Le Saviez-Vous ► Que contiennent les aliments sans gluten ?


À moins de souffrir de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten, suivre un régime sans gluten dans pensant que c’est mieux pour la santé, il faudrait y réfléchir deux fois, surtout si on achète des produits sans gluten. L’industrie étant ce qu’il est cherche à plaire aux consommateurs, par la texture, la saveur etc .. Donc plus de gras, plus de sucre ou de sel, plus d’additifs.
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Que contiennent les aliments sans gluten ?

© Flickr

Si vous pensez arrêter le gluten pour retrouver la ligne, c’est une fausse bonne idée !

Un épi de blé barré, inscrit dans un cercle. Ce logo, qui fleurit désormais sur les emballages, atteste que le produit contient moins de 20 mg / kg de gluten. Il peut donc être consommé sans risque par une personne atteinte de la maladie cœliaque, totalement intolérante à ces protéines céréalières.

Nous avons demandé à Amélie Lemray, diététicienne-nutritionniste, de décrypter les étiquettes de produits industriels sans gluten les plus consommés. Son verdict est clair : cette substance est le plus souvent remplacée par davantage de gras, de sucre et/ou de sel, au détriment du fer, des fibres et du calcium contenus dans les grains de céréales.

« Cela ne créera pas de carences chez un malade accompagné dans son régime par un professionnel, précise notre experte. Mais sans suivi, le régime sans gluten peut conduire à des déséquilibres, voire des pathologies telles que le diabète ou des maladies cardiovasculaires. »

La bière, une affaire de goût

« Les formulations sont réussies, rien à redire sur leur composition. Mais est-ce plus amer, moins sucré qu’une bière classique ? La sensation en bouche est-elle la même ? »

La diététicienne-nutritionniste Amélie Lemray laisse chaque amateur juger. À la rédaction, les bières au millet et au quinoa n’ont pas convaincu, seules les bières au malt d’orge « déglutenisé » pendant la fermentation ont franchi l’épreuve de la première gorgée.

Des galettes moins protéinées

Souvent utilisés comme substitut à la viande ou au poisson pour leur apport en protéines, les « steaks végétaux » sans gluten n’assurent plus ce rôle car ils contiennent presque trois fois moins de protéines que la version avec gluten.

« Quand on est végétarien et atteint de la maladie coeliaque, respecter les apports en protéines devient difficile avec ce type de produits transformés. Leurs recettes sans gluten sont souvent pauvres en protéines mais enrichies en matières grasses et en sucre », note la spécialiste.

Des biscuits plus caloriques

Ils apportent 456 kcal pour 100 g contre 435 pour les petits-beurres classiques. En cause ? Les glucides utilisés à la place de la farine de blé : fécule de pomme de terre, farine de maïs, de riz… La teneur en sucre est élevée mais semblable à celle des biscuits classiques (22 g pour 100 g, soit autant que les petits-beurres classiques), et celle des matières grasses un peu plus élevée (13 g au lieu de 12). Une addition calorique qui finit par peser pour qui avale plusieurs biscuits au quotidien.

Une pâte brisée à éviter

Cette recette contient deux fois moins de matières grasses que son homologue avec gluten. Un bon point ! En revanche, la longueur de l’étiquette fait frémir notre diététicienne. Amidon de maïs, farine de riz, huiles de palme et de colza, fibres végétales, farine de pois, sucre, alcool éthylique, sel, épaississants, acidifiants…

« Il vaut mieux préparer une pâte brisée maison, avec de la farine de riz, de l’eau et du beurre, point à la ligne », conseille Amélie Lemray.

Trop de sucre dans les gressins

Ils contiennent deux fois plus de sucre (7,6 g pour 100 g, contre 3,3 g), deux fois moins de protéines et un peu plus de matières grasses que la version classique. À noter, la présence d’épaississants (gomme de xanthane et gomme de guar) ajoutés pour redonner du moelleux à la texture.

« Ces additifs ne sont pas les plus mauvais mais on ignore leurs effets à long terme sur la santé », pointe Amélie Lemray.

Des pâtes moins savoureuses

Elles contiennent moins de sucre que les penne classiques, un bon point. Mais l’étiquette est beaucoup plus longue. La farine de blé est remplacée par trois types de farine (maïs blanc, maïs jaune et riz) et divers émulsifiants pour compenser l’absence de gluten. Sur le plan gustatif, ces pâtes ont moins de saveur et sont d’une texture plus ferme à temps de cuisson égal. Ce qui, selon les personnes atteintes de la maladie coeliaque qui les ont intégrées à leur alimentation, incite à ajouter plus de beurre ou de sauce… Une mauvaise idée sur le plan calorique.

Un pain moins salé mais sans texture

Emblème de l’alimentation française, la baguette s’accommode mal du sans gluten. Et pour cause, il permet d’obtenir une mie bien aérée. Sur le plan nutritionnel, le pain sans gluten compte généralement moins de sel et moins de protéines que le pain classique. Mais pour obtenir une texture et un goût adéquats, des matières grasses et de l’amidon de maïs sont souvent ajoutés au mélange de farines. Amélie Lemray déconseille donc le pain sans gluten à ceux qui peuvent s’en passer.

Des tartines craquantes à croquer

Voici un aliment sans gluten très intéressant ! Ces tartines craquantes contiennent moins de gras et de sucre que leur célèbre modèle les Cracottes. Elles rivalisent sur le plan gustatif et elles font l’impasse sur l’huile de palme. Farine de sarrazin, farine de riz et sel : leur étiquette très courte a tout pour plaire.

« C’est sans doute un produit mis sur le marché plus récemment. Les formulations s’améliorent d’année en année », souligne la diététicienne.

La sauce soja, une bombe salée !

La sauce soja est un mélange de graines de soja et de blé fermentées. La version traditionnelle est déjà très salée (14 g de sel pour 100 g), mais celle sans gluten (qui ne contient que des graines de soja) est catastrophique : 18,3 g de sel aux 100 g pour compenser la disparition de saveur des grains de blé torréfiés avant fermentation. Un bon point quand même : zéro sucre dans la sauce soja sans gluten, contre 13 g dans la recette standard. Avis aux amateurs de sushis, avec ou sans gluten cette sauce est donc à consommer avec parcimonie.

