Le Saviez-Vous ► Léonard de Vinci et ses remarquables inventions


Léonard de Vinci, n’était pas vraiment un visionnaire avant son temps. Il a pu imaginer certaines inventions, mais c’est aussi inspiré par des ingénieurs de son époque ou par ce qu’il existait déjà bien avant la Renaissance. Il a pu les améliorer, car il était très créatif et un grand savoir scientifique. Même s’il n’aimait pas la guerre, ce sont les armes et qu’un jour l’homme puisse voler qui l’intéressait sans doute le plus.
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Léonard de Vinci et ses remarquables inventions

Léonard de Vinci (1452-1519) est devenu l’emblème des artistes ingénieurs de la Renaissance et, presque par définition, le symbole d’un esprit. Il était à la fois scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Bien peu de ses contemporains étaient sans doute au courant de ses multiples facettes ; elles ont été révélées plus tard, par l’étude des restes de ses carnets de notes. Ces fascinants objets contiennent quelque 13.000 pages d’écriture et de dessins qui associent art et philosophie naturelle, c’est-à-dire, en langage moderne, qui relèvent des sciences naturelles.

Machines volantes, scaphandres de plongée…

Ces dessins ont frappé les Hommes du XXe siècle, non seulement par leur beauté esthétique, mais surtout parce qu’ils donnent l’impression que Léonard de Vinci était un précurseur de l’époque moderne avec ses inventions : machines volantes, scaphandres de plongée ou encore machines préfigurant la révolution industrielle. On sait aujourd’hui qu’il n’était pas exactement un prodigieux génie en avance de plusieurs siècles par rapport à ses contemporains. Certaines de ses machines sont d’ailleurs plus ou moins ébauchées dans des traités d’ingénieurs de son époque (ceux de Francesco di Giorgio Martini, Leon Battista Alberti, Taccola) et il a probablement consulté ces documents. Quoi qu’il en soit, ce qu’il en a tiré est tout de même remarquable. Voici donc un diaporama regroupant quelques-unes des plus belles inventions de Léonard de Vinci.

L’automobile du Codex Atlanticus

Cette machine de Léonard de Vinci est une sorte de précurseur des automobiles. Des engrenages reliés aux roues sont mis en mouvement par l’énergie élastique accumulée dans des arbalètes. On peut trouver des versions plus simples et moins esthétiques de cette machine chez certains ingénieurs et prédécesseurs de Léonard de Vinci, au Moyen Âge et pendant la Renaissance.

Les dessins à gauche en arrière-plan sont extraits du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Léonard de Vinci, un des pionniers du parachute

Il est difficile de dire si Léonard de Vinci est bien le premier à avoir inventé le parachute mais il est certainement un des pionniers de ce concept du point de vue scientifique.

Le dessin en arrière-plan est extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. Le dessin a probablement été réalisé entre 1485 et 1502.

© Nevit Dilmen, CC by-sa 3.0

La catapulte

Bien que condamnant la guerre, Léonard de Vinci a passé beaucoup de temps à concevoir et dessiner des armes. Comme en témoigne le Codex Atlanticus, il était tout particulièrement fasciné par les catapultes.

Ici, une représentation d’un des dessins qu’il a fait à ce sujet. Il ne s’agit en rien d’une invention car ces armes étaient connues depuis l’Antiquité, mais Léonard y apporte sa touche esthétique si caractéristique.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

La bicyclette

Léonard de Vinci a-t-il inventé la bicyclette ? Cette réalisation est tirée d’un dessin controversé découvert pendant les années 1960 en séparant deux feuillets du Codex Atlanticus qui avaient été collés. Le document est daté de 1493 de la main même de Léonard mais certains pensent que le dessin est un faux.

Toutefois, on trouve dans le Codex Madrid, un autre recueil de dessins de Léonard de Vinci qui nous est parvenu, la description d’une chaîne ressemblant en tout point à la chaîne de vélo figurant sur la bicyclette du Codex Atlanticus. Le mystère demeure.

© (Eloquence), DP

Le char d’assaut

Très connu, le char d’assaut de Léonard de Vinci n’est cependant pas une totale nouveauté ; le concept était latent dès les tours mobiles de combat de l’époque romaine. Ce char se déplace grâce aux huit hommes qui sont à l’intérieur. Léonard pensait que des chevaux ne supporteraient pas d’être enfermés dans ce « tank ».

