150 ans avant l’invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs temples


Contrairement aux Égyptiens qui utilisaient des rampes pour construire les pyramides, les Grecs ont plutôt opté pour un système de levage, l’ancêtre de la grue.
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150 ans avant l’invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs temples

150 ans avant l'invention de la grue, les Grecs utilisaient un ingénieux système pour construire leurs templesLe système a été utilisé pour le temple de Corinthe.© Pixabay

Par Gaétan Lebrun –

Une récente étude de l’historien Alessandro Pierattini permet de comprendre comment les Grecs construisaient leurs temples avec un système de levier. 150 ans avant l’invention de la grue.

Et non les Grecs n’utilisaient pas des rampes pour construire leurs temples gigantesques comme le faisaient les Égyptiens et les Assyriens. Alessandro Pierattini, historien en architecture de l’Université de Notre Dame dans l’Indiana (États-Unis), explique dans une nouvelle analyse qu’il s’agissait bien d’un système de levier qui permettait de soulever des blocs de 200 à 400 kilos.

“Les méthodes de construction de la Grèce antique étaient encore plus innovantes que nous le pensions” révèle l’historien dans un communiqué.

Dans la conclusion de son étude publiée dans la revue The Annual of the British School at Athens, Alessandro Pierattini affirme que les blocs ont été levés et mis en place par un système semblable à une grue. Et tout ça 150 ans avant son invention, à la fin du 6e siècle avant notre ère. L’historien explique plus en détail que les rainures présentes sur les blocs de pierre étaient utilisées pour faire passer des cordes. C’est en observant les temples d’Ishmia et de Corinthe qu’il a fait cette découverte et réveille ainsi un vieux débat. Les cordes servaient-elles à soulever les blocs lors de la construction ou pour les sortir de la carrière ? Alessandro Pierattini a opté pour la première hypothèse car selon lui les blocs sortant des carrières n’avaient pas de rainures, montrant qu’elles étaient nécessaires uniquement au moment de la construction.

Alessandro Pierattini

Un système utilisé pour les navires

Les rainures de plusieurs blocs de pierre suggèrent que les blocs, après avoir été soulevés, étaient ensuite glissés grâce à un système de rouleaux et leviers pour être mis à leur place, comme expliqué sur l’animation ci-dessus. À l’origine, le système aurait été utilisé par les Corinthiens pour construire leur flotte navale et pour déplacer les sarcophages en pierre dans leurs fosses.

https://www.geo.fr/

Sur les traces de l’économie de l’Empire romain au Groenland


Quelle relation qu’il y a avec le plomb, les Grecs, les Phéniciens, surtout les Romains dans l’antiquité et le Groenland ? La pollution atmosphérique. Étonnant ? Grace au plomb, l’étude des carottes glacières raconte l’histoire de l’Antiquité en Europe en donnant une approximation de l’État économique de certains pays qui ont fait usage du plomb.
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Sur les traces de l’économie de l’Empire romain au Groenland

 

Des pièces de métal antiques déposées sur le sol.

Des pièces de monnaies anciennes Photo : iStock

Des chercheurs ont réussi à transformer des carottes glaciaires du Groenland en livre comptable pour suivre la prospérité économique des civilisations de l’Antiquité européenne. Si les Grecs et les Romains ne se sont pas rendus eux-mêmes à ces latitudes polaires pour y laisser des traces, leur pollution l’a fait pour eux.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

L’écriture est le moyen de communication par excellence pour remonter le fil de l’histoire.

Quand les écrits manquent, les chercheurs peuvent évaluer l’état d’une civilisation en étudiant les ruines ou les objets qu’elle a laissés derrière elle.

Toutefois, grâce à une étude publiée dans la revuePNAS, les archéologues peuvent maintenant compter sur un nouvel outil pour évaluer la prospérité d’une civilisation : le plomb.

Et l’utilisation de ce matériau par les grands empires d’Europe a laissé des traces jusque dans les glaces du Groenland.

Le plomb, indicateur économique

Le plomb est un métal facile à obtenir et à manier, ce qui le rendait très utile pour les civilisations de l’Antiquité. Les Européens s’en servaient pour fabriquer des canalisations pour l’eau potable ou pour protéger les coques des bateaux.

