Le Saviez-Vous ► 12 signes que vous faites une intolérance au gluten


Il n’y a pas  (semble-t’il) de test pour la sensibilité au gluten non-cœliaque, mais les chercheurs ont découvert le marqueur biologique de l’intolérance au gluten. Il est donc possible qu’un jour, il y ait des tests pour mieux diagnostiqué ce problème alimentaire. En attendant, il y a des symptômes, il serait judicieux, à mon avis, de tenir un journal de ce que l’on mange et des effets, si on soupçonne une intolérance pour en parler par la suite au médecin. Car les symptômes peuvent aussi être imputés pour d’autres problèmes de santé que l’intolérance au gluten.
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12 signes que vous faites une intolérance au gluten

Certaines personnes éprouvent une intolérance au gluten, sans pour autant souffrir de la maladie cœliaque.GALIYAH ASSAN/SHUTTERSTOCK

Tracy Middleton

On estime que 6% de la population canadienne a des difficultés à digérer le gluten ou éprouve une certaine intolérance au gluten, sans pour autant souffrir de la maladie cœliaque. Est-ce votre cas?

L’intolérance au gluten, en bref

Votre meilleure amie déclare qu’elle renonce au gluten, comme l’ont fait votre tante, votre collègue ou votre ancien colocataire. Cette démarche n’obéit pas à un diagnostic médical préalable, comme celui de la maladie cœliaque auto-immune, qui provoque notamment des lésions permanentes sur l’intestin grêle. Elle répond plutôt à leur conviction qu’ils font une intolérance au gluten et qu’ils se portent mieux en son absence. Cette décision est-elle fondée? Et si c’est votre cas, feriez-vous mieux de proscrire le gluten? Apprenez-en plus sur le régime sans gluten avant d’adopter cette tendance.

La maladie cœliaque touche environ 1% de la population, d’après Santé Canada.

«Les gens qui souffrent de cette maladie auto-immune ne peuvent digérer le gluten, une protéine qui se trouve dans le blé, le seigle et l’orge», explique la Dre Rabia De Latour, gastroentérologue à l’École de médecine de l’Université de New York.

Des études publiées dans The Psychiatric Quaterly et Gastroenterology estiment que de 0,5% à 13% des Américains (1 % à 6 % des Canadiens, selon diverses estimations) pourraient présenter une sensibilité au gluten non cœliaque (SGNC), moins sévère que la maladie.

«Ils ne subissent pas de lésion de l’intestin grêle comme les personnes atteintes de la maladie cœliaque, mais ont les mêmes symptômes», précise-t-elle.

Les médecins font appel aux tests sanguins et à l’endoscopie pour diagnostiquer la maladie cœliaque et examiner l’inflammation de l’intestin grêle.

 «Il est préférable de faire les tests avant de supprimer le gluten de son alimentation pour éviter de fausser les résultats», recommande l’Association canadienne de la maladie cœliaque (ACMC).

Il n’existe pas encore de test pour la SGNC. Cependant des chercheurs italiens viennent de découvrir un marqueur biologique de l’intolérance au gluten, ce qui pourrait ouvrir la voie au développement de tels tests.

«Pour l’instant, on utilise le diagnostic d’exclusion», explique la Dre De Latour.

Si on élimine la maladie cœliaque, le syndrome du côlon irritable (SCI) et d’autres troubles intestinaux des causes décrites ci-dessous, il serait bon d’essayer un régime sans gluten. En l’absence de résultats, votre médecin pourrait se pencher sur une maladie dont les symptômes se confondent avec ceux de la SGNC.

Ballonnements

«Si vous avez de la difficulté à digérer le gluten, vous aurez des ballonnements et de la sensibilité abdominale», explique la Dre De Latour.

Les affections intestinales chroniques comme le SCI peuvent aussi en être la cause, comme les hormones ou certains aliments – tel le chou de Bruxelles – qui donnent des gaz.

Si vous avez souvent l’estomac enflé et endolori, et plus encore lorsque vous mangez beaucoup d’aliments contenant du gluten, parlez-en au médecin : ça peut être l’un des symptômes d’intolérance au gluten.

Douleurs abdominales

Selon des études publiées dans BMC Medicine et l’American Journal of Clinical Nutrition, environ 83% des gens qui souffrent d’intolérance au gluten ressentent de la douleur abdominale lorsqu’ils en consomment.

«Si tel est votre cas, notez tout ce que vous mangez et les inconforts abdominaux que vous avez, recommande la Dre De Latour. Vous pourrez ainsi mieux identifier les aliments qui vous affectent le plus.»

Cerveau embrouillé

«L’intolérance au gluten ne fait pas qu’affecter les intestins. Elle provoque souvent une sensation de brouillard cérébral. Certaines personnes ont des pertes de mémoire et cherchent beaucoup leurs mots», précise la Dre De Latour.

Des études récentes soulignent toutefois qu’un défaut mineur d’attention, de mémoire ou de capacité à résoudre un problème pourrait s’atténuer durant la première année sans gluten (si vous y êtes intolérant). Mais ces oublis peuvent résulter d’autres facteurs déclencheurs

Signe d’une intolérance au gluten : fatigue.SG SHOT/SHUTTERSTOCK

Fatigue

Vous vous sentez fatigué malgré vos huit heures de sommeil? Des études démontrent que l’intolérance au gluten pouvait réduire le taux d’énergie chez des personnes. Celles qui souffrent d’une maladie cœliaque rapportent une sensation de léthargie conséquente à leur état de malnutrition et d’anémie provoqué par l’absorption intestinale incomplète des nutriments.

