Aux États-Unis, un élève autiste reçoit le trophée du «garçon le plus pénible»


Blague ou pas, ce professeur à manqué de tact autant pour l’enfant autiste que pour les parents. Ce qui est pire, c’est qu’il est spécialisé dans l’éducation des enfants qui ont des besoins d’apprentissage spécifiques. Ce n’est sûrement pas en donnant un prix pour quelque chose qui est négative à n’importe quel enfant qu’il peut donner confiance en soi. De plus, les autres ont eu un trophée pour des aspects positifs, même si l’enfant ne semble pas avoir compris, les parents eux ne l’ont pas trouvé drôle et avec raison.
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Aux États-Unis, un élève autiste reçoit le trophée du «garçon le plus pénible»

L'enseignant est pourtant spécialisé dans l'éducation des enfants qui ont des besoins d'apprentissage spécifiques. | Dhendrix73 / Flickr

L’enseignant est pourtant spécialisé dans l’éducation des enfants qui ont des besoins d’apprentissage spécifiques. | Dhendrix73 / Flickr

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Associated Press

Le collège s’est depuis excusé auprès des parents et l’enseignant sera sanctionné.

Pendant une fête de fin d’année dans un collège public de la ville de Gary dans l’Indiana, un enseignant a décerné un trophée du «garçon le plus pénible» à un élève autiste non verbal de 11 ans. Les autres enfants ont reçu des trophées positifs

Le père de l’élève, qui était présent lors de la fête, n’avait pas été prévenu et a été extrêmement choqué. Il raconte à la presse locale qu’il a voulu partir mais qu’il a été rattrapé par l’enseignant en question. Ce dernier a dit au père qu’il avait oublié le trophée de son fils et semblait considérer la récompense comme une bonne blague. Le proviseur du collège avait aussi assisté à la cérémonie. L’enseignant, qui n’a pas été identifié, est pourtant spécialisé dans l’éducation des enfants qui ont des besoins d’apprentissage spécifiques. Pendant l’année, les parents avaient reçu plusieurs appels lorsque le personnel avait du mal à gérer le comportement de l’enfant.

Sanctions

Les parents, qui se sont dit soulagés que leur fils n’ait pas pu comprendre le sens de ce trophée, se sont plaints et le district scolaire s’est excusé. La direction a déclaré que l’enseignant ferait l’objet de sanctions, même si celles-ci n’ont pas été précisées.

«Nous reconnaissons l’impact potentiel qu’une telle expérience peut avoir sur le bien-être mental d’un enfant, sur sa confiance en soi et sur son niveau de confort dans un environnement d’apprentissage», a déclaré le manager du district scolaire.

La famille de l’élève avait déjà prévu de déménager dans une autre ville, mais ils espèrent qu’à la suite de cet incident, aucun autre élève ne sera traité de cette façon.

http://www.slate.fr/

Plus les frais sont élevés, plus les étudiants recourent aux «sugar daddies»


L’accès aux études n’est pas gratuit et pourtant, ce sont nos jeunes qui feront l’avenir. Beaucoup vont travailler dure pour arriver à tout payer alors, que d’autres vont chercher un moyen pour trouver des personnes d’âgées mûres pour payer leurs études. Est-ce normale qu’une société comme la nôtre font ce genre de choix ?
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Plus les frais sont élevés, plus les étudiants recourent aux «sugar daddies»

 

Les étudiants à la recherche d’aide financière par l’intermédiaire de « sugar daddies » sont de plus en plus nombreux au pays, particulièrement dans les universités où les droits de scolarité sont plus élevés. C’est ce que remarque le site de rencontre Seeking Arrangement.

Un texte d’Andréanne Apablaza

Plus de 200 000 étudiants canadiens sont à la recherche d’une personne plus âgée et plus fortunée pour les aider à financer leurs études. Ces chiffres proviennent d’un site web appelé Seeking Arrangement ou, en français, « À la recherche d’un arrangement ». Celui-ci se décrit comme le site numéro 1 de rencontres entre étudiants endettés et partenaires qui ont les moyens financiers de subventionner leurs études.

« Nous voyons une corrélation entre les endroits où Seeking Arrangement est plus populaire et les endroits où les droits de scolarité sont les plus élevés », explique la porte-parole du site web, Brook Urick.

Les « sugar babies », les utilisateurs prêts à accorder du temps à un partenaire en échange d’argent, reçoivent en moyenne 2700 $ par semaine en allocation, sans compter les cadeaux et les sorties, selon le site web.

seeking arrangement

La moitié des « sugar babies » canadiens inscrits sur le site de rencontre sont au niveau collégial ou universitaire. Cela représente environ 206 800 étudiants à la recherche d’une relation payante.

Une situation inquiétante selon la Fédération canadienne des étudiants et des étudiantes.