Son lien le plus important avec l’économie réside toutefois dans la fabrication de pièces de monnaie. Toutes les pièces de l’époque étaient en argent, métal qui n’existe pas à l’état pur dans la nature.

Souvent, on le retrouve combiné au plomb et au cuivre. Les Grecs, les Phéniciens et surtout les Romains avaient d’importantes fonderies pour séparer ces métaux. Les vapeurs produites par la fonte du métal créaient beaucoup de pollution atmosphérique pour l’époque.

Ce plomb en suspension s’est propagé plus au nord, où il s’est mélangé à la neige, puis s’est figé dans la glace, année après année, enregistrant ainsi les hauts et les bas de l’économie européenne.

Les chercheurs soulignent que le plomb n’est pas un parfait indicateur de la prospérité de l’époque.

Il permet toutefois une bonne approximation de l’état de l’économie, surtout à l’apogée de l’Empire romain, où les pièces d’argent représentaient une méthode standardisée pour acheter des biens et des services d’un bout à l’autre de l’Europe.

Il faut spécifier que ce continent n’était pas le seul endroit au monde où l’on procédait à la fonte du plomb pendant l’Antiquité. Dans ce domaine, la Chine avait aussi une industrie majeure.

C’est ici que le Groenland devient important, car les modèles atmosphériques montrent que les particules produites en Chine à l’époque auraient eu beaucoup de difficulté à atteindre cette région du cercle arctique.

De plus, en observant la composition du plomb trouvé dans la glace, les chercheurs ont identifié des isotopes caractéristiques de ceux retrouvés en Espagne et dans le sud de l’Europe.

Les hauts et les bas d’un empire figés dans la glace

Les chercheurs ont utilisé une carotte glaciaire prélevée à une profondeur de 159 à 580 mètres et couvrant 2500 ans d’histoire.

En faisant fondre la glace au rythme de cinq centimètres par minute, ils ont réussi à doser le plomb qui y était emprisonné. Avec une moyenne de douze mesures par année enregistrée dans la glace, les chercheurs ont obtenu un relevé continu des émissions de plomb de l’an 1100 avant notre ère jusqu’au 8e siècle.

La première chose qu’ils ont remarquée est que la concentration de plomb coïncidait avec des événements historiques déjà documentés, comme les épidémies ou les guerres.

Par exemple, plusieurs guerres ont eu lieu entre Rome et sa rivale Carthage. Chaque fois qu’un conflit survenait dans les régions productrices d’argent en Espagne, il y avait une baisse de plomb dans la glace à la même période.

À un autre moment, Rome a été obligée de dévaluer sa monnaie, dont chaque pièce était constituée à 100 % d’argent. Le métal a alors été fondu pour refaire plus de pièces à 80 % d’argent.

Durant cette période, moins de mines étaient en activité, étant donné qu’on réutilisait le métal déjà en circulation, et cela s’est reflété dans les couches de glace. Finalement, on obtient un bilan de la situation économique en Europe antique.

On voit l’apparition des premières fonderies avec l’arrivée des riches marchands phéniciens 10 siècles avant notre ère. La production monte ensuite jusqu’à la pax romana, cette période de 200 ans sans guerre entre l’an 0 et le 2e siècle.

Tout s’effondre ensuite avec la chute de Rome, et on ne revoit pas de niveau de plomb aussi élevé avant le début de la révolution industrielle au 18e siècle.

L’étude montre comment les traces de notre passé ne se trouvent pas seulement dans nos constructions et nos écrits : notre pollution peut aussi révéler l’état d’une civilisation.

https://ici.radio-canada.ca/

DES ARMES CHIMIQUES UTILISÉES EN SYRIE IL Y A 1700 ANS


Depuis plusieurs semaines, on sent le monde en ébullition, entre autre avec l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Il semblerait que malheureusement, ce procédé date de beaucoup plus longtemps que l’on croit
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DES ARMES CHIMIQUES UTILISÉES EN SYRIE IL Y A 1700 ANS

 

Sulphur / Bruce McAdam via flickr cc license by

Par Jean-Laurent Cassely

Alors qu’une intervention américaine —et française— pourrait être délenchée en représailles de l’attaque chimique de la banlieue de Damas par le régime syrien le 21 août dernier, un article de News Discovery révèle que l’usage d’armes chimiques est plus ancien dans la région qu’on ne le croit.

