Le Saviez-Vous ► Léonard de Vinci et ses remarquables inventions


Léonard de Vinci, n’était pas vraiment un visionnaire avant son temps. Il a pu imaginer certaines inventions, mais c’est aussi inspiré par des ingénieurs de son époque ou par ce qu’il existait déjà bien avant la Renaissance. Il a pu les améliorer, car il était très créatif et un grand savoir scientifique. Même s’il n’aimait pas la guerre, ce sont les armes et qu’un jour l’homme puisse voler qui l’intéressait sans doute le plus.
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Léonard de Vinci et ses remarquables inventions

Léonard de Vinci (1452-1519) est devenu l’emblème des artistes ingénieurs de la Renaissance et, presque par définition, le symbole d’un esprit. Il était à la fois scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Bien peu de ses contemporains étaient sans doute au courant de ses multiples facettes ; elles ont été révélées plus tard, par l’étude des restes de ses carnets de notes. Ces fascinants objets contiennent quelque 13.000 pages d’écriture et de dessins qui associent art et philosophie naturelle, c’est-à-dire, en langage moderne, qui relèvent des sciences naturelles.

Machines volantes, scaphandres de plongée…

Ces dessins ont frappé les Hommes du XXe siècle, non seulement par leur beauté esthétique, mais surtout parce qu’ils donnent l’impression que Léonard de Vinci était un précurseur de l’époque moderne avec ses inventions : machines volantes, scaphandres de plongée ou encore machines préfigurant la révolution industrielle. On sait aujourd’hui qu’il n’était pas exactement un prodigieux génie en avance de plusieurs siècles par rapport à ses contemporains. Certaines de ses machines sont d’ailleurs plus ou moins ébauchées dans des traités d’ingénieurs de son époque (ceux de Francesco di Giorgio Martini, Leon Battista Alberti, Taccola) et il a probablement consulté ces documents. Quoi qu’il en soit, ce qu’il en a tiré est tout de même remarquable. Voici donc un diaporama regroupant quelques-unes des plus belles inventions de Léonard de Vinci.

L’automobile du Codex Atlanticus

Cette machine de Léonard de Vinci est une sorte de précurseur des automobiles. Des engrenages reliés aux roues sont mis en mouvement par l’énergie élastique accumulée dans des arbalètes. On peut trouver des versions plus simples et moins esthétiques de cette machine chez certains ingénieurs et prédécesseurs de Léonard de Vinci, au Moyen Âge et pendant la Renaissance.

Les dessins à gauche en arrière-plan sont extraits du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Léonard de Vinci, un des pionniers du parachute

Il est difficile de dire si Léonard de Vinci est bien le premier à avoir inventé le parachute mais il est certainement un des pionniers de ce concept du point de vue scientifique.

Le dessin en arrière-plan est extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. Le dessin a probablement été réalisé entre 1485 et 1502.

© Nevit Dilmen, CC by-sa 3.0

La catapulte

Bien que condamnant la guerre, Léonard de Vinci a passé beaucoup de temps à concevoir et dessiner des armes. Comme en témoigne le Codex Atlanticus, il était tout particulièrement fasciné par les catapultes.

Ici, une représentation d’un des dessins qu’il a fait à ce sujet. Il ne s’agit en rien d’une invention car ces armes étaient connues depuis l’Antiquité, mais Léonard y apporte sa touche esthétique si caractéristique.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

La bicyclette

Léonard de Vinci a-t-il inventé la bicyclette ? Cette réalisation est tirée d’un dessin controversé découvert pendant les années 1960 en séparant deux feuillets du Codex Atlanticus qui avaient été collés. Le document est daté de 1493 de la main même de Léonard mais certains pensent que le dessin est un faux.

Toutefois, on trouve dans le Codex Madrid, un autre recueil de dessins de Léonard de Vinci qui nous est parvenu, la description d’une chaîne ressemblant en tout point à la chaîne de vélo figurant sur la bicyclette du Codex Atlanticus. Le mystère demeure.

© (Eloquence), DP

Le char d’assaut

Très connu, le char d’assaut de Léonard de Vinci n’est cependant pas une totale nouveauté ; le concept était latent dès les tours mobiles de combat de l’époque romaine. Ce char se déplace grâce aux huit hommes qui sont à l’intérieur. Léonard pensait que des chevaux ne supporteraient pas d’être enfermés dans ce « tank ».