Sa forme conique est destinée à dévier les projectiles, boulets de canon ou blocs de roche lancés par une catapulte. On pense qu’il était renforcé par des plaques métalliques, selon la conception qu’en avait Léonard. Comme pour l’immense majorité de ses inventions, il n’a jamais été réalisé de son vivant.

© Erik Möller, CCO

La vis d’Archimède et l’ingénierie hydraulique

Léonard de Vinci était passionné par l’ingénierie hydraulique et par les travaux d’Archimède. On voit donc ici une vis d’Archimède mise en rotation à la main et qui pouvait servir de pompe pour faire remonter de l’eau.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Mitrailleuse ou ribaudequin

Voici une invention qui illustre bien la passion de Léonard de Vinci pour les armes. N’oublions pas qu’il s’était présenté au duc de Milan comme un ingénieur militaire tout autant qu’un artiste. On voit ici l’une de ses mitrailleuses, encore appelées « ribaudequins » au moment du développement des armes à feu en Europe.

© Sémhur GFDL

Machines volantes

Voici une des machines volantes de Léonard de Vinci. Elle semble plus tenir du planeur que des inventions dessinées pour faire du vol battu. Léonard de Vinci était limité par les sources d’énergie disponibles à son époque. Il semble avoir compris au fil du temps qu’il devait s’orienter vers ce type de machine imitant les oiseaux en vol plané. Le but ? Réaliser l’un des plus vieux rêves de l’Homme : voler.

© Diagram Lajard, DP

La grue à plateforme annulaire

Voici un exemple d’une des machines de levage conçues par l’ingénieur Léonard de Vinci. Il s’agit d’une grue à plateforme annulaire. Léonard de Vinci s’est probablement inspiré ici des créations des ingénieurs de l’époque qui servaient à la construction de palais et de dômes tel celui de Florence.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Le scaphandre

Aucun dessin connu de Léonard de Vinci ne ressemble exactement à cette image de scaphandre. Toutefois, il en existe qui possèdent certains éléments analogues. N’oublions pas que les inventions de Léonard sont des améliorations d’idées qui étaient déjà dans l’air du temps chez ses contemporains. D’ailleurs, des moyens pour aller sous l’eau étaient déjà examinés au Moyen Âge avec des esquisses de solution.

Léonard semble avoir imaginé ici une combinaison de plongée équipée d’un masque, lui-même relié à la surface par des tuyaux amenant l’air au plongeur. Hélas, ce système ne permet pas de plonger en dessous de quelques mètres car les poumons doivent travailler contre la pression de l’eau.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

L’ornithoptère

C’est, semble-t-il, l’un des premiers dessins que Léonard de Vinci ait consacré à ses machines volantes. Il préfigure d’autres versions de l’ornithoptère, cet aéronef dont la sustentation est assurée par des battements d’ailes suivant le principe du vol des oiseaux. Un système de levier transforme des mouvements alternés des pieds et des mains en battements d’ailes. Le dessin est extrait du Codex Atlanticus.

© Special Collections Toronto Public Library, CC by-nc 2.0

L’Homme de Vitruve, le compas et les proportions

L’homme de Vitruve est probablement le dessin le plus emblématique de Léonard de Vinci. Il est le symbole des idéaux de la Renaissance et de l’humanisme, ce courant culturel où l’art, la science et la philosophie n’étaient qu’un et où l’Homme était au centre de l’univers. Annoté et réalisé vers 1490, ce dessin est fait à la plume, à l’encre et au lavis.

L’artiste s’est ici inspiré de sa lecture des théories exposées par Vitruve dans son traité d’architecture. Vitruve était un ingénieur et architecte romain vivant à l’époque de l’empereur Auguste. Le dessin de Léonard est censé représenter des proportions parfaites d’un corps humain idéal. Ces proportions sont basées sur des structures mathématiques et symbolisent l’harmonie de l’univers.

L’Homme de Vitruve est associé ici à un compas, un fac-similé réalisé d’après le folio 696r du Codex Atlanticus de Léonard de Vinci (1514-1515).