En 2009, le chercheur Simon James de l’université de Leicester s’est appuyé sur des fouilles menées à partir de 1920 et jusqu’en 1986 en Syrie pour établir que l’usage d’armes chimiques rudimentaires pourrait remonter à 1700 ans, écrit News Discovery.

Les faits se sont déroulés lors d’une bataille autour de l’an 256, opposant les Romains aux Sassanides. Originaires de Perse (Iran), les Sassanides ont regné sur une partie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale jusqu’à l’invasion de la Perse par les Arabes en 651. Leur Empire s’étendait notamment sur une partie de l’actuelle Syrie.

Lors du siège d’un fort romain, leurs opposants auraient creusé des tunnels pour piéger leurs ennemis, qui auraient répliqué. Mais 20 corps de soldats romains ont été retrouvés coincés à l’intérieur. Les archéologues pensaient à l’époque qu’ils avaient été tués par l’effondrement des galeries souterraines. Sauf que des crystaux de souffre ont été retrouvés dans un pot près des corps. Les Sassanides auraient, pense James, placé des brasiers à des points stratégiques du tunnel, ajoutant le souffre et de l’asphalte pour les empoisonner leurs ennemis.

«Il paraît clair d’après les preuves archéologiques que les Perses sassanides en savaient autant sur l’art de la guerre et du siège que les Romains», déclare James sur le site de la BBC. On ignore en revanche comment les assaillants ont pu pénétrer dans la ville par la suite, les fortifications n’ayant pas été détruites.

En 429 avant notre ère, les historiens grecs ont raconté qu’au cours la guerre du Peloponnèse, les Spartiates avaient fait brûler de la résine de pin et du souffre durant le siège de Platée.

Mais la plus ancienne preuve archéologique de l’utilisation d’une arme chimique daterait de la bataille de Gandhara, royaume à cheval entre le Pakistan et l’Afghanistan. En 327 avant J.-C., les belligérants avaient lancé une boule de feu contenant de l’asphalte et du souffre.

http://www.slate.fr/

Odyssée dans les îles grecques


Un pays qui essaie tant bien que mal a se relever de la crise économique n’enlève rien a sa beauté. Un pays qui a connu gloire et honneur continu a captiver ses visiteurs par sa blancheur dans devant la mer d’azur et le ciel bleuté pour offrir de merveilleux contraste
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Odyssée dans les îles grecques

 

Santorin

© Marc Johnson / Fotolia


Les Cyclades furent habitées dès le IIIe millénaire avant J.C.

© Patrick Foure


Mykonos, une île dans le vent

©Patrick Foure

 

Moulins à vent traditionnels à Oia

© SergeyAK – Fotolia


Le labyrinthe de Fira

© Argonautis – Fotolia


Une église grecque typique à Antiporos

© Fotini Panagopoulou – Fotolia


Les falaises d’Imérovigli

© Jacques Souben


Milos

©Guillaume Neron


Naxos

©Françoise Gaillard


Voir la vie en blanc…

© Cécile Rich / Carole Pariat


En pente douce à Santorin

© Cécile Rich


Egine

© Arnaud Garcette


Chios authentique

© Dominique Oliva


Céphalonie et les îles Ioniennes

© Jacques Chevron


Plage sauvage à Corfou

© Laurence Delahaye


Emeraude et roche à Zante

© Claire Metreau


Paxos

© Martine Caroff


La Crête

© Christian Bigot


http://www.linternaute.com

Le saviez-vous ►Origine de la chaussure


Il fallait bien que les souliers soient inventer un jour ou l’autre pour se protéger des blessures du a la marche et au travail. Les chaussures ont évoluer lentement mais sûrement. Aujourd’hui, c’est un gros commerce et surement plus pour chausser la femme qui peut mettre des soulier pratico-pratique mais aussi pour un peu de coquetterie Alors que l’homme on commence tout juste a oser sur les couleurs ..
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Origine de la chaussure

HISTOIRE

C’est l’Espagne qui nous fournit la preuve que l’homme a adopté les chaussures à un stade très ancien de son évolution. En effet, des peintures rupestres, datant de douze à quinze milles ans avant notre ère, montrent un homme en bottes de peau et une femme en bottes de fourrure. Des vases funéraires persans en forme de botte (3000 ans avant Jésus-Christ) montrent que des formes rudimentaires de souliers et sandales existaient à l’époque.

