La GRC veut utiliser des étudiants en arts pour identifier des morts


Cela me semble une excellente idée de mettre un visage et peut-être une identité à des crânes de personnes inconnues. Si cette expérience est positive, cela sera à refaire avec des étudiants en art d’une école canadienne.
Nuage


La GRC veut utiliser des étudiants en arts pour identifier des morts

PHOTO SERGE GOUIN, AFP

La semaine prochaine, l’Académie d’art de New York tiendra un atelier de sculpture judiciaire qui utilise une version imprimée en 3D de 15 crânes authentiques, tous d’hommes, fournis par la GRC.

(Montréal) Pour mettre un visage, et peut-être un nom sur des morts non identifiés, la GRC s’est trouvé des partenaires inusités : des étudiants de l’Académie d’art de New York. Une première au pays qui semble tout droit sortie d’une série télévisée d’enquête policière scientifique.

STÉPHANIE MARIN
LA PRESSE CANADIENNE

Ces étudiants seront appelés à reconstituer le visage de 15 Canadiens, morts sans nom.

Il y a actuellement plus de 700 restes humains non identifiés dans la base de données nationale sur les personnes disparues et les restes non identifiés de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Sans connaître leur identité, il est « impossible de les ramener à la maison », dit la force policière fédérale. Mais 15 d’entre eux sortiront peut-être de l’anonymat.

Pour la première fois, la GRC collabore avec l’Académie d’art de New York. La semaine prochaine, l’école tient un atelier de sculpture judiciaire qui utilise une version imprimée en 3D de 15 crânes authentiques, tous d’hommes, fournis par la GRC.

Le plus vieux date de 1972 et le plus récent de 2019. Ils ont été choisis parce qu’ils étaient en bonne condition.

L’instigatrice de ce projet, la caporale Charity Sampson, spécialiste en identification de victimes à la GRC, est arrivée à New York vendredi, avec les crânes. Ils ont été imprimés en version 3D à l’aide de nylon en poudre fusionné par laser, par des spécialistes à Ottawa. Son idée a été reçue avec enthousiasme au sein de la GRC, a-t-elle dit en entrevue avec La Presse canadienne.

Ce type de reconstruction faciale est le dernier espoir, dit-elle, utilisé quand les autres techniques, comme les analyses d’ADN et les empreintes digitales, ont échoué.

Quant aux étudiants new-yorkais, ils appliqueront leurs connaissances anatomiques et leurs talents artistiques afin de reconstituer chacun des visages avec de l’argile, explique la GRC.

Ils seront mis au fait de la taille, du poids et de l’âge de la personne décédée, quand ces informations sont disponibles. Dans certains cas, des cheveux fourniront aussi de précieux indices.

À la fin de l’atelier, 15 nouveaux visages seront révélés et présentés dans le site web de Disparus-Canada dans l’espoir de recevoir des indices du public qui pourront aider à les identifier.

« Cela ne prend qu’une personne pour reconnaître un visage », a indiqué la caporale Sampson. Et si c’est le cas, on pourra ramener ce disparu chez lui, a-t-elle ajouté.

Ces morts anonymes ne sont pas forcément des victimes de meurtre : « on ne sait pas comment ils ont rencontré la mort ».

Les ateliers de sculpture judiciaires ont lieu depuis 2015 dans cette école d’art de New York. Quatre identifications visuelles sont directement attribuables aux reconstitutions faciales réalisées durant l’atelier annuel, a rapporté la police fédérale canadienne.

La caporale Sampson espère répéter l’expérience l’an prochain, et collaborer avec une école d’art canadienne.

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Des espions parmi nous



Pour moi, l’espionnage se fait entre les pays comme les États-Unis, la Russie, etc. Des fois, je me demande si je suis dans un autre monde. Le Rwanda à de grandes blessures à cause du génocide. Même si cette période noire est derrière eux, il reste des coins sombres qui continuent a contrôler les gens même à l’extérieur du pays. Je trouve monstrueux qu’on attire des jeunes pour aller étudier à l’étranger pour devenir des espions et s’ils refusent, ils risquent de payer de leur vie. C’est une situation inadmissible. Cette jeune étudiante ne veut pas donner les renseignements récoltés, car elle sait que des gens vont mourir. Elle devrait être protégée pour ce refus.
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Des espions parmi nous


On associe souvent l’espionnage à de grandes puissances comme la Chine ou la Russie, pas à un pays comme le Rwanda. Or, nous avons appris qu’une Rwandaise a reconnu avoir espionné au Québec pour le compte de son gouvernement. Une affaire qui lève le voile sur une face plus sombre du gouvernement de Paul Kagame, louangé pour avoir piloté la renaissance du Rwanda, ravagé par un génocide il y a 25 ans.