© Caroline Léna Becker, CC0 1.0

La scie hydraulique et sa roue à godets

Cette machine est une scie hydraulique inspirée par un dessin extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. La scie est entraînée par une roue à godets qui tourne grâce à l’eau et dont le mouvement en rotation est transformé en mouvement vertical. Plusieurs machines de Léonard tirent leur énergie des mouvements de l’eau.

© Alessandro Nassiri, CC by-sa 4.0

La vis aérienne, qui préfigure l’hélicoptère

La vis aérienne est l’une des plus célèbres machines imaginées par Léonard de Vinci ; elle préfigure d’une certaine façon l’hélicoptère. Le dessin que vous voyez date des années 1487-1490. Il illustre une fois de plus l’obsession de Léonard pour le vol.

Son principe est inspiré par la vis d’Archimède, que l’on peut utiliser pour pomper de l’eau et qui avait vivement intéressé Léonard. Celui-ci faisait une comparaison entre l’air à l’eau, et elle était très juste puisqu’il s’agit effectivement de deux fluides.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Sa vision du bateau à aubes

Léonard de Vinci n’est pas l’inventeur du concept du bateau à aubes : on le trouve déjà dans les œuvres de l’ingénieur et architecte romain Vitruve, mais aussi dans des traités datant du Moyen Âge et même chez les Chinois, il y a plus de 1.000 ans. Toutefois, comme toujours, Léonard en fait des illustrations esthétiques inimitables.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

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Le Saviez–Vous ► La Vérif : cellulaire, alcool, trottoirs… et 5 autres choses que les cyclistes devraient savoir


Des fois, j’aimerais bien refaire du vélo .. et avoir un vélo électrique. Enfin, il important quand on est cycliste de connaitre le code sécurité routière du Québec, ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Bien sûr, il y a quelques lacunes, comme interdire les enfants d’aller à vélo sur trottoir, ou le cellulaire au volant quoique selon le code, les deux mains être sur le guidon. Cependant en temps qu’automobiliste et piéton, ils doivent savoir comment anticiper les cyclistes et respecter eux aussi le code pour la sécurité des cyclistes
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La Vérif : cellulaire, alcool, trottoirs… et 5 autres choses que les cyclistes devraient savoir

 

Un cycliste utilise son téléphone portable alors qu'il se trouve sur sa bicyclette. Il porte également des écouteurs.

Un cycliste utilise son téléphone alors qu’il se trouve sur son vélo. Photo : iStock

Alors qu’une réforme du Code de la sécurité routière est attendue l’automne prochain au Québec, Radio-Canada s’est penchée sur les comportements de certains cyclistes et sur des aspects méconnus de la loi encadrant leurs déplacements.

Un texte de François Cormier et Nathalie Lemieux

1. Pas de limite d’alcool, mais…

Il n’existe pas de limite quant aux facultés affaiblies à vélo. Non, le fameux 0,08 (80 mg d’alcool pour 100 ml de sang) ne s’applique pas.

Un homme se trouve en-avant plan de l'image. Il tient une bouteille de vin et une coupe. En arrière plan, on voit une bicyclette.

Un homme avec une bouteille de vin à la main devant son vélo. Photo : iStock

Toutefois, les policiers peuvent procéder à l’arrestation d’une personne représentant un danger pour elle-même ou pour autrui. Certaines règlementations municipales peuvent également être appliquées. Par exemple, à Montréal, il est interdit de flâner ivre sur la voie publique.

La présidente-directrice générale de l’organisme Vélo Québec, Suzanne Lareau, déconseille aux gens de prendre leur bicyclette en état d’ébriété.

 « Ce n’est pas comparable à quelqu’un qui prend sa voiture après avoir trop bu. Le cycliste qui a trop bu sera plus dangereux pour lui-même que pour les autres », nuance-t-elle.

2. Le cellulaire au guidon n’est pas interdit

L’utilisation du cellulaire alors qu’on roule à bicyclette n’a pas été interdite au Québec.

Un cycliste utilise son téléphone portable alors qu'il se trouve à côté de sa bicyclette. Il se trouve sur une place publique.

n cycliste utilise son téléphone portable alors qu’il se trouve à côté de sa bicyclette. Photo : iStock

« Par contre, un article au Code de la sécurité routière indique que le conducteur de son vélo doit tenir le guidon », mentionne l’inspecteur Vincent Richer, du Service de police de la Ville de Montréal.