Par Sophie Cousin

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Le Saviez-Vous ► 12 signes que vous faites une intolérance au gluten


Il n’y a pas  (semble-t’il) de test pour la sensibilité au gluten non-cœliaque, mais les chercheurs ont découvert le marqueur biologique de l’intolérance au gluten. Il est donc possible qu’un jour, il y ait des tests pour mieux diagnostiqué ce problème alimentaire. En attendant, il y a des symptômes, il serait judicieux, à mon avis, de tenir un journal de ce que l’on mange et des effets, si on soupçonne une intolérance pour en parler par la suite au médecin. Car les symptômes peuvent aussi être imputés pour d’autres problèmes de santé que l’intolérance au gluten.
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12 signes que vous faites une intolérance au gluten

Certaines personnes éprouvent une intolérance au gluten, sans pour autant souffrir de la maladie cœliaque.GALIYAH ASSAN/SHUTTERSTOCK

Tracy Middleton

On estime que 6% de la population canadienne a des difficultés à digérer le gluten ou éprouve une certaine intolérance au gluten, sans pour autant souffrir de la maladie cœliaque. Est-ce votre cas?

L’intolérance au gluten, en bref

Votre meilleure amie déclare qu’elle renonce au gluten, comme l’ont fait votre tante, votre collègue ou votre ancien colocataire. Cette démarche n’obéit pas à un diagnostic médical préalable, comme celui de la maladie cœliaque auto-immune, qui provoque notamment des lésions permanentes sur l’intestin grêle. Elle répond plutôt à leur conviction qu’ils font une intolérance au gluten et qu’ils se portent mieux en son absence. Cette décision est-elle fondée? Et si c’est votre cas, feriez-vous mieux de proscrire le gluten? Apprenez-en plus sur le régime sans gluten avant d’adopter cette tendance.

La maladie cœliaque touche environ 1% de la population, d’après Santé Canada.

«Les gens qui souffrent de cette maladie auto-immune ne peuvent digérer le gluten, une protéine qui se trouve dans le blé, le seigle et l’orge», explique la Dre Rabia De Latour, gastroentérologue à l’École de médecine de l’Université de New York.

Des études publiées dans The Psychiatric Quaterly et Gastroenterology estiment que de 0,5% à 13% des Américains (1 % à 6 % des Canadiens, selon diverses estimations) pourraient présenter une sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC), moins sévère que la maladie.

«Ils ne subissent pas de lésion de l’intestin grêle comme les personnes atteintes de la maladie cœliaque, mais ont les mêmes symptômes», précise-t-elle.

Les médecins font appel aux tests sanguins et à l’endoscopie pour diagnostiquer la maladie cœliaque et examiner l’inflammation de l’intestin grêle.

 «Il est préférable de faire les tests avant de supprimer le gluten de son alimentation pour éviter de fausser les résultats», recommande l’Association canadienne de la maladie cœliaque (ACMC).

Il n’existe pas encore de test pour la SGNC. Cependant des chercheurs italiens viennent de découvrir un marqueur biologique de l’intolérance au gluten, ce qui pourrait ouvrir la voie au développement de tels tests.

«Pour l’instant, on utilise le diagnostic d’exclusion», explique la Dre De Latour.

Si on élimine la maladie cœliaque, le syndrome du côlon irritable (SCI) et d’autres troubles intestinaux des causes décrites ci-dessous, il serait bon d’essayer un régime sans gluten. En l’absence de résultats, votre médecin pourrait se pencher sur une maladie dont les symptômes se confondent avec ceux de la SGNC.

Ballonnements

«Si vous avez de la difficulté à digérer le gluten, vous aurez des ballonnements et de la sensibilité abdominale», explique la Dre De Latour.

Les affections intestinales chroniques comme le SCI peuvent aussi en être la cause, comme les hormones ou certains aliments – tel le chou de Bruxelles – qui donnent des gaz.

Si vous avez souvent l’estomac enflé et endolori, et plus encore lorsque vous mangez beaucoup d’aliments contenant du gluten, parlez-en au médecin : ça peut être l’un des symptômes d’intolérance au gluten.

Douleurs abdominales

Selon des études publiées dans BMC Medicine et l’American Journal of Clinical Nutrition, environ 83% des gens qui souffrent d’intolérance au gluten ressentent de la douleur abdominale lorsqu’ils en consomment.

«Si tel est votre cas, notez tout ce que vous mangez et les inconforts abdominaux que vous avez, recommande la Dre De Latour. Vous pourrez ainsi mieux identifier les aliments qui vous affectent le plus.»

Cerveau embrouillé

«L’intolérance au gluten ne fait pas qu’affecter les intestins. Elle provoque souvent une sensation de brouillard cérébral. Certaines personnes ont des pertes de mémoire et cherchent beaucoup leurs mots», précise la Dre De Latour.

Des études récentes soulignent toutefois qu’un défaut mineur d’attention, de mémoire ou de capacité à résoudre un problème pourrait s’atténuer durant la première année sans gluten (si vous y êtes intolérant). Mais ces oublis peuvent résulter d’autres facteurs déclencheurs

Signe d’une intolérance au gluten : fatigue.SG SHOT/SHUTTERSTOCK

Fatigue

Vous vous sentez fatigué malgré vos huit heures de sommeil? Des études démontrent que l’intolérance au gluten pouvait réduire le taux d’énergie chez des personnes. Celles qui souffrent d’une maladie cœliaque rapportent une sensation de léthargie conséquente à leur état de malnutrition et d’anémie provoqué par l’absorption intestinale incomplète des nutriments.

«Les gens qui font de la SGNC ressentiraient également de la fatigue, constate la Dre De Latour. Beaucoup de gens intolérants au gluten se disent si épuisés qu’ils peinent à terminer leur journée. »

Constipation et diarrhée

Avoir des selles anormales à l’occasion n’a rien d’inquiétant. Mais un changement marqué pourrait indiquer un problème d’intolérance au gluten dont il faut faire part au médecin. Des études ont démontré que plus de 50 % des gens qui avaient cette intolérance étaient sujets à des diarrhées récurrentes, alors que 25 % étaient constipés. Des selles molles peuvent aussi être le signal d’un trouble intestinal.

Maux de tête

Une étude portant sur 40 recherches récentes révèle qu’il existe une plus grande probabilité de migraines chez les gens qui souffrent de la maladie cœliaque et d’intolérance au gluten que chez ceux qui n’en sont pas affectés. La douleur lancinante de la migraine se concentre souvent sur un seul côté de la tête. L’association canadienne de la maladie cœliaque (ACMC) y ajoute des nausées fréquentes et une hypersensibilité au bruit et à la lumière. Ces symptômes peuvent être si invalidants qu’ils perturbent toute activité

Signe d’une intolérance au gluten : une perte de poids involontaire.AFRICA STUDIO / SHUTTERSTOCK

Perte de poids involontaire

« Les patients atteints de la maladie cœliaque perdent souvent du poids en réaction à l’incapacité de leur intestin grêle abîmé à absorber les nutriments », ajoute la Dre De Latour.

