médicament ne peut le guérir. Il faut juste prendre son mal en patience, laver son nez avec du sérum physiologique et prendre du paracétamol en cas de douleur trop violente à la tête. Les médicaments contre la toux doivent également être utilisés avec une grande prudence, selon 60 millions de consommateurs. 60 % d’entre eux seraient en effet à proscrire.

Selon ce dossier, qui a été réalisé sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien et membre de l’Académie de médecine, et Hélène Berthelot, pharmacienne, seuls 21 % des médicaments disponibles sans ordonnance sont « à privilégier ». Parmi eux on trouve Vicks Vaporub, l’Imodiumcaps, le Gaviscon menthe, le Forlax 10 G ou encore le Maalox sans sucre. Pour plus d’informations, courez acheter ce numéro très instructif !

http://www.passeportsante.net

Vivre avec les caprices du sommeil


Dormir jusqu’à se sentir frais et dispos au matin, c’est le rêve de tous ceux qui dorme mal. Certains vont se tourner vers des prescriptions ou des médicaments en vente libre, mais la plupart du temps il y a des inconvénients qui ne feront qu’empirer le problème. Alors il faut trouver ce qui peut perturber notre sommeil et trouver des trucs comme moi, je lis toujours avant de fermer la lumière et m’endors presque toujours aussitôt
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Vivre avec les caprices du sommeil

Vivre avec les caprices du sommeil

© Shutterstock

S’il y a un dénominateur commun aux 7 milliards d’habitants sur Terre, c’est bien la nécessité pour tous de dormir. Or, malgré cette évidence, il nous faut constater une grande iniquité planétaire.

Par Diane Lamarre, pharmacienne, présidente de l’Ordre des Pharmaciens du Québec

 Pour certaines personnes, une bonne nuit de sommeil semble si facile et bienfaisante alors que pour tant d’autres, ce moment de douce extase semble impossible et le sommeil tant attendu, se transforme en moment de vie frustrant et exténuant.

La semaine dernière, on citait dans leJournal de Montréal une étude dans laquelle un chercheur tentait de mieux comprendre les facteurs qui régularisent le sommeil, entre autres, en bloquant une enzyme pour améliorer le sommeil. Il faut admettre que l’on a encore beaucoup à apprendre sur le sommeil. Mais d’ici là, on peut tout de même appliquer quelques mesures simples qui pourront aider.

Des mesures simples

Il est recommandé d’avoir un horaire de sommeil régulier. Il faut aussi prendre le temps d’identifier et, si possible, de diminuer les facteurs dérangeants comme une chambre trop chaude ou trop éclairée tôt le matin.

Il faut aussi contrôler des facteurs reliés à certaines maladies qui perturbent le sommeil comme la douleur, une difficulté à respirer à cause de maladies respiratoires ou d’insuffisance cardiaque, de l’angine, des difficultés à digérer, etc. Des ajustements à votre médication peuvent faire toute une différence. L’insomnie peut aussi être le résultat d’anxiété, de dépression, de démence, de désordres neurologiques comme le Parkinson qu’il faut traiter.

L’incontinence urinaire occasionne également de nombreux réveils nocturnes. On peut la diminuer, par exemple en évitant de boire au moins cinq heures avant le coucher. Si vous ressentez le besoin de boire, un verre de lait pourra assouvir votre soif sans augmenter le volume de liquide dans votre vessie, car le lait se transforme en résidus solides et ne vous fait donc pas uriner davantage. Éviter cependant des repas copieux juste avant de vous coucher.

Beaucoup de personnes essaient de s’endormir sous l’effet de l’alcool, mais l’alcool donne une fausse illusion. Il donne envie de dormir, mais a été démontré comme responsable de réveils précoces le matin.

Il faut éviter la nicotine et la caféine. La caféine se retrouve aussi dans le thé et dans certains médicaments en vente libre comme le Tylenol Ultra ® qui contiennent environ 65 mg de caféine, soit autant que dans une tasse de café filtre.

Faire de l’exercice durant le jour, même une simple marche de 20 minutes, est bénéfique. Certaines méthodes de relaxation peuvent aussi vous aider.

Les médicaments pour dormir

Jusqu’à 60 % des personnes de 65 ans et plus souffrent d’insomnie et jusqu’à 1/3 des personnes âgées en Amérique du Nord prennent un médicament de la famille des benzodiazépines pour dormir, par exemple le lorazépam (Ativan ®),l’oxazepam ou le témazépam. Il faut traiter 13 personnes pour que l’une d’entre elles en ressente les avantages.

Ces médicaments sont censés améliorer la qualité du sommeil, mais une revue de la littérature indique qu’ils ont des bénéfices limités. Ils prolongent le sommeil en moyenne de 30 minutes seulement sur une nuit complète. Le nombre moyen de réveils nocturnes est diminué en moyenne de moins d’un réveil (0,6 réveil) par nuit.