Par Chantal Lavigne

En 2008, Nadège* est étudiante à l’université à Kigali, la capitale rwandaise, lorsqu’elle apprend que le gouvernement offre des bourses d’études à l’étranger. La jeune femme pose sa candidature et obtient une bourse de la francophonie pour venir au Québec. Elle présume qu’il s’agit d’une récompense pour son excellence scolaire et pour son travail de cadre au sein du FPR, le parti au pouvoir au Rwanda. Mais elle découvre rapidement qu’en échange, elle devra remplir une mission : espionner un Canadien d’origine rwandaise ici.

« On m’a dit : “il y a un homme au Canada, tu dois le retrouver dans le but de découvrir où se trouvent ses parents” », raconte la jeune femme, qui a accepté de nous rencontrer.

Le couple recherché, lui explique-t-on, a commis un acte de terrorisme au Rwanda, avant de s’enfuir à l’extérieur du pays.

Nadège assure que sa sécurité aurait été en jeu si elle avait refusé de collaborer.

À l’étranger, y compris au Canada, le Rwanda est souvent présenté comme une Singapour africaine, où règnent ordre et propreté. Un pays qui, sous la gouverne de son président Paul Kagame, a su renaître de ses cendres, après un génocide qui a fait 800 000 morts en 1994, en majorité des membres de la minorité tutsie.

Le président Kagame est invité dans les plus grands forums internationaux. Il était au G7 dans Charlevoix en 2018 et encore à Biarritz en août dernier. Le Rwanda sera l’hôte du prochain sommet du Commonwealth en juin prochain.

Mais derrière cette image brillante se cacherait un régime de plus en plus autoritaire qui ne tolère aucune dissidence et qui surveille et traque ses critiques, même à l’étranger.

Formations d’espionnage avec des militaires

Nadège est une jeune femme à la voix douce et à l’allure timide, qu’on peine à associer au mot espionne.

Avant son départ, elle affirme avoir suivi une formation au camp militaire de Gako pour apprendre les rudiments d’espionnage.

« Ça consistait à savoir comment approcher les gens, comment les suivre. Il y avait aussi des mises en situation », décrit-elle.

 Illustration : Radio-Canada/Jasmin Simard

Une trentaine de personnes assistaient à la formation, selon elle. Elle affirme toutefois ignorer si, parmi elles, se trouvaient d’autres étudiants chargés d’espionner à l’étranger.

« On ne pouvait pas le savoir. C’est ce qu’on répétait chaque fois. Tu dois être quelqu’un de discret, de secret. Personne ne le savait à part moi. Même mon mari. »

À son arrivée au Québec, en 2010, Nadège se met au travail. Elle suit l’homme ciblé par son gouvernement à quelques reprises et se rend à des fêtes rwandaises pour tenter de s’en rapprocher. Mais sans grand succès. Le jeune homme se méfie.

« Les gens se disent qu’il y a des espions qui arrivent ici, dit-elle. Qu’ils sont envoyés par le gouvernement rwandais qui leur veut du mal. »

De vrais professionnels

Au cours de notre enquête, nous avons en effet constaté qu’un climat de crainte régnait au sein d’une partie de la diaspora rwandaise. Plusieurs dissidents n’ont jamais voulu nous parler, persuadés que le gouvernement rwandais les surveille jusqu’ici. Jusqu’à quel point leurs craintes sont-elles fondées?

Sans vouloir commenter spécifiquement le cas du Rwanda, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) nous écrit « avoir constaté à maintes reprises que des États étrangers prenaient pour cible des collectivités précises au Canada ».

Toutefois, un rapport secret de 2014 de l’Agence des services frontaliers du Canada affirme que des espions rwandais harcèlent des réfugiés ici.

Le document déposé en Cour fédérale dans un autre dossier d’immigration décrit un « système bien documenté de répression des critiques du gouvernement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Rwanda ».

Des cas d’espionnage rwandais ont aussi été rapportés dans les médias dans le passé en Suède, en Australie et en Belgique.

 Illustration : Radio-Canada/Jasmin Simard

« Les Rwandais ont la réputation d’être actifs et efficaces en ayant acquis toutes les ficelles du métier d’agent de renseignement. Ce sont de vrais professionnels », souligne Guy Rapaille, qui a longtemps dirigé le comité de surveillance des services de renseignement belges.

