Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux


 

Les compléments alimentaires qu’on donne aux enfants, et que certains adolescents prennent pour améliorer leurs capacités n’est pas sans risques. Surtout, qu’une alimentation équilibrée permet au cerveau de bien travailler.
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Les compléments alimentaires pour le cerveau jugés inutiles, voire dangereux

On en use et en abuse, pour renforcer la mémoire, améliorer la concentration ou encore prévenir l’apparition de troubles cognitifs. Les oméga-3, la caféine, le ginkgo biloba et autres compléments alimentaires censés stimuler le cerveau s’avèrent cependant inutiles, et même potentiellement dangereux, d’après une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, qui incite à la prudence.

La « très grande majorité » des compléments alimentaires destinés à améliorer la performance de notre cerveau ou à enrayer le déclin cognitif « se révèle sans intérêt, voire dangereuse », estime le magazine 60 Millions de consommateurs.

Les oméga-3 (acides gras polyinsaturés) comme le DHAet l’EPA contenus par beaucoup d’entre eux sont certes « indispensables au bon développement cérébral » et à son entretien, mais les besoins peuvent être largement couverts par une alimentation équilibrée, contenant du poisson gras, des huiles végétales et des fruits secs, souligne la revue.

Dans le cadre d’un hors-série consacré au cerveau, le magazine édité par l’Institut national de la consommation (INC) a analysé deux marques de lait pour bébé et huit compléments alimentairesc iblant les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors.

Surdosage, additifs, vertus douteuses : la prudence est de rigueur

60 Millions de consommateurs met notamment en garde contre la vitamine D contenue dans certains compléments destinés aux enfants, qui peut « induire un surdosage » si ces derniers ont par ailleurs reçu cette même vitamine pendant l’hiver « comme cela est recommandé ». La revue attire aussi l’attention sur la quantité de fructose ou de sel trop importante incluse dans certains produits, ainsi que sur certains additifs ayant un effet laxatif.

Quant à la caféine, présente dans des comprimés utilisés par certains étudiants pour améliorer leurs capacités, elle « stimule la vigilance et masque l’envie de dormir », mais empêche aussi « le bon fonctionnement du processus de mémorisation » et peut entraîner « en cas de surdosage, céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque ».

Des vertus indémontrées

Concernant les gélules qui prétendent entretenir les fonctions cognitives, le magazine observe, comme pour les oméga-3, que « certes, la phénylalanine et la tyrosine (…) sont des acides aminés indispensables aux fonctions cognitives. Mais les apports quotidiens recommandés peuvent être pourvus par une alimentation équilibrée ».

Et le ginkgo biloba mis en avant par plusieurs marques est inutile (« les vertus de cette plante chinoise sur les capacités cognitives n’ont pas été démontrées ») voire dangereux pour les personnes suivant un traitement anticoagulant, car il pourrait inhiber leurs effets

https://www.futura-sciences.com/

«Un tiers des cancers évitable grâce à l’alimentation»


Il y a des cancers qui sont génétiques, mais d’autres, c’est l’alimentation, l’environnement et les compléments alimentaires qui pourraient en être la cause.
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«Un tiers des cancers évitable grâce à l’alimentation»

 

«Un tiers des cancers évitable grâce à l'alimentation»

Les fibres et les céréales complètes diminuent le risque de cancer.Photo Fotolia

Hormis les facteurs génétiques et comportementaux comme le tabac ou l’alcool, comment pouvons-nous prévenir le cancer? À quelques jours de la journée mondiale du cancer, qui aura lieu le 4 février, Marie-Christine Boutron-Ruault, directrice de recherche Inserm à l’Institut Gustave-Roussy, et vice-présidente du Comité d’experts spécialisé «Nutrition humaine» à l’Anses, nous livre les dernières connaissances en termes de nutrition et d’environnement.

QUEL LIEN PEUT-ON ÉTABLIR ENTRE CANCER ET ALIMENTATION AUJOURD’HUI?