Les personnes qui font de la SGNC sont généralement épargnées, mais il peut arriver qu’elles maigrissent un peu : elles excluent en effet souvent toute nourriture potentiellement préjudiciable de leur alimentation.

Dépression

Il est tout à fait normal de se sentir triste ou irritable à l’occasion. Mais un état dépressif ou anxieux prolongé pourrait être la conséquence de votre alimentation. Une étude menée en 2014 et publiée dans Alimentary Pharmacology & Therapeutics dénote une incidence accrue du sentiment dépressif chez des gens intolérants au gluten à peine trois jours après qu’ils en aient consommé. Ceci corrobore les résultats d’études récentes traçant un lien entre les problèmes intestinaux et l’anxiété.

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage


J’ai l’impression qu’aujourd’hui les médecins nous regardent à peine dans les yeux. Enfin, comme me dit souvent ma fille, c’est peut-être juste une autre fausse perception. Le visage peut effet donner des signes d’une maladie quelque part dans le corps. Elle peut-être anodine, et parfois plus grave
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Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage

 

Quand les médecins discutent les yeux dans les yeux avec leurs patients, ce n’est pas seulement pour établir une relation : certains signes sur notre visage peuvent indiquer de graves maladies et problèmes de santé. Nous avons demandé à des médecins de nous dire ce qu’ils voient quand ils examinent le visage d’un patient.

PAR LES MÉDECINS DE L’ÉMISSION THE DOCTORS

Attention aux excroissances jaunes et molles sur vos paupières

Ces lésions remplies de cholestérol, appelées xanthélasmas, pourraient indiquer un risque de maladie cardiaque plus élevé. Une étude danoise de 2011 portant sur 13000 patients a établi que les patients porteurs de ces excroissances (4 % de la population environ) étaient 70 % plus à risque de développer un durcissement des artères et 50 % plus à risque de faire une crise cardiaque dans les décennies à venir.

Asymétrie faciale: parmi les premiers signes d’une attaque cérébrale

Ce pourrait être l’un des premiers signes d’une attaque cérébrale, dit Leana Wen, médecin urgentologue de l’université George Washington.

« Les patients me disent souvent : “Je me suis regardé dans le miroir et mon visage avait l’air différent.”»

Vous remarquerez peut-être aussi qu’un côté de votre visage est insensible ou que vous avez l’impression d’être incapable de sourire complètement. Vous pourriez également avoir des problèmes d’élocution. Si vous soupçonnez un de vos proches d’avoir fait une attaque cérébrale, appelez tout de suite le 911.

Quelle maladie grave peut se cacher sous une peau ou des lèvres sèches?

Si une peau sèche peut être un signe tout à fait courant et banal de déshydratation, elle peut aussi indiquer un problème plus sérieux affectant le fonctionnement des glandes sudoripares, comme l’hypothyroïdisme (caractérisé par des niveaux insuffisants d’hormones thyroïdiennes) ou encore le diabète, explique le Dr Roshini Raj, professeur adjoint de médecine de l’école de médecine de l’université de New York. D’autres symptômes de l’hypothyroïdisme : sensation d’avoir toujours froid, gain et poids et fatigue. Et pour le diabète : soif extrême, mictions fréquentes et vision brouillée.

Une pilosité du visage trop abondante peut être liée à un déséquilibre hormonal

Les poils non désirés, particulièrement le long des mâchoires, du menton et des lèvres supérieures pourraient trahir un syndrome des ovaires polykystiques, un déséquilibre hormonal créé par une surabondance d’hormones mâles. Cette maladie affecterait des centaines de milliers de Canadiennes en âge de procréer.

Présence de poches sous les yeux et bouffissures et allergies chroniques

Si vos yeux ont l’air fatigués, vous souffrez peut-être d’allergies chroniques – elles occasionnent une dilatation et un écoulement des vaisseaux sanguins. Comme la peau du dessous des yeux est très sensible, cela crée des bouffissures et une coloration bleu sombre, dit le Dr Raj.

Un teint décoloré peut être un symptôme d’anémie, de maladies du coeur ou des poumons

Même un léger changement peut indiquer que quelque chose ne va pas. La pâleur peut être un signe d’anémie. Un teint jaune pourrait indiquer une maladie de foie. Des lèvres ou des ongles bleuâtres pourraient trahir une maladie du cœur ou des poumons, observe Mallika Marshall, pédiatre à l’hôpital général du Massachusetts.

Les maladies liées aux éruptions et aux taches sur votre visage

Certains problèmes digestifs peuvent se manifester sur la peau, explique le Dr Raj. Des plaques de boutons rouges qui démangent pourraient indiquer une maladie cœliaque, un désordre auto-immun par lequel le corps réagit au gluten. Une éruption en forme de papillon le long des pommettes et de l’arrête du nez peut être un signe de lupus, autre maladie auto-immune. Les allergies, l’eczéma, la rosacée et certaines infections peuvent aussi déclencher des éruptions faciales.

Menton fuyant et apnée du sommeil

Tout comme le cou épais et les petites mâchoires, cela pourrait indiquer une apnée du sommeil, un trouble du sommeil qui provoque des arrêts respiratoires de dix secondes ou plus pendant que vous dormez, conclut le Dr Raj. Si vous ronflez lourdement et que vous vous réveillez avec des maux de tête, ou que vous éprouvez une fatigue excessive durant la journée, demandez à passer des tests.

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Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur


Suivre un régime sans gluten sans avoir une maladie coeliaque, une sensibilité, une intolérance au gluten croyant que c’est mieux, il est peut-être temps d’y réfléchir si en plus, on soumet les enfants au même régime. L’industrie alimentaire est faite pour faire de l’argent et la tendance « sans » elle l’a très bien comprise. Bref, les aliments industrialisés sans gluten ne sont vraiment pas meilleurs pour la santé.
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Le sans gluten pour enfants n’est pas forcément meilleur

 

Environ 80% des produits sans gluten destinés aux... (PHOTO REUTERS)

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Environ 80% des produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

PHOTO REUTERS

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Toronto

Même si certains leur attribuent une aura de santé, souvent surfaite, les aliments sans gluten commercialisés pour les enfants sont par ailleurs riches en sucre et leur valeur nutritionnelle n’est pas supérieure à celle des produits réguliers, conclut une étude.