Sa forme conique est destinée à dévier les projectiles, boulets de canon ou blocs de roche lancés par une catapulte. On pense qu’il était renforcé par des plaques métalliques, selon la conception qu’en avait Léonard. Comme pour l’immense majorité de ses inventions, il n’a jamais été réalisé de son vivant.

© Erik Möller, CCO

La vis d’Archimède et l’ingénierie hydraulique

Léonard de Vinci était passionné par l’ingénierie hydraulique et par les travaux d’Archimède. On voit donc ici une vis d’Archimède mise en rotation à la main et qui pouvait servir de pompe pour faire remonter de l’eau.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Mitrailleuse ou ribaudequin

Voici une invention qui illustre bien la passion de Léonard de Vinci pour les armes. N’oublions pas qu’il s’était présenté au duc de Milan comme un ingénieur militaire tout autant qu’un artiste. On voit ici l’une de ses mitrailleuses, encore appelées « ribaudequins » au moment du développement des armes à feu en Europe.

© Sémhur GFDL

Machines volantes

Voici une des machines volantes de Léonard de Vinci. Elle semble plus tenir du planeur que des inventions dessinées pour faire du vol battu. Léonard de Vinci était limité par les sources d’énergie disponibles à son époque. Il semble avoir compris au fil du temps qu’il devait s’orienter vers ce type de machine imitant les oiseaux en vol plané. Le but ? Réaliser l’un des plus vieux rêves de l’Homme : voler.

© Diagram Lajard, DP

La grue à plateforme annulaire

Voici un exemple d’une des machines de levage conçues par l’ingénieur Léonard de Vinci. Il s’agit d’une grue à plateforme annulaire. Léonard de Vinci s’est probablement inspiré ici des créations des ingénieurs de l’époque qui servaient à la construction de palais et de dômes tel celui de Florence.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Le scaphandre

Aucun dessin connu de Léonard de Vinci ne ressemble exactement à cette image de scaphandre. Toutefois, il en existe qui possèdent certains éléments analogues. N’oublions pas que les inventions de Léonard sont des améliorations d’idées qui étaient déjà dans l’air du temps chez ses contemporains. D’ailleurs, des moyens pour aller sous l’eau étaient déjà examinés au Moyen Âge avec des esquisses de solution.

Léonard semble avoir imaginé ici une combinaison de plongée équipée d’un masque, lui-même relié à la surface par des tuyaux amenant l’air au plongeur. Hélas, ce système ne permet pas de plonger en dessous de quelques mètres car les poumons doivent travailler contre la pression de l’eau.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

L’ornithoptère

C’est, semble-t-il, l’un des premiers dessins que Léonard de Vinci ait consacré à ses machines volantes. Il préfigure d’autres versions de l’ornithoptère, cet aéronef dont la sustentation est assurée par des battements d’ailes suivant le principe du vol des oiseaux. Un système de levier transforme des mouvements alternés des pieds et des mains en battements d’ailes. Le dessin est extrait du Codex Atlanticus.

© Special Collections Toronto Public Library, CC by-nc 2.0

L’Homme de Vitruve, le compas et les proportions

L’homme de Vitruve est probablement le dessin le plus emblématique de Léonard de Vinci. Il est le symbole des idéaux de la Renaissance et de l’humanisme, ce courant culturel où l’art, la science et la philosophie n’étaient qu’un et où l’Homme était au centre de l’univers. Annoté et réalisé vers 1490, ce dessin est fait à la plume, à l’encre et au lavis.

L’artiste s’est ici inspiré de sa lecture des théories exposées par Vitruve dans son traité d’architecture. Vitruve était un ingénieur et architecte romain vivant à l’époque de l’empereur Auguste. Le dessin de Léonard est censé représenter des proportions parfaites d’un corps humain idéal. Ces proportions sont basées sur des structures mathématiques et symbolisent l’harmonie de l’univers.

L’Homme de Vitruve est associé ici à un compas, un fac-similé réalisé d’après le folio 696r du Codex Atlanticus de Léonard de Vinci (1514-1515).

© Caroline Léna Becker, CC0 1.0

La scie hydraulique et sa roue à godets

Cette machine est une scie hydraulique inspirée par un dessin extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. La scie est entraînée par une roue à godets qui tourne grâce à l’eau et dont le mouvement en rotation est transformé en mouvement vertical. Plusieurs machines de Léonard tirent leur énergie des mouvements de l’eau.