Il affirme même avoir été informé en 2017 et en 2018 de la présence en Europe de membres des services de renseignement rwandais, chargés d’éliminer ou de faire pression sur des opposants. Il précise toutefois n’avoir jamais eu vent de l’assassinat d’un dissident en Europe.

Menaces, disparitions et assassinats

Par contre, certaines personnes en Europe ont déjà été victimes de menaces sérieuses.

En 2011, la police de Londres a avisé les dissidents rwandais René Mugenzi et Jonathan Musonera que leur vie était mise en danger par le gouvernement rwandais.

En 2014, Judi Rever, une journaliste et auteure indépendante de Montréal, est en reportage en Belgique, lorsqu’elle est abordée à son hôtel par un représentant de la Sûreté de l’État.

« Vous êtes madame Judi Rever? » lui demande-t-il.

 Illustration : Radio-Canada/Jasmin Simard

À l’époque, elle prépare un livre sur les crimes commis par les troupes de Paul Kagame pendant et après le génocide.

« Il m’a dit qu’ils avaient des informations crédibles indiquant que l’ambassade rwandaise en Belgique constituait une menace contre ma vie », raconte-t-elle.

Deux gardes du corps en voiture blindée vont la suivre jour et nuit durant son séjour d’une semaine en Belgique.

« Pour la première fois de ma vie, je me suis dit : “c’est très sérieux”, dit-elle. Je me suis dit : “le régime est prêt à tout faire pour m’empêcher de travailler.” »

« Ils n’hésitent pas à tuer leurs opposants en dehors de leur pays”, confirme Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale chez Human Rights Watch. C’est quelque chose qu’on a documenté depuis les années 90. »

Lewis Mudge et son organisation ont dû quitter le Rwanda en 2018 en raison de leurs critiques du gouvernement rwandais. L’organisme de défense des droits de la personne a enquêté sur de nombreux cas de menaces, de torture, de disparitions, de tentatives d’assassinat et de meurtres au Rwanda, mais aussi à l’étranger : au Kenya, en Ouganda et en Afrique du Sud.

 Illustration : Radio-Canada/Jasmin Simard

L’un des cas les plus célèbres est celui, en 2014, du colonel Patrick Karegeya, un ancien dirigeant des services de renseignement rwandais. Il a été étranglé dans sa chambre d’hôtel de Johannesburg, en Afrique du Sud.

Deux semaines plus tard, lors d’un discours public, le président Paul Kagame tient des propos troublants :

« Si vous décevez le pays, si vous souhaitez du mal à son peuple, vous finirez par en subir les conséquences. Il ne reste qu’à savoir comment.  »

Dans la foulée de cette affaire, le département d’État américain s’est dit « troublé par une succession de meurtres d’exilés rwandais qui semblent avoir une motivation politique ».

Plus récemment, la justice sud-africaine a lancé des mandats d’arrêt contre deux Rwandais, vraisemblablement liés au gouvernement rwandais.

Nadège demande l’asile…

Nadège, elle, parviendra grâce à des connaissances à retrouver le couple recherché par les autorités rwandaises. Mais elle assure n’avoir jamais transmis l’information à son gouvernement. C’est qu’elle a été ébranlée, dit-elle, par des attaques rapportées contre des Rwandais à l’étranger.

« J’ai pris conscience que c’est pour les tuer qu’on recherche les gens qui sont à l’extérieur. C’est là que j’ai commencé à me demander ce que je fais. »

Elle affirme que le représentant du haut-commissariat du Rwanda au Canada, à qui elle devait transmettre les informations, a commencé à s’impatienter devant son peu de progrès. Elle coupe tout contact avec lui, déménage et, en août 2013, demande l’asile politique au Canada.

« Elle n’a pas terminé sa mission. Elle n’a pas révélé l’intégralité de l’information sensible qu’elle a pu recueillir. Donc aucune vie n’a été mise en danger », plaide son avocate Meryam Haddad.

Mais en octobre 2014, le Tribunal de l’Immigration rejette la demande d’asile. Le commissaire conclut que Nadège a effectué de l’espionnage, que cet espionnage contrevient aux valeurs d’un État démocratique, et qu’il est donc contraire aux intérêts du Canada.

Selon lui, Nadège a accepté volontairement d’espionner en échange d’une bourse d’études. La Rwandaise devra donc être expulsée du territoire canadien.

Il reste toutefois un dernier recours : convaincre l’Agence des services frontaliers que les risques que Nadège court au Rwanda sont plus grands que la menace qu’elle représente pour le Canada. C’est ce qu’on appelle un examen des risques avant renvoi.