Sans compter que ces aliments sans gluten sont généralement plus chers que les produits ordinaires…

Environ un enfant sur cent doit éviter les aliments contenant du gluten – une protéine du blé, de l’orge, du seigle et de l’avoine – à cause de la maladie coeliaque, un trouble auto-immun qui peut causer de graves dommages à l’intestin grêle. Or, certains parents optent pour des aliments sans gluten même si leur enfant ne présente pas cette condition: ils croient que ces produits sont meilleurs pour la santé, explique la chercheuse Charlene Elliott, de l’Université de Calgary.

«Pour de nombreux consommateurs, le « sans gluten » est le nouveau « meilleur pour vous », explique Mme Elliott, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques de commercialisation des produits alimentaires pour la santé des enfants. Mais quand vous regardez le profil nutritionnel des aliments sans gluten emballés, ce n’est pas le cas.»

Les parents d’enfants intolérants ou sensibles au gluten («intolérance non coeliaque»), ainsi que ceux qui achètent des produits sans gluten pour d’autres raisons de santé, doivent soigneusement lire les étiquettes, prévient Mme Elliott: environ 80% de ces produits sans gluten destinés aux enfants présentent un taux de sucre élevé.

L’étude, publiée en ligne lundi dans la revue Pediatrics, a examiné le contenu nutritionnel de 374 produits ciblant les enfants et achetés dans deux des plus grandes chaînes de supermarchés de Calgary; les chercheurs ont comparé les aliments emballés réguliers avec ceux qui se proclament «sans gluten».

La professeure Elliott a découvert qu’en raison de niveaux élevés de sucre, de sodium ou de gras, 88% des produits sans gluten peuvent être considérés comme des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle, selon les critères de l’Organisation panaméricaine de la santé. Beaucoup de ces aliments présentaient également des taux de protéines plus faibles que les autres.

«Cela complique le travail des parents d’enfants intolérants au gluten, mais cela a aussi des implications pour les parents qui croient, à tort, que des produits sans gluten seront meilleurs pour la santé», indique Mme Elliott.

Un marché qui explose

Les ventes d’aliments sans gluten devraient dépasser 2 milliards $ d’ici 2020 aux États-Unis seulement, soit une augmentation de près de 400 millions $ depuis 2015.

«Si vous consultez les études commerciales, le « sans gluten » est une sorte de nouvelle tendance qu’il faut suivre parce qu’elle exploite le filon des aliments « sans », qui attirent tant les consommateurs – comme dans « sans colorants artificiels », « sans saveurs artificielles », « sans antibiotiques »», explique Mme Elliott.

Selon un rapport publié en 2017 par le groupe Hartman, de Washington, qui suit les grandes tendances du marché, seulement 6% des consommateurs qui achètent des produits sans gluten le font pour des raisons d’intolérance ou de sensibilité à cette protéine des céréales.

Dans un sondage représentatif à l’échelle nationale, plus d’un tiers des répondants ont déclaré se tourner vers de tels produits parce qu’ils voulaient «essayer quelque chose de nouveau»; 30% parce qu’ils considèrent que ces aliments sont plus sains; et 23% parce qu’ils croient qu’un régime sans gluten les aidera à perdre du poids. 19% des répondants ont par ailleurs déclaré qu’ils expérimentaient un nouveau régime alimentaire, tandis que 14% pensaient que les aliments sans gluten avaient meilleur goût.

«Il y a donc une foule d’autres motifs, qui n’ont absolument rien à voir avec une véritable intolérance au gluten, mais plutôt un lien avec le marketing», souligne Mme Elliott.

Quand la chercheuse a commencé à mener une étude sur les aliments destinés aux enfants, il y a plus de dix ans, le «sans gluten» n’était même pas une catégorie perceptible.

«Aujourd’hui, près d’un produit sur cinq que nous avons acheté et qui était destiné aux enfants se proclamait »sans gluten«, ce qui représente une énorme augmentation, en très peu de temps.

«Il est important de déboulonner l’hypothèse selon laquelle les aliments sans gluten équivalent nécessairement à des aliments sains: si cette affirmation a constitué un excellent outil de vente pour l’industrie alimentaire, elle ne contribue guère, par ailleurs, à la santé publique.»

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Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux


On parle beaucoup de l’intolérance au gluten alors qu’il y aurait beaucoup moins de personnes atteintes en réalité. Ceux qui en souffrent vraiment ont des maux de ventre, diarrhées, constipations,… Leur vie n’est pas en danger. Contrairement ceux atteint d’une maladie rare la maladie coeliaque qui eux c’est un régime à vie. Ceux qui décident de suivre un régime sans gluten pour maigrir, risque plus d’aggraver leur cas et prendre du poids
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Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux

 

À ce jour, il n'y a pas de... (Photo Mike Stewart, archives La Presse canadienne)

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.).

PHOTO MIKE STEWART, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

ÈVE BEAUDIN
Agence Science Presse

L’intolérance au gluten fait beaucoup parler d’elle, mais la maladie coeliaque, beaucoup moins. Pourtant, cette dernière est une affection médicale grave, susceptible d’entraîner des dommages irréversibles et contre laquelle l’élimination du gluten est le seul traitement connu.

À l’occasion du Mois de la sensibilisation à la maladie coeliaque, le Détecteur de rumeursdépartage le vrai du faux.

La maladie coeliaque, une maladie grave et rare : VRAI

Selon les estimations, environ 1 % de la population canadienne serait coeliaque. Cette affection génétique auto-immune et non réversible est déclenchée par la consommation de grains contenant du gluten. En bref, le système immunitaire d’une personne atteinte réagit négativement à la présence de gluten dans l’alimentation et attaque la paroi intérieure de l’intestin grêle, diminuant ainsi l’absorption de certains nutriments, dont le fer, l’acide folique, le calcium, la vitamine D, les protéines et les graisses. Sans traitement, cette maladie augmente notamment le risque de développer de l’ostéoporose, de l’anémie, des problèmes neurologiques et un retard de croissance chez les enfants.

Le seul traitement de la maladie coeliaque est un régime sans gluten : VRAI

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.). Ce régime restrictif doit être suivi à vie afin de prévenir les symptômes et les complications à long terme. Ce n’est pas un traitement à prendre à la légère, puisque la consommation d’à peine 20 parties par millions de gluten – soit l’équivalent de la pointe d’un stylo – est suffisante pour entraîner des dommages irréversibles à l’intestin chez les personnes coeliaques.