En Egypte, des sandales datant du Ier siècle de notre ère, faites de palmes tressées et cousues, n’étaient guère que des semelles avec une lanière à la cheville et aux orteils.

Des sandales plus tardives ont une semelle taillée dans un bloc de bois, assez semblable aux patins du XVIIe siècle. On ne sait pas si elles étaient beaucoup portées; peut-être ne servaient-elles qu’à mieux protéger le pied durant les crues du Nil. Au musée Bally, à Schoenewerd, en Suisse, se trouve une sandale étrusque du VIe siècle, à semelle de bois fendue et articulée par des liens de cuir pour être plus confortable. Cela révèle une habileté que les fabricants de patins ne possédaient guère car les patins articulés du XVIIe sont plutôt rares.

Les Etrusques furent sans doute les plus habiles cordonniers jusqu’aux Grecs et aux Romains. Partant de l’habitude primitive d’envelopper le pied d’une peau, ils produisirent un précurseur des fameux brogues irlandais: un soulier sans semelle, fendu sur le coup-de-pied et attaché par un lacet.

Les paysans continuèrent à en porter jusqu’à l’époque de Charlemagne. Il faut rappeler que les premières chaussures ne subirent guère de modifications pendant des siècles.  La chaussure est un domaine où la mode évolue lentement et où l’apparition d’un nouveau style ne sonne pas forcément le glas des précédents, si bien que l’on trouve dans le monde occidental des chaussures de marche dont la forme n’a pas changé depuis les années 40.

La production en série permet aux fabricants de chaussures de fournir de nouveaux modèles à des prix compétitifs, mais il ne s’agit que de variations sur les styles de base d’où sont issues toutes les chaussures d’homme et de femme. Dans le derby, l’empeigne se prolonge sous les quartiers pour former une languette par-dessus laquelle on noue les lacets. Le mocassin, à l’origine en daim, est l’archétype du soulier facile à enfiler, coupé très bas sur les côtés auxquels est cousue une empeigne surélevée. La sandale, enfin, est  une chaussure ouverte maintenue par des brides ou lanières.

Beaucoup de stylistes attachent une importance suprême à la matière du soulier, et pourtant de nos jours, en dépit des progrès considérables du synthétique, la plupart des tiges sont en cuir. Quant aux semelles de cuir, elles sont désormais réservées aux souliers de meilleure qualité.

 
    Comme au XVIIIe siècle, la matière varie avec le sexe. Les chaussures d’homme sont surtout en cuir – glacé, verni, daim ou croûte de porc – et reflètent le conservatisme des hommes et leur sens pratique. Les femmes sont bien plus aventureuses. L’emploi de brocart, velours, satin, moire, laine, tapisserie et verroterie n’est pas nouveau, puisqu’il a commencé au XVIe siècle.

Différents types de chaussures

LES JOYAUX DE LA CHAUSSURE

 

Les chaussures de femme ont rarement atteint l’extravagance décorative qui caractérise celles du début du XVIII siècle,à l’exception des créations de Roger Vivier. Ce dernier s’est ingénié avec constance et splendeur à créer des modèles qui possèdent tout le raffinement des chaussures d’antan, avec un surcroit d’invention. Ses souliers ne sont pas, cependant, de simples copies ou pastiches des originaux d’époque, comme peuvent l’être parfois ceux de stylistes de moindre envergure. Les soulier de Vivier sont uniques parce que, en dépit de leur extravagance, ils sont résolument modernes. Ils ne peuvent appartenir qu’à notre siècle, notamment à cause de la façon dont ils exploitent les principles de l’ingénierie et de l’aérodynamisme. D’autres, notamment Andrea Pfister, l’ont imité.