La vice-présidente, Anne-Marie Roy, estime que les sites de rencontre de « sugar daddies » sont une conséquence directe des droits de scolarité trop élevés au pays.

« Le fardeau de la dette étudiante ne nous suit pas seulement pendant nos études. Ça peut prendre une décennie, parfois même 15 ans pour rembourser une dette étudiante de nos jours », rappelle la vice-présidente.

La Fédération estime qu’en moyenne, un étudiant universitaire de premier cycle termine ses études avec une dette de près de 30 000 $.

En Saskatchewan

Seeking Arrangement publie chaque année un palmarès des universités canadiennes avec le plus grand nombre d’inscriptions.

L’Université de la Saskatchewan arrive au 9e rang avec 396 étudiants « sugar students ». À l’Université de Regina, 32 étudiants utilisent le site de rencontre dans le but d’être payés pour rencontrer un partenaire.

Selon l’Association étudiante de l’Université de Regina, il s’agit d’une forme de prostitution.

« En tant que société, c’est troublant de voir des jeunes femmes et des jeunes hommes qui pensent que ce genre d’arrangement est un choix qu’ils doivent faire pour ne pas tomber dans une dette pour le reste de leur vie », dénonce le président de l’Association, Jermain McKenzie.

L’Université de Toronto regroupe le plus grand nombre d’étudiants inscrits sur la plateforme avec 683 utilisateurs, suivie de l’Université Ryerson (577 étudiants) et de l’Université Guelph (554 étudiants).

En 2016, l’Université de l’Alberta a obtenu le plus grand nombre de nouvelles inscriptions sur le site de rencontre.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’utilisation du portable en classe fait baisser les notes


Bien pratique les ordinateurs portables que l’on peut apporter a l’école pensant que cela donnera un plus aux notes … Enfin presque, car il semble que cela ne soit pas un atout pour avoir une bonne évaluation
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L’utilisation du portable en classe fait baisser les notes

 

Photo Archives Associated Press

Pour beaucoup d’étudiants de niveau collégial et universitaire, l’ordinateur portatif a remplacé le papier et le crayon pour prendre des notes en classe.

Mais une étude canadienne suggère que ce changement pourrait affecter leurs notes et celles de leurs collègues de classe.

Lors de deux expériences, les sujets ont assisté à une conférence de niveau universitaire et ont ensuite répondu à des questions sur la matière qui venait de leur être présentée.

Dans la première expérience, qui visait à établir l’effet du multitâche sur l’apprentissage, tous les participants ont utilisé des portables pour prendre des notes durant un cours sur la météorologie. La moitié d’entre eux avaient aussi des tâches parallèles à accomplir lorsqu’ils jugeaient qu’ils en avaient l’occasion. Ces tâches, notamment des recherches sur Internet, visaient à reproduire le comportement des élèves distraits durant les cours.

Dans la seconde expérience, certains étudiants prenaient des notes à la manière classique, avec papier et crayon, alors que les autres avaient un ordinateur. Les chercheurs voulaient observer si les étudiants qui prenaient des notes de manière traditionnelle seraient distraits par les écrans près d’eux.

Faria Sana, une coauteure de l’étude avec l’étudiante au doctorat Tina Weston, affirme qu’elle s’attendait à ce que les notes des étudiants «multitâches» ou de ceux qui étaient assis près d’eux soient plus basses. Mais l’effet distrayant était beaucoup important qu’elle ne l’aurait cru.

«Nous avons vraiment essayé de reproduire ce que les étudiants vivent durant les cours. Nous avons découvert que les étudiants qui faisaient d’autres tâches avaient des résultats beaucoup plus bas à l’évaluation, et ceux qui assis autour d’eux également», rapporte Mme Sana.

«Donc même si vous n’êtes pas en train d’accomplir d’autres tâches, mais que vous voyez quelqu’un qui le fait, votre performance en souffrira quand même.»

Les étudiants multitâches dans la première expérience ont obtenu en moyenne 11 points de moins à l’évaluation. Dans la seconde expérience, les étudiants qui étaient entourés d’ordinateurs ont obtenu 17 points de moins.

«Nous ne pensions pas que les effets seraient si grands», expose Mme Sana. «Cela peut transformer un B+ en B-.»

Elle rapporte que les participants ne s’attendaient pas à ce que leurs notes soient influencées par la présence d’ordinateurs dans la classe.

«À la fin, nous leur avons demandé de répondre à un sondage. Ceux qui étaient assis près des étudiants multitâches n’avaient aucune idée qu’ils en étaient distraits, ils ne pensaient pas que les portables leur causaient une distraction, mais leurs scores démontrent le contraire.»