Intolérance au gluten et maladie coeliaque ne sont pas la même chose : VRAI

Selon différentes estimations, entre 1 et 6% de la population souffrirait d’intolérance au gluten. Comme la maladie coeliaque, cette intolérance est une réaction au gluten qui peut entraîner des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, diarrhées, constipation, etc.). Toutefois, l’intolérance au gluten – appelée dans la littérature scientifique sensibilité au gluten – n’entraîne pas de dommages irréversibles à l’intestin ni de complications médicales à long terme. À l’heure actuelle, il s’agit d’une condition encore mal définie et des études seront nécessaires pour mieux cerner ses causes et ses traitements.

Le régime sans gluten est bon pour tout le monde : FAUX

Le Collège des médecins et l’Ordre professionnel des diététistes du Québec ne recommandent pas l’adoption d’un régime sans gluten à ceux qui ne souffrent pas de la maladie coeliaque ou de sensibilité au gluten. Ce régime très restrictif, suivi sans la supervision d’un spécialiste, pourrait entraîner de graves carences alimentaires. C’est pourquoi il devrait être adopté uniquement par ceux dont la condition médicale nécessite l’élimination complète du gluten, ce qui s’avère complexe. Qui plus est, les personnes qui pensent souffrir de maladie coeliaque et qui adoptent un régime sans gluten avant de recevoir un diagnostic risquent de rendre le dépistage de la maladie encore plus difficile. En effet, la première étape du diagnostic consiste à faire un test sanguin qui établit la présence d’anticorps réagissant au gluten dans le sang. Sans consommation de gluten, le test sanguin se révélera négatif.

L’alimentation sans gluten fait maigrir : FAUX

Plusieurs personnes qui ne sont ni coeliaques ni sensibles au gluten bannissent le gluten de leur alimentation dans l’espoir de perdre du poids. Or, les aliments sans gluten ne sont pas nécessairement moins caloriques que leur équivalent conventionnel. En fait, de nombreuses études – comme ces deux études récentes – ont démontré que les aliments sans gluten sont souvent plus gras, sucrés et salés que les aliments conventionnels, en plus d’être plus coûteux. C’est plutôt en éliminant des produits alimentaires ultra-transformés qu’on perd du poids.

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La vérité sur les régimes sans gluten


Le régime gluten a conquis bien des gens, c’est même devenue une mode alimentaire. Le hic, ceux qui souffrent vraiment à cause du gluten est réellement très peu et ceux-là souffre de la maladie coeliaque ou une intolérance au gluten. Alors les autres qui optent pour cette mode peuvent découler à des troubles alimentaires et de santé. Si les personnes croit dure comme fer que c’est mieux sans gluten, ils ont avantage de bien s’informer pour éviter des carences alimentaires
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La vérité sur les régimes sans gluten

 

 

Une intolérance au gluten peut causer des flatulences.

KATARZYNA WOJTASIK/SHUTTERSTOCK

On a beaucoup entendu parler des bienfaits du régime sans gluten, mais sont-ils faits pour tout le monde? Pas forcément, disent les experts.

PAR SYDNEY LONEY

La mode du «sans gluten»

Dans son livre, Scared Wheatless, Mary Jo Eustace raconte son voyage au pays du sans gluten comme une tentative désespérée de sauver sa fille (alors âgée de huit ans) de l’alopécie, une maladie auto-immune qui entraîne la perte des cheveux. Quand le stress que lui causait la maladie de sa fille l’a rendue malade à son tour, sa nutritionniste lui a suggéré de mettre toute la famille au régime sans gluten afin de combattre l’inflammation.

«À ce stade, se souvient-elle, je me disais simplement : “Si ça aide ma fille à se sentir mieux, je vais essayer!”»

C’était il y a deux ans et, non seulement les cheveux de sa fille ont repoussé, mais Mary Jo Eustace se sent mieux que jamais. Ses recettes sans gluten, dont beaucoup sont présentées dans son livre Scared Wheatless, ont même conquis son fils. Alors, le gluten était-il responsable des problèmes de santé de sa famille?

«Qui peut le dire? demande-t-elle. Je sais simplement que mieux on s’alimente, mieux on se sent. Pour nous, ça valait le coup de laisser tomber le gluten.»

De plus en plus de Canadiens partagent ce sentiment. Nous sommes environ 10 millions à acheter des produits sans gluten alors que seulement 2,5 millions de personnes au pays doivent le faire pour des raisons médicales – ce qui fait que plus de sept millions de personnes le font parce qu’elles ont entendu dire que ces produits sont plus sains et ont suivi la tendance.

«Le succès de l’alimentation sans gluten s’explique en partie par sa simplicité, explique Desiree Nielsen, diététicienne à Vancouver. Si vous partez de l’idée qu’un type d’aliments est mauvais, il vous suffit ensuite de l’éviter. Vous vous dites simplement : “C’est sans gluten, donc je peux le manger.”»

Le gluten est-il dangereux?

Le gluten, une protéine que l’on trouve dans le blé, le seigle et l’orge, agit comme une colle qui permet aux aliments de s’agglomérer et de garder leur forme. À peine 1% de la population est intolérante au gluten – ce sont les gens souffrant de la maladie cœliaque – et environ 6% montrent à son égard une certaine sensibilité.

«Je pense que le plus grand malentendu qui se perpétue au sujet du gluten, c’est la confusion entre la maladie cœliaque et la sensibilité au gluten, observe le Dre Talia Zenlea, gastroentérologue au Women’s College Hospital de Toronto. Nombreux sont ceux qui, parce qu’ils ont des symptômes liés à la consommation de gluten, croient souffrir de la maladie cœliaque, même si biopsies et tests sanguins leur disent le contraire.»

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune caractérisée par l’inflammation du petit intestin – inflammation déclenchée par le gluten. Beaucoup de personnes souffrant de la maladie cœliaque n’ont aucun symptôme.

«Viennent ensuite ceux qui souffrent de ballonnements, de maux d’estomac, de confusion ou de problèmes de transit intestinal tels que la diarrhée, et qui se sentent beaucoup mieux quand ils éliminent le gluten de leur alimentation, note la Dre Zenlea. Certaines personnes ont des symptômes qui sont souvent associés à la maladie cœliaque même si leurs tests sanguins, les biopsies du petit intestin et les marqueurs génétiques ne sont pas positifs. On parle alors de “sensibilité non cœliaque liée au gluten”.»

Le sans gluten est-il pour tout le monde?