«Les gens qui font de la SGNC ressentiraient également de la fatigue, constate la Dre De Latour. Beaucoup de gens intolérants au gluten se disent si épuisés qu’ils peinent à terminer leur journée. »

Constipation et diarrhée

Avoir des selles anormales à l’occasion n’a rien d’inquiétant. Mais un changement marqué pourrait indiquer un problème d’intolérance au gluten dont il faut faire part au médecin. Des études ont démontré que plus de 50 % des gens qui avaient cette intolérance étaient sujets à des diarrhées récurrentes, alors que 25 % étaient constipés. Des selles molles peuvent aussi être le signal d’un trouble intestinal.

Maux de tête

Une étude portant sur 40 recherches récentes révèle qu’il existe une plus grande probabilité de migraines chez les gens qui souffrent de la maladie cœliaque et d’intolérance au gluten que chez ceux qui n’en sont pas affectés. La douleur lancinante de la migraine se concentre souvent sur un seul côté de la tête. L’association canadienne de la maladie cœliaque (ACMC) y ajoute des nausées fréquentes et une hypersensibilité au bruit et à la lumière. Ces symptômes peuvent être si invalidants qu’ils perturbent toute activité

Signe d’une intolérance au gluten : une perte de poids involontaire.AFRICA STUDIO / SHUTTERSTOCK

Perte de poids involontaire

« Les patients atteints de la maladie cœliaque perdent souvent du poids en réaction à l’incapacité de leur intestin grêle abîmé à absorber les nutriments », ajoute la Dre De Latour.

Les personnes qui font de la SGNC sont généralement épargnées, mais il peut arriver qu’elles maigrissent un peu : elles excluent en effet souvent toute nourriture potentiellement préjudiciable de leur alimentation.

Dépression

Il est tout à fait normal de se sentir triste ou irritable à l’occasion. Mais un état dépressif ou anxieux prolongé pourrait être la conséquence de votre alimentation. Une étude menée en 2014 et publiée dans Alimentary Pharmacology & Therapeutics dénote une incidence accrue du sentiment dépressif chez des gens intolérants au gluten à peine trois jours après qu’ils en aient consommé. Ceci corrobore les résultats d’études récentes traçant un lien entre les problèmes intestinaux et l’anxiété.

https://www.selection.ca/

Le contenu des couches de votre bébé possède des pouvoirs insoupçonnés


La restauration de l’équilibre intestinale pourrait bien se faire avec les excréments des bébés. Il semble en effet, que les bébés pourraient aider à une bonne digestion en stimulant la production d’acides gras à chaîne courte, dans un système digestif qui en a pas.
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Le contenu des couches de votre bébé possède des pouvoirs insoupçonnés

 

par Brice Louvet

Une récente étude suggère que certains types de bactéries extraites des excréments de bébé pourraient favoriser la production d’acides gras à chaîne courte dans les intestins humains.

Du caca de bébé pour mieux digérer ? Des chercheurs de la Wake Forest School of Medicine, en Caroline du Nord (États-Unis), expliquent dans Scientific Reports avoir mis au point un « cocktail » probiotique dérivé de souches de bactéries intestinales présentes dans les excréments des bébés. Celui-ci serait capable d’aider notre corps à produire des acides gras à chaîne courte (AGCC). Ce fut du moins le cas chez la souris et dans un milieu simulant l’intestin humain. Le caca de bébé pourrait-il alors contribuer à une meilleure digestion ? Possible.

« Les acides gras à chaîne courte sont un élément clé d’une bonne santé intestinale », note Hariom Yadav, professeur adjoint de médecine moléculaire à la Wake Forest School of Medicine et principal auteur de l’étude.

« Les personnes atteintes de diabète, d’obésité, de maladies auto-immunes et de cancers ont souvent moins d’acides gras à chaîne courte. Leur augmentation peut être utile pour maintenir ou même restaurer un environnement intestinal normal et, espérons-le, améliorer la santé ».

Ainsi, un probiotique contenant les microbes contenus dans les excréments de nourrissons pourrait permettre de stimuler la production d’acides gras à chaîne courte, dans un système digestif qui en serait dépourvu.

Pour en arriver à de telles conclusions, les chercheurs expliquent avoir isolé 10 souches bactériennes sur 34 échantillons d’excréments de bébés – cinq espèces de bactéries Lactobacillus et cinq espèces d’Enterococcus. Ils ont ensuite sélectionné les souches jugées capables de fabriquer un cocktail probiotique de microbes pouvant non seulement survivre dans des intestins plus âgés, mais qui pourrait également stimuler la production d’acides gras à chaîne courte. Des tests effectués chez la souris et dans un environnement simulant les intestins humains ont alors montré que l’équilibre intestinal pouvait effectivement être restauré.

« Ce travail fournit des preuves que ces probiotiques d’origine humaine pourraient être utilisés comme traitements pour les maladies humaines associées au déséquilibre du microbiome intestinal et à la diminution de la production d’acide gras à chaîne courte dans l’intestin », conclut le chercheur.

Source

https://sciencepost.fr

Le Saviez-Vous ► Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage


J’ai l’impression qu’aujourd’hui les médecins nous regardent à peine dans les yeux. Enfin, comme me dit souvent ma fille, c’est peut-être juste une autre fausse perception. Le visage peut effet donner des signes d’une maladie quelque part dans le corps. Elle peut-être anodine, et parfois plus grave
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Les 8 maladies les plus dangereuses que cache votre visage

 

Quand les médecins discutent les yeux dans les yeux avec leurs patients, ce n’est pas seulement pour établir une relation : certains signes sur notre visage peuvent indiquer de graves maladies et problèmes de santé. Nous avons demandé à des médecins de nous dire ce qu’ils voient quand ils examinent le visage d’un patient.