« Je pourrais être maltraitée ou tuée si je retournais au Rwanda, parce qu’en ne remplissant pas ma mission d’espionnage, j’ai trahi le gouvernement rwandais. »

– Nadège

Près de cinq ans plus tard, elle n’a toujours pas de réponse.

Nous avons tenté sans succès à plusieurs reprises d’obtenir des commentaires du haut-commissariat du Rwanda au Canada. Nous n’avons pas réussi à joindre le diplomate rwandais que Nadège affirme avoir rencontré. Il a depuis quitté le Canada.

*Pour des raisons de sécurité, nous avons changé son nom et modifié certains détails de son récit.

Chantal Lavigne journaliste, Yanic Lapointe réalisateur télé, Melanie Julien chef de pupitre, André Guimaraes développeur, Jasmin Simard illustrateur. Avec la collaboration de Charlie Debons pour l’image de couverture.

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Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge


À voir dans certains pays, nous sommes assez conventionnels sur les saveurs des chocolats, alors qu’ailleurs, ils sont plus tentés par des goûts un peu plus aventureux. Le Kit Kat au Japon semble plaire a des saveurs qu’ils connaissent bien. Je trouve que cela doit donner des saveurs assez intéressantes
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Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge

 

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/NODOAME/Des Kit Kat au gout pastille pour la gorge

Les japonais sont des grands amateurs de la double barre chocolatée

NSOLITE – À chaque problème sa solution. Telle pourrait être la devise de Kit Kat qui a lancé le 21 août dernier au Japon, une nouvelle recette plus pratique que gustative. Désormais, les japonais pourront déguster des barres au goût de pastilles pour la gorge, enrobées de chocolat blanc, les « Cough drop Kit Kats » ou « Kit Kat saveur pastille pour la gorge ».

Un curieux mélange que la marque, propriété de Nestlé, justifie en affichant sur l’emballage la tête » du commentateur sportif Yasutaro Matsuki en train de crier dans son micro. Ainsi, ces friandises qui contiennent, selon cet article de Eater.com, 2,1% de la poudre contenue dans les pastilles pour la gorge, aideront les supporters japonais à apaiser leurs cordes vocales après avoir trop crié pendant des matchs.

Un marketing amusant mais pas anodin. Si la barre chocolatée vise cette fois-ci les sportifs, elle n’en oublie pas moins sa cible de choix, les étudiants, comme on peut le lire sur son site internet.

« Nous soutenons les gens qui travaillent dur. Nous épaulons les étudiants non seulement pendant les périodes d’examen mais aussi pendant tout le reste de l’année. »

Et pour cause, au Japon, le Kit Kat a une grande valeur pour les jeunes qui voient dans cet encas, arrivé dans l’archipel dans les années 80, un porte bonheur pendant leurs examens comme l’explique cet article de Slate. Le nom « Kit Kat » se rapprocherait d’ailleurs d’une expression japonaise qui signifie « Réussir à l’examen »

De manière générale la marque connait un énorme succès au Japon, auprès des locaux comme des touristes, et y développe de nombreuses recettes toutes plus originales les unes que les autres et qui diffèrent selon les régions. Ainsi, dans certains coins de l’archipel on peut goûter aux Kit Kat à griller, dans d’autres au parfum saké, Wazabi ou encore agrumes.

des Kit Kat saké et Wasabi

kit Kat aromatisé au saké japonais

Kik Kat au Wasabi

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/BAKE/

Des Kit Kat à faire griller

En janvier 2017 à l’occasion de l’ouverture d’une boutique à Tokyo, Kit Kat avait sorti une collection spéciale déclinant la friandise sous forme de sushis au thon, à l’oursin et à l’œuf. Même si le thon était en réalité de la framboise, l’oursin du melon et l’œuf de la citrouille, le trompe-l’œil était réussi.

Kit kat sushis

 

Le 24 mars 2014, la marque avait même lancé une pizza, salée agrémentée de barres chocolatées comme nous vous l’expliquions dans cet article. Kit Kat met donc tout en œuvre pour continuer de séduire la clientèle japonaise très friande des mélanges les plus improbables mais surtout très attachée à la marque.

http://www.huffingtonpost.fr/

A la cantine, changer le nom des plats pousse les jeunes à manger des légumes


Surprenant ! Faut croire que les mots sont importants même dans l’alimentation chez les jeunes. Faudrait que j’essaie cela avec mes petites filles
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A la cantine, changer le nom des plats pousse les jeunes à manger des légumes

Changer le nom des plats pousse les jeunes à manger des légumes

Intituler un plat « betteraves dynamitées » au lieu de « betteraves » incite plus fortement les étudiants à s’en servir.