«Certaines personnes associent le régime sans gluten avec une saine alimentation, dit la Dre Zenlea. Mais même s’il est vrai que certains grains sans gluten sont très sains, beaucoup de gens oublient qu’un cupcake sans gluten reste un cupcake.»

Mais aussi longtemps que vous adoptez une alimentation équilibrée et riche en nutriments, la Dre Zenlea assure que manger avec ou sans gluten ne fera aucune différence si vous n’y êtes pas sensible. Et pour les gens qui mangeaient beaucoup d’aliments transformés avant de passer au régime sans gluten, nul doute que leur nouvelle manière de s’alimenter sera plus saine, surtout s’ils mangent davantage de fruits et de légumes, ajoute Desiree Nielsen. Le problème continue-t-elle, c’est que beaucoup de personnes continuent de manger des aliments transformés en grande quantité, la seule différence étant qu’ils sont sans gluten.

«On ajoute à ces produits beaucoup d’émulsifiants et de gommes afin de lier et fixer les molécules de gras et à les agglomérer en l’absence de gluten, explique Desiree Nielsen. Malheureusement, ces produits peuvent vous faire vous sentir encore plus mal, surtout si vous avez déjà des problèmes digestifs

Et puis éliminer le gluten de son alimentation coûte cher. Des chercheurs de l’université de Dalhousie à Halifax ont calculé que les aliments sans gluten coûtaient 242% de plus que leur contrepartie avec gluten.

Malgré cela, Desiree Nielsen n’observe aucun relâchement dans l’engouement pour les produits sans gluten.

«Ce régime bénéficie encore et toujours d’un énorme a priori favorable en termes de santé», constate-t-elle.

Le plus grand danger, c’est que les gens poussent trop loin leur aversion du gluten, ce qui peut mener à des désordres alimentaires tels que l’orthorexie, un trouble alimentaire caractérisé par la volonté obsessionnelle de n’ingérer que de la nourriture saine et d’éliminer toutes les autres.

«Quand vous commencez à éliminer certaines choses, il est facile de développer une obsession quant aux aliments qui ne font pas partie de votre régime plutôt que ceux qui en font partie, ajoute la diététicienne. Si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous retrouver avec un régime alimentaire dont tout a été exclu.»

Ce qui risque le plus de vous manquer si vous optez pour un régime sans gluten, ce sont les fibres, pourtant indispensables au bon fonctionnement de votre système digestif. Vous pourriez aussi développer une carence en vitamine B – indispensable aussi bien pour convertir les aliments en énergie que pour la santé de votre cœur – parce que les pains et les céréales à base de blé sont enrichis en vitamine B.

«Votre corps a besoin d’une certaine quantité de nutriments tous les jours, dit Desiree Nielsen, et vous ne les obtiendrez pas à moins d’avoir une alimentation variée.»

Pour compenser le manque possible de fibres et de vitamine B d’un régime sans gluten, elle recommande de vous régaler de sorgo, de millet, de quinoa et de sarrasin aussi bien que de poisson, de légumineuses et de fruit et légumes, surtout en feuilles.

Quel avenir pour les régimes sans gluten?

Un jour, on finira par trouver un moyen de soigner quiconque réagit mal au gluten, aussi légère cette réaction soit-elle. En juillet, des chercheurs de l’université d’Alberta ont créé un supplément à partir du jaune d’œuf de poulet qui empêcherait l’assimilation de la gliadine, un composé du gluten que les gens souffrant de la maladie cœliaque ont de la difficulté à digérer.

«Les anticorps neutralisent les composés toxiques du gluten dans les intestins, juste avant qu’ils aient été assimilés, explique Hoon Sunwoo, l’auteur principal de l’étude. Ce supplément aidera aussi les gens sensibles au gluten.»

Mais ce supplément doit encore subir des essais cliniques et, pour le moment, le régime sans gluten reste pour de nombreuses personnes la seule solution

 «Pas besoin que ce soit difficile, intimidant ou hors de prix», indique Mary Jo Eustace.

Il lui a fallu six semaines pour réussir à garnir son garde-manger d’aliments santé sans gluten et pour commencer à faire ses propres sauces (beaucoup de sauces soja et de vinaigrettes contiennent du gluten). Son pain de viande à la dinde et au quinoa est devenu un des plats préférés de la famille.

« Sans planification, ça ne fonctionnera pas, dit-elle. Mais d’une certaine manière, ce principe s’applique à toute forme de cuisine.»

Le plus important, ajoute-t-elle, c’est d’obtenir l’aide d’un professionnel de la nutrition afin de vous assurer d’obtenir tous les nutriments dont vous avez besoin.

«Ce qu’il faut retenir, conclut-elle, c’est que si vous n’allez pas bien et que vous vous sentez mieux après avoir éliminé le pain et les pâtes de votre alimentation, alors pourquoi ne pas aller jusqu’au bout?»

http://selection.readersdigest.ca/

Gluten 101


Avant de choisir un régime sans gluten, mieux vaut en parler avec son médecin à savoir s’il y a possibilité d’être intolérant ou sensible au gluten avant de bannir certains produits dans son alimentation, car il faut éviter les carences de certaines vitamines et minéraux
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Gluten 101

 

Gluten

Photo: iStock by Getty Images

Doit-on bannir le gluten de son alimentation? Et ces maux de ventre sont-ils un signe d’intolérance ou de sensibilité? Des réponses afin de dissiper toute confusion.

20 juin. 2017 Chantal Éthier

 

Qu’est-ce que l’intolérance au gluten ?

Le gluten est une protéine contenue dans le blé, l’épeautre, le kamut, le seigle et l’orge. C’est elle qui donne, entre autres, de la texture et du volume aux produits de boulangerie. Chez 1 % de la population, cette protéine entraîne une destruction d’origine inflammatoire de l’intestin grêle – on parle alors d’intolérance au gluten ou de maladie cœliaque.

« Avec pour conséquences des douleurs abdominales, de la diarrhée, des éruptions cutanées et des carences en vitamines et en minéraux », indique le Dr Idriss Djilali-Saïah, immunologiste au CHU Sainte-Justine.

Les symptômes varient d’un individu à l’autre et sont parfois si légers qu’ils passent inaperçus. Sur 10 personnes affectées, 9 ne le sauraient pas, selon la Fondation québécoise de la maladie cœliaque.

Pourquoi l’autodiagnostic est-il dangereux ?