PAR LES MÉDECINS DE L’ÉMISSION THE DOCTORS

Attention aux excroissances jaunes et molles sur vos paupières

Ces lésions remplies de cholestérol, appelées xanthélasmas, pourraient indiquer un risque de maladie cardiaque plus élevé. Une étude danoise de 2011 portant sur 13000 patients a établi que les patients porteurs de ces excroissances (4 % de la population environ) étaient 70 % plus à risque de développer un durcissement des artères et 50 % plus à risque de faire une crise cardiaque dans les décennies à venir.

Asymétrie faciale: parmi les premiers signes d’une attaque cérébrale

Ce pourrait être l’un des premiers signes d’une attaque cérébrale, dit Leana Wen, médecin urgentologue de l’université George Washington.

« Les patients me disent souvent : “Je me suis regardé dans le miroir et mon visage avait l’air différent.”»

Vous remarquerez peut-être aussi qu’un côté de votre visage est insensible ou que vous avez l’impression d’être incapable de sourire complètement. Vous pourriez également avoir des problèmes d’élocution. Si vous soupçonnez un de vos proches d’avoir fait une attaque cérébrale, appelez tout de suite le 911.

Quelle maladie grave peut se cacher sous une peau ou des lèvres sèches?

Si une peau sèche peut être un signe tout à fait courant et banal de déshydratation, elle peut aussi indiquer un problème plus sérieux affectant le fonctionnement des glandes sudoripares, comme l’hypothyroïdisme (caractérisé par des niveaux insuffisants d’hormones thyroïdiennes) ou encore le diabète, explique le Dr Roshini Raj, professeur adjoint de médecine de l’école de médecine de l’université de New York. D’autres symptômes de l’hypothyroïdisme : sensation d’avoir toujours froid, gain et poids et fatigue. Et pour le diabète : soif extrême, mictions fréquentes et vision brouillée.

Une pilosité du visage trop abondante peut être liée à un déséquilibre hormonal

Les poils non désirés, particulièrement le long des mâchoires, du menton et des lèvres supérieures pourraient trahir un syndrome des ovaires polykystiques, un déséquilibre hormonal créé par une surabondance d’hormones mâles. Cette maladie affecterait des centaines de milliers de Canadiennes en âge de procréer.

Présence de poches sous les yeux et bouffissures et allergies chroniques

Si vos yeux ont l’air fatigués, vous souffrez peut-être d’allergies chroniques – elles occasionnent une dilatation et un écoulement des vaisseaux sanguins. Comme la peau du dessous des yeux est très sensible, cela crée des bouffissures et une coloration bleu sombre, dit le Dr Raj.

Un teint décoloré peut être un symptôme d’anémie, de maladies du coeur ou des poumons

Même un léger changement peut indiquer que quelque chose ne va pas. La pâleur peut être un signe d’anémie. Un teint jaune pourrait indiquer une maladie de foie. Des lèvres ou des ongles bleuâtres pourraient trahir une maladie du cœur ou des poumons, observe Mallika Marshall, pédiatre à l’hôpital général du Massachusetts.

Les maladies liées aux éruptions et aux taches sur votre visage

Certains problèmes digestifs peuvent se manifester sur la peau, explique le Dr Raj. Des plaques de boutons rouges qui démangent pourraient indiquer une maladie cœliaque, un désordre auto-immun par lequel le corps réagit au gluten. Une éruption en forme de papillon le long des pommettes et de l’arrête du nez peut être un signe de lupus, autre maladie auto-immune. Les allergies, l’eczéma, la rosacée et certaines infections peuvent aussi déclencher des éruptions faciales.

Menton fuyant et apnée du sommeil

Tout comme le cou épais et les petites mâchoires, cela pourrait indiquer une apnée du sommeil, un trouble du sommeil qui provoque des arrêts respiratoires de dix secondes ou plus pendant que vous dormez, conclut le Dr Raj. Si vous ronflez lourdement et que vous vous réveillez avec des maux de tête, ou que vous éprouvez une fatigue excessive durant la journée, demandez à passer des tests.

http://selection.readersdigest.ca/

Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux


On parle beaucoup de l’intolérance au gluten alors qu’il y aurait beaucoup moins de personnes atteintes en réalité. Ceux qui en souffrent vraiment ont des maux de ventre, diarrhées, constipations,… Leur vie n’est pas en danger. Contrairement ceux atteint d’une maladie rare la maladie coeliaque qui eux c’est un régime à vie. Ceux qui décident de suivre un régime sans gluten pour maigrir, risque plus d’aggraver leur cas et prendre du poids
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Intolérance au gluten et maladie coeliaque: le vrai du faux

 

À ce jour, il n'y a pas de... (Photo Mike Stewart, archives La Presse canadienne)

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.).

PHOTO MIKE STEWART, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

ÈVE BEAUDIN
Agence Science Presse

L’intolérance au gluten fait beaucoup parler d’elle, mais la maladie coeliaque, beaucoup moins. Pourtant, cette dernière est une affection médicale grave, susceptible d’entraîner des dommages irréversibles et contre laquelle l’élimination du gluten est le seul traitement connu.

À l’occasion du Mois de la sensibilisation à la maladie coeliaque, le Détecteur de rumeursdépartage le vrai du faux.

La maladie coeliaque, une maladie grave et rare : VRAI

Selon les estimations, environ 1 % de la population canadienne serait coeliaque. Cette affection génétique auto-immune et non réversible est déclenchée par la consommation de grains contenant du gluten. En bref, le système immunitaire d’une personne atteinte réagit négativement à la présence de gluten dans l’alimentation et attaque la paroi intérieure de l’intestin grêle, diminuant ainsi l’absorption de certains nutriments, dont le fer, l’acide folique, le calcium, la vitamine D, les protéines et les graisses. Sans traitement, cette maladie augmente notamment le risque de développer de l’ostéoporose, de l’anémie, des problèmes neurologiques et un retard de croissance chez les enfants.