Depuis longtemps, on sait que le mode de vie et notamment l’alimentation jouent sur le risque de cancer. Lorsque des Japonais émigrent à Hawaï et se mettent à consommer des produits transformés, ils augmentent d’un tiers leur risque de cancer. On peut affirmer que les produits bruts non raffinés comme les fibres et les céréales complètes diminuent le risque de cancer de 30 à 35 %, surtout les cancers digestifs du colon, du pancréas et de l’estomac.

Les graisses et notamment le surpoids sont un facteur de risque de presque tous les cancers (foie et pancréas surtout), car elles jouent sur les hormones. Par exemple, après la ménopause, les femmes qui prennent du poids ont un risque de cancer accru.

QUELS ALIMENTS ONT UNE INCIDENCE DIRECTE SUR LE RISQUE DE CANCER?

On sait aujourd’hui que la charcuterie et la viande rouge augmentent le risque de cancer de l’intestin et de l’estomac, comme l’indique les derniers rapports de l’OMS. Ils doivent rester des aliments plaisir à consommer à hauteur de 25g par jour. On sait par ailleurs qu’associer des anti-oxydants comme les fruits et les légumes diminuent l’effet aggravant.

QUE SAIT-ON AUJOURD’HUI DE L’IMPACT DE L’ENVIRONNEMENT SUR LES CANCERS?

Nous ne disposons pour le moment d’aucune estimation réelle, hormis les personnes directement exposées aux pesticides ou substances toxiques, comme les agriculteurs. En revanche, on peut affirmer que ces produits représentent un facteur de risque, difficilement mesurable.

Attention à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain pour autant, à savoir ne plus manger de fruits ou légumes sous prétexte de leur nocivité potentielle. Réduire le risque consiste à choisir des produits de saison et de qualité. Des études biologiques sont en cours pour mesurer ces risques.

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES PEUVENT-ILS NOUS AIDER À PRÉVENIR LE CANCER?

Mieux vaut chercher les vitamines dans l’alimentation que dans les compléments alimentaires qui peuvent avoir une action contre-productive, voire délétère en termes de cancer. Nous avons montré qu’il y avait un sur-risque de cancer du sein de l’ordre de 50 à 60 % chez les femmes qui prenait 500mg de vitamine C tous les jours, en plus d’une alimentation qui en contenait suffisamment.

Même constat pour la vitamine D. On a tendance à considérer la carence quand le taux affiche 20ng dans le sang. Entre 20 et 30ng, le taux doit être considéré comme normal. Il n’y a aucune raison de se supplémenter. Pour les personnes en surpoids ou obèses ou qui présentent un IMC inférieur à 25, je préconise des gouttes quotidiennes. Pour l’heure, les cancers digestifs ont été associés à une carence en vitamine D.

http://fr.canoe.ca/

Thérapies alternatives pour les enfants: attention!


Il me viendrait jamais à l’idée d’aller vers des thérapies alternatives pour un enfant. Les compléments peuvent être la source de problèmes de santé
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Thérapies alternatives pour les enfants: attention!

 

Thérapies alternatives pour les enfants: attention!

Photo Fotolia

Soigner un enfant à coup de compléments alimentaires n’est pas la meilleure idée du monde selon les médecins du groupe hospitalier Barts Health NHS Trust du Royaume-Uni.

Dans un article publié dans le British Medical Journal, ils racontent comment ils ont dû traiter un enfant après qu’il ait passé trois semaines à vomir, au point de perdre 3 kg. Une fois à l’hôpital, le petit a été diagnostiqué avec une hypercalcémie, c’est à dire, un taux de calcium bien trop élevé dans le sang.

Interrogés, les parents ont admis qu’ils lui donnaient pour seul traitement des compléments alimentaires contenant du calcium, des vitamines, de l’huile de foie de morue, du lait de chamelle, de l’argent, du zinc et du sel d’epsom.

La police a aussitôt été prévenue afin de mener une enquête auprès du thérapeute qui a conseillé les parents, car d’après l’examen médical, c’est bien cette médication alternative qui a provoqué les symptômes.

«Ses parents sont dévastés de savoir que ce qu’ils avaient donné à leur fils, avec la meilleure attention du monde, s’est révélé être la cause de sa maladie», ont indiqué les docteurs.