 

LES  HAUTES TALONS 

Déjà, à l’époque où les robes longues dissimulaient les souliers aux regards, les bottiers se livraient à des fantaisies décoratives sur les talons. Au XX siècle, à mesure que les pieds et les chevilles se sont progressivement découverts, les créateurs ont été obsédés par l’idée de pousser la ligne du talon jusqu’aux limites du pratique. Les grands bottiers de notre temps notamment Pérugia et Ferragamo, ont toujours aimé  essayer de nouvelles matières, formes, textures et, ce faisant, mettaient souvent au point des formes de talon d’une originalité surprenante. Ce n’était pas forcément beau, mais toujours intéressant. Malheureusement, ces innovations s’adaptent mal à la production en série. Elles restent l’apanage du modèle « exclusif », pour lequel le coût n’entre pas en considération.

Les bottiers modernes ont cherché par tous les moyens à alléger le talon. L’arrivée de nouvelles matières leur a permis de les faire plus hauts et plus effilés que jamais, et, en s’inspirant des recherches des ingénieurs, on a  même créé des chaussures à talons hauts sans talon.

Dans les années 50, on avait obtenu cette légèreté et cette transparence de façon mois onéreuse en adaptant au prêt-à-porter des talons en verre incassables dans lesquels étaient parfois enfermées des pierres semi-précieuses ou des décorations, sans oublier ceux, mémorables, que l’on avait remplis d’eau où  nageaient de minuscules poissons rouges.   

LES SEMELLES COMPENSEES

Le passage du temps n’est pas tendre pour les semelles compensées. Elles paraissent presque toujours laides et ridicules, comme elles l’étaient d’ailleurs à leur époque. Au cours de notre siècle, on ne les a ressuscitées que trois fois. Dans les années 30, elles étaient souvent en liège et réservées surtout aux sandales de plage. Dans les années 40, elles furent de bois et offraient une solution pratique aux problèmes liés à la pénurie de cuir. Ce fut dans les aberrantes années 70 qu’elles devinrent une véritable mode, faisant appel à presque tous les matériaux connus. Mais finalement elles sont retournées dans les années 90.

LE  DERBY

Le derby est désormais bien loin du modèle irlandais original, le brogue, dont les Britanniques ont conservé le nom. En effet, ce fut d’abord la plus simple et la plus pratique des modes paysannes, dont le seul objet était de protéger le pied avec un maximum d’efficacité. D’ou les trous dans le cuir, moyen le plus simple et le plus rapide de laisser s’écouler l’eau qui s’infiltrait dans la chaussure durant la traversée des marécages irlandais. Le modèle arriva en Angleterre où il fut adopté par les garde-chasses, puis par les ghillies écossais, qui avaient besoin d’un soulier tout temps et tout terrain. Sa popularité le signala alors à l’attention des nantis qui y virent la chaussure idéale pour les battutes et la chasse. Ainsi arrivé au sommet de l’échelle sociale, le derby se fit raffiné; sans rien perdre de sa solidité, il devint de plus en plus élégant, et on le vit même aux pieds des dames se livrant à des activités compagnardes.

Il connut son apothéose dans les années 30, lorsque l’arbitre de la mode mondiale qu’était le prince de Galles le porta pour jouer au golf et en fit, sous une forme allégée en daim, l’accessoire indispensable du costume gris « décontracté » qu’il arborait en ville.  Avec de pareils antécédents, on ne s’étonnera plus de voir le derby rester un des inébranlables favoris des élégantes et des élégants.

LE SABOT 

 Le sabot est l’un des modèles les plus réussis de la civilisation. En tant que moyen simple et résistant de protéger les pieds des pauvres et des travailleurs, de force  comme de façon et peu coûteuse, il confine à la perfection. C’est pourquoi son style et sa fabrication sont inchangés depuis des siècles. Il y a deux modèles de base. Le plus ancien est tout simplement un bloc de bois évidé pour y longer le pied, et façonné selon ses contours. La variante est le sabot fait d’une semelle de bois adaptée à la forme du pied, à laquelle est fixée une tige dont la matière est entièrement au goût du savetier. Il s’agit le plus souvent de cuir, mais on trouve aussi du raphia tressé. Les sabots utilisés dans l’industrie lourde ont parfois des tiges en caoutchouc, en matière plastique calorifuge, voir en métal.
     Quoique essentiellement conçus pour le travail, les sabots ont été portés au fil des siècles par tous les campagnards soucieux de parcourir les sentiers bourbeux les pieds au chaud et au sec. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements encouragèrent le port des sabots, pour résoudre le problème posé par la pénurie de matières premières. Dans un élan de patriotisme, les revues de mode photographièrent des  sabots portés par d’élégants mannequins, dans l’espoir de tordre le cou à l’image péjorative du « soulier de pauvre ». Rien n’y fit cependant, et la bourgeoisie ne l’adopta que contrainte et forcée.

