Prosélytisme dans les hôpitaux et les CHSLD: «Il faut que ça cesse»


Il est normal que des personnes puissent être présentes chez des patients qui demandent une assistance religieuse. Cependant, les abus sont inacceptables. Il est important que des règles soient clairement établies dans ce domaine, malheureusement, il y aura toujours des excès de zèle de certains illuminés qui visent les personnes les plus vulnérables. Imaginez parler de démon à des patients en psychiatrie, ou de guérison miraculeuse à une personne souffrant de maladie difficile ou incurable. Cela peut créer des conséquences aux soins.
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Prosélytisme dans les hôpitaux et les CHSLD: «Il faut que ça cesse»

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais

Le gouvernement Legault dénonce des dérives « inacceptables » dans le système de santé lorsque des patients vulnérables vivent des « abus spirituels » et sont livrés à des individus qui leur parlent du démon et de supposées guérisons miraculeuses.

HUGO PILON-LAROSE
LA PRESSE

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, en avait le souffle coupé.

« Il faut que ça cesse », a-t-elle tonné, ce week-end, à la lecture d’une enquête de La Presse sur des individus aux « théologies toxiques » qui infiltrent le réseau public de la santé. Elle a immédiatement saisi le sous-ministre à la santé de l’enjeu.

Une majorité « de personnes hébergées en CHSLD sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles cognitifs majeurs. On ne va pas commencer à supporter des dérives religieuses de cette nature. Ça n’a pas de sens », a affirmé Mme Blais hier.

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a pour sa part exprimé son « extrême » préoccupation.

« Les personnes hospitalisées et les personnes vivant en CHSLD ont droit à un environnement serein, paisible et exempt de toute dérive religieuse. Les situations rapportées dans l’article sont inacceptables. » Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux

La Presse a révélé samedi que l’Association des intervenants et intervenantes en soins spirituels du Québec (AIISSQ) talonne le gouvernement du Québec pour qu’il révise les exigences requises pour faire de l’intervention spirituelle auprès des patients du réseau public de la santé.

« Des groupes fondamentalistes aux théologies toxiques » s’infiltrent et commettent des abus spirituels, dénonce un courriel de l’AIISSQ envoyé le 8 août au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

Dans son reportage, La Presse a révélé qu’une « prophétesse » avait notamment distribué sa carte dans une aile de soins psychiatriques ou que des religieux payés par l’État avaient promis à des patients que Dieu guérirait leur cancer.

Les intervenants en soins spirituels, qu’ils soient laïques ou religieux, sont payés de 24 $ à 40 $ de l’heure par le ministère de la Santé.

Des dommages « désastreux »

Sur son compte Twitter, la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) a déclaré ce week-end qu’« il est inacceptable que des patients soient exposés à du harcèlement religieux ou spirituel dans les corridors d’hôpitaux ou de CHSLD et que pire, du personnel y prenne part ».

Le psychiatre Yves Quenneville, spécialiste des soins palliatifs, a pour sa part écrit sur Twitter qu’« en 30 ans de pratique de soins palliatifs, il a fallu en débusquer, démasquer et expulser… leur infiltration est insidieuse. Les dommages désastreux ».

Yves Casgrain, ancien directeur de la recherche d’Info-Secte, a confié que « malgré [sa] longue expertise dans ce domaine, [il est] toujours aussi bouleversé par ces histoires potentiellement dommageables pour les victimes ».

Un hémato-oncologue du CHU de Québec, Maxime Chénard-Poirier, a pour sa part indiqué que « trop souvent, clientèle vulnérable égale opportunité pour personne mal intentionnée. On doit être plus vigilant ».

La ministre de la Santé, Danielle McCann, a précisé ce week-end qu’« en mars dernier, le CHU de Québec a reçu, par l’entremise du Centre Spiritualitésanté, le mandat de coordination de la révision des orientations ministérielles pour l’organisation des services d’animation spirituelle pour l’ensemble des établissements du réseau au Québec ».

