Le Saviez-Vous ► Comment la pomme a réussi à conquérir le monde


La pomme, un fruit qui existe partout. D’après la génétique, la pomme aurait évoluer des millions d’années, alors que la domestication par l’homme s’est fait il y a environs 10 000 ans. Nos pommes d’aujourd’hui seraient issues de 4 pommes sauvages et auraient suivi la route de la soie.
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Comment la pomme a réussi à conquérir le monde

Marie-Céline Ray
Journaliste

Un chercheur allemand a réalisé une étude sur l’histoire de la pomme et son évolution. Il montre que les pommiers se sont répandus d’abord grâce à la mégafaune qui les consomme, ensuite par les échanges

La pomme est l’un des fruits les plus consommés au monde et des pommiers sont cultivés en milieu tempéré en de nombreux endroits du globe. Or la pomme est domestiquée depuis des millénaires : des preuves archéologiques suggèrent que les Hommes récoltaient des pommes en Europe et en Asie occidentale il y a plus de 10.000 ans. Mais le processus de domestication du pommier n’est encore pas très bien compris.

Pour mieux connaître cette histoire, les scientifiques travaillent sur des données archéologiques, des graines anciennes, mais aussi des données génétiques. Celles-ci ont révélé que les pommes actuelles sont issues d’une hybridation d’au moins quatre types de pommiers sauvages. De plus, la génétique suggère que l’histoire de la pomme est liée à celle de la route de la soie : les origines génétiques de la pomme moderne se trouvent à la source de cette route ancienne, au cœur des montagnes de Tien Shan, au Kazakhstan.

Dans cette nouvelle étude, Robert Spengler, un chercheur de l’institut Max Planck à Jena (Allemagne), a reconstitué l’histoire de la pomme. Il s’est intéressé à la façon dont les pommes ont évolué vers de gros fruits, dans la nature, avant leur domestication par l’Homme.

Le pommier Malus domestica appartient à la famille des rosacées, des plantes qui font souvent de petits fruits comme la cerise ou la framboise. Ces petits fruits sont consommés par des oiseaux qui dispersent ensuite leurs graines. Mais, dans la famille des rosacées, se trouvent aussi les pommes, les poires, les pêches, les coings : des fruits bien plus gros. La génétique nous apprend que ces gros fruits ont évolué il y a des millions d’années, bien avant leur domestication par l’Homme.

Les pommiers se développent le long de la route de la soie

Globalement, le fait de produire de gros fruits est une adaptation pour attirer de gros animaux, comme des chevaux sauvages, des cerfs, qui mangent ces fruits et dispersent leurs graines, les pépins, dans l’environnement. Ensuite, les Hommes ont développé la culture du pommier le long de la route de la soie, grâce aux échanges commerciaux.

Comme l’explique le communiqué de l’institut Max Planck, « les populations de pommiers sauvages ont été isolées après la fin de la dernière période glaciaire, jusqu’à ce que les Hommes commencent à transporter les fruits à travers l’Eurasie, en particulier le long de la route de la soie. Une fois que les humains eurent mis ces lignées d’arbres en contact, les abeilles et d’autres pollinisateurs effectuèrent le reste du travail. »

Les hybridations entre les arbres ont permis d’obtenir de plus gros fruits qui ont été sélectionnés par les humains. Ceux-ci se sont servis de la greffe pour fixer cette caractéristique sur des arbres en place. L’hybridation et la greffe ont permis le développement des différentes variétés de pommes actuelles. En réalité, le pommier n’est pas totalement domestiqué : si on plante un pépin de pomme, un pommier sauvage pousse…

Le saviez-vous ?

La greffe consiste à « coller » un greffon (ici un pommier) sur un porte-greffe, un arbre plus robuste et adapté au sol et au climat. La greffe est souvent utilisée pour multiplier des arbres fruitiers, des rosiers, mais aussi la vigne.

Les processus de domestication de la pomme ne sont pas forcément les mêmes que ceux utilisés pour d’autres espèces cultivées, comme les céréales.

Robert Spengler explique : « Lorsque nous étudions la domestication des plantes, il est important que nous examinions les herbes annuelles passées, telles que le blé et le riz. Il existe des centaines d’autres plantes domestiquées sur la Planète, dont beaucoup ont emprunté différentes voies vers la domestication. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La domestication de la pomme a eu lieu il y a plus de 10.000 ans.

  • Les arbres ont d’abord évolué dans la nature pour donner de gros fruits, consommés par de gros animaux.