Avec ces avantages surviennent des risques. Une personne sur six ressentira des inconvénients à leur usage comme une fatigue durant le jour, des cauchemars, une moins bonne concentration, des chutes et des blessures.

D’autres médicaments que les benzodiazépines peuvent être plus appropriés pour les personnes âgées. Il faut aussi se rappeler que l’arrêt soudain des benzodiazépines peut causer un sevrage avec des tremblements et des cauchemars. Une diminution très progressive, à raison d’un quart de comprimé aux semaines ou aux deux semaines, est donc nécessaire et le sevrage doit se faire sur 8 à 12 semaines.

Les médicaments en vente libre

Les médicaments pour dormir en vente libre comme le Sominex ® ou Unisom ®contiennent en fait des antihistaminiques utilisés contre les allergies comme la diphenhydramine, retrouvée dans le Benadryl ® par exemple. Ces médicaments peuvent causer de la somnolence jusqu’au lendemain durant la journée et peuvent aussi causer une rétention urinaire chez certaines personnes.

Produits de santé naturels

La mélatonine peut être tentée pour une brève période. La valériane peut être utilisée, mais son début d’action peut prendre quelques nuits. Certains autres produits naturels peuvent être utiles, mais peuvent aussi comporter certaines interactions avec d’autres médicaments que vous prenez. La prise d’une tisane en soirée peut toutefois augmenter le besoin d’uriner la nuit.

La recherche nous aidera peut-être à mieux comprendre le sommeil et à apprivoiser ses caprices.

http://fr.canoe.ca

Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?


Une personne avec une ou des allergies alimentaires se doit d’avoir sur lui des médicaments en tout temps pour éviter une crise qui pourrait empirer pouvant aller jusqu’a la mortalité .. On peut ne pas être allergique a un aliment et le devenir plus tard ..
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Allergies alimentaires: que faire en cas d’urgence?

 

Ayez toujours sur vous un auto injecteur d’adrénaline pour pallier aux cas d’urgence

Les allergies alimentaires sont à la hausse, Santé Canada estimant qu’elles touchent environ 1,2 million de Canadiens. Si vous ou une personne de votre entourage faites une réaction allergique, savoir comment réagir peut faire toute la différence peut vous éviter bien des ennuis. Voici quelques renseignements utiles à connaître.

 

Initiation aux allergies alimentaires

Selon les experts, les allergies alimentaires touchent 6 à 8 % des enfants âgés de 4 ans et moins et environ 4 % des adultes. Les réactions allergiques vont de la simple éruption cutanée à la difficulté respiratoire. Elles entraînent 30 000 consultations à l’urgence et des dizaines de milliers d’autres réactions sont traitées à la maison. Ces allergies sont également responsables de quelque 150 décès par année causés par anaphylaxie, une réaction soudaine et grave pouvant être mortelle.

On estime que plus de160 aliment différents sont liés aux allergies, huit d’entre eux étant responsables de 90 % des réactions graves. Ces huit trouble-fêtes sont les arachides, les noix, le poisson, les fruits de mer (ces allergies ne disparaissent généralement pas à l’âge adulte), les œufs, le lait, le blé et le soya (en règle générale, les enfants cessent de souffrir de ces allergies lorsque leur système immunitaire et gastro-intestinal parvient à maturité).

« Ces aliments sont très courants dans l’alimentation, ce qui explique en partie le problème », précise Jonathan Bernstein, M.D., professeur au service d’immunologie et d’allergologie à la faculté de médecine de l’Université de Cincinnati

Que faire en cas d’urgence

L’anaphylaxie est le nom donné à une réaction allergique grave et soudaine qui peut être mortelle et affecter la peau, les voies respiratoires, le tractus gastro intestinal et le système cardiovasculaire. Le seul traitement existant et sûr consiste à éviter strictement les allergènes connus. En cas d’exposition accidentelle, soyez prêt à réagir:

Ayez toujours sur vous deux doses au moins d’adrénaline auto-injectable afin d’avoir le temps de vous rendre à l’hôpital. Une seule dose atténuera les symptômes qui mettent votre vie en danger, mais ne fait effet que durant 10 à 20 minutes.

 

  • « N’hésitez pas à prendre une dose d’adrénaline », précise David Fleischer, M.D., allergologue à Denver.

 

Cela ne risque pas de vous nuire et il est probablement plus sûr de ne pas attendre.

Ayez un médicament antihistaminique de type Benadryl, soit sous forme liquide ou en comprimé à dissolution rapide pour traiter les réactions bénignes. Si un antihistaminique peut vous soulager, il ne remplace pas l’adrénaline.

Portez un bracelet d’alerte médicale ou un bijou d’identification.

Appelez le 911 ou rendez vous directement à l’urgence (ne conduisez pas vous-même) et ce, même si vos symptômes disparaissent.