© Alessandro Nassiri, CC by-sa 4.0

La vis aérienne, qui préfigure l’hélicoptère

La vis aérienne est l’une des plus célèbres machines imaginées par Léonard de Vinci ; elle préfigure d’une certaine façon l’hélicoptère. Le dessin que vous voyez date des années 1487-1490. Il illustre une fois de plus l’obsession de Léonard pour le vol.

Son principe est inspiré par la vis d’Archimède, que l’on peut utiliser pour pomper de l’eau et qui avait vivement intéressé Léonard. Celui-ci faisait une comparaison entre l’air à l’eau, et elle était très juste puisqu’il s’agit effectivement de deux fluides.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Sa vision du bateau à aubes

Léonard de Vinci n’est pas l’inventeur du concept du bateau à aubes : on le trouve déjà dans les œuvres de l’ingénieur et architecte romain Vitruve, mais aussi dans des traités datant du Moyen Âge et même chez les Chinois, il y a plus de 1.000 ans. Toutefois, comme toujours, Léonard en fait des illustrations esthétiques inimitables.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

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Le Saviez-Vous ►Léonard de Vinci souffrait-il d’un trouble de l’attention ?


Bien qu’il soit difficile de diagnostiqué un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité chez une personne qui a existé, il y a quelques siècles, il est possible d’émettre une hypothèse s’il y a assez de documentation comme Léonard de Vinci. Cela démontre que les gens qui souffrent de TDAH peuvent faire de grandes choses.
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Léonard de Vinci souffrait-il d’un trouble de l’attention ?


delcarmat/Shutterstock.com

L’œuvre de Léonard de Vinci est immense. Des centaines de travaux encore visibles aujourd’hui, mais aussi pas mal restés inachevés. Ce qui a poussé des chercheurs britanniques à s’interroger : et si le maître souffrait d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ?

Peintre, sculpteur, inventeur… Léonard de Vinci possédait une extraordinaire créativité. Mais en s’appuyant sur des comptes rendus de l’époque, des scientifiques  du King’s College de Londres ont constaté qu’il procrastinait aussi de façon chronique.

Les chercheurs se sont donc interrogés sur cette alternance de travail compulsif et de remise au lendemain. Et si Léonard de Vinci souffrait d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité ?

« Il est impossible de poser un diagnostic post-mortem sur une personne qui vivait il y a 500 ans », lance le Pr Marco Catani, principal auteur de ce travail. « Mais je suis convaincu que le TDAH est l’hypothèse la plus convaincante et la plus plausible scientifiquement. »

Une difficulté à finir ses travaux

Le TDAH est un trouble du comportement caractérisé par une procrastination continue, une incapacité à effectuer des tâches, un esprit errant et une agitation du corps et de l’esprit.

« Les archives historiques montrent que Leonardo passait beaucoup de temps à planifier des projets mais manquait de persévérance », note le Pr Catani. « Les récits de biographes et de contemporains montrent qu’il était constamment en déplacement, sautant de tâche en tâche. Comme beaucoup de patients souffrant du TDAH, il dormait peu, travaillait nuit et jour de façon continue en alternant des siestes courtes et des périodes de veille prolongée. »

« Il existe une idée fausse largement répandue selon laquelle le TDAH est typique des enfants peu intelligents, destinés à une vie difficile », conclut le Pr Catani. « Au contraire, la plupart des adultes que je vois rapportent avoir été des enfants intelligents et intuitifs, mais avoir développé des symptômes d’anxiété et de dépression plus tard dans la vie parce qu’ils n’avaient pas réussi à atteindre leur potentiel. »

A noter : L’œuvre la plus emblématique de Léonard de Vinci reste sans doute La Joconde, qu’il retouchera jusqu’à la fin de sa vie sans jamais la livrer.

  • Source : Kings College London,
  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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Le Codex Atlanticus de Léonard de Vinci accessible en ligne


On sait que Léonard de Vinci était doué dans divers domaines. Il a écrit et  dessiné dans des recueils de tout ce qu’il touchait. Un autre codex a été mis en ligne. On peut y accéder facilement et il y a énormément de choses intéressantes à regarder.
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Le Codex Atlanticus de Léonard de Vinci accessible en ligne


Perrine Tiberghien

Connaissez-vous les Codex de Léonard de Vinci ? Après le célèbre Codex Arundel, un autre recueil de notes est mis à disposition des internautes.