En 2016, 77 contraventions ont été données à cet effet à Montréal.

Il s’agit d’ailleurs d’une préoccupation des Québécois, si l’on se fie à un sondage réalisé dans le cadre des consultations publiques sur la réforme du Code de la sécurité routière.

« Il y a quand même eu 3500 répondants et 93 % étaient favorables à ce que nous interdisions le cellulaire à vélo », souligne le porte-parole de la Société de l’assurance automobile du Québec, François Rémillard.

Un cycliste circule alors qu'il porte des écouteurs. Il porte aussi des verres fumés et semble se trouver en milieu urbain.

Un cycliste circule alors qu’il porte des écouteurs. Photo : iStock

3. Écouteurs interdits

Que vous en portiez deux ou un, qu’il y ait de la musique ou non, les écouteurs (et le baladeur) sont bel et bien interdits lors des déplacements à bicyclette. Les cyclistes peuvent ainsi mieux entendre les bruits ambiants.

Les policiers de Montréal ont donné 1415 contraventions en 2016, une augmentation de près de 30 % par rapport à l’année précédente. Les amendes varient de 30 $ à 60 $. Par ailleurs, les écouteurs sont aussi interdits en voiture… Sachez-le!

4. Pas le droit de traverser au feu pour piétons

Bien qu’il puisse être très tentant pour les cyclistes de traverser une intersection avec feu rouge lorsque s’allume le feu pour piéton, ce n’est pas permis.

Un feu pour piéton indique que les passants peuvent traverser puisque le petit bonhomme blanc est allumé. Le feu de circulation, lui, est au vert.

Un feu pour piéton. Photo : iStock

Cela dit, la présidente-directrice générale de Vélo Québec n’hésite pas à inciter les gens à désobéir à cet article du Code de la sécurité routière.

« Moi, comme cycliste, je le dis, je recommande aux cyclistes de prendre le petit bonhomme blanc même si c’est contre le Code de la sécurité routière. Je sais très bien qu’en faisant ça, je peux avoir une amende et je la paierai. À ce moment, c’est le moment le plus sécuritaire pour un cycliste de traverser l’intersection. »

5. Les cyclistes ne peuvent pas circuler sur les trottoirs… même pas les enfants

Non, les cyclistes n’ont pas le droit, en règle générale, de circuler sur les trottoirs du Québec. Vélo Québec reconnaît qu’il s’agit d’une problématique, mais croit que la loi pourrait être adaptée pour permettre aux enfants de le faire.

Ça ne va pas. Il faut pouvoir autoriser les enfants à rouler sur le trottoir. Dans bien des cas, la rue n’est pas assez sécuritaire pour les déplacements à vélo. Suzanne Lareau, présidente-directrice générale, Vélo Québec

Toutefois, à Montréal, il est permis de circuler sur les trottoirs sous les principaux viaducs, dans certains arrondissements.

6. Obligation de rouler à droite

Plusieurs cyclistes s’aventurent entre deux rangées de voitures lorsqu’ils circulent sur la chaussée. Or, il est obligatoire de rouler à l’extrême droite sur les routes du Québec.

« L’année dernière, on a donné 1000 contraventions pour cette raison-là. En 2015, on en avait donné environ 500. On constate que c’est une problématique en hausse », explique l’inspecteur du SPVM Vincent Richer.

À une intersection, les automobilistes ont l’obligation de laisser passer les cyclistes et les piétons sur leur droite, même si ces voitures effectuent un virage.

« La seule raison permettant aux cyclistes de rouler à gauche, c’est parce qu’ils doivent effectuer un virage à l’intersection », poursuit l’inspecteur Richer.

7. Pas plus de 15 cyclistes dans une file

L’article 486 du Code de la sécurité routière spécifie que « les conducteurs de bicyclettes qui circulent en groupe de deux ou plus doivent le faire à la file. En aucun cas, la file ne peut comporter plus de 15 cyclistes. ».

Une infraction à cet article peut entraîner une amende de 15 $ à 30 $.

8. Vous roulez la nuit? Vous devez avoir un phare… pas juste un réflecteur

L’article 233 du Code de la sécurité routière est clair :

« toute bicyclette doit […], la nuit, être munie d’au moins un phare blanc à l’avant et d’un feu rouge à l’arrière ».