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Rhume et grippe : le bon médicament


Les virus des temps froids ont déjà fait entre nous des victimes, il n’y a pas si longtemps nous avions presque tous le rhume, toux, mal de gorge. Notre première réaction est bien sur, se trouver un quelconque médicament pour trouver un semblant de confort. Alors ont fait le tour des produits vendus a la pharmacie. Mais c’est médicaments peuvent avoir des contre-indications donc, il est nécessaire dans plusieurs cas d’en parler avec un professionnelle .. et dans le fond, il n’y a que le temps qui est la solution et peut-être aussi, une eau saline pour le nez, et un bon bouillon de poulet ..
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Rhume et grippe : le bon médicament

Rhume et grippe : le bon médicament© Shutterstock

Diane Lamarre | Pharmacienne, présidente de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Mi-novembre et déjà, un de vos enfants ou un collègue de travail a un rhume. Le rhume et la grippe sont tous deux des infections virales, mais leurs manifestations présentent des différences.

Les symptômes du rhume apparaissent en général après une incubation de 1 à 3 jours, alors si vous cherchez le coupable qui vous a contaminé, il faut regarder qui vous avez côtoyé à ce moment-là. On compte plus de 200 sortes de virus différents qui peuvent causer un rhume, certains attaquent plus le nez, d’autres les bronches.

Le rhume cause rarement une fièvre élevée. Il se manifeste généralement par un mal de gorge au départ, suivi d’un écoulement nasal et d’une congestion nasale. Une toux de légère à modérée est souvent présente par la suite. Le tout se résorbe en général en moins de sept jours.

La grippe a un début soudain, en quelques heures. Elle est associée à des symptômes plus graves. En plus d’attaquer les voies respiratoires, elle cause plus fréquemment des maux de tête, une fièvre souvent élevée qui peut durer trois à quatre jours, des frissons, des douleurs musculaires, des courbatures et une sensation de malaise général. Souvent les gens ont l’impression d’être«passés sous un rouleau compresseur».La toux est fréquente. La grippe dure en général 7 à 10 jours. Sa principale complication est la pneumonie.

Décongestionnants

Ce sont la pseudoéphédrine et la phényléphrine que vous pourrez retracer sur l’étiquette des médicaments. Elles agissent en causant une vasoconstriction, c’est-à-dire un rétrécissement des vaisseaux sanguins, ce qui diminue l’enflure à l’intérieur du nez, permettant à l’air de mieux passer. Cependant, cet effet ne touche pas seulement le nez, mais bien tout le corps. Si les vaisseaux rétrécissent, la pression monte, car la même quantité de sang passe dans des tuyaux plus petits. Il y a donc des risques de haute pression. Ces médicaments accélèrent aussi le rythme du coeur et peuvent causer des arythmies. Certains joueurs de hockey qui les utilisaient pour leur effet stimulant l’ont appris à leurs dépens. D’autres personnes présentant certains problèmes de glande thyroïde ou de glaucome sont aussi à risque d’effets indésirables avec les décongestionnants. Les décongestionnants en solution nasale agissent rapidement, mais ils causent une congestion rebond s’ils sont utilisés plus de trois à cinq jours consécutifs.

Les antihistaminiques

La chlorphéniramine et la phéniramine, par exemple, sont présentes dans les associations de médicaments. On les ajoute dans les formules « pour la nuit »,pour essayer de « neutraliser » l’effet stimulant des décongestionnants qui peuvent empêcher de dormir. On ne peut prédire que l’effet des deux médicaments sur le sommeil s’annulera vraiment. Ils n’ont aucun effet sur les symptômes du rhume comme tel. Ils peuvent causer la bouche sèche, de la somnolence le lendemain matin et des problèmes aux hommes qui présentent une hypertrophie bénigne de la prostate.

Antitussifs

Le principal médicament utilisé est le dextrométorphan. Plusieurs des médicaments qui en contiennent portent un nom commercial avec le suffixe «DM»,D pour «Dextro» et M pour «métorphan». On l’utilise contre les quintes detoux sèche. On a identifié des interactions entre le DM et certains antidépresseurs ou certains médicaments contre la maladie de Parkinson, par exemple. Vérifiez toujours avec votre pharmacien.

Expectorants

Le principal expectorant utilisé est la guafénésine. En principe, un expectorant devrait aider à éliminer les sécrétions, mais l’effet démontré est modeste lors des études.

Pastilles

Les pastilles commercialisées sont soit lubrifiantes pour la gorge, soit anesthésiques pour engourdir la douleur au niveau de la gorge. Si vous utilisez des pastilles anesthésiques, elles engourdissent votre gorge. Il faut éviter de boire et de manger au moins 30 minutes après pour éviter de vous brûler ou de vous étouffer.

Les «tout-en-un»

Ils ont l’air bien pratiques, mais ils contiennent plusieurs médicaments dont on n’a pas nécessairement besoin. Pourquoi prendre un antitussif quand on a seulement le nez qui coule et pourquoi prendre un décongestionnant quand on a seulement mal à la gorge ? On s’expose alors aux effets indésirables des médicaments sans en retirer les bénéfices possibles.

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