150 ans avant l’invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs temples


Contrairement aux Égyptiens qui utilisaient des rampes pour construire les pyramides, les Grecs ont plutôt opté pour un système de levage, l’ancêtre de la grue.
Nuage

150 ans avant l’invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs temples

150 ans avant l'invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs templesLe système a été utilisé pour le temple de Corinthe.© Pixabay

Par Gaétan Lebrun –

Une récente étude de l’historien Alessandro Pierattini permet de comprendre comment les Grecs construisaient leurs temples avec un système de levier. 150 ans avant l’invention de la grue.

Et non les Grecs n’utilisaient pas des rampes pour construire leurs temples gigantesques comme le faisaient les Égyptiens et les Assyriens. Alessandro Pierattini, historien en architecture de l’Université de Notre Dame dans l’Indiana (États-Unis), explique dans une nouvelle analyse qu’il s’agissait bien d’un système de levier qui permettait de soulever des blocs de 200 à 400 kilos.

“Les méthodes de construction de la Grèce antique étaient encore plus innovantes que nous le pensions” révèle l’historien dans un communiqué.

Dans la conclusion de son étude publiée dans la revue The Annual of the British School at Athens, Alessandro Pierattini affirme que les blocs ont été levés et mis en place par un système semblable à une grue. Et tout ça 150 ans avant son invention, à la fin du 6e siècle avant notre ère. L’historien explique plus en détail que les rainures présentes sur les blocs de pierre étaient utilisées pour faire passer des cordes. C’est en observant les temples d’Ishmia et de Corinthe qu’il a fait cette découverte et réveille ainsi un vieux débat. Les cordes servaient-elles à soulever les blocs lors de la construction ou pour les sortir de la carrière ? Alessandro Pierattini a opté pour la première hypothèse car selon lui les blocs sortant des carrières n’avaient pas de rainures, montrant qu’elles étaient nécessaires uniquement au moment de la construction.

Alessandro Pierattini

Un système utilisé pour les navires

Les rainures de plusieurs blocs de pierre suggèrent que les blocs, après avoir été soulevés, étaient ensuite glissés grâce à un système de rouleaux et leviers pour être mis à leur place, comme expliqué sur l’animation ci-dessus. À l’origine, le système aurait été utilisé par les Corinthiens pour construire leur flotte navale et pour déplacer les sarcophages en pierre dans leurs fosses.

https://www.geo.fr/

Cette famille indienne a construit sa maison autour d’un arbre de 150 ans pour ne pas l’abattre


Agrandir une maison, avec un arbre qui cause un obstacle, généralement, il est coupé. En Inde, ils ont préféré garder un figuier de 150 ans et de l’intégrer dans la construction. pour qu’il puisse grandir et fleurir à chaque année.  Ils ont le climat qui peut le permettre et cela donne un petit quelque chose d’unique.
Nuage


Cette famille indienne a construit sa maison autour d’un arbre de 150 ans pour ne pas l’abattre


Crédit : AFP

En 1994, la famille Keshar­wani a souhaité agran­dir sa maison de Jabal­pur, dans le centre de l’Inde. Mais un figuier vieux de 150 ans s’épa­nouis­sait dans le jardin. Elle a alors décidé de l’in­té­grer dans les plans de construc­tion, relate l’AFP.

Aujourd’­hui, la rési­dence des Keshar­wa­nis est l’un des sites les plus impres­sion­nants de la ville. Béton et bois s’en­tre­lacent parfai­te­ment. Le tronc d’arbre géant a poussé à travers les quatre étages, les branches ont traversé les fenêtres, les murs et le toit de la maison.

Selon Yogesh Keshar­wani, dont les parents ont construit la maison guidés par un ami ingé­nieur, le figuier fleu­rit toujours chaque année.

« Nous sommes des amou­reux de la nature et mon père a insisté pour que nous gardions l’arbre. Nous savions qu’il était facile de couper l’arbre mais diffi­cile d’en culti­ver un semblable », déclare-t-il.