La seule façon de savoir si l’on est atteint de la maladie cœliaque est de subir des tests sanguins et une biopsie de l’intestin. Retirer le gluten de son alimentation sans avoir reçu un diagnostic peut atténuer les symptômes, mais les dommages causés à l’intestin vont se poursuivre en sourdine.

« La moindre molécule de blé peut causer de l’inflammation, dit la nutritionniste Nicole LeBlanc. C’est une maladie sérieuse, qui ne se traite pas seulement en achetant du pain sans gluten. Pour éviter la contamination avec les céréales proscrites, par exemple, il faut utiliser un grille-pain différent de celui du reste de la famille. »

Sans être intolérantes, certaines personnes se disent « sensibles » au gluten. Est-ce possible ?

« Même si aucun test ne permet de le détecter, ce syndrome existe bel et bien », précise le Dr Idriss Djilali-Saïah.

Les symptômes ressentis sont similaires à ceux de la maladie cœliaque, mais sans les dommages à l’intestin grêle.

« Par contre, on a découvert une certaine forme d’inflammation de la paroi intestinale des gens sensibles au gluten. Et les biopsies de ces patients diffèrent légèrement de la normale. »

On croit qu’une flore intestinale perturbée et une paroi intestinale trop perméable feraient partie des causes. La sensibilité au gluten toucherait moins de 6 % de la population. Le tiers des gens atteints du syndrome du côlon irritable seraient en réalité sensibles au gluten. On a également découvert que le retrait de cette protéine améliore la condition des patients atteints de troubles inflammatoires de l’intestin, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

Le blé contient-il plus de gluten qu’auparavant ?

Les experts ne s’entendent pas sur la question. Ce qui est certain, c’est que le pain en contient davantage, car on ajoute du gluten au moment de sa fabrication pour le rendre plus moelleux. Le blé et l’orge sont également utilisés comme agent épaississant ou rehausseur de goût dans les sauces, soupes, assaisonnements de légumes surgelés, saucisses, cretons

Les aliments sans gluten sont-ils plus santé ?

Pas nécessairement, d’après la nutritionniste Nicole LeBlanc.

« Pour donner de la texture au pain, aux biscuits et aux craquelins, le gluten est souvent remplacé par du gras, du sucre et de l’amidon. Alors, quand on opte pour une diète sans gluten, il faut d’abord choisir des aliments qui n’ont pas été transformés », dit-elle.

Est-ce que des maux de ventre après l’ingestion de pain ou de pâtes de blé sont un signe probant de sensibilité au gluten ?

« Certaines personnes qui se croient sensibles au gluten vont éviter le pain et se sentir effectivement mieux, explique le Dr Mickaël Bouin, gastroentérologue au CHUM. Mais, en fait, elles pourraient réagir aux fructanes, des sucres ­présents dans le blé, le seigle et l’orge. »

On a réuni sous l’acronyme FODMAPs des sucres difficiles à digérer qui, chez certains, provoquent des gaz et des douleurs abdominales. Le fructane en fait partie. (On trouve également ce sucre dans les oignons, les échalotes et les artichauts.)

Selon le Dr Bouin, la découverte des FODMAPs ne remet pas en question l’existence de la sensibilité au gluten.

« Certains malaises intestinaux ont des causes multiples qu’on commence seulement à mieux comprendre. »

Comment détecter le gluten qui se cache dans les aliments transformés ?

« Sur la liste des ingrédients, les mentions protéines végétales hydrolysées, extraits de levure, malt, sirop de malt ou amidon modifié ­signifient que ce produit peut contenir du ­gluten », explique la nutritionniste Nicole LeBlanc.

Que peut-on mettre dans son assiette quand on souffre d’intolérance ou de sensibilité au gluten ?

Des céréales naturellement sans gluten, comme le millet, le quinoa, le riz, le maïs, l’avoine non contaminée [cette céréale est souvent en contact avec le blé au moment de sa commercialisation]

De même que des produits nature : yogourt, viandes, poisson, fruits de mer, légumineuses, œufs, noix, graines, tofu, fruits et légumes.

 « J’ai moi-même reçu un diagnostic de maladie cœliaque il y a 17 ans, confie la nutritionniste. Et, croyez-moi, il y a tout de même moyen de bien manger… »

http://fr.chatelaine.com

Sans-gluten : des produits gras et sucrés qui augmentent les risques d’obésité


Sans avoir eu une confirmation médicale pour commencer une restriction d’un régime sans gluten, cela pourrait entraîner de multiples problèmes et de carences. De plus, les produits vendus sans gluten ne sont pas nécessairement plus santé, car il semble qu’elles contiennent plus de gras et plus de sucre … Ce qui est tout autant néfaste pour les enfants avec la consommation de céréales, biscuits et autres
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Sans-gluten : des produits gras et sucrés qui augmentent les risques d’obésité

 

Les aliments sans gluten peuvent contenir jusqu’au double de graisses que les produits classiques. Les scientifiques appellent l’industrie alimentaire à trouver des alternatives plus saines.

De plus en plus de chercheurs pointent du doigt l’inutilité, voire l’effet néfaste, d’une alimentation sans gluten pour les personnes qui ne souffrent pas de la maladie coeliaque, soit environ 1% de la population française. Et d’après une récente étude espagnole présentée lors de la conférence annuelle de l’European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition, ce type de régime pourrait aller jusqu’à favoriser l’obésité.

En effet, les produits utilisés pour substituer le gluten contiennent plus de graisses et de sucres que les aliments originaux. Les scientifiques ont analysé et comparé la composition de 655 aliments classiques avec 654 produits équivalents sans gluten. Ils ont ainsi remarqué que le pain sans gluten contient le double de graisses, en moyenne, par rapport au pain avec gluten. Même constat pour les biscuits. Et les pâtes seraient plus sucrées que leur version conventionnelle. Tous ces produits sont donc plus gras ou plus sucrés, et contiennent également beaucoup moins de protéines.

Les risques de carences

« Il est de la responsabilité de l’industrie alimentaire de produire ce type de produits sans gluten provenant d’autres matériaux qui sont beaucoup plus sains ou ont un profil nutritionnel amélioré que les matières premières actuelles utilisées, comme la farine de maïs ou l’amidon de pomme de terre », indique Calvo Lerma, l’un des auteurs de l’étude.

Les enfants seraient particulièrement à risque, en raison de leur consommation de biscuits et de céréales de petit-déjeuner.

Les chercheurs mettent donc en garde les personnes qui adoptent ce type d’alimentation :

« Une fois que vous entrez dans le territoire de restrictions alimentaires sans symptômes médicaux, alors vous courez le risque de manquer des vitamines ou des différents minéraux sans vous en rendre compte. »

http://www.santemagazine.fr

Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?