Les Codex de Léonard de Vinci sont ses recueils de notes : des dessins, des observations et des idées notées dans divers manuscrits. On estime qu’il en existe 25 : certains sont plus spécialisés sur un domaine précis, d’autres touchent à différents sujets. Il faut dire que le génie italien n’a pas été avare d’idées, tant en astronomie qu’en cartographie, comptabilité, anatomie, géologie, architecture ou même armement…

Des milliers de dessins de Léonard de Vinci

Le Codex Atlanticus rédigé il y a 5 siècles est à redécouvrir en ligne. Ses 12 volumes et ses milliers de dessins ont été numérisés et sont accessibles sur un site dédié. Il faut s’armer d’un peu de patience pour trouver toutes les occurrences, tant le sommaire est riche. Les dessins, observations et notes sont classées selon le domaine : géométrie et algèbre, architecture, sciences naturelles, machines ou sciences humaines. C’est dans ce codex que l’on trouve par exemple le dessin de l’aile mobile… et bien d’autres œuvres encore.

Aucune inscription n’est nécessaire pour accéder aux différents contenus. Ils peuvent être visualisés recto verso, et sont accessibles facilement sur tablette et mobile également. La recherche est aussi facilitée par ordre chronologique. Rendez-vous sur l’interface du Codex Atlanticus !

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Léonard de Vinci faisait partie de ces rares personnes ambidextres


D’après une analyse d’une toile de Léonard de Vinci, il a été établi qu’il était capable d’utiliser la main gauche et la main droite car il était ambidextre.
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Léonard de Vinci faisait partie de ces rares personnes ambidextres

 

 Le paysage de la vallée de l'Arno ou Le paysage (Il Paesaggio) est un dessin de Léonard de Vinci daté de 1473, conservé à la Galerie des Offices de Florence. © DP

Le paysage de la vallée de l’Arno ou Le paysage (Il Paesaggio) est un dessin de Léonard de Vinci daté de 1473, conservé à la Galerie des Offices de Florence. © DP

Les spécialistes s’en doutaient mais des chercheurs du célèbre Musée des Offices de Florence assurent en avoir la preuve : Léonard de Vinci était capable d’écrire, de dessiner et de peindre aussi bien de la main gauche que de la main droite.

Les personnes ambidextres sont extrêmement rares et sont en fait souvent des gauchers contrariés.

Selon l’historienne italienne Cecilia Frozinini, c’était bien le cas de l’auteur de la Joconde : « il est né gaucher mais il a appris à écrire de la main droite dès son plus jeune âge ».

Pour arriver à cette conclusion, l’Institut de recherches et de restauration du musée a longuement étudié le dessin intitulé Il Paesaggio (Le paysage), la plus vieille œuvre du maestro toscan.

Daté du 5 août 1473 –Léonard de Vinci avait alors 21 ans –, il représente la vallée de l’Arno (le fleuve qui traverse Florence) et le château de Montelupo en Toscane. Des analyses ont permis de déterminer que deux inscriptions, l’une au recto, l’autre au verso du dessin, avaient été rédigées de la main de Léonard De Vinci, et surtout que l’une l’avait été de sa main gauche, l’autre de sa main droite. Le rapport fait aussi état de la découverte, grâce à une lampe infrarouge, d’un dessin encore inconnu au verso de l’œuvre.

« Ce qu’ont révélé ces analyses est vraiment spectaculaire, maintenant nous savons que Léonard travaillait avec ses deux mains, et pas seulement avec sa main gauche, pour laquelle il était connu », a commenté Eike Schmidt, directeur du Musée des Offices de Florence, dans un communiqué.

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L’inaction


C’est une bonne définition de l’inaction. Le remède est bien de bouger, voir des gens, s’investir dans des projets même s’ils sont petits
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L’inaction

 

 

Le fer se rouille, faute de s’en servir, l’eau stagnante perd de sa pureté et se glace par le froid. De même, l’inaction sape la vigueur de l’esprit.

Léonard De Vinci

Un strabisme à l’origine du génie de Vinci?


Il se pourrait que Léonard de Vinci avait un trouble de vision, un strabisme divergent intermittent. Et grâce a cet handicape, cela aurait permis une grande capacité à rendre le relief sur ses toiles.
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Un strabisme à l’origine du génie de Vinci?

 

Le tableau « Salvator Mundi » de Leonard de Vinci. © ap.