© VALINCO/SIPA

Lise Loumé

Spécialiste santé au pôle digital de Sciences et Avenir

Donner un nom attractif aux plats à base de légumes incite les étudiants à en consommer davantage, met en évidence une étude. Sans même toucher à la recette…

Mais pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ? Pour inciter les étudiants à choisir davantage de carottes, haricots, betteraves aux RU – les restaurants universitaires où ils se rendent chaque midi -, il suffirait tout simplement de donner aux plats des appellations « qui font envie », met en évidence une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Stanford et publiée dans JAMA Internal Medicine. Selon ses travaux – certes réalisés aux États-Unis et qui mériteraient d’être reproduites en France pour vérifier leur universalité – -, cette technique a permis d’augmenter de 25 % la proportion de légumes dans les assiettes des étudiants. En ne modifiant en rien la recette…

Les mentions « sans sucres ajoutés », « sources en vitamines » n’ont pas la côte

Les scientifiques ont réalisé leur expérience lors du premier trimestre universitaire de 2016. Chaque jour, ils ont alterné les intitulés des plats : pouvait être affiché le seul nom du produit (carottes, haricots), ou ce dernier pouvait être accompagné d’une mention santé restrictive (sans sucres ajoutés, light…), ou positive (riche en antioxydant, source de vitamine C…), ou encore, les étudiants pouvaient lire un intitulé considéré comme « attractif », voire surprenant (« betteraves dynamitées », « haricots crépitants », « torsades de carottes glacées au citron », « quartier de courge musquée, mêlée d’ail et gingembre »…). Parmi les 27.933 passages enregistrés au self lors de ce premier trimestre, des plats à base de légumes ont atterri dans 8.279 assiettes (ce qui illustre un certain rejet de ces aliments par les étudiants…).

Verdict de l’étude : quand les légumes portent une appellation attractive, ils sont choisis plus fréquemment (25 % plus souvent en moyenne) que lorsqu’ils sont nommés le plus simplement. Et les mentions relatives à la santé n’ont pas la côté auprès des étudiants, surtout celles restrictives ! En effet, les plats aux mentions « riche en antioxydant » ou « source de vitamine C » finissent moins souvent dans les assiettes les appellations attractives (-35%), et c’est pire quand il est écrit « sans sucre ajouté » ou « light » sur l’étiquette (-41%).

Certes, ces résultats montrent que les étudiants sont plus enclins à choisir des légumes quand leur intitulé est attractif… mais prennent-ils des proportions pus généreuses ? Oui, selon les chercheurs, qui soulignent que 23 % de légumes supplémentaires atterrissent dans les assiettes des étudiants par rapport à d’habitude. Et ces derniers finissent-ils leur assiette ? Malheureusement, cette étude ne le démontre pas, les chercheurs n’ayant pu contrôler les poubelles en détail. Mais ces derniers soulignent qu’en règle générale, les individus consomment 92% du contenu de leur assiette dans les selfs-services. Encore faut-il le prouver pour les étudiants dans les RU.

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Quand un ado de 17 ans corrige la Nasa


C’est vrai cela doit être grisant pour un jeune ! Il a sûrement un bel avenir devant lui, car cela parait bien dans un curriculum vitae
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Quand un ado de 17 ans corrige la Nasa

 

Le Huffington Post  |  Par Gregory Rozieres

 

    C’est toujours grisant de corriger l’erreur d’un professeur, mais cet étudiant britannique a carrément réussi à corriger la Nasa, rapporte Mashable. Miles Soloman, 17 ans, étudie les données de l’agence spatiale américaine dans le cadre d’un programme éducatif intitulé « TimPix« .

    Objectif: permettre aux étudiants en cours de physique d’analyser des données réelles. En l’occurrence, Miles Soloman et ses camarades avaient accès à des relevés du niveau de radiation dans l’espace qui touche une petite puce informatique, installée sur la Station spatiale internationale (ISS).

    Il y a un relevé toutes les 4 secondes environ. Ce qu’a repéré l’étudiant, c’est que parfois, l’ordinateur enregistrait un niveau de radiation égal à « -1 ». Sauf que cela n’est pas possible. Si le capteur n’est pas exposé, le niveau tombe à zéro, mais ne peut pas être négatif.

    Un bug moins rare que prévu

    Le professeur de Miles Soloman lui a alors demandé d’envoyer un e-mail à la Nasa pour leur faire part du problème. Au départ, les scientifiques de l’agence ont précisé être au courant de ce bug, mais qu’il était très rare: une ou deux fois par an. C’est l’algorithme qui s’occupe de convertir les données brutes récoltées qui semble parfois se tromper, et les chercheurs pensaient avoir identifié et corrigé le problème, précise Science Alert.