Le seul traitement de la maladie coeliaque est un régime sans gluten : VRAI

À ce jour, il n’y a pas de médicaments contre la maladie coeliaque et le seul traitement disponible consiste à éliminer les grains contenant du gluten (seigle, avoine, blé, orge, triticale) de l’alimentation, ainsi que les produits alimentaires qui en contiennent (soupes, sauces, charcuteries, plats cuisinés, etc.). Ce régime restrictif doit être suivi à vie afin de prévenir les symptômes et les complications à long terme. Ce n’est pas un traitement à prendre à la légère, puisque la consommation d’à peine 20 parties par millions de gluten – soit l’équivalent de la pointe d’un stylo – est suffisante pour entraîner des dommages irréversibles à l’intestin chez les personnes coeliaques.

Intolérance au gluten et maladie coeliaque ne sont pas la même chose : VRAI

Selon différentes estimations, entre 1 et 6% de la population souffrirait d’intolérance au gluten. Comme la maladie coeliaque, cette intolérance est une réaction au gluten qui peut entraîner des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, diarrhées, constipation, etc.). Toutefois, l’intolérance au gluten – appelée dans la littérature scientifique sensibilité au gluten – n’entraîne pas de dommages irréversibles à l’intestin ni de complications médicales à long terme. À l’heure actuelle, il s’agit d’une condition encore mal définie et des études seront nécessaires pour mieux cerner ses causes et ses traitements.

Le régime sans gluten est bon pour tout le monde : FAUX

Le Collège des médecins et l’Ordre professionnel des diététistes du Québec ne recommandent pas l’adoption d’un régime sans gluten à ceux qui ne souffrent pas de la maladie coeliaque ou de sensibilité au gluten. Ce régime très restrictif, suivi sans la supervision d’un spécialiste, pourrait entraîner de graves carences alimentaires. C’est pourquoi il devrait être adopté uniquement par ceux dont la condition médicale nécessite l’élimination complète du gluten, ce qui s’avère complexe. Qui plus est, les personnes qui pensent souffrir de maladie coeliaque et qui adoptent un régime sans gluten avant de recevoir un diagnostic risquent de rendre le dépistage de la maladie encore plus difficile. En effet, la première étape du diagnostic consiste à faire un test sanguin qui établit la présence d’anticorps réagissant au gluten dans le sang. Sans consommation de gluten, le test sanguin se révélera négatif.

L’alimentation sans gluten fait maigrir : FAUX

Plusieurs personnes qui ne sont ni coeliaques ni sensibles au gluten bannissent le gluten de leur alimentation dans l’espoir de perdre du poids. Or, les aliments sans gluten ne sont pas nécessairement moins caloriques que leur équivalent conventionnel. En fait, de nombreuses études – comme ces deux études récentes – ont démontré que les aliments sans gluten sont souvent plus gras, sucrés et salés que les aliments conventionnels, en plus d’être plus coûteux. C’est plutôt en éliminant des produits alimentaires ultra-transformés qu’on perd du poids.

http://www.lapresse.ca/

L’alopécie féminine en portraits


L’alopécie est une maladie auto-immune caractérisé par la perte de poils et ce n’est pas juste les cheveux. On accepte facilement un homme à tête chauve, mais une femme, c’est autre chose. Elle sera subira probablement de la discrimination à la cour de sa vie. Et faire carrière sera difficile. Pourtant cette photographe a voulu par la photo parler  en leurs noms
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L’alopécie féminine en portraits

 

 

La photographe Sigríður Frímannsdóttir a créé le projet Baldvin en travaillant avec l’association du même nom (qui veut dire « force » ) : il s’agit de faire connaître l’alopécie, une maladie auto immune qui provoque la chute de poils et de cheveux.

L’auteur a souhaité explorer la façon très genrée dont on voit les gens chauves. Ainsi elle veut mettre en lumière que les femmes qui perdent leurs cheveux seront probablement discriminées à l’emploi dans des situations où les hommes chauves ne l’auraient pas été, par exemple dans l’industrie du service et du travail en public.

Ces sept portraits intimes et intenses de femmes de tous âges ouvrent, selon le souhait de l’auteur, la discussion sur le regard que nous portons sur ces femmes, et sur la beauté ou le rejet que le spectateur éprouve.

http://www.laboiteverte.fr/

Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense


On a toujours appris quand un virus, une bactérie, ou autre intrus rentrait dans le corps, que les globules blancs sont les premiers répondants. En réalité, se sont les plaquettes sanguines Armé de cette nouvelle connaissance, les chercheurs croient qu’il serait possible de diminuer les plaquettes sanguines pour des maladie auto-immunes, arthrite rhumatoïde ou encore le lupus.
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Les plaquettes sanguines jouent aussi un rôle de défense

 

Représentation du sang humain

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs. Photo : iStock

Les plaquettes du sang jouent un rôle insoupçonné à ce jour dans la réponse immunitaire du corps humain, ont établi des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval à Québec.

Un texte d’Alain Labelle

Le rôle central des plaquettes sanguines dans la coagulation du sang et la cicatrisation est bien connu.

Le Pr Éric Boilard et ses collègues affirment qu’elles font office de premières répondantes immunitaires lorsqu’un virus, une bactérie ou un allergène entre dans la circulation sanguine.

Le saviez-vous?
Les plaquettes sanguines, également appelées thrombocytes, sont des cellules dépourvues de noyau fabriquées au niveau de la moelle osseuse. Elles sont l’un des éléments qui composent le sang avec les globules rouges et blancs. Un taux normal de plaquettes permet d’éviter une hémorragie (taux trop bas) ou encore des caillots dans le sang (taux trop élevé).

Illustration d'une plaquette sanguine

Illustration d’une plaquette sanguine Photo : iStock/royaltystockphoto

La réponse inflammatoire

Lorsqu’un corps étranger apparaît pour la première fois dans le sang, il entraîne la formation d’anticorps qui se collent par la suite à l’intrus, formant des complexes antigène-anticorps qui déclenchent une réponse inflammatoire.