Il aura fallu deux semaines de réhydratation et de soins au garçon pour retrouver un taux de calcium correct.

«Beaucoup de familles se tournent vers des thérapies  »naturelles » qui semblent plus rassurantes, précisent les auteurs de l’article. Mais ce cas démontre que cela peut provoquer des effets secondaires très négatifs qui passent sous le radar de ces soi-disant thérapeutes, par manque de suivi médical ou de connaissances suffisantes. Beaucoup d’autres cas de complications et même de morts peuvent être attribués à ces thérapies alternatives.»

En faisant cette découverte, les médecins ont suggéré que l’ensemble du corps médical vérifie systématiquement les éventuelles auto-médication de leurs patients.

http://fr.canoe.ca/

Votre système immunitaire n’a pas besoin de compléments alimentaires


C’est un gros marché que sont les compléments alimentaires, pourtant, avec une bonne alimentation et un bon mode de vie, ces compléments ne sont pas nécessaires à moins bien sûr qu’un médecin nous les conseillent
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Votre système immunitaire n’a pas besoin de compléments alimentaires

 

 Seule votre hygiène de vie peut contribuer au renforcement de votre système immunitaire.  | Shannon Kringen via Flickr CC License by Creative Commons

Seule votre hygiène de vie peut contribuer au renforcement de votre système immunitaire. | Shannon Kringen via Flickr CC License by Creative Commons

Repéré par Fatma-Pia Hotait

Seuls une alimentation et un mode de vie sains vous aideront à garder la santé.

Combien de fois êtes-vous passés devant une étagère de produits promettant de vous aider à renforcer votre système immunitaire? Zinc, échinacée et autres comprimés: de nos jours, le choix est vaste. Ce marché a également établi son territoire sur internet, avec des sites qui proposent des centaines de produits à cet effet. Et notamment des aliments aux vertus miraculeuses à en croire leurs étiquettes. Pourtant, leur efficacité n’a rien de médicalement prouvé, explique Dara Mohammadi dans The Guardian.

«Les gens sont convaincus que le système immunitaire est une sorte de champ de force interne qui peut être boosté, explique Charles Bangham, professeur d’immunologie et de maladies infectieuses à l’Imperial College de Londres. Rien n’est plus faux: comme son nom l’indique, le système immunitaire est un système formé par plusieurs organes et fonctionnements biologiques, et non une entité isolée.»

Le tout répond à un fonctionnement complexe, avec une partie innée et l’autre adaptative. La première est celle qui détecte l’infection et permet la défense de l’organisme de façon immédiate. C’est elle qui provoque glaires, fièvre et fatigue.

Le système immunitaire inné est «là pour faire gagner du temps à notre corps en freinant la multiplication de l’agent pathogène», explique Bangham.

Bien qu’il s’agit de la réponse immédiate du corps, la réaction innée ne peut venir à bout de l’infection. C’est le système immunitaire adaptatif qui assure une protection durable, mais tardive.

«Il faut environ cinq à dix jours pour qu’il prépare les anticorps nécessaires et les clone afin d’avoir un nombre suffisant pour l’attaque.»

Une bonne hygiène de vie permet de préserver le système immunitaire

Si votre alimentation est normale, vous n’avez pas besoin d’ingérer des compléments. Certes, les minéraux tels que le zinc, ainsi que les vitamines A, C et D ont un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Toutefois, ils sont présents en grande quantité dans les fruits, les légumes et la viande. Selon Charles Bangham, la prise de compléments n’a strictement aucun effet sur nos capacités de défense :

«Les fabricants de compléments alimentaires ne mentent peut-être pas, mais ils sous entendent que quelqu’un qui prendrait [des compléments] pourrait voir son système immunitaire renforcé, ce qui est complètement faux.»

Seule la prise de zinc chez les enfants peut aider pour éviter les rhumes. C’est ce que soutient Tim Ballard, vice-président du Royal College of General Practitioners, organisme professionnel des médecins généraux britanniques. Toutefois, il insiste que même dans ce cas, les «faiblesses méthodologiques le laissent peu convaincu d’un réel effet».