  • Ensuite, les humains ont propagé la culture du pommier le long de la route de la soie.

  • La pomme moderne est issue d’hybridations entre différents arbres.

Cette étude paraît dans la revue Frontiers in Plant Science.

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Le Saviez-Vous ► Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage


J’ai l’impression qu’aujourd’hui les médecins nous regardent à peine dans les yeux. Enfin, comme me dit souvent ma fille, c’est peut-être juste une autre fausse perception. Le visage peut effet donner des signes d’une maladie quelque part dans le corps. Elle peut-être anodine, et parfois plus grave
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Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage

 

Quand les médecins discutent les yeux dans les yeux avec leurs patients, ce n’est pas seulement pour établir une relation : certains signes sur notre visage peuvent indiquer de graves maladies et problèmes de santé. Nous avons demandé à des médecins de nous dire ce qu’ils voient quand ils examinent le visage d’un patient.

PAR LES MÉDECINS DE L’ÉMISSION THE DOCTORS

Attention aux excroissances jaunes et molles sur vos paupières

Ces lésions remplies de cholestérol, appelées xanthélasmas, pourraient indiquer un risque de maladie cardiaque plus élevé. Une étude danoise de 2011 portant sur 13000 patients a établi que les patients porteurs de ces excroissances (4 % de la population environ) étaient 70 % plus à risque de développer un durcissement des artères et 50 % plus à risque de faire une crise cardiaque dans les décennies à venir.

Asymétrie faciale: parmi les premiers signes d’une attaque cérébrale

Ce pourrait être l’un des premiers signes d’une attaque cérébrale, dit Leana Wen, médecin urgentologue de l’université George Washington.

« Les patients me disent souvent : “Je me suis regardé dans le miroir et mon visage avait l’air différent.”»

Vous remarquerez peut-être aussi qu’un côté de votre visage est insensible ou que vous avez l’impression d’être incapable de sourire complètement. Vous pourriez également avoir des problèmes d’élocution. Si vous soupçonnez un de vos proches d’avoir fait une attaque cérébrale, appelez tout de suite le 911.

Quelle maladie grave peut se cacher sous une peau ou des lèvres sèches?

Si une peau sèche peut être un signe tout à fait courant et banal de déshydratation, elle peut aussi indiquer un problème plus sérieux affectant le fonctionnement des glandes sudoripares, comme l’hypothyroïdisme (caractérisé par des niveaux insuffisants d’hormones thyroïdiennes) ou encore le diabète, explique le Dr Roshini Raj, professeur adjoint de médecine de l’école de médecine de l’université de New York. D’autres symptômes de l’hypothyroïdisme : sensation d’avoir toujours froid, gain et poids et fatigue. Et pour le diabète : soif extrême, mictions fréquentes et vision brouillée.

Une pilosité du visage trop abondante peut être liée à un déséquilibre hormonal

Les poils non désirés, particulièrement le long des mâchoires, du menton et des lèvres supérieures pourraient trahir un syndrome des ovaires polykystiques, un déséquilibre hormonal créé par une surabondance d’hormones mâles. Cette maladie affecterait des centaines de milliers de Canadiennes en âge de procréer.

Présence de poches sous les yeux et bouffissures et allergies chroniques

Si vos yeux ont l’air fatigués, vous souffrez peut-être d’allergies chroniques – elles occasionnent une dilatation et un écoulement des vaisseaux sanguins. Comme la peau du dessous des yeux est très sensible, cela crée des bouffissures et une coloration bleu sombre, dit le Dr Raj.

Un teint décoloré peut être un symptôme d’anémie, de maladies du coeur ou des poumons

Même un léger changement peut indiquer que quelque chose ne va pas. La pâleur peut être un signe d’anémie. Un teint jaune pourrait indiquer une maladie de foie. Des lèvres ou des ongles bleuâtres pourraient trahir une maladie du cœur ou des poumons, observe Mallika Marshall, pédiatre à l’hôpital général du Massachusetts.

Les maladies liées aux éruptions et aux taches sur votre visage

Certains problèmes digestifs peuvent se manifester sur la peau, explique le Dr Raj. Des plaques de boutons rouges qui démangent pourraient indiquer une maladie cœliaque, un désordre auto-immun par lequel le corps réagit au gluten. Une éruption en forme de papillon le long des pommettes et de l’arrête du nez peut être un signe de lupus, autre maladie auto-immune. Les allergies, l’eczéma, la rosacée et certaines infections peuvent aussi déclencher des éruptions faciales.