La médecine savait déjà que les plaquettes sanguines possèdent des récepteurs qui reconnaissent ces complexes antigène-anticorps. C’est d’ailleurs cette connaissance qui a mené l’équipe québécoise à les soupçonner de participer au processus inflammatoire.

Pour établir ce rôle, l’équipe a créé dans le sang de souris des complexes antigène-anticorps à l’aide d’un virus, d’une toxine bactérienne et d’une protéine allergène.

Les résultats montrent que, dans les trois cas, la réponse a été similaire. Les rongeurs ont montré les symptômes classiques de l’état de choc septique ou anaphylactique :

  • une baisse de la température corporelle;
  • des tremblements;
  • une altération des fonctions cardiaques;
  • une vasodilatation;
  • une perte de conscience.

Les chercheurs ont ensuite refait les mêmes tests avec des souris chez lesquelles ils avaient éliminé presque toutes les plaquettes ainsi qu’avec des souris dépourvues de récepteurs des complexes antigène-anticorps sur les plaquettes.

Ces souris n’ont eu aucune réaction physiologique.

Cela démontre clairement le rôle clé des plaquettes dans le processus. Ce sont les plaquettes, et non les globules blancs, qui sont les premiers acteurs à entrer en scène dans la réponse immunitaire. Éric Boilard

Les chercheurs ont ainsi établi que l’état de choc des souris résultait de la libération de sérotonine par les plaquettes.

Il s’agit de la même molécule que le neurotransmetteur du cerveau, mais celle retrouvée dans les plaquettes est produite par des cellules de l’intestin. Éric Boilard

« Les plaquettes entreposent la sérotonine. « Elles renferment 90 % de toute la sérotonine du corps et elles la libèrent dans certaines conditions », précise Éric Boilard.

Le saviez-vous?

Un millilitre de sang comprend plus d’un milliard de globules rouges, 400 millions de plaquettes et environ 5 millions de globules blancs.

De nouveaux traitements

Cette découverte ouvre la porte à de nouvelles façons de traiter les patients en état de choc septique résultant d’infections virales ou bactériennes ainsi que les personnes atteintes de maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le lupus.

Concrètement, ces travaux permettent d’établir que la transfusion de plaquettes aux patients en état de choc septique ou anaphylactique pourrait aggraver leur état en augmentant la quantité de sérotonine dans le sang.

La transfusion demeure importante, surtout que ces patients présentent souvent des taux de plaquettes très bas, mais pour prévenir cette éventualité il faudrait bloquer le récepteur du complexe antigène-anticorps sur les plaquettes avant la transfusion.

Éric Boilard

L’équipe évalue maintenant le rôle du récepteur des complexes antigène-anticorps des plaquettes dans les maladies auto-immunes comme l’arthrite et le lupus.

On pense qu’en bloquant ce récepteur, il serait possible d’améliorer l’état des malades sans affecter les autres fonctions des plaquettes. Éric Boilard

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences(PNAS).

http://ici.radio-canada.ca/

Psoriasis : un remède trouvé grâce à la fourmi de feu ?


    Ah la nature, elle donne beaucoup de leçons quand elle étudiée. La fourmi de feu, injecte un venin qui est proche de lipides qui favorisent une peau en santé. Grâce à cette découverte, les chercheurs croient que cela pourrait mener à un meilleur traitement pour ceux qui souffrent de psoriasis
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    Psoriasis : un remède trouvé grâce à la fourmi de feu ?

    Marie-Céline Jacquier

    Journaliste

    Des chercheurs ont mis au point des molécules proches de composés présents dans le venin de la fourmi de feu. Efficaces contre le psoriasis dans un modèle animal, ces molécules pourraient permettre de nouveaux traitements de la peau chez des patients. Enfin un remède miracle ?

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La fourmi de feu Solenopsis invicta produit un venin contenant de la solénopsine, une molécule proche de lipides favorisant la santé de la peau.

  • Des chercheurs ont créé des analogues de la solénopsine et les ont testés sur des souris modèles pour le psoriasis.

  • Les analogues de la solénopsine réduisent les symptômes inflammatoires de la peau.

Le psoriasis est une maladie auto-immune assez fréquente, qui touche environ 2 % de la population française. Ses causes sont méconnues, bien que des facteurs héréditaires interviennent. Le psoriasis est une maladie chronique inflammatoire de la peau souvent traitée avec des crèmes contenant des stéroïdes (dermocorticoïdes), mais aussi des analogues de la vitamine D3. Cependant, les dermocorticoïdes présentent parfois des effets secondaires à long terme.

Le saviez-vous ?

En complément des traitements contre le psoriasis, des produits émollients peuvent aider à hydrater la peau et lutter contre sa sécheresse. Dans des cas graves de psoriasis, un traitement oral est parfois mis en place avec du méthotrexate, des dérivés de la vitamine A ou de la ciclosporine ; des anti-TNFα peuvent être administrés en injections.

Souvent présents dans des produits cosmétiques et de soin pour la peau, les céramides sont des lipides essentiels au maintien de la fonction barrière de cette dernière. Mais ces molécules sont converties par les cellules en sphingosine-1-phosphate (S1P), une molécule liée à l’inflammation et la tumorigenèse. Idéalement, il serait intéressant de disposer de molécules capables de restaurer la fonction barrière de la peau comme les céramides, sans qu’elles n’induisent d’inflammation.

Or, la solénopsine, un composé actif du venin de fourmis de feu (Solenopsis invicta), ressemble aux céramides. Des chercheurs des universités Emory et Case Western Reserve (États-Unis) ont donc eu l’idée de mettre au point des analogues de la solénopsine qui ne seraient pas dégradés en S1P. Ils ont testé leurs molécules sur un modèle de souris pour le psoriasis (les souris KC-Tie2), en appliquant sur la peau une crème pendant 28 jours.