Connu sous le nom de «pipal » en hindi, le figuier est ici sacré. Un texte reli­gieux appelé Geeta raconte que 350 millions de dieux et de déesses résident dans un seul pipal. Le couper est consi­déré par beau­coup comme un sacri­lège. En plus de respec­ter la tradi­tion, les Keshar­wa­nis ont montré qu’il était possible de coha­bi­ter avec la végé­ta­tion. L’arbre n’a encore jamais posé de problèmes, assurent ses proprié­taires.

Source : AFP

https://www.ulyces.co/

La beauté rend heureux: logique mais désormais scientifiquement prouvé


Ce n’est pas vraiment surprenant que d’aller dans un bel environnement qu’il soit naturel ou non permet de se sentir bien. Quoique, je pense que la nature est encore plus profitable que les constructions humaine. Donner aux villes des endroits attrayants donnerait un second souffle a bien des quartiers.
Nuage

 

La beauté rend heureux: logique mais désormais scientifiquement prouvé

 

Paysage de Savoie (mont Granier) © getty.

Vivre dans un bel endroit rend heureux. Quand la science vient confirmer la découverte de l’instinct.

C’est désormais scientifiquement prouvé grâce aux conclusions d’une recherche dirigée par Chanuki Seresinheet réalisée en collaboration avec l’université de Warwick (Royaume-Uni).

Confrontés à une série de photos prises aux quatre coins du Royaume-Uni, des volontaires ont permis de distinguer des tendances récurrentes. Si les gens confient être plus heureux dans les « environnements les plus pittoresques », la nature ne possède heureusement pas le monopole du bonheur. En effet, la chercheuse a pu démontrer que les constructions humaines pouvaient également contribuer au bien-être intérieur: les ponts ou les immeubles à l’architecture soignée, par exemple. relate le magazine Nature, relayé par Slate. 

Une observation intéressante et qui vient conforter la nécessité de repenser l’environnement urbain pour optimiser le bien-être de la population. 

Mais quel est donc le point commun de ces « beaux endroits », naturels ou urbains? Selon Chanuki Seresinhe, le secret réside dans leur « charge cognitive ». Le paysage doit attirer l’attention sans surcharger, de façon à rendre agréable sa contemplation:

« De jolies rues avec une vue dégagée et peu de distractions peuvent également être revigorantes. Un bel environnement capte notre attention plus longtemps et permet de bloquer l’intrusion de pensées négatives », précise la chercheuse.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Des femmes ont reconstruit le pont de Waterloo et il a fallu des années pour le prouver


Même s’il y a des preuves des femmes qui ont travaillé pendant la Deuxième guerre Mondiale pour remplacer le manque d’homme. Il y a certains domaines qu’elles ont été complètement éclipsées de l’histoire. Ce fut le cas en construction, lors de la reconstruction du pont de Waterloo à Londres. Alors que les mérites ont été aux hommes, ce fût pourtant des femmes qui l’ont reconstruit, sauf qu’il n’y a aucunes archives. Une historienne a réussit a mettre la main sur des photos pour enfin rendre aux femmes le mérite qu’il est leur due.
Nuage

 

Des femmes ont reconstruit le pont de Waterloo et il a fallu des années pour le prouver

 

Une femme anglais travaille dans la construction pour la Navy, 1939-1945 | Coote R G G (Lt), Royal Navy official photographer via Wikimedia CC License by

Une femme anglais travaille dans la construction pour la Navy, 1939-1945 | Coote R G G (Lt), Royal Navy official photographer via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

Une historienne a retrouvé la preuve de la contribution de 350 femmes à la reconstruction du pont de Waterloo.

Repéré sur Atlas Obscura

Il y a de nombreux domaines dans lesquels l’histoire finit par oublier les femmes. En science cela porte même un nom: «l’effet Matilda», soit la minimisation systématique du travail des femmes scientifiques au profit de celui des hommes –certains vont même jusqu’à recevoir un prix Nobel à leur place.