Menton fuyant et apnée du sommeil

Tout comme le cou épais et les petites mâchoires, cela pourrait indiquer une apnée du sommeil, un trouble du sommeil qui provoque des arrêts respiratoires de dix secondes ou plus pendant que vous dormez, conclut le Dr Raj. Si vous ronflez lourdement et que vous vous réveillez avec des maux de tête, ou que vous éprouvez une fatigue excessive durant la journée, demandez à passer des tests.

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La rosacée, une maladie à démystifier


 

La rosacée est une inflammation de la peau qui peut être très invalidante. Il y a des traitements, mais pas de guérison à ce jour. Elle aurait un lien avec certaines maladies comme le Parkinson, les troubles gastriques, maladie cardio-vasculaire et autre
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La rosacée, une maladie à démystifier

Au Canada, environ deux millions de personnes souffrent de rosacée, une... (ILLUSTRATION LA PRESSE)

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ILLUSTRATION LA PRESSE

IRIS GAGNON-PARADIS

La Presse

Au Canada, environ deux millions de personnes souffrent de rosacée, une inflammation de la peau caractérisée par des rougeurs et des éruptions cutanées au visage. Le hic : la plupart l’ignorent. Alors qu’avril 2016 a été nommé Mois de la sensibilisation de la rosacée au pays, Pause vous présente quelques faits méconnus sur cette mystérieuse maladie.

Le rouge aux joues

Souvent associée – à tort – à l’alcoolisme, la rosacée a autant des répercussions physiques que psychologiques. Avec le Dr Jason Rivers, dermatologue de Vancouver spécialisé en rosacée et porte-parole pour la Société canadienne de l’acné et de la rosacée, nous avons tenté de démystifier cette maladie encore mal comprise.

Facteurs génétiques

La rosacée est bien mystérieuse : encore aujourd’hui, la science ne comprend pas exactement ce qui est responsable de l’apparition de cette maladie chronique de la peau (qui n’est aucunement contagieuse). La rosacée apparaît généralement chez les adultes qui ont entre 30 et 50 ans et est davantage commune chez les femmes et les gens à la peau claire.

« Ce que nous savons, c’est que la génétique semble jouer un grand rôle et que les gens qui en sont atteints ont une peau qui réagit énormément aux facteurs externes, ce qui contribue à augmenter l’inflammation. La cathélicidine, une molécule en lien avec le système immunitaire, semble être plus active chez les personnes qui souffrent de rosacée, causant l’inflammation de la peau », explique le Dr Rivers.

Symptômes visibles

La rosacée est caractérisée par des rougeurs qui peuvent apparaître et disparaître dans la partie centrale du visage – surtout les joues -, une peau rugueuse et des veines apparentes.

« Avec le temps, les rougeurs vont devenir permanentes, et des petites bosses et boutons peuvent apparaître. Plus rarement, dans environ 5 % des cas, les tissus vont enfler et bosseler dans la région nasale, une forme avancée de rosacée qui s’appelle rhinophyma, longtemps associée à l’alcoolisme », détaille le dermatologue. La maladie empire avec le temps si elle n’est pas traitée.

Acné

La rosacée est souvent confondue avec l’acné d’adulte. Une méprise qui n’arrange pas les choses, puisque les produits contre l’acné peuvent irriter davantage la peau sensible et réactive des personnes atteintes de rosacée. Comment les différencier ?

« La rosacée affecte surtout les joues, alors que l’acné peut se retrouver un peu partout sur le visage, le cou, la poitrine et le dos », donne en exemple le Dr Rivers.

Les boutons acnéiques seront aussi plus pustuleux en général. Le mieux est de consulter un dermatologue pour en avoir le coeur net.

Yeux

Chez environ 50 % des gens atteints de rosacée, la maladie va aussi toucher les yeux, un trouble nommé rosacée oculaire. Parfois, la rosacée touche seulement la région oculaire (et non la peau), rendant le diagnostic encore plus difficile à établir. Quels sont les symptômes ? Rougeurs, démangeaisons, orgelets, sensation d’irritation, de sécheresse ou de sable dans l’oeil, sensibilité à la lumière, énumère le Dr Rivers.

« Dans certains cas, cela peut même affecter la vision », ajoute-t-il.