« Nous nous assurerons de mettre en place des mesures pour protéger les usagers et nous assurer qu’ils soient traités dans le plus grand respect », a-t-elle promis.

https://www.lapresse.ca/

Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux


 

Les compléments alimentaires qu’on donne aux enfants, et que certains adolescents prennent pour améliorer leurs capacités n’est pas sans risques. Surtout, qu’une alimentation équilibrée permet au cerveau de bien travailler.
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Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux

On en use et en abuse, pour renforcer la mémoire, améliorer la concentration ou encore prévenir l’apparition de troubles cognitifs. Les oméga-3, la caféine, le ginkgo biloba et autres compléments alimentaires censés stimuler le cerveau s’avèrent cependant inutiles, et même potentiellement dangereux, d’après une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, qui incite à la prudence.

La « très grande majorité » des compléments alimentaires destinés à améliorer la performance de notre cerveau ou à enrayer le déclin cognitif « se révèle sans intérêt, voire dangereuse », estime le magazine 60 Millions de consommateurs.

Les oméga-3 (acides gras polyinsaturés) comme le DHAet l’EPA contenus par beaucoup d’entre eux sont certes « indispensables au bon développement cérébral » et à son entretien, mais les besoins peuvent être largement couverts par une alimentation équilibrée, contenant du poisson gras, des huiles végétales et des fruits secs, souligne la revue.

Dans le cadre d’un hors-série consacré au cerveau, le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a analysé deux marques de lait pour bébé et huit compléments alimentairesc iblant les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors.

Surdosage, additifs, vertus douteuses : la prudence est de rigueur

60 Millions de consommateurs met notamment en garde contre la vitamine D contenue dans certains compléments destinés aux enfants, qui peut « induire un surdosage » si ces derniers ont par ailleurs reçu cette même vitamine pendant l’hiver « comme cela est recommandé ». La revue attire aussi l’attention sur la quantité de fructose ou de sel trop importante incluse dans certains produits, ainsi que sur certains additifs ayant un effet laxatif.

Quant à la caféine, présente dans des comprimés utilisés par certains étudiants pour améliorer leurs capacités, elle « stimule la vigilance et masque l’envie de dormir », mais empêche aussi « le bon fonctionnement du processus de mémorisation » et peut entraîner « en cas de surdosage, céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque ».

Des vertus indémontrées

Concernant les gélules qui prétendent entretenir les fonctions cognitives, le magazine observe, comme pour les oméga-3, que « certes, la phénylalanine et la tyrosine (…) sont des acides aminés indispensables aux fonctions cognitives. Mais les apports quotidiens recommandés peuvent être pourvus par une alimentation équilibrée ».

Et le ginkgo biloba mis en avant par plusieurs marques est inutile (« les vertus de cette plante chinoise sur les capacités cognitives n’ont pas été démontrées ») voire dangereux pour les personnes suivant un traitement anticoagulant, car il pourrait inhiber leurs effets

https://www.futura-sciences.com/

Alzheimer: une maladie mieux connue, mais sans traitement curatif


Il fut un temps pour diagnostiquer une démence était lors d’une autopsie, aujourd’hui, le diagnostique se fait plus aisément. On comprend plus le mécanisme de cette maladie, mais il n’y a toujours pas de traitement pour stopper la maladie, seulement peut-être une meilleure hygiène de vie
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Alzheimer: une maladie mieux connue, mais sans traitement curatif

 

Alzheimer: une maladie mieux connue, mais sans traitement curatif

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AFP

Connue pour provoquer une perte progressive de la mémoire, la maladie d’Alzheimer, dont c’est jeudi la Journée mondiale, touche près de 50 millions de personnes dans le monde, en comptant les pathologies apparentées.

Mieux connue et mieux diagnostiquée, cette maladie reste pourtant sans traitement curatif.

Qu’est-ce qu’Alzheimer ?

Décrite pour la première fois en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, cette maladie «neurodégénérative» conduit à une détérioration progressive des capacités cognitives jusqu’à aboutir à une perte d’autonomie du malade.

Parmi les symptômes figurent les oublis répétés, les problèmes d’orientation, les troubles des fonctions exécutives (ne plus savoir utiliser son téléphone portable, par exemple).