Le psoriasis est une maladie chronique liée à un renouvellement trop rapide de l’épiderme, formant des plaques qui démangent. © quayside, Fotolia

Le psoriasis est une maladie chronique liée à un renouvellement trop rapide de l’épiderme, formant des plaques qui démangent. © quayside, Fotolia

Les dérivés de la solénopsine réduisent l’inflammation de la peau

Les analogues de la solénopsine ont réduit l’épaississement et l’inflammation de la peau : l’épaisseur de la peau des souris traitées diminuait de 30 % environ par rapport aux témoins ; de plus, les souris traitées avaient moitié moins de cellules immunitaires qui s’infiltraient dans la peau. Les composés ont aussi été appliqués à des cellules en culture. Cela a permis de diminuer la production cellulaire d’IL-22 (une interleukine qui envoie un signal inflammatoire) et d’augmenter la production d’IL-12 qui est anti-inflammatoire.

http://www.futura-sciences.com

Pourquoi le pamplemousse et les médicaments font mauvais ménage


Le pamplemousse est un fruit très nutritif, mais avec certains médicaments, il peut devenir nocif pour notre organisme. En fait, le contenu de notre assiette peut interagir avec la médication, c’est pour cela qu’il peut avoir une notice de prendre avant, pendant ou après un repas. Le mieux est de s’informer au pharmacien ou d’aller consulté internet sur des sites sérieux
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Pourquoi le pamplemousse et les médicaments font mauvais ménage

 

 

 

François Chast

Certains traitements voient leurs effets modifiés quand on consomme du pamplemousse en même temps. Le contenu de notre assiette joue un rôle dans l’efficacité des médicaments.

Quand les médecins prescrivent un médicament, ils précisent souvent s’il faut le prendre pendant ou en dehors des repas. Dans l’extrait du livre Les médicaments en 100 questions (Editions Tallandier) que nous publions ici, l’auteur, professeur de pharmacie, explique pourquoi. Il se penche sur la manière dont le contenu de notre assiette augmente ou diminue l’efficacité des comprimés que nous avalons. Et donne quelques précieuses recommandations.

Pour beaucoup de médicaments, la prescription est assortie de la consigne: à prendre avant, pendant ou après le repas. Cette préconisation tient le plus souvent aux effets du repas sur l’efficacité du médicament. Ce sont essentiellement ceux absorbés par voie orale, c’est à dire par la bouche, comme les comprimés, les gélules ou les sirops, qui sont concernés par les interactions avec l’alimentation.

Néanmoins, certains aliments interfèrent avec la métabolisation des médicaments par le foie quelle que soit la voie d’administration, y compris en perfusion intraveineuse. C’est le cas du pamplemousse, comme l’a rappelé le 18 juillet une alerte de l’autorité sanitaire américaine, la Food and drug administration (FDA). Un préalable important de l’action des médicaments repose sur une bonne absorption, permettant aux molécules actives d’atteindre la circulation générale de l’organisme. Il faut donc tenir compte du risque de l’influence des aliments en général, et de certains en particulier, sur la quantité de médicament absorbé et sur la vitesse de cette absorption.

Ces modifications sont d’autant plus à prendre en compte qu’on a affaire à des médicaments à marge thérapeutique étroite – c’est-à-dire que leur dose minimale efficace est très proche de leur dose maximale tolérable par l’organisme. C’est le cas des anti-épileptiques ou des immunosuppresseurs (utilisés dans la prévention ou le traitement du rejet de greffe de cœur, rein, foie, moelle osseuse ou cornée, et le traitement des maladies auto-immunes).

Des médicaments absorbés au niveau de l’intestin grêle

L’absorption des médicaments s’opère majoritairement dans l’intestin grêle, à la sortie de l’estomac. Pour schématiser, on peut dire que plus un médicament est soluble dans l’eau, moins il traverse la barrière intestinale, donc moins il est actif – il sera éliminé en grande partie dans les urines. En revanche, un médicament quasi huileux franchira aisément la muqueuse intestinale pour passer dans le sang.

Certains aliments affectent directement cette propriété. Ainsi, lorsqu’à la faveur d’un repas, le pH de la lumière intestinale (l’intérieur de ce tuyau qu’est l’intestin) augmente, ce qui signifie que le niveau d’acidité diminue, certains médicaments voient leur passage facilité. Pour d’autres, au contraire, l’effet est inverse: ils sont freinés, voire empêchés. Il convient, par exemple, d’être prudent avec les médicaments contre le VIH, souvent sensibles à ces modifications.

La présence dans le tube digestif de certains éléments comme le calcium (apporté notamment par les laitages) empêche la bonne efficacité de certains antibiotiques comme les tétracyclines ou les fluoroquinolones. L’absorption des biphosphonates, utilisés en rhumatologie, est, elle aussi, fortement compromise par la présence de calcium. Le lait n’est donc pas souhaitable, mais le jus d’orange ou le café ne font pas mieux… Le matin, pour faciliter l’absorption de ces médicaments, rien ne vaut un simple verre d’eau.

La consommation excessive d’alcool est irritante pour la muqueuse digestive et augmente le passage des médicaments en raison d’une vasodilatation. Elle ralentit également la vidange gastrique, avec un effet inverse: elle renforce la métabolisation hépatique des médicaments, diminuant ainsi leur efficacité.

Et les graisses? Certains médicaments voient leur absorption accrue en leur présence et d’autres, au contraire, diminuée. Pas de règle générale, donc. Les fibres? D’une manière générale, elles retardent et/ou diminuent l’absorption des médicaments. C’est particulièrement vrai pour les hormones thyroïdiennes.