Dans le puits de l’oubli on jette aussi des autrices, comme nous le rappelait Titiou Lecoq en janvier, et parfois des ouvrières. L’histoire du pont de Waterloo de Londres en est un parfait exemple. Pendant plus d’un demi-siècle a bruissé une rumeur: le pont aurait été reconstruit par des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucun livre d’histoire, aucune archive n’en fait cependant mention. Le site Atlas Obscura nous apprend que lors de la cérémonie d’inauguration en décembre 1945, le Premier ministre a déclaré que «les hommes qui ont construit le pont de Waterloo sont des hommes chanceux». Mais en 2015, l’historienne Christine Wall confirme qu’il aurait plutôt dû parler de femmes chanceuses.

Une photo pour tout changer

Reconstruire le pont de Waterloo était crucial à l’époque. Le premier avait ouvert en 1817, mais un peu plus d’un siècle plus tard, en 1923, les autorités doivent le faire renforcer à cause de problèmes structurels. Finalement, le maire de Londres décide de détruire l’édifice, en 1934, pour mieux le reconstruire. Au début de la guerre, en 1939, 500 hommes travaillent à sa construction, en 1941, ils ne sont plus que cinquante. Le maître d’oeuvre Peter Lind & Co décide finalement d’embaucher des femmes, environ 350 selon l’association des Femmes ingénieures britannique.

Christine Wall a contribué au documentaire de Karen Livesey The Ladies Bridge, qui retrace l’histoire orale de ces femmes constructrices, puisqu’«aucune archive» n’était disponible, témoigne l’historienne. Elle se fait confirmer par la fille de Peter Lind & Co, dont l’entreprise a été liquidée depuis, que des femmes travaillaient bien sur le site –elle les voyait en allant rendre visite à son père.

Wall parvient aisément à trouver des traces du travail des femmes dans les entreprises ferroviaires ou dans la fabrication de munitions, mais cela se corse pour la construction. L’historienne trouve des photos dans les archives du musée de Imperial War du travail des femmes dans la construction, mais pas pour celle du pont de Waterloo.

En 2015, elle atteint enfin son but. Dans les archives du musée national des médias de Bradford, Christine Wall déniche une série de photos prises par un journaliste du Daily Herald. On y voit des soudeuses en plein démantèlement de l’ancienne version du pont. Cette découverte est alors inscrite dans l’organe officiel du gouvernement britannique de préservation de l’histoire, Historic England, et trouve sa place dans les archives.

http://www.slate.fr/

12 façons remarquables dont l’humanité a respecté la nature à l’aide de l’architecture.


Généralement, lors d’une construction d’un bâtiment, tout ce qui est sur le terrain est enlevé, les plantes, les arbres. Pourtant d’autres préfèrent utiliser la nature pour l’incorporer à l’architecture de leurs bâtiments
Nuage

 

12 façons remarquables dont l’humanité a respecté la nature à l’aide de l’architecture.

 

f

v

https://bridoz.com/

Des chercheurs utilisent Google Maps pour repérer les zones d’esclavage en Inde


L’observation via Google Maps qui permet par un satellite de voir la terre depuis l’espace a fait naitre un programme : Esclavage depuis l’Espace. Malheureusement, l’esclavage est toujours d’actualité et l’Inde serait en première place avec la demande de construction pour des briques
Nuage

 

 

Des chercheurs utilisent Google Maps pour repérer les zones d’esclavage en Inde

 

Un Indien travaillant dans une fabrique de briques à l'extérieur de Calcutta, le 7 mai 2017. DIBYANGSHU SARKAR / AFP

Un Indien travaillant dans une fabrique de briques à l’extérieur de Calcutta, le 7 mai 2017. DIBYANGSHU SARKAR / AFP

Repéré par Juliette Mitoyen

Repéré sur Quartz

Avec plus de 18 millions de personnes concernées, l’Inde serait le pays où l’esclavage moderne est le plus répandu.

Le travail servile, bien qu’officiellement interdit en Inde depuis 1976, est particulièrement répandu dans le pays, comme le montre Quartz. Sur les 46 millions d’esclaves modernes estimés dans le monde, 18,3 millions se trouveraient en Inde. La Chine, second pays à avoir le plus d’esclaves, n’en compterait «que» 3,3 millions.