Dépression

Les personnes atteintes de rosacée sont cinq fois plus à risque de souffrir de dépression que la population normale. Maladie stigmatisée – on croit souvent que les gens qui en souffrent prennent un verre de trop -, elle peut causer un grand tort à l’estime. En effet, 75 % des gens affectés par la maladie disent souffrir d’une faible estime de soi.

« J’avais même une patiente qui ne sortait carrément plus de sa maison », raconte le Dr Rivers.

En plus de causer souvent gêne ou honte liée à l’apparence, la rosacée est particulièrement inconfortable.

Facteurs déclencheurs

Si l’alcool n’est pas responsable de l’apparition de la rosacée, il a par contre été établi comme un facteur aggravant de la maladie, particulièrement le vin rouge. Il n’est pas le seul : les produits cosmétiques irritants (avec parfum, alcool, abrasifs), la caféine, les aliments épicés, les températures extrêmes, le stress et l’exposition aux UV sont les déclencheurs les plus communs de la maladie.

« Une personne qui souffre de rosacée ne réagira pas nécessairement à tous ces facteurs ; pour certains, c’est le vin rouge qui est le déclencheur », explique le dermatologue.

Hygiène de vie

« On peut contrôler la rosacée, mais il n’y a pas de remède qui existe à ce jour », affirme le Dr Rivers.

L’hygiène de vie joue pour beaucoup dans le contrôle de la maladie. Il est donc important d’adopter un mode de vie sain et d’éviter le plus possible les facteurs déclencheurs.

« Les gens doivent utiliser des produits doux pour la peau et des savons non irritants. L’application d’une crème solaire est aussi très importante », ajoute le dermatologue.

Traitements

Il existe quelques traitements sur ordonnance pour traiter la rosacée. Des crèmes comme la métronidazole ou encore celles aux stéroïdes ainsi que des antibiotiques en formulation topique ou à prendre par voie orale peuvent aussi être prescrits ; parmi eux, la tétracycline, la minocycline ou l’érythromycine. Certaines personnes ont aussi recours au laser pour traiter les veines rouges visibles sur le visage.

Un lien avec le parkinson?

On comprend encore mal, il est vrai, les mécanismes à l’oeuvre derrière la rosacée. Beaucoup d’études non seulement se penchent sur la maladie en tant que telle, mais examinent aussi son association avec d’autres maux comme le parkinson.

« Plusieurs études tendent à montrer un lien entre la rosacée et des maladies comme les troubles cardio-vasculaires, les reflux gastriques ou même le cancer de la peau. Ce n’est pas que la rosacée cause ces maladies, mais elle y est associée. »

« Cette association montre seulement que ces maladies sont plus communes chez les gens qui ont la rosacée, mais ce n’est pas une relation de cause à effet. C’est important de faire la différence », détaille le Dr Jason Rivers.

Une étude danoise publiée fin mars s’est penchée sur la relation entre la rosacée et la maladie de parkinson. C’est que, même si les processus de déclenchement de la rosacée restent encore à être éclaircis, il existe des preuves que l’activité élevée d’une enzyme nommée métalloprotéinase matricielle (qui décompose les protéines) jouerait un rôle dans la maladie. Une activité accrue de l’enzyme a aussi été observée chez des patients atteints de parkinson et d’autres troubles neurologiques dégénératifs, d’où l’intérêt de l’étude.

Utilisant les données de plus de 5,4 millions d’individus, les chercheurs ont observé un diagnostic de parkinson chez 22 387 d’entre eux et de rosacée chez 68 053 patients. L’incidence de la maladie de parkinson était de 3,54 pour 10 000 par an pour la population générale et de 7,62 pour 10 000 par an chez les personnes atteintes de rosacée. Les gens souffrant de rosacée ont aussi eu tendance à avoir la maladie de parkinson 2,4 ans plus tôt.

L’étude conclut que la rosacée constitue un facteur de risque indépendant pour la maladie de parkinson. Une association qui pourrait être due à des mécanismes pathogènes communs impliquant une activité élevée de la fameuse métalloprotéinase matricielle.

Autre donnée intéressante tirée de l’étude : les gens atteints de rosacée qui prennent de la tétracycline, un antibiotique, semblent avoir de plus faibles chances d’avoir la maladie de parkinson. Dans tous les cas, les chercheurs indiquent que davantage de recherche est nécessaire pour comprendre les mécanismes à l’oeuvre dans cette association avec le parkinson et aussi sur l’effet de la tétracycline.