Selon le site Internet de la CAA, « il est facile de se procurer sur le marché des feux clignotants très efficaces et à bon prix. Bref, il est prudent de ne pas compter uniquement sur l’éclairage de rue pour s’assurer de voir et surtout d’être vu. »

http://ici.radio-canada.ca/

Le sac de sable ou de l’art de détourner l’attention


Bon quelle sagesse qu’on peut retenir de cette histoire .. peut-être que de suivre son intuition et d’aller au delà des apparences.. Enfin sinon, cette histoire fera surement sourire quelqu’un
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Le sac de sable ou de l’art de détourner l’attention

 

Juan arrive du Mexique à la frontière séparant le Mexique des États-Unis en bicyclette. Il a un gros sac sur ses épaules.

Le douanier l’arrête et lui demande :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac ?
Il répond :
– Du sable.
Le douanier, incrédule, lui dit :
– On va voir ça… Descends du vélo.
Le douanier ouvre le sac et répand le sable qu’il contient sur le sol. Il fouille dedans sans rien y trouver.
– C’est bon, lui dit-il.
Juan ramasse le sable du mieux qu’il peut et repart sur sa bicyclette.

Une semaine plus tard, la même chose se produit.
Le douanier demande à Juan :
– Qu’est-ce que tu as dans ton sac cette fois ?
Juan répond :
– Du sable.
Le douanier, qui n’est toujours pas convaincu, décide de détenir Juan pour la nuit et d’envoyer un échantillon du sable pour analyse. Le lendemain, les résultats révèlent qu’il s’agit bien de sable. Il laisse donc Juan repartir sur son vélo.

Le petit manège se poursuit tous les deux ou trois jours pendant les quelques années qui suivent. A chaque fois, le douanier fouille le sac de sable. Il envoie régulièrement des échantillons pour analyses de toutes sortes mais toujours sans rien trouver d’autre que du sable.
Finalement, quelques années plus tard, Juan arrête de traverser la frontière en bicyclette avec son sac de sable.

Un beau jour, alors qu’il est en retraite, le douanier prend ses vacances au Mexique et rencontre Juan dans un petit bar sur la plage.
– Hé ! je te reconnais, toi! Tu n’est pas le gars qui traversait la frontière en bicyclette avec un sac de sable ?
Juan reconnaît le douanier et lui répond :
– Oui, c’est moi.
– Qu’est-ce que tu deviens ? lui demande le douanier.
– Je me suis acheté ce petit bar et je vis tranquillement, répond Juan.


Le douanier se décide finalement à lui demander :
– Écoute, je suis à la retraite et je n’ai plus aucun pouvoir. Je voudrais bien savoir une chose. Je n’ai jamais arrêté de penser à ça depuis que je t’ai vu la première fois. Juste entre toi et moi, tu faisais de la contrebande ?…
Juan esquisse un petit sourire et répond :
– Oui, et c’est comme ça que je me suis acheté ce bar.
Le douanier s’approche un peu et demande à voix plus basse :
– Et qu’est-ce que tu passais frauduleusement aux douanes ?
– Des bicyclettes…

Le saviez-vous ► La petite histoire de la bicyclette


Depuis la bicyclette qui consistait a courir elle a fait du chemin depuis ce temps elle a évoluer pour devenir plus accessible a tout le monde et pour tout les gouts. Que l’on soit randonneur, cycliste de route, ou simplement pour faire de l’exercice ou prendre l’air, tout le monde y trouve son compte ..
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La petite histoire de la bicyclette

La bicyclette est un moyen de transport écologique, peu coûteux et excellent pour la santé. Depuis son invention en 1817, elle ne cesse d’évoluer et de gagner en popularité.

La première bicyclette était appelée la « draisienne » en l’honneur de son inventeur, le baron allemand Karl Von Drais de Sauerbrun. Lui-même la surnommait laufmaschine ou « machine à courir », car même si cette bicyclette était munie de deux roues, elle ne possédait pas de pédalier. On devait utiliser nos pieds pour la propulser vers l’avant, un peu comme une trottinette.