Cette forte proportion d’esclaves en Inde s’explique notamment par le boom de la construction que connaît le pays depuis plusieurs années, et qui repose en grande partie sur ses 100.000 fours à briques. Ces fabriques, qui emploient plus de 23 millions de travailleurs, ont énormément recours à l’esclavage des adultes comme des enfants, forcés de travailler dans des conditions déplorables. Lorsqu’un chef de famille accepte de venir travailler dans l’un de ces fours, toute sa famille est également obligée de le suivre, en échange d’un salaire médiocre qui force les travailleurs à s’endetter indéfiniment.

Repérer depuis le ciel pour agir au sol

Les chercheurs du Rights Lab de l’université de Nottingham au Royaume-Uni ont décidé de lancer, en mai 2017, un programme d’observation satellite en Inde de manière à pouvoir cartographier la localisation de ces nombreux fours à briques.

En utilisant Google Maps, le programme Esclavage depuis l’Espace a permis de repérer ces usines, parfaitement visibles depuis l’espace. Les citoyens volontaires étaient eux aussi encouragés à trouver les fours à briques via la plateforme du programme, à les marquer grâce au logiciel et à envoyer les résultats au Rights Lab. Des images satellites plus précises permettent ensuite d’affiner les observations.

Bethany Jackson et Jessica Wadlaw, chercheuses à l’université de Nottingham en charge du programme, ont expliqué les bénéfices d’une telle méthode de cartographie à distance:

«Pour lutter contre l’esclavage, les ONG fonctionnent souvent avec des pratiques qui nécessitent de se trouver sur le sol du pays. Mais lorsque l’esclavage a lieu dans des zones isolées, des zones de conflits ou des aires instables politiquement, cela peut s’avérer très dangereux. Les images satellites nous donnent l’opportunité de trouver les lieux où les droits de l’homme ne sont pas respectés, ce qui permet ensuite d’intervenir plus rapidement et efficacement. L’objectif premier d’Esclavage depuis l’Espace est de connaître l’emplacement de ces fours à briques (…) pour ensuite mener des actions sur le sol.»

L’équipe de chercheurs s’est d’abord focalisée sur une zone de 2.600 kilomètres carrés dans l’état du Rajasthan, mais prévoit d’étendre ses recherches de manière à exaucer le souhait des Nations unies, qui veulent éradiquer l’esclavage d’ici 2030.

Mais à cette date, l’Inde devrait être devenue le troisième plus gros marché de la construction au monde et peser 1 billion de dollars. La demande de briques devrait alors augmenter, ce qui favoriserait malheureusement l’esclavage.

http://www.slate.fr/

En regardant les «œuvres» de ces constructeurs, on peut avoir l’impression que l’utilisation du cerveau est pénible


Dans la construction, l’électricité, la plomberie, la maçonnerie … Mieux vaut avoir affaire à des gens qui connaissent leur affaire, sinon, on risque d’avoir de très mauvaises surprises
Nuage

 

En regardant les «œuvres» de ces constructeurs, on peut avoir l’impression que l’utilisation du cerveau est pénible

 

La pensée logique est la base d’une action efficace.

La construction semble être facile, car il n’est pas difficile d’empiler des briques … Mais ce n’est pas une pensée trompeuse, car l’industrie de la construction (finition) exige que les personnes qui y travaillent réfléchissent et anticipent continuellement les conséquences de leurs actions.

L’expertise en construction professionnelle n’est pas égale. Certaines équipes de construction et de réparation fonctionnent efficacement et avec précision, tandis que d’autres sont composés de maîtres d’œuvre qui ne dépassent pas au-delà de leur travail.

Bien que cette deuxième équipe de travailleurs soit moins chère, cela ne vaut pas la peine d’utiliser ses services, car ce ne sont que des économies apparentes. Il est préférable de payer immédiatement plus pour des professionnels qu’après plusieurs fois pour réparer les erreurs des amateurs.