Léonard de Vinci souffrait peut-être d’un strabisme qui a contribué à son sens de la perspective, augmentant son champ de vision et la perception de la profondeur, selon une étude britannique.

L’étude dirigée par Christopher Tyler, de la City University de Londres, a porté sur six portraits et auto-portraits réalisés ou représentant le maître italien de la Renaissance, deux peintures, deux sculptures, et deux dessins.

Le chercheur a mis en évidence que les yeux des personnages visibles dans ces oeuvres présentaient « un angle de strabisme divergent », notamment dans le tableau « Salvator Mundi », le « Saint Jean Baptiste » ou encore le célèbre dessin de l »Homme de Vitruve » étudiant les proportions du corps humain.

« Strabisme divergent intermittent »

Ces indices « laissent penser que Léonard de Vinci avait un strabisme divergent intermittent, et la capacité de passer en vision monoculaire », écrit Christopher Tyler dans cette étude publiée en ligne par la revue médicale JAMA Ophtalmology.

Les personnes présentant un strabisme ont souvent une vision monoculaire plutôt que binoculaire : les deux yeux sont utilisés séparément, ce qui peut avoir pour effet d’augmenter le champ de vision et la perception de la profondeur.

Un strabisme divergent, « en particulier s’il était intermittent, peut avoir contribué à la capacité exceptionnelle de Léonard de Vinci de rendre le relief sur une toile », souligne le chercheur.

Ce trouble de la vision « explique peut-être la grande facilité (de Léonard de Vinci) à représenter des objets et des visages en trois dimensions », ou à présenter des paysages montagneux à l’arrière plan de ses compositions, selon l’étude.

Le strabisme peut s’avérer « commode pour un peintre, car voir le monde avec un seul oeil permet des comparaisons directes avec l’image à plat, dessinée ou peinte », estime Christopher Tyler, qui cite des études selon lesquelles d’autres peintres de renom comme Rembrandt, Dürer, Degas ou Picasso, en souffraient également.

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Le mystère du sourire de la Joconde expliqué… par une maladie


Mona-Lisa avec son sourire qui semble envoûter énormément de personne. Léonard de Vinci qui était anatomiste a peint la Joconde avec minutie et que des médecins ont pu établir qu’elle était malade et que son plus grand trouble viens de sa glande thyroïde.
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Le mystère du sourire de la Joconde expliqué… par une maladie

 

Floriane BOYER, Futura

Publié le 10/09/2018

L’étrange sourire de La Joconde trouve une triste explication. Les imperfections relevées sur son portrait ont poussé des médecins à faire un diagnostic sévère : elle souffrirait d’une maladie de la thyroïde. Cette affection, qui vient « noircir le tableau », l’a pourtant rendue célèbre en lui donnant son expression si mystérieuse

 

La Joconde est malade. Voilà ce qu’a pensé Mandeep Mehra, directeur médical au Brigham and Women’s Hospital et professeur à la Harvard Medical School, en voyant la pièce maîtresse du musée du Louvre. Les petites imperfections de Mona Lisa n’ont pas échappé à son regard expert, ni à celui de sa collègue Hilary Campbell, de l’université de Californie à Santa Barbara. Ils dévoilent dans une publication, parue dans le journal Mayo Clinic Proceedings, que la femme au célèbre sourire présenterait des symptômes d’hypothyroïdie.

C’est grâce au talent et à l’attention aux détails du peintre, Léonard de Vinci, également savant et anatomiste, que Mandeep Mehra et sa coauteure ont pu déceler les signes subtils de cette maladie de la glande thyroïde, qui se caractérise par une insuffisance de production d’hormones. Ils relèvent la teinte jaunâtre de la peau, le visage légèrement gonflé, la chevelure clairsemée et le front haut, la rareté des poils et la quasi-absence de sourcils, ainsi que la présence de plusieurs grosseurs sur son visage et son corps, près de son œil gauche, sur sa main droite et au niveau de sa gorge : il pourrait s’agir d’un goitre, une affection courante se traduisant par une augmentation du volume de la glande thyroïde.