Beaucoup de gens prétend d’être intolérant au gluten. Il est préférable que le diagnostique par des médecins le confirme ou l’infirme et être guidé par des gens compétents en nutrition pour éviter des carences. De plus ceux qui veulent maigrir, enlever le gluten n’est pas la solution pour les mêmes raisons
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Êtes-vous cœliaque ou plutôt sensible au gluten?

 

NO BREAD

HuffPost Québec  |  Par Catherine Lefebvre

Maintenant que le raz de marée des aliments sans gluten est passé et que nous avons arrêté de nous autodiagnostiquer une intolérance au gluten dès que nous avons du mal à digérer, que reste-t-il de la maladie coeliaque?

C’est maintenant plutôt bien connu, le gluten est la protéine majoritairement retrouvée dans le blé et les céréales de la même famille, l’épeautre, le kamut, l’orge et le seigle. L’avoine en est souvent contaminée par les céréales contenant du gluten dans les usines de transformation. Le gluten est responsable des troubles gastro-intestinaux dont souffrent les personnes atteintes de la maladie coeliaque, touchant environ 1% de la population. À noter qu’elle est plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète de type 1, de maladies auto-immunes de la glande thyroïde et du foie, et d’arthrite rhumatoïde juvénile.

Le gluten peut aussi être en cause chez les personnes souffrant de sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC) qui s’apparente souvent au syndrome du côlon irritable (SCI). Les symptômes de la SGNC peuvent se manifester autrement que sous forme de maux gastro-intestinaux. Bien que ses causes et son mécanisme d’action ne soient pas encore tout à fait bien compris, nous savons maintenant qu’elle toucherait de 3 à 6% de la population. Parmi ses symptômes les plus fréquents au-delà de ceux gastro-intestinaux, notons l’eczéma, la fatigue, les maux de tête et la dépression.

Les personnes souffrant de SGNC peuvent également être sensibles à d’autres irritants, aussi connus sous l’acronyme FODMAP (fermentable, oligo-, di-, monosaccharides and polyols). Cela regroupe entre autres les fructanes (ex. : inuline), le fructose, le lactose, le sorbitol et le xylitol. Ces différents types de sucres se retrouvent un peu partout dans l’alimentation, notamment dans les légumineuses, certains fruits et légumes, le miel, les produits laitiers, les bonbons et la gomme à mâcher sans sucre. Depuis quelques années, la diète FODMAP fait suite à l’alimentation sans gluten pour aider à apaiser les nombreux malaises gastro-intestinaux dont souffrent plusieurs d’entre nous. À voir la quantité d’aliments riches en FODMAP, il est tout à fait recommandé de consulter un(e) nutritionniste pour nous guider convenablement dans ce processus laborieux.

De plus, il est toujours préférable de consulter notre médecin afin d’obtenir le bon diagnostic, plutôt que d’entreprendre un virage alimentaire restrictif. Il serait dommage d’enlever plusieurs céréales et autres aliments de notre alimentation, sans que cela soit nécessaire. Si le retrait du gluten est toutefois pertinent, consultez le site de la Fondation québécoise de la maladie coeliaque, afin d’obtenir des informations crédibles et de bons outils pour adapter votre alimentation correctement. www.fqmc.org

Vrai ou Faux?

La maladie cœliaque se guérit grâce à un régime sans gluten. FAUX. Il n’existe aucun médicament guérissant la maladie cœliaque. Le régime sans gluten est actuellement la seule façon de contrôler la maladie cœliaque. Il nécessite d’être suivi de façon stricte et pour la vie ce qui permet de prévenir les symptômes et les complications à long terme.

Le régime sans gluten fait maigrir. FAUX. C’est plutôt en bannissant plusieurs produits alimentaires ultra transformés, riches en gras et/ou en sucre (pâtisseries, pizza, etc.) parallèlement avec un changement global d’habitudes de vie que survient en général une perte de poids après l’adoption d’un régime sans gluten.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2


Le gluten doit faire partie de notre alimentation si on ne souffre pas d’allergie aux blés, d’intolérance au gluten et bien sûr si on ne souffre pas de maladie coeliaque. Un régime sans gluten affecterait notre santé comme le diabète du type 2, un manque de vitamines et de minéraux
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Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2

 

Évincer le gluten augmenterait le risque de diabète de type 2

Les chercheurs ont suivi 200 000 personnes pendant 30 ans.Photo Fotolia

Face à la mode des produits sans gluten, la Fédération américaine de cardiologie publie ce jeudi une étude faisant le lien entre ce régime d’exclusion et un risque plus élevé de diabète de type 2, après avoir suivi 200 000 personnes pendant 30 ans.

Si l’on ne souffre ni de maladie coeliaque (1 % de la population en France et aux États-Unis) ni d’une véritable allergie au gluten, il n’y a pas de raison de s’en passer, car, pour l’heure, aucune étude scientifique n’a prouvé un réel bénéfice pour la santé.

Des chercheurs de l’université de Harvard ont étudié, via trois études rassemblant 200 000 personnes sur 30 ans, l’effet sur la santé de ce type de régime «sans» chez des personnes qui n’avaient pas de recommandations médicales leur interdisant le gluten.

Les résultats, publiés par la Fédération américaine de cardiologie, sont sans appel. Les personnes qui ont consommé régulièrement du gluten (en moyenne 5,8 à 7,1 grammes par jour) avaient un risque inférieur de développer un diabète de type 2. Pain, pizzas, pâtes, céréales bretzels ou encore muffins comptent parmi les ingrédients consommés les plus listés.

À l’inverse, les chercheurs ont constaté que ceux qui privilégiaient des produits sans gluten consommaient moins de fibres complètes, connues pour abaisser le risque de diabète.

Ces travaux viennent appuyer les avis de nutritionnistes qui alertent sur l’index glycémique très élevé des produits sans gluten transformés qui manquent par ailleurs de fibres et de nutriments (vitamines et minéraux) bons pour la santé et peuvent contenir des additifs toxiques. Sans parler du risque de prise de poids causé par l’effet « healthy » de ce type de produits.

Près de trois quart des Américains tenteraient d’évincer systématiquement le gluten de leur assiette, selon un sondage du Consumer Reports National Research Centre survey datant de 2014.

Ces travaux ont été présentés aux sessions scientifiques annuelles de la Fédération américaine de cardiologie à Portland aux États-Unis.

http://fr.canoe.ca