    Miles Soloman ne s’est pas arrêté là et a vérifié les nombreuses données disponibles. En réalité, ce problème intervient bien plus souvent: une ou deux fois par jour.

    « Je ne cherche pas à prouver que la Nasa a tort, ni que je suis meilleur, car évidemment je ne le suis pas, c’est la Nasa! Je veux travailler avec eux et apprendre », a-t-il déclaré à la BBC.

    En tout cas, il a réussi à se faire repérer avant même de finir son secondaire.

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La prison pour avoir triché à un examen?


L’Université de Concordia à Montréal, ne rit pas avec les tricheurs qui se font passer pour un autre. C’est un acte criminel qui est punissable par la loi.
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La prison pour avoir triché à un examen?

 

Un étudiant et son tuteur risquent une amende maximale... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)

Un étudiant et son tuteur risquent une amende maximale de 5000 $ ou un emprisonnement maximal de six mois, ou les deux, pour avoir triché lors d’un examen à l’Université Concordia.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

 

GABRIELLE DUCHAINE
La Presse

L’Université Concordia a pris les grands moyens pour punir un étudiant tricheur et son complice : appeler la police.

John Karras se serait fait passer pour l'étudiant... (Photo tirée de LinkedIn) - image 1.0

John Karras se serait fait passer pour l’étudiant de Concordia Abdullaziz Emad Almuhaidib, carte d’étudiant à l’appui, à l’examen de ce dernier.

PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN

L’homme avait demandé à un autre de passer un examen à sa place. Les voilà tous les deux accusés au criminel. Ils pourraient même se retrouver derrière les barreaux.

Une porte-parole de l’université a refusé de dévoiler dans quel programme l’étudiant est inscrit ou de commenter le dossier de quelque manière que ce soit parce que l’affaire est maintenant devant la cour.

Selon des documents judiciaires consultés par La Presse, le 27 avril dernier, alors que la fin de la session universitaire arrivait à grands pas, l’étudiant aurait demandé à un tuteur de passer un examen à sa place.

FONDATEUR DE MONTREAL TUTORING

Le tuteur en question, John Karras, se présente sur l’internet comme le fondateur de Montreal Tutoring, une entreprise qui offre des cours privés ou de groupe aux étudiants de Concordia et de la John Molson School of Business, affiliée à l’université. M. Karras ne nous a pas rappelée.

Selon la police, il se serait fait passer pour l’étudiant Abdullaziz Emad Almuhaidib, carte d’étudiant à l’appui, à l’examen de ce dernier. Le duo s’est fait prendre.

Plutôt que de simplement sanctionner ou renvoyer son étudiant, comme le prévoit son règlement, Concordia a alerté la police. 

Pourquoi une telle mesure ? L’université ne veut pas commenter ce cas précis.

« Cependant, nous sommes toujours vigilants en ce qui concerne les questions d’intégrité académique. Lorsque nous croyons qu’il y a eu des activités criminelles sur le campus et que nous croyons qu’il est dans l’intérêt de la communauté de le faire, nous communiquons avec les autorités locales qui interviennent au besoin », note la porte-parole Cléa Desjardins.

Karras et Almuhaidib ont été arrêtés et accusés, le premier de complot, de fraude à l’identité, d’avoir représenté faussement un autre à un examen et d’avoir utilisé un document contrefait, le deuxième de complot et d’avoir bénéficié du fait qu’un autre le représente faussement à un examen.

Ils risquent une amende maximale de 5000 $ ou un emprisonnement maximal de six mois, ou les deux.

CE QUE DIT LA LOI

Saviez-vous qu’au Canada, certaines formes de plagiat sont punissables en vertu du Code criminel ? Il est notamment illégal de représenter faussement un autre à un examen. C’est l’article 404. Il dit :

« Est coupable d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire quiconque, faussement, avec l’intention d’acquérir un avantage pour lui-même ou pour une autre personne, se fait passer pour un candidat à un examen de concours ou d’aptitudes tenu en vertu de la loi ou relativement à une université, un collège ou une école, ou sciemment tire parti du résultat de cette supposition de personne. »

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Le scandale des chiens torturés par une faculté de médecine en Chine


Comment considérer l’humanité de ces futurs médecins quand on voit comment ils traitent ces chiens. Comment cautionner une université qui s’excuse sur le bout des lèvres de la cruauté envers les animaux sur son propre toit ? Comme Gandhi a dit :“On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités.”
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Le scandale des chiens torturés par une faculté de médecine en Chine

 

Les chiens étaient placés mourant sur le toit de l’un des bâtiments du campus. © China Xinhua News /

Par Anne-Sophie Tassart

Après la large diffusion d’une vidéo montrant plusieurs chiens dans un état de santé précaire, l’Université chinoise Xi’an Medical School reconnaît des actes de cruauté.