 

La Joconde présente plusieurs anomalies cutanées. L’une située à la commissure de l’œil gauche, du côté du nez, correspond typiquement à une pathologie nommée xanthelesma, un dépôt lipidique apparaissant généralement au niveau de la paupière et de l’angle nasal. On peut observer également une protubérance sur le dos de la main droite, au-dessus de l’index que les médecins identifient comme étant un lipome ou bien un xanthome : ce sont deux types de tumeurs bénignes constituées de cellules graisseuses. © Wikimedia Commons, DP

La Joconde présente plusieurs anomalies cutanées. L’une située à la commissure de l’œil gauche, du côté du nez, correspond typiquement à une pathologie nommée xanthelesma, un dépôt lipidique apparaissant généralement au niveau de la paupière et de l’angle nasal. On peut observer également une protubérance sur le dos de la main droite, au-dessus de l’index que les médecins identifient comme étant un lipome ou bien un xanthome : ce sont deux types de tumeurs bénignes constituées de cellules graisseuses. © Wikimedia Commons, DP

Mona Lisa souffrirait d’une hypothyroïdie post-grossesse

Mandeep Mehra et Hilary Campbell ne sont pas les premiers à repérer les imperfections de La Joconde, loin de là. En 2004, des médecins ont vu dans les grosseurs sur sa main et au coin de son œil, notamment, les caractéristiques de troubles lipidiques. Ils ont proposé un diagnostic différent, estimant qu’elle serait atteinte d’une hyperlipidémie (excès de graisses dans le sang) familiale, doublée d’une athérosclérose, une maladie cardiovasculaire qui aurait entraîné une mort prématurée. Son sourire en coin a été attribué à une paralysie faciale de Bell.

Le saviez-vous ?

La Joconde serait le portrait de Lisa Gherardini, épouse du riche marchand florentin Francesco del Giocondo.

Dans leur récente publication, Mandeep Mehra et sa collègue soulignent que cette conclusion est erronée : Lisa Gherardini, la femme dans le portrait, a vécu jusqu’à 63 ans. Par ailleurs, une paralysie faciale aurait dû déformer toute une moitié de son visage, pas seulement sa bouche. Les chercheurs privilégient la piste d’une hypothyroïdie avancée, dont les symptômes visibles incluent un teint jaune, la rareté des poils et des anomalies cutanées.

La maladie se traduit également par un ralentissement du métabolisme, un état dépressif et le gonflement du visage, ce qui expliquerait pourquoi elle ne sourit pas pleinement. 

« Son mystérieux sourire pourrait être la manifestation d’un ralentissement psychomoteur et d’une faiblesse musculaire », proposent ainsi les auteurs dans leur article.

Pour appuyer leur diagnostic, ils se sont penchés sur la vie de Lisa Gherardini. Ils estiment qu’il s’agirait d’une inflammation de la thyroïde après la grossesse, un mal affectant environ 5 % des femmes dans l’année qui suit l’accouchement. Effectivement, le portrait aurait été peint à partir de 1503, quelques mois après que Lisa Gherardini ait donné naissance à un enfant.

La maladie s’expliquerait aussi par ses conditions de vie. Après avoir consulté les archives de l’époque, les médecins ont déterminé que l’hypothyroïdie était courante au sein de la population italienne, en raison d’un régime alimentaire pauvre en iode favorisant le développement de goitre. Ils soulignent d’ailleurs que des personnes atteintes de maladies de la thyroïde sont souvent représentées dans les œuvres d’art de la Renaissance italienne.

Les auteurs admettent toutefois que leur diagnostic est à prendre avec précaution, car ce qu’ils identifient comme des symptômes pourrait s’expliquer différemment : l’absence de sourcils serait une épilation volontaire, le teint jaune un vieillissement naturel du vernis du tableau… 

« La vérité peut être autre part », tempèrent-ils, mais ils estiment que leur conclusion reste la plus satisfaisante d’un point de vue clinique. « L’énigme de Mona Lisa peut être résolue par le simple diagnostic médical d’une maladie liée à l’hypothyroïdie », affirment les auteurs dans leur publication.

CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Les traits énigmatiques de La Joconde seraient en fait les symptômes d’une maladie, d’après des médecins.
    • Ils estiment qu’elle souffrirait d’hypothyroïdie, un mal caractérisé par une production d’hormones insuffisante par la glande thyroïde.

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Le jour viendra


Léonard De Vinci a été un grand visionnaire dans plusieurs domaines, mais dans l’évolution de la société. Maintenant, on voit des meurtres, d’abus, de cruauté, dans les films, vidéo et photos
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Le jour viendra

 

Le jour viendra où les personnes comme moi regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent aujourd’hui le meurtre des êtres humains.

Léonard De Vinci