Ces signes doivent amener à consulter un médecin ou un centre spécialisé où des tests neuropsychologiques seront réalisés pour diagnostiquer ou au contraire exclure la maladie d’Alzheimer.

Combien de malades ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a environ 47 millions de personnes atteintes de démences dans le monde, dont 60 à 70% souffrant de la maladie d’Alzheimer. On enregistre chaque année 9,9 millions de nouveaux cas.

En France, 900 000 personnes sont touchées par Alzheimer (ou une maladie apparentée comme les dégénérescences fronto-temporales, maladie à corps de Lewy ou démence vasculaire). En 2020, 1,275 million de personnes souffriront de cette maladie, selon l’association France Alzheimer citée par l’INSERM.

Quelle cause ?

Dans la majorité des cas, la cause principale de la maladie n’est pas connue, explique Dr Stéphane Epelbaum, neurologue à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

«Nous ne savons pas pourquoi chez certaines personnes, les neurones se mettent à dégénérer et pas chez d’autres», indique ce chercheur à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM). Mais la «cascade d’événements qui aboutit à cette dégénérescence est de mieux en mieux connue».

Quels facteurs de risque ?

L’âge est «le plus grand facteur de risque connu», selon l’OMS.

On estime qu’à partir de 85 ans, une femme sur quatre et un homme sur cinq sont touchés par Alzheimer. A partir de 65 ans, le risque de développer cette maladie double tous les cinq ans.

Alzheimer ne doit pas pour autant être considérée comme une conséquence inéluctable du vieillissement. Il existe d’ailleurs une forme héréditaire de la maladie (1% des cas) avec une apparition bien plus précoce, vers 60 ans ou même avant.

Pour la forme non héréditaire de la maladie, des études pointent comme facteurs de risque la sédentarité, l’obésité, le diabète sucré, l’hypertension artérielle, le tabagisme, l’alcool ou encore l’alimentation déséquilibrée.

Dépression, faible niveau d’instruction, isolement social ou absence d’activité intellectuelle sont également cités par l’OMS comme facteurs de risque.

Quels outils de diagnostic ?

Diagnostiquer la maladie d’Alzheimer a été pendant longtemps difficile et il fallait souvent attendre le décès du patient pour savoir avec certitude.

Aujourd’hui le diagnostic est plus aisé. Il se fait en premier lieu à travers un examen clinique du patient avec des tests sous forme de questions pour détecter ses troubles cognitifs, explique le Dr Epelbaum.

Pour confirmer la maladie, les médecins peuvent se servir de l’imagerie médicale (IRM et PET-scan) afin de visualiser les modifications du cerveau et aussi réaliser des ponctions lombaires pour détecter certains marqueurs de la maladie.

Quels traitements ?

Il n’existe actuellement pas de traitement curatif pour Alzheimer

«De nombreuses stratégies thérapeutiques sont actuellement au stade de la recherche fondamentale», explique la Fondation pour la recherche médicale (FRM, organisme de soutien de la recherche en France).

Il existe bien des médicaments pour éliminer les lésions cérébrales caractéristiques d’Alzheimer, les plaques amyloïdes. Mais ils se sont avérés inefficaces à stopper à eux seuls la maladie.

«L’avenir des traitements sera vraisemblablement (…) l’association de plusieurs médicaments pour cibler les différents dysfonctionnements entraînés par la maladie d’Alzheimer», estime le Dr Epelbaum.

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La mémoire spatiale: risques et bénéfices du GPS pour sa santé cognitive


Le GPS est un merveilleux outil pour trouver sa route sans demander de l’aide au gars du garage. Mais le GPS ne doit pas devenir une béquille pour rendre paresseux notre mémoire spatiale.
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La mémoire spatiale: risques et bénéfices du GPS pour sa santé cognitive

 

Dr Véronique Bohbot

Chercheuse à l’Institut Douglas, professeure au Département de psychiatrie de l’Université McGill

Les technologies sont bien pratiques – elles nous facilitent la vie. Celles-ci nous permettent de multiplier les choses que nous pouvons accomplir.