TORTURE. La Xi’an Medical School (Chine) est la cible de toutes les critiques depuis qu’une vidéo largement diffusée sur internet a mis en lumière l’état déplorable dans lequel cette faculté de médecine laisse les chiens dont elle se sert comme cobayes. Les animaux sont placés sur le toit d’un des bâtiments du campus, aucun abri ne les protègent des intempéries. Certains tremblent de froid, d’autres sont déjà morts. Il y a en a qui saignent encore et qui sont parcourus de spasmes.L’un d’entre eux tente tant bien que mal de se déplacer mais il faut pouvoir éviter les corps de ses congénères qui jonchent le sol. De toutes façons, il est trop maigre pour que les autres puissent réellement le sentir se déplacer… Ils sont une douzaine au milieu des déchets constitués essentiellement du matériel médical qui a servi aux expérimentations. La plupart présentent des plaies au ventre : ils ont été ouvert afin que les étudiants en médecine s’entraînent aux points de suture. Un des élèves qui a participé à ce type d’expérience indique que si les chiens ont tous un lien noué autour de la gueule, c’est pour empêcher des morsures pendant que les futurs médecins pratiquent les gestes chirurgicaux. Mais les animaux n’ont pas eu seulement la gueule d’attachée, leurs membres l’ont été également avec des linges médicaux. Un professeur qui souhaite garder l’anonymat confie qu’ils ont aussi été drogués.

Il est vrai que nous ne leur avons pas donné assez de soin » – la porte-parole de l’Université

La réaction de l’Université ? Selon le média News Xinhuanet, elle a présenté des excuses au début du mois de décembre 2015. Elle reconnaît les actes de cruauté dont elle est accusée mais maintient que l’utilisation de ses chiens pour les expérimentations cliniques était réglementaire. La porte-parole de la faculté de médecine, Xiong Dongmei, a annoncé que toutes les expériences sur les animaux ont été temporairement suspendues.

« Ces chiens ont été euthanasiés. Ils étaient sur le point de mourir quand la vidéo a été tournée. Il est vrai que nous ne leur avons pas donné assez de soin », a déclaré Dongmei.

Selon le Shanghaiist, en plus des chiens mourant, une vingtaine d’autres animaux attendaient de subir le même sort. Ces derniers ont été trouvé attachés à des canalisations, blottis les uns contre les autres. Officiellement, la Chine estime que les expériences cliniques ne doivent pas empêcher le soin des animaux et que la douleur administrée doit être minimale.

© China.org.cn / Twitter – Un linge était noué autour de la gueule des chiens pour les empêcher de mordre les étudiants.

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Le Saviez-Vous ► Les classes à travers le monde


Un des droits fondamentaux qui ne devrait jamais être minimisé est bien l’enseignement. À travers le monde, certaines écoles sont érigées avec les moyens du bord, alors que d’autres sont plus favorisés. L’école devrait  pourtant être accessible pour tous et dans un environnement positif
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Les classes à travers le monde

 

Chaque année le 5 octobre, l’UNESCO souligne l’importance des professeurs qui travaillent inlassablement à éduquer la planète lors de la Journée mondiale des enseignants.

Voici un aperçu des classes à travers le monde dans lesquelles ils travaillent.

Afghanistan:

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Ukraine:

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Pakistan:

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Malaisie:

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Brésil:

classe-ecole-monde-05

Équateur:

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Maroc:

classe-ecole-monde-07

Angleterre:

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Japon:

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Jordanie:

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Burundi:

classe-ecole-monde-11

Uruguay:

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Canada:

Teacher Kathy Stauch's 9th Grade French-immersion geography class pose for a picture at Lisgar Collegiate Institute in Ottawa, Canada, September 24, 2015. (Photo by Chris Wattie/Reuters)

Teacher Kathy Stauch’s 9th Grade French-immersion geography class pose for a picture at Lisgar Collegiate Institute in Ottawa, Canada, September 24, 2015. (Photo by Chris Wattie/Reuters)

États-Unis:

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Russie:

classe-ecole-monde-15

Bande de Gaza:

classe-ecole-monde-16

Chili:

classe-ecole-monde-17

Vietnam:

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Côte d’Ivoire:

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Un système conçu par des étudiants Une façon originale d’éteindre le feu


Il y a des génies dans les écoles. Voilà une invention qui pourrait peut-être bientôt changer la façon d’éteindre des incendies sans avoir les conséquences du dégâts fait par l’eau, sans parler de l’économie de cette dernière.
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Un système conçu par des étudiants

Une façon originale d’éteindre le feu

 


Avant le son. (Crédit: capture d’écran, CNN)

 

Deux futurs ingénieurs ont créé un système grâce auquel ils éteignent des feux par la simple action du son!