CHAUSSURES ET MAGIE 

CHAUSSURES PORTE-BONHEUR

Rares sont les pays où il n’existe pas de croyance superstitieuse voulant que les chaussures portent bonheur aux amoureux ou aux jeunes mariés. La plus répandue est l’habitude d’attacher un vieux soulier à l’arrière du véhicule qui emporte le jeune couple vers son nouveau foyer ou sa lune de miel. La chaussure fut choisie parce
qu’elle représentait non seulement la fertilité, mais la stabilité, la prospérité et l’harmonie. Elle était la marque du confort et de la chaleur, indispensable pour un mariage réussi.
   

Au siècle dernier, il était de coutume d’offrir à ses proches, en guise de porte-bonheur, des souliers miniatures en porcelaine ou en terre cuite; on marquait souvent ainsi les événements familiaux: baptêmes, noces d’argent ou d’or et anniversaires. Dans tous cas, la chaussure était censée représenter et encourager les vertus domestiques.
   

Ceci dit, les souliers magiques ne portent pas toujours bonheur. Dans Les Chaussons rouges, réalisé en 1948 par Michel Powell, les ravissants chaussons écarlates de Moira Shearer étaient si maléfiques qu’ils l’obligèrent à danser jusqu’à la mort.

Cendrillon est le plus populaire de tous les contes de fées. Il en existe des centaines de versions, mais celle de Perrault (1697) est la première où l’on rencontre la  pantoufle de verre. La chose parut si incongrue à certains qu’ils crurent à une erreur typographique, le mot « verre » s’étant, selon eux, substitué à « vair » (fourrure  analogue au petit-gris). Peut-être. En tout cas, l’erreur était heureuse car le verre fragile et rigide semble bien fait pour interdire toute tricherie lors de séance  d’essayage. En outre sa transparence et son brillant en font un symbole idéal à la fois pour la pureté de Cendrillon et pour le luxe qui l’attend.

CHAUSSURES ET PEINTURE

Les Vieilles Bottes que Van Gogh peignit en 1886 furent les premiers souliers jugés dignes d’intérêt par un grand artiste. Jusque-là, les peintres les avaient souvent représentés dans le plus grand détail, mais uniquement en tant qu’accessoires de leur modèle et dénués de personnalité propre. Van Gogh a su donner à des objets inanimés quelque chose de poignant qui préfigure les souliers de Charlot dans ses premiers films.

 Le Péché originel, peint par Salvador Dalì en 1941, est porteur d’un message beaucoup plus compliqué. Les bottines – vieilles et usées, mais bien entretenues – ont été ôtées à la hâte (les lacets ne sont mêmes pas dénoués), manifestement à cause du pied de la femme orné d’un serpent. Dalì oppose exotisme et banalité. Bottines et pied nu sont les paradigmes de la vie quotidienne de l’homme assujetti à son labeur, et de la femme libre comme l’air et
prête à s’envoler vers des univers inusités et romantiques. 

le SURREALISME

Le surréalisme se distingue des autres mouvements artistiques par son sens de l’humour; il n’est donc pas étonnant que ses adeptes des années 20 et 30 aient été prompts à réagir aux absurdités de la mode, s’en servant pour faire une satire spirituelle des attitudes modernes.
   

Les surréalistes aiment choquer et surprendre par d’inattendues juxtapositions d’objets. La chaussure-chapeau de Schiaparelli est un excellent exemple de cette technique. Quant aux chaussures en forme de pied de Pierre Cardin, elles sont merveilleusement absurdes. 

 

LE FETICHISME 

Le fétichisme n’a rien de nouveau; il est lié à la sexualité depuis que la chaussure existe. Allen Jones donne à sa Maîtresse des talons aiguilles parce que les hommes pour qui le plaisir sexuel est lié au châtiment les considèrent comme des symboles de cruauté et de souffrance.
   