Les erreurs faites par les constructeurs et les installateurs inaptes font iriser le poil. Certains dysfonctionnements témoignent d’une stupidité totale, ce qui effraie et montre qu’en employant une équipe de construction ou de réparation, il est toujours nécessaire de vérifier leur travail.

Sur ce site et d’autres sites, vous trouverez une série de 18 photos montrant des erreurs de construction.

Un électricien volubile

 

Escaliers à …?

 

Escaliers au paradis

 

Vert intouchable

 

Problème avec l’altitude

 

Un balcon ou un hangar?

 

La maçonnerie est un art difficile

 

Absence de logique totale lors de l’assemblage

 

Où coule cette eau?

 

Parce que la simplicité est surestimée

 

Femelle ou mâle?

 

Ce n’est pas un pompier

 

Conduire ou ne pas conduire

 

Maladie mentale

 

Assemblage principal

 

???

 

Un travail pas comme les autres

 

Nous rentrons le ventre et nous allons nous laver les mains…

 

 

http://www.estpositive.fr

Comment construire un village lunaire avec une imprimante 3D


Cette idée me fait penser à la série  »Cosmos 1999 » et grâce à l’imprimante 3D, il serait possible de faire des modules sur la lune qui protègerait le village des rayons cosmiques, des températures extrêmes … Et cette idée semble vouloir avec une continuité avec Mars
Nuage

 

Comment construire un village lunaire avec une imprimante 3D

 

Un des villages lunaires envisagés par l'ESA.

Vue d’artiste d’une base lunaire multi-dômes envisagée par l’Agence spatiale européenne.

ESA

Franck Daninos

 Spécialiste en sciences fondamentales au magazine Sciences et Avenir

Pour son projet de base lunaire, l’Agence spatiale européenne utiliserait des matériaux disponibles sur place plutôt que de les amener depuis la Terre. Le principe de faisabilité vient d’être démontré en laboratoire…

RESSOURCES LOCALES. L’Agence spatiale européenne (ESA) souhaite construire un  » village lunaire  » international dans les années 2020 – pour des missions scientifiques, l’exploitation minière, le tourisme spatial… Et vient tout juste de montrer que les ressources locales et des technologies automatisées peuvent être mobilisées à cette fin. Les scientifiques du projet Regolight ont prouvé, en effet, que des matériaux très résistants pourraient être fabriqués à partir des poussières très fines présentes à la surface de Lune, le régolithe… assemblées en briques grâce à une sorte d’imprimante 3D !

Un four solaire chauffe et agglomère les poussières lunaires

Pour les besoins de cette démonstration, les chercheurs de l’ESA n’ont pas utilisé de véritables poussières lunaires mais des roches volcaniques terrestres pulvérisées jusqu’à obtenir des particules de 0,1 millimètre imitant la composition et la granulométrie du régolithe. Une table d’impression 3D a permis, ensuite, de déposer automatiquement ces particules dans un moule, couche par couche, puis de les cuire grâce à un four solaire comportant 147 miroirs incurvés. Fabriqué à Cologne au Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique, ce four permet d’atteindre une température d’environ 1000°C et d’agglomérer ainsi ces particules sans utiliser de liants chimiques.

Résultat : des briques de 20 cm de longueur, de 10 cm de largeur et de 3 cm d’épaisseur construites en 5 heures.

 » Ces briques ont la résistance du gypse « , précise un communiqué de l’ESA, et contribueraient à protéger le village lunaire des rayons cosmiques, des pluies de micrométéorites et des températures extrêmes.

Prochaine étape : tester les propriétés mécaniques de ces briques et les fabriquer dans les conditions de températures et de pression régnant sur la Lune.

Fin avril, des ingénieurs américains ont pour leur part démontré que la  » terre «  martienne pourrait servir, elle aussi, mais par une autre méthode, à fabriquer des briquettes de 3 millimètres d’épaisseur pour les futures constructions sur la planète rouge.

https://www.sciencesetavenir.fr