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5 maladies qui n’aiment pas toujours le soleil


Règle générale, nous devons profiter du soleil, mais avec modération, cependant certaines personnes ayant des problèmes de peau, devront être encore plus vigilantes
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5 maladies qui n’aiment pas toujours le soleil

 

5 maladies qui n'aiment pas toujours le soleil

On pense souvent que le soleil fait du bien à la peau. A tort parfois car les UV peuvent également être responsables de poussées inflammatoires ou de désordre de la mélanine sur les zones les plus exposées du corps. Le conseil universel : ne sortez jamais sans votre crème solaire.

L’eczéma

Les rayons du soleil sont souvent les bienvenus pour soulager l’eczéma (également appelé dermatite atopique) car les rayons UV ont un effet anti-inflammatoire et calment les poussées. Mais si l’on n’y prend garde, le soleil peut se révéler un faux ami car il favorise aussi la perte en eau et accentue la sensation de peau sèche et de tiraillement. Aussi, il est important de prévenir la déshydratation à grand renfort de crèmes hydratantes et en buvant beaucoup.

Le lentigo (ou taches de vieillesse)

Les taches de vieillesse, également appelés lentigo, sont les taches brunes, plus ou moins grandes, qui apparaissent généralement après 40 ans sur les zones les plus exposées du corps : le dos des mains, le décolleté ou le visage. Elles correspondent à une réorganisation locale de la mélanine (le pigment responsable de la couleur cutanée) dans la peau lors des expositions au soleil. Pour éviter leur apparition trop précoce, puis leur multiplication, il n’y a pas d’autre moyen que se cacher du soleil ! Restez à l’ombre le plus possible et ne sortez jamais sans vous être tartinée de crème solaire.

L’herpès labial

Après une poussée d’herpès, le virus reste comme endormi dans un ganglion. Mais sous l’effet des UV, le virus va se réveiller, longer le nerf sensitif et faire apparaître de nouvelles lésions sur la peau ou la muqueuse.

Un conseil : pour éviter de voir apparaître un disgracieux bouton de fièvre, appliquez systématiquement un baume protecteur sur vos lèvres (indice 15 ou plus). Il est particulièrement important de bien hydrater vos lèvres car, quand elles sont sèches, les risques de poussées sont multipliés.

La rosacée

La rosacée touche environ 10% de la population. Cette dermatose se manifeste initialement le plus souvent chez les femmes de 30 à 40 ans à la peau et aux yeux clairs. Elle se manifeste sous forme de crises ou  » flushs  » : des bouffées vasomotrices surviennent de façon soudaine avec des rougeurs sur la peau du visage et le cou.

Le stress est souvent le principal facteur déclenchant mais les UV jouent aussi un rôle important dans le déclenchement de la maladie ou des poussées. La photoprotection est donc indispensable : peu de soleil, beaucoup d’ombre une crème solaire à indice élevé sont indispensables en été.

Le chloasma (ou masque de grossesse)

Enceinte, votre corps fabrique encore plus d’hormones, entraînant une augmentation de la synthèse de la mélanine. Dès que l’on s’expose au soleil, ces pigments responsables du bronzage, perturbés par les hormones, montent dans le plus grand désordre depuis les couches profondes de la peau jusqu’à la surface de l’épiderme. C’est ainsi que le fameux « masque de grossesse » peut apparaître sur le visage. Il se manifeste par des petites taches de couleur marron, de forme plus ou moins régulière mais bien délimitées. Réparties en général sur le front, les pommettes, les joues et le dessus des lèvres.

En été, ne sortez donc jamais sans avoir le visage protégé par une crème solaire à fort indice de protection et sans un chapeau de paille à large bord.

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Ce que votre teint peut révéler sur votre état de santé


Avoir bon teint est signe de santé mais quand le teint prend des couleurs qui ne sont pas synonyme de bonne santé, il pourrait indiquer divers maladie que seul un médecin pourra donner un diagnostique
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Ce que votre teint peut révéler sur votre état de santé

 

PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Excellent indicateur de notre état intérieur, notre teint peut parfois signaler un problème de santé. Que dit le vôtre?

Un teint pâle

La pâleur de la peau indique souvent un problème d’anémie. Cette condition se manifeste lorsque le sang ne contient pas suffisamment d’hémoglobine, une protéine contenue dans nos globules rouges qui sert à transporter l’oxygène des poumons vers le reste du corps. Dans ce cas, la pâleur s’accompagne généralement de symptômes comme une sensation de faiblesse, de la fatigue, des vertiges, des maux de tête, un essoufflement et des palpitations.