C’est maintenant chose commune de voir des dizaines d’ordinateurs portatifs dans les classes, tout comme d’espionner les collègues de classe qui vont sur les médias sociaux, jouent à des jeux ou regardent des films au lieu d’écouter le professeur, souligne Mme Sana.

Bien que les chercheuses ne demandent pas à ce que soient bannis les portables des classes, elles espèrent que l’étude amènera les étudiants à prendre leurs responsabilités et à cesser de déconcentrer leurs pairs.

Les conclusions de cette étude ont été publiées plus tôt cette année dans la revueComputers & Education.

http://techno.lapresse.ca

Un étudiant hors du commun


J’aime souligner des personnes extraordinaires qui malgré les préjugés, quelques sarcasmes réussit contre vent et marée de poursuivre leur route .. Ici c’est un autisme qui avec patience et persévérance continu des études et travaille fort pour y arriver
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Un étudiant hors du commun

 

 

Agence QMI

 

ROUYN-NORANDA – Nicolas Gagnon n’est pas un étudiant comme les autres. Ses notes, nettement au-dessus de la moyenne, ou les bourses qu’il a reçues n’en sont pas la raison. Nicolas vit avec un trouble envahissant du développement (TED).

Il est autiste, mais il poursuit avec succès sa formation collégiale et son avenir est prometteur malgré ce que plusieurs pourraient penser.

Tout au long de sa scolarité, Nicolas a dû faire face aux préjugés. Ses camarades de classe ne manquaient pas de l’intimider et de le harceler, puisqu’il était différent. Il a dû aussi affronter les préjugés de ses enseignants.

«On m’a dit qu’il ne pourrait jamais terminer son primaire régulier. L’enseignante voulait lui faire un bulletin spécial, mais Nicolas ne voulait pas, il voulait terminer sa sixième année comme tout le monde» a confié sa mère, Gaétane Bourque.

Arrivé au secondaire, même phénomène.

«Des fois les gens n’étaient pas gentils avec moi», a dit Nicolas.

À l’époque, il se déplaçait de façon linéaire, il longeait les murs.

«Ça attirait l’attention des autres adolescents qui le rejetaient», a expliqué sa mère.

À ce moment, la plupart de ses enseignants l’aimaient beaucoup, il était très calme et attentif en classe.

«Une fois qu’il avait confiance et quand on lui donnait les consignes de la bonne façon et qu’on s’assurait de respecter sa particularité, il fonctionnait très bien, a ajouté Mme Bourque. Quand il était en classe spéciale, ses notes étaient dans les 80%, quand il est retourné en classe régulière, c’est remonté au dessus de 90%.»

Le pédopsychiatre qui suit Nicolas a expliqué que ce dernier a besoin de stimulation pour progresser, il doit donc évoluer en classe régulière.

Heureux de pouvoir étudier comme tout le monde.

«J’aime beaucoup faire de la programmation, quand je travaille, le temps passe vite» a dit Nicolas.

Il en oublie parfois de manger, tant il est absorbé par son travail.

Le jeune étudiant a remporté trois bourses depuis le début de ses études collégiales. Ses notes sont nettement au-dessus de la moyenne.

Nicolas Gagnon n’est pas un phénomène comme les personnages des films Rainman ou A beautiful mind, c’est un garçon doué avec un TED. C’est un jeune homme rempli de courage qui affronte des difficultés qui en feraient abandonner plusieurs. La plus grande qualité de Nicolas est sa persévérance et son courage, selon sa sœur Claudia.

Nicolas a besoin de calme. S’il y a de la lumière trop forte, un bruit répétitif ou quelque chose du genre, il ne peut pas se concentrer. C’est pour cette raison qu’il bénéficie d’une accompagnatrice, Joanne Gervais, qui s’assure que son environnement ne l’agresse pas, que c’est favorable.

L’étudiant poursuit ses études en informatique. Il veut faire un double diplôme d’études collégiales (DEC). Soit informatique de gestion et gestion de réseaux. Ensuite, il ambitionne d’aller à l’université, il adore la physique et la biologie.

Passionné d’astronomie, il rêve de visiter l’observatoire du mont Mégantic et suit les dernières nouvelles du domaine dans internet. Une bourse du fond Desjardins lui a permis de s’acheter un nouvel ordinateur.

Avec la webcam, sa mère et sa sœur, qui sont très proches de lui, peuvent communiquer et l’aider. De cette façon, il peut continuer de vivre dans les résidences du cégep et continuer son parcours scolaire, à son rythme, en toute sécurité.

Nicolas est à la recherche d’un emploi d’été, mais sa condition lui nuit dans ses démarches. Pourtant, un article de l’édition de novembre 2011 du magazineJobboom démontre la grande productivité des travailleurs autistes sur le marché du travail. Ceux-ci quand on respecte leurs particularités sont très rentables pour leurs employeurs.

 

http://fr.canoe.ca