Eviter les excès alimentaires

Au total, pour «s’en sortir» quand on n’est pas un expert en pharmacologie: l’absence d’excès alimentaires, la régularité de l’heure des repas, l’utilisation de l’eau plutôt qu’une autre boisson, sont autant de facteurs de sécurité, en particulier lorsqu’on doit prendre des médicaments pour un traitement de longue durée.

À titre de repères, voici quelques recommandations parmi les plus utiles.

Sont à prendre à distance des repas (plus d’une heure avant ou plus de deux heures après): Erythromycine (Erythrocine), Isoniazide (Rimifon), penicillamine (Trolovol), rifampicine (Rifadine).

Il faut avaler les médicaments suivants en dehors de l’absorption de tout produit laitier, sauf si le médicament est pris pendant le repas: les quinolones (Ciflox, Izilox, Oflocet, Peflacine, Tavanic).

À prendre pendant les repas: Pristinamycine (Pyostacine), atovaquone (Wellvone), artemether-lumefantrine (Riamet), levodopa (Modopar,Sinemet).

À prendre environ trente minutes avant le petit déjeuner avec un verre d’eau: Thyroxine (Levothyrox), diphosphonates (Fosamax, Actonel, Clastoban).

Avant de prendre un médicament, on demande de toute façon conseil à son pharmacien. Si on a oublié de le faire, la notice d’information présente dans la boîte ou accessible sur Internet donnera toutes les informations utiles à la sécurité des prises.

Attention au pamplemousse

Le cas particulier de l’effet du pamplemousse mérite d’y revenir plus longuement. Le pamplemousse a une saveur caractéristique, notamment due à une substance de la famille des flavonoïdes, la naringénine, présente dans le fruit en combinaison avec un sucre pour donner la naringine, deux substances pratiquement absentes dans les autres agrumes: oranges, citrons ou mandarines. Outre la présence de vitamine C, cette particularité fait du pamplemousse un fruit très précieux pour son action contre les radicaux libres. Mais il est préférable d’éviter l’excès de pamplemousse lors d’une prise régulière de médicaments.

En effet, naringénine, naringine et autres flavonoïdes comme la paradisine et, surtout, la bergamottine, présents dans le jus de pamplemousse, peuvent constituer un danger car ils modifient la réaction de l’organisme à l’égard de certains médicaments. Cette particularité a été découverte il y a seulement une vingtaine d’années. On a en effet constaté qu’un médicament destiné au traitement de l’angine de poitrine devenait toxique, provoquant hypertension, troubles du rythme cardiaque, maux de tête… chez des buveurs réguliers de jus de pamplemousse.

Certaines statines concernées

Seuls certains médicaments sont concernés. Ceux de la famille de la nifédipine (Adalate), dilatateurs des coronaires et destinés au traitement de l’hypertension artérielle, voient leur activité augmentée. C’est aussi le cas pour l’amiodarone (Cordarone), qui traite certains troubles du rythme cardiaque. Des médicaments anti-cholestérol (statines), atorvastatine (Tahor), mais surtout simvastatine (Zocor), sont concernés – mais pas la pravastatine (Elisor).

La ciclosporine (Neoral), un médicament antirejet utilisé dans les greffes d’organes ou certaines maladies immunitaires, voit son effet également augmenté. Même chose pour la cortisone. Enfin, indinavir (Crixivan) et saquinavir (Invirase), deux antiviraux utilisés contre le VIH, sont moins bien éliminés, donc plus toxiques, s’ils sont absorbés avec du jus de pamplemousse.

L’interaction du pamplemousse repose sur le blocage de certains membres d’une famille d’enzymes, les cytochromes P450, puissants agents du métabolisme des médicaments. Si ces cytochromes, localisés dans le foie ou l’intestin grêle, sont bloqués, l’élimination du médicament est réduite ou arrêtée et l’activité du médicament est accrue, ce qui peut faire apparaître des réactions toxiques.

Des effets sur plusieurs jours

Malheureusement, cette situation varie d’un malade à un autre et il est toujours délicat de modifier la posologie recommandée d’un médicament. En pratique, il suffit de boire deux verres de jus de pamplemousse pendant deux jours pour observer une interaction significative ! Et parfois de manière dramatique.

De plus, trois à sept jours sont nécessaires pour dissiper ces effets. Au total, le jus de pamplemousse est une excellente boisson, très intéressante pour ses propriétés nutritives. Mais si l’on prend des médicaments, il est préférable de l’éviter. Le jus d’orange peut, jusqu’à preuve du contraire, le remplacer très efficacement et sans danger.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

L’exercice physique a des propriétés anti-inflammatoires


Ceux qui souffrent de maladie auto-immune, qui ont des inflammations chroniques auraient avantage de faire de l’exercice modéré pour réanimer leur système immunitaire et provoquer un anti-inflammatoire
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L’exercice physique a des propriétés anti-inflammatoires

 

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La Presse Canadienne

Une seule séance d’exercice physique d’intensité modérée, d’une durée de 20 minutes, a des propriétés anti-inflammatoires, ont constaté des chercheurs américains.

Les scientifiques de la faculté de médecine de l’Université de la Californie à San Diego précisent que l’exercice physique stimule le système immunitaire, ce qui entraîne ensuite une réponse anti-inflammatoire au niveau cellulaire.

L’exercice provoque notamment la production d’une protéine qui joue un rôle essentiel dans l’inflammation locale et systémique, et qui aide à stimuler la réponse immunitaire.

Les chercheurs croient que cette découverte pourrait aider les millions d’individus qui sont aux prises avec une inflammation chronique, et plus précisément les 25 millions d’Américains qui souffrent d’une maladie auto-immune.