La première bicyclette à pédales

Le pédalier rotatif, tel qu’on le connaît aujourd’hui, a été inventé en 1861 par l’artisan serrurier français Pierre Michaux. Ce nouveau modèle de bicyclette était appelé « vélocipède ». Certains le surnommèrent boneshaker (ou « secoueuse d’os »), à cause de ses roues en bois encerclées de fer. Le caoutchouc autour des roues n’apparut qu’en 1869; il amena avec lui un peu de confort…

Le Grand-bi

Dans les années 1870, l’Anglais James Starley améliora le vélocipède en le rendant plus léger, en grossissant sa roue avant et en rapetissant celle arrière. Le premier Grand-bi, appelé Ordinary bicycle, apparut en 1872. En Angleterre, cette invention était aussi appelée Penny Farthing, d’après la taille respective de deux pièces de monnaie : le penny et le farthing. Ce type de bicyclette obtint un succès foudroyant.

Le Rover

En 1884, John Kemp Starley, le neveu de James Starley, mit sur le marché le Rover Safety Bicycle ou « bicyclette de sureté ». On le désigna ainsi, car il était beaucoup plus sécuritaire que le Grand-bi. Doté de roues à rayons de taille raisonnable, d’un cadre en tubes d’acier et d’une transmission par chaîne, cette bicyclette ressemblait beaucoup au vélo moderne. Le cycliste était installé à l’arrière, ce qui rendait presque impossible la chute de type « soleil », fréquente avec le Grand-bi, où le cycliste était catapulté vers l’avant!

2012

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Gatineau – Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d’un vélo


Une autre enquête qui cherche une conclusion, mais manque d’éléments pour trouver celui qui a tué Valérie Leblanc. La population est appelé a aider la police s’ils ont été témoin de quelque chose dans le secteur du Cegep secteur Hull et ce même s’ils pensent que leur observation n’est pas importante ..
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Gatineau – Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d’un vélo

 

Gatineau - Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d'un vélo

Les policiers de Gatineau ont dévoilé de nouveaux détails sur le témoin important recherché relativement au meurtre de Valérie Leblanc. Le corps de l’étudiante de 18 ans, a été retrouvé en août dans un boisé situé à l’arrière du campus Gabrielle-Roy du Cégep de l’Outaouais.

Selon le Service de police de Gatineau, le témoin potentiel avait en sa possession un vélo de montagne noir. La selle de la bicyclette est noire avec une ligne rouge au centre.

L’homme aurait aussi une démarche particulière. Les enquêteurs précisent qu’il doit forcer pour ramener sa jambe de l’arrière vers l’avant en se balançant d’une jambe à l’autre. Ce détail physique particulier n’est pas analysé comme un handicap par les policiers.

Description du vélo recherché :

  • noir avec une ligne rouge en diagonale visible dans le cadre supérieur
  • siège noir avec centre rouge
  • n’est pas de bonne qualité
  • équipé avec des pneus de montagne ou hybrides
  • guidon droit

Le portrait-robot et la description physique du témoin important, dévoilés par les enquêteurs en octobre, sont toujours bons. Depuis la diffusion de cette photo, la Police de Gatineau a reçu plus de 700 informations.

Poste de commandement

Lors d’un point de presse, le porte-parole du service de police, le sergent Jean-Paul Le May, a confirmé que l’enquête progresse. Un poste de commandement a été installé près du campus Gabrielle-Roy du Cégep de l’Outaouais, dans le secteur de Hull.

Les enquêteurs effectueront d’ailleurs du porte-à-porte dans le quartier Mont-Bleu au cours des prochains jours. Les agents seront munis d’un questionnaire afin de faire appel à la mémoire et au sens de l’observation des résidents.

Une enquête parallèle

Quelques jours après la découverte du corps, les policiers ont ouvert une deuxième enquête. Ils avaient des raisons de croire que le corps de la jeune femme avait été manipulé par les quatre jeunes qui l’ont découvert. L’enquête a conclu que les gestes posés par trois des quatre jeunes ne constituent pas une infraction criminelle. Par contre, le dossier du quatrième individu a été soumis au bureau du directeur des enquêtes criminelles et pénales. L’analyse du dossier n’est pas encore complétée.

De nouveaux détails sur le «témoin important»

Le portrait-robot du témoin important qui est toujours recherché dans l’affaire Valérie Leblanc.

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