Par exemple, je ne pourrais me passer de mes courriels pour communiquer à travers le monde. Je me souviens du temps où, dans le monde académique, on nous demandait d’évaluer des articles et subventions par correspondance postale. S’ensuivait alors des semaines, et parfois même des mois, de va-et-vient pour s’entendre sur le travail et recevoir les documents à évaluer. Aujourd’hui, ce processus se résume à quelques secondes d’échanges.

D’autre part, je ne pourrais surtout pas me passer de mon agenda électronique pour mon horaire quotidien, ni de mon GPS, qui vient à mon secours lorsque je fais de la route en territoire inconnu.

C’est ce qui soulève la question: est-ce qu’il y a un coût à tout ça? La réponse dépend en fait du type d’utilisation que nous en faisons.

Beaucoup de recherches démontrent qu’une partie du cerveau qui se nomme «hippocampe» est cruciale pour une cognition saine. Cette région cérébrale est importante pour la mémoire épisodique, c’est-à-dire la mémoire des évènements de notre vie. Par exemple, comment avons-nous passé le nouvel an en décembre dernier? Où étions-nous? Avec qui? Quels étaient les sujets de discussion? Qu’est-ce que nous avons mangé? Est-ce que nourriture avait une odeur plaisante? Est-ce que nous nous sommes déplacés à plusieurs endroits durant la soirée?

Une composante importante de la mémoire épisodique est la mémoire spatiale, c’est-à-dire la mémoire concernant l’endroit où s’est situé l’évènement dont nous nous souvenons.

La mémoire spatiale implique un apprentissage des relations entre les points de repère, ou points d’intérêt, de notre environnement, de façon à créer une carte cognitive. Une carte cognitive est une représentation mentale de notre environnement, un peu comme une carte routière.

Grâce à cette carte mentale, il nous est possible de se déplacer directement vers un but précis (rentrer à la maison) à partir de nouveaux points de départ (un nouveau restaurant). Plus nous utilisons notre hippocampe en faisant attention aux points de repère dans l’environnement, plus il tend à grossir et développer de la matière grise.

À l’inverse, plusieurs études démontrent que lorsque nous arrêtons de stimuler notre mémoire spatiale en ne faisant plus attention aux points de repères dans notre environnement, l’hippocampe s’atrophie, ce qui constitue un facteur de risque pour des troubles cognitifs liés au vieillissement, tels que le trouble cognitif léger ou la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études ont démontré que des personnes ayant de l’atrophie à l’hippocampe ou au cortex entorhinal (une région cérébrale connexe à l’hippocampe) ont, 5 ans plus tard, plus de chance de développer la maladie d’Alzheimer.

Ces études suggèrent que de stimuler son hippocampe par le biais de la mémoire spatiale pourrait réduire les risques de démence.

Nos études démontrent que lorsque les gens arrêtent d’utiliser leur hippocampe pour fabriquer des cartes cognitives, ils le font en faveur d’autres structures du cerveau nommées «noyaux caudés». Les noyaux caudés sont responsables d’une stratégie de navigation que l’on nomme «stimulus-réponse». La stratégie stimulus-réponse implique d’agir en réaction à un stimulus dans l’environnement. Par exemple, tourner à droite, au coin, après le parc. On peut donc se déplacer avec une série de réponses à des stimulus, sans avoir recours à notre hippocampe. Avec la pratique, ce processus s’automatise, comme un mode autopilote.. Un bon exemple est lorsque l’on emprunte le même chemin pour aller au travail tous les jours, et que le chemin est parcouru de façon tellement automatique que nous nous retrouvons parfois sur le chemin du travail les fins de semaines, même si ce n’était pas notre intention.

Nous sommes aussi en mode autopilote lorsque nous nous déplaçons pour aller chercher quelque chose dans une autre pièce de la maison, mais que nous ne nous souvenons plus, à l’arrivée, de la raison du déplacement. Ceci peut être inquiétant, parce que nos études ont démontré que plus les gens ont de matière grise aux noyaux caudés, moins ils ont de matière grise à l’hippocampe. Ceci impliquerait qu’utiliser la stratégie stimulus-réponse (mode autopilote) pourrait être néfaste pour l’hippocampe.