L’inflammation est une composante essentielle de la réponse immunitaire de l’organisme, mais une inflammation chronique peut mener à des problèmes de santé graves associés au diabète, à l’obésité, à la maladie coeliaque et autres.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal médical Brain, Behavior and Immunity.

http://www.lapresse.ca/

Vitiligo, la maladie qui décolore la peau


Le vitiligo n’est pas contagieux, c’est, par contre, plus apparent chez les personnes à la peau plus foncée, et cela peut les affecter à cause de l’ignorance des gens avec leur regard de dédain ou leurs propos blessants
C’est important de s’informer avant de juger
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Vitiligo, la maladie qui décolore la peau

 

Cliché artistique de Lee Thomas atteint du vitiligo

Cliché artistique de Lee Thomas atteint du vitiligo   PHOTO : STÉPHANIE CORNE

Plusieurs groupes à travers le monde tentent de faire reconnaître le 25 juin comme la journée mondiale du vitiligo. Cette maladie, qui cause la dépigmentation de la peau, n’est ni dangereuse ni contagieuse, mais elle peut engendrer d’importantes souffrances psychologiques.

Un texte de Héloïse Bargain

Peggy Laurore a le vitiligo depuis maintenant huit ans. Elle s’en est rendu compte la première fois lorsqu’une collègue de travail lui a dit qu’elle avait une tache blanche au-dessus de la paupière. Petit à petit, la tache a pris de l’ampleur et prend maintenant tout le contour de ses yeux, de son nez et de sa bouche.

En allant consulter un médecin, Peggy n’a pas eu beaucoup plus de réponses.

« [La docteure] m’a dit : « oh, c’est juste une petite maladie, c’est des taches. » Elle ne m’a pas expliqué quelles conséquences cela avait et quelles étaient les possibilités de traitement », raconte-t-elle.

Cette « petite maladie » a pourtant eu des impacts très importants sur la vie de Peggy.

« Ça change une vie de changer de couleur », dit-elle.

Le vitiligo, c’est quoi?

Le vitiligo est une maladie auto-immune qui se traduit par une dépigmentation de la peau. Plusieurs causes peuvent expliquer la formation des taches blanches. Cela peut toucher tous les types de peau même si c’est plus apparent sur les peaux foncées.

Plusieurs traitements existent comme la photothérapie, les crèmes avec cortisone ou autres crèmes anti-inflammatoires. Mais ils ne sont pas toujours efficaces. Certains traitements, présentement à l’étude, semblent cependant prometteurs.

Source : Danielle Marcoux, dermatologue à l’hôpital Sainte-Justine

La difficile acceptation de soi

Peggy Laurore atteinte du vitiligo

Peggy Laurore atteinte du vitiligo   PHOTO : HÉLOÏSE BARGAIN/ RADIO-CANADA

Au début, Peggy refusait de voir sa peau perdre de sa couleur.

« Après avoir vu des photos sur Internet, je n’ai pas voulu croire que ça allait devenir comme ça. J’étais dans une phase de déni […] Ça a duré très longtemps », confie-t-elle.

La jeune femme se maquille abondamment pour couvrir les taches blanches qui couvrent son visage. Au point même de ne plus prendre de pause repas le midi pour prendre le temps de se remaquiller.

Si je visitais ma mère sans maquillage, elle me regardait. Elle me regardait différemment. Peggy Laurore

Le regard des autres

Lou a 10 ans et est atteinte de la maladie depuis qu’elle a six mois. Elle a parfois été victime de moqueries de ses camarades, se souvient sa mère.

« On allait au parc, les jeunes sortaient des jeux et lui disait : « tu ne sais pas ce que c’est un savon » », raconte Arielle Pacaud, qui a fondé le site d’informations Vitiligo Montréal-Québec.

Ce qui fait souffrir, ce n’est pas tant la maladie, c’est le regard des autres. Peggy Laurore

Pour décrire la réaction des gens par rapport à la maladie, Mme Pacaud fait cette analogie :

« allez dans le métro et mettez un maillot de bain. Les gens vont vous regarder avec de gros yeux parce que vous sortez de la masse. Avec le vitiligo c’est la même chose. »

S’assumer

Winnie Harlow, mannequin et affectée par le vitiligo

Winnie Harlow, mannequin et affectée par le vitiligo   PHOTO : REUTERS / NEIL HALL

Depuis quelques années, Peggy sent un intérêt pour le vitiligo. Notamment grâce au mannequin canadien Winnie Harlow qui assume sans gêne son vitiligo.

Mais c’est surtout lorsque Peggy a vu une publicité où une femme se démaquillait et faisait voir son vitiligo qu’elle a commencé à laisser tomber son maquillage.

« Moi, ce que j’aimerais tout simplement, c’est que les gens disent : « voilà quelqu’un qui est noir, quelqu’un qui est blanc, quelqu’un qui a le vitiligo » », dit-elle.

Pour aider les gens à s’accepter, Vitiligo Montréal-Québec organise au moins une fois par année des séances photo où les personnes qui vivent avec le vitiligo peuvent se faire tirer le portrait.

En 2014, l’artiste new-yorkaise Stéphanie Corne est d’ailleurs venue à Montréal pour faire quelques clichés dans le cadre de son projet sur le vitiligo.

Sensibiliser

Peggy Laurore aimerait bien cesser de subir les regards insistants des autres.

« L’idéal, ce serait qu’on en parle tellement pour qu’on ait plus à en parler », avoue-t-elle.

La fondatrice de Vitiligo Montréal-Québec,  Arielle Pacaud, essaye pour sa part d’approcher les écoles.

« Si on l’explique aux enfants, ils pourront l’expliquer aux parents », dit-elle.

Les deux femmes espèrent un jour que le 25 juin sera reconnu par les Nations unies comme la journée mondiale du vitiligo.

« Ça permettra de faire des campagnes de sensibilisation, ça permettra d’avoir un appui du corps médical », croit Mme Pacaud.

http://ici.radio-canada.ca/