Seth Robertson et Viet Tran, tous deux étudiants de l’université George Mason, en Virginie, ont conçu un appareil cylindrique avec lequel ils font des démonstrations étonnantes.

«Le génie, c’est une façon amusante de rendre possible ce qui est impossible», lance Robertson au sujet de son champ d’études.

Les jeunes hommes sont donc partis du même principe qui se produit lorsqu’on tente d’éteindre une chandelle. Sauf que cette fois, ce sont des ondes sonores qui coupent l’oxygène qui nourrit la flamme.


Après le son. (Crédit: capture d’écran, CNN)

Ils ont d’abord pensé que les hautes fréquences seraient les plus efficaces, mais ils n’ont pas tardé à découvrir le contraire: les basses sont celles qui étouffent les flammes le plus rapidement.

Ils estiment que ce système pourrait être installé au-dessus des poêles à cuisiner pour pouvoir réagir rapidement en cas d’accident.

Éventuellement, leur invention pourrait servir pour des opérations de plus grande envergure, par exemple en l’attachant à un drone pour éteindre des feux de forêt ou des incendies de bâtiments.

 

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Soupe populaire à l’UQAM : aide aux étudiants démunis


Je trouve que la soupe populaire pour des étudiants démunis est une très bonne idée car même si on sait que certains étudiants qui ont des prêts et bourses semblent vivre aisément, il y a des étudiants qui peinent à rejoindre les deux bouts et les repas sont plus souvent qu’autrement très modestes et mal équilibré
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Soupe populaire à l’UQAM : aide aux étudiants démunis

 

Soupe

Le dialogue entre le mouvement collectif Ras-le-bol et l’UQAM évolue «lentement».  Photo Agnès Chapsal / Agence QMI

MONTRÉAL – Le dialogue entre le mouvement collectif Ras-le-bol et l’Université du Québec à Montréal évolue «lentement mais sûrement», dans le but d’offrir une soupe populaire cinq soirs par semaine aux étudiants démunis.

«De semaine en semaine, il y a de plus en plus de monde», selon Maxime Roy-Allard, étudiant en science politique à l’UQAM et bénévole du mouvement qui réclame le droit de tenir un repas communautaire dans l’enceinte de l’université.

D’ailleurs, lors du dernier souper, jeudi, près de 200 personnes ont bénéficié du repas végétalien gratuit offert par le Ras-le-Bol au dernier étage du pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM.

Le mouvement, qui avait débuté l’année dernière, sans l’aval de l’administration de l’université, se fait au grand dam des cafétérias de l’établissement qui estimaient que la distribution de repas gratuits leur faisait une concurrence déloyale.

Le Ras-le-Bol, qui comprend une vingtaine de bénévoles, a enclenché des demandes pour devenir un groupe institutionnalisé.

«On n’est pas supposés distribuer de la nourriture, mais ils le tolèrent et puis, on représente une masse de plus en plus importante», a fait remarquer M. Roy-Allard.

Pour les étudiants démunis, une soupe populaire présente une alternative aux prix pratiqués par les cafétérias et les restaurants au sein de l’université dont les tarifs sont comparables à ceux de certains restaurants de Montréal.

Les étudiants veulent monter un projet pérenne. Ils souhaiteraient avoir leur vraie cuisine à l’UQAM, proposer des repas cinq fois par semaine au lieu de deux actuellement et créer «un espace autogéré» qui accueillerait des groupes de musique et des conférences.

Pour le moment, c’est avec le soutien de la soupe populaire le People’s Potato de Concordia, qu’ils préparent les repas dans la cuisine de l’université anglophone. Ils acheminent les plats à l’UQAM par triporteur.

Les étudiants qui bénéficient du souper peuvent apporter une contribution, mais le financement du Ras-le-Bol vient essentiellement des associations étudiantes de la faculté de droit et de sciences politiques qui a versé cette année 7000 $ pour soutenir cette entreprise.

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