Cela dit, l’anémie n’est pas une maladie en soi, mais plutôt le signe d’un problème de santé. Elle peut être causée par des carences alimentaires (en fer, en vitamine B12 ou en acide folique), des troubles héréditaires, des pertes de sang importantes (d’origines diverses telles des menstruations abondantes, des hémorragies gastriques, etc.) ou des affections chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, l’insuffisance rénale ou le VIH (virus d’immunodéficience humaine), d’où l’intérêt de consulter un médecin afin d’obtenir un diagnostic précis et un traitement adéquat.

Un teint jaunâtre

Une coloration jaune de la peau témoigne le plus souvent d’une jaunisse, particulièrement si le blanc des yeux a également viré au jaune. Cette condition survient lorsque le sang contient trop de bilirubine, un pigment de la bile qui résulte de la dégradation des globules rouges. Généralement, ce pigment est traité par le foie et éliminé dans les urines et les selles. La jaunisse peut s’accompagner de divers symptômes: fièvre, frissons, nausées, vomissements, perte d’appétit, amaigrissement, douleur inhabituelle au foie, selles pâles et urines foncées (pouvant avoir la couleur du thé).

Lorsqu’une personne a la jaunisse, c’est qu’elle produit trop de bilirubine ou que son foie ne s’en débarrasse pas assez rapidement. Le plus souvent, une maladie du foie (hépatite virale, cirrhose, tumeur) ou de la vésicule biliaire (calculs biliaires, tumeur) est à l’origine d’une jaunisse. Les affections qui entraînent une destruction excessive des globules rouges, comme le paludisme et l’anémie hémolytique, peuvent aussi causer une jaunisse, car elles provoquent une libération importante de bilirubine. Bref, comme les causes sont multiples, mieux vaut consulter un médecin dès que l’on constate l’apparition d’une jaunisse.

Un teint rouge

Un visage qui prend une coloration rouge peut révéler une rosacée, une affection cutanée évolutive pouvant s’avérer très dommageable. Chez la plupart des gens, la rosacée commence par l’apparition de rougeurs intermittentes aux joues, au nez, au menton ou au front. À ce stade précoce, les symptômes de la maladie sont souvent considérés comme de simples problèmes de teint ou de légers coups de soleil.

Or, en l’absence de traitement, ces rougeurs deviennent de plus en plus persistantes et de petits vaisseaux sanguins peuvent se dilater à la surface de la peau, puis on constate souvent l’apparition de papules et de pustules. Si notre teint devient rouge, il faut consulter un médecin. Bien que la rosacée soit incurable, il est cependant possible d’en atténuer les symptômes et d’en freiner la progression en appliquant un traitement médical et en changeant quelques habitudes.

Un teint bleuâtre

Appelée cyanose, une coloration bleue de la peau témoigne d’une diminution de la teneur en oxygène dans le sang. Lorsqu’il est appauvri en oxygène, le sang circulant dans les capillaires sous l’épiderme est plus bleu que rouge, ce qui donne une teinte bleutée à la peau. La cyanose est souvent due à un problème circulatoire ou respiratoire qui mène à une oxygénation insuffisante de l’organisme, comme une malformation cardiaque ou une insuffisance respiratoire. Dans tous les cas, on doit consulter rapidement un médecin, car un tel signe n’augure rien de bon. Une cyanose peut indiquer un grave problème de santé. Elle se manifeste notamment au moment d’une crise cardiaque ou d’une embolie pulmonaire.

Un teint brunâtre

Une coloration brune de la peau sans exposition au soleil est souvent associée à la maladie d’Addison, une affection endocrinienne rare. Celle-ci provient généralement d’une sécrétion insuffisante d’hormones par les glandes surrénales. Elle peut aussi être attribuable à une autre maladie, comme la tuberculose ou la syphilis. La pigmentation brunâtre de la peau apparaît d’abord aux plis de flexion découverts et là où il y a des cicatrices. Puis, elle s’étend progressivement sur toute la peau. Elle s’accompagne souvent d’une fatigue profonde, de palpitations, de vertiges et de troubles digestifs. Sans traitement, cette maladie est mortelle, d’où l’importance de consulter rapidement un médecin. Seule la prise quotidienne d’hormones artificielles sous la forme de comprimés permet de maintenir l’équilibre hormonal.

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