Robert Mapplethorpe, dont les photographies ont exploré dans les années 70 et 80 les allées du sexe, a porté à son paroxysme le désir qu’éprouve le fétichiste d’embrasser et de lécher les chaussures de sa partenaire.

 

http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9899/lun05/histoire.htm

Le saviez-vous ► Pourquoi a-t-on sept ans de malchance quand on casse un miroir


Il y a t’il des gens qui croient encore aux 7 ans de malheurs quand un miroir se brise ?
Cette superstition date de très très longtemps, que de gens devaient être malheureux de voir que les 7 prochaines années seraient malheurs par dessus malheur !!!  Aujourd’hui, nous savons que le miroir n’a aucun pouvoir qu’il soit bénéfique ou maléfique
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Pourquoi a-t-on sept ans de malchance quand on casse un miroir

 

Il s’agit d’une vieille superstition datant de plus de deux millénaires : au moment de l’invention du miroir.

À l’époque, les Romains, les Grecs, les Chinois, les Africains et les Indiens croyaient tous qu’un miroir avait le pouvoir de capturer l’âme de celui ou de celle qui l’utilisaient. Si l’image réfléchie devenait le moindrement déformée. cela signifiait que l’âme de la personne était troublée. Pire, le miroir devait être brisé alors que l’image du maladroit était à l’intérieur, son âme pouvait ainsi être fracturée.

Comme les Romains croyaient que le corps d’une personne se renouvelait au complet tout les 7 ans, cela correspondait alors à la période nécessaire au rétablissement de son âme cassée en même temps que le miroir

La Semaine/Paul Therren/ Réponse à tout/  Mars 2012

Les manuscrits de la mer Morte sur le web


Une grande découverte archéologique .. ce que j’espère c’est que les faits qui ont été raconté dans ces manuscrits ne seront pas mit a l’index si cela viendrait a contredire les enseignement religieux que nous connaissons aujourd’hui ..et qu’ils seront traduit en plusieurs langues Car ce sont des faits historiques qui ont été écrit en guise de témoignage
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Les manuscrits de la mer Morte sur le web

 

Israël - Les manuscrits de la mer Morte sur le webLe Musée d’Israël à Jérusalem a commencé lundi à mettre en ligne les manuscrits de la mer Morte, qui contiennent quelques-uns des plus anciens textes bibliques connus.

« Les utilisateurs pourront découvrir, avec un souci de précision et du détail jusqu’ici impossible à obtenir, des manuscrits remontant à l’époque du second Temple », indique dans un communiqué la direction du musée où sont hébergés les manuscrits vieux de deux millénaires.

Ces documents « sont d’une importance extrême, car ils constituent les fondements de l’héritage monothéiste mondial », insiste le texte.

« Des détails invisibles à l’oeil nu peuvent être agrandis jusqu’à 1200 mégapixels, soit une résolution 200 fois supérieure à celle d’un appareil photo ordinaire », ajoute le communiqué.

Peu de choses sont impossibles à qui est assidu et compétent… Les grandes oeuvres jaillissent non de la force mais de la persévérance.
Samuel Johnson

Le projet a été développé en partenariat avec le groupe internet Google avec l’ambition de mettre les documents gratuitement à la disposition du grand public, et son coût est estimé à 3,5 millions de dollars.

Cinq manuscrits sont déjà accessibles sur Internet, dont le grand manuscrit d’Isaïe.

La découverte des 900 manuscrits, parchemins et papyrus, retrouvés entre 1947 et 1956 dans des grottes à Qumrân, au-dessus de la mer Morte, est considérée comme l’une des plus importantes de tous les temps. Les documents comprennent des textes religieux en hébreu, en araméen et en grec, ainsi que le plus vieil exemplaire de l’Ancien Testament connu.

Les documents les plus anciens remontent au 3e siècle avant Jésus Christ et le plus récent a été rédigé en l’an 70, au moment de la destruction du second Temple juif par les légions romaines.

Lorsqu’ils ne sont pas exposés, les manuscrits sont conservés dans la pénombre, dans une réserve dont l’humidité et la température sont identiques à celles des grottes de Qumrân.

Associated Press

http://actualites.ca.msn.com