Là se pose la grande question: si nous utilisons un GPS, quelle stratégie utilisons-nous? Est-ce que nous utilisons le GPS de façon sécuritaire pour notre santé cognitive en stimulant notre mémoire spatiale et en accroissant nos connaissances de l’environnement? Si oui, ceci stimulerait notre hippocampe qui resterait en bonne santé, tout en diminuant les risques de troubles cognitifs. Par contre, si nous utilisons le GPS en suivant les directives en mode autopilote avec la stratégie stimulus-réponse, nous diminuons l’utilisation de notre mémoire spatiale et ceci pourrait devenir problématique.

Quelques conseils concernant l’utilisation du GPS :

• John O’Keefe, prix Nobel de médecine 2014, identifie l’hippocampe comme un GPS interne. Donc le meilleur conseil, c’est utiliser son GPS interne.
• Utilisez de nouveaux chemins et portez attention à votre environnement, que ce soit avec ou sans GPS.
• Prenez le temps de lire la carte topographique du GPS, vue de haut, avant votre départ. Identifiez le point de départ et le point d’arrivée, ainsi que le chemin pour aller d’un point à l’autre.
• Prenez le temps de lire attentivement les directives du GPS pour le chemin désiré plusieurs fois et mémorisez-les. Fermez le GPS lorsque vous vous déplacer.
• Choisissez un GPS qui vous montre une carte vue d’en haut lors du déplacement.
• Si vous utilisez le GPS, fermez-le au retour et utilisez votre mémoire. De savoir que le GPS sera fermé vous encouragera davantage à faire attention au chemin. Il s’agit de prendre le temps chaque étape de regarder les points de repère, et d’imaginer leurs relations dans un plan vue de haut.
• Lorsque vous vous perdez et que vous devez faire un détour, c’est ennuyeux, mais ce n’est pas si grave. Certaines études ont montré que des erreurs sont associées à une activité accrue de l’hippocampe, possiblement parce qu’en faisant des erreurs, ceci stimule notre attention vers l’environnement pour se retrouver.
• Si vous sentez plus en sécurité avec votre GPS, utilisez le en gardant l’œil ouvert et en mémorisant votre chemin. Une façon de savoir si votre stratégie est efficace est si vous êtes plus autonomes et êtes davantage capable de vous rendre sans le GPS les prochaines fois. Si vous êtes quelqu’un qui avait une bonne mémoire spatiale, mais que vous vous trouvez de plus en plus dépendant de votre GPS, c’est un signe que vous n’utilisez plus votre hippocampe lorsque vous vous déplacez dans l’environnement.
• En somme chaque minute que vous vous déplacez est une opportunité pour stimuler votre hippocampe.
Profitez-en!

Consultez notre site internet sur la santé cognitive www.vebosolutions.com pour en savoir plus sur les quatre piliers d’une cognition saine associé à un hippocampe en santé.

Références
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– Bohbot VD et al. (2007) Gray matter differences correlate with spontaneous strategies in a human virtual navigation task. J. Neurosci. 27, 10 078 -10 083. (doi:10.1523/JNEUROSCI.1763-07.2007)
– Iaria G et al. (2003) Cognitive strategies dependent on the hippocampus and caudate nucleus in human navigation: variability and change with practice.J. Neurosci. 23, 5945 – 5952.
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– Konishi, K, Etchamendy, N, Roy, S, Marighetto, A, Rajah, MN, and Bohbot, VD. (2013) Decreased fMRI activity in the hippocampus in favour of the caudate nucleus in older adults tested in a virtual navigation task. Hippocampus 23: 1005-1014. (doi: 10.1002/hipo.22181).
– Konishi, K, Bohbot, VD. (2013) Spatial navigational strategies correlate with grey matter in the hippocampus of healthy older adults tested in a virtual maze. Frontiers in Aging Neuroscience 20;5:1. (doi: 10.3389/fnagi.2013.00001).
– Lupien SJ et al. (1998) Cortisol levels during human aging predict hippocampal atrophy and memory deficits. Nat. Neurosci. 1, 69 – 73. (doi:10.1038/271).
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http://quebec.huffingtonpost.ca/