En réalité, il suffirait d’avoir «une alimentation saine et de faire de l’exercice régulièrement», explique Ballard.

«Il faut simplement soigner l’hygiène personnelle. […] C’est évident que se laver les mains, ne pas éternuer sur les gens et maintenir un environnement propre réduit les risques de transmissions.»

En résumé, il vous suffit d’appliquer ce que vos parents vous ont enseigné.

http://www.slate.fr/

Attention aux interactions entre compléments alimentaires et médicaments


Prendre des compléments alimentaires n’est pas sans risques, si on prend déjà des médicaments. Mieux vaut s’informer au près de professionnels
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Attention aux interactions entre compléments alimentaires et médicaments

 

compléments alimentaires et médicaments intéraction

© ThinkStock

On sait que certains médicaments ne peuvent pas être pris en même temps de par le fait qu’ils puissent interagirent entre eux. Certaines interactions peuvent aussi exister entre médicament et complément alimentaire.

Certains compléments alimentaires naturels peuvent diminuer ou augmenter les effets de certains médicaments. En voici quelques exemples :

– Le millepertuis, une plante à l’activité antidépressive, interagit avec plus de 70 substances ou familles de substances ; il est notamment contre-indiqué en cas de prise d’anticoagulants, d’antidépresseurs, d’antiépileptiques, de pilule contraceptive, de digoxine (utilisé dans le traitement de diverses affections du cœur), de médicaments immunosuppresseurs (qui traitent les maladies auto-immunes) ou d’antiprotéases (contre le VIH et le virus de l’hépatite C).

– La taurine, qui peut abaisser la pression sanguine, est à prendre avec précaution en cas de traitement hypotenseur.

– La griffe du diable (ou harpagophyton) doit être prise avec précaution en cas de traitement hypoglycémiant car elle peut abaisser le niveau de sucre sanguin.

– L’extrait de thé vert, en cas de prise concomitante d’aspirine, peut augmenter le risque de saignements.

– L’acide alpha-lipoïque, un antioxydant, peut abaisser la glycémie : il convient donc d’être vigilant en cas de traitement hypoglycémiant.

– Le GABA (acide gammaaminobutyrique), un neurotransmetteur qui régule l’anxiété, peut amplifier l’effet des antidépresseurs.

– Les oméga 3 et l’ail ne doivent pas être pris en même temps que les anticoagulants ou avant une intervention chirurgicale, de par leur capacité à prévenir la formation de caillots sanguins.

– Le bacopa, une plante asiatique qui agit sur la mémoire, peut augmenter les effets sédatifs des tranquillisants, barbituriques, benzodiazépines et opiacées.

http://www.topsante.com/

Un complément alimentaire traiterait une forme d’autisme, selon une étude


Les autistes épileptiques peuvent espérer d’un traitement simplement avec un complément alimentaire. Imaginez comment cela pourrait soulager l’enfant et diminuer l’inquiétude des parents
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Un complément alimentaire traiterait une forme d’autisme, selon une étude

 

Un complément alimentaire pourrait traiter une forme d'autisme...

Un complément alimentaire pourrait traiter une forme d’autisme couplé à de l’épilepsie.

Agence France-Presse

Un simple complément alimentaire offre l’espoir de traiter une forme particulière d’autisme couplé à de l’épilepsie, selon une recherche publiée jeudi dans la revue américaine Science.

Environ 25% des personnes souffrant d’autisme sont aussi épileptiques, un trouble électrique cérébral caractérisé par des convulsions dont les causes restent largement méconnues.

Ces chercheurs des Universités de Californie à San Diego et de Yale (Connecticut, nord-est) ont découvert une mutation génétique présente chez des autistes épileptiques qui accélère le métabolisme de certains acides aminés, créant ainsi une carence.

Cette découverte pourrait aider les médecins à diagnostiquer cette forme particulière d’autisme plus rapidement, ce qui permettra de commencer un traitement plus tôt.

Selon les auteurs de ces travaux, il serait ainsi potentiellement possible de traiter cette forme d’autisme avec des compléments alimentaires contenant ces acides aminés dits «à chaîne ramifiée» comme l’ont aussi montré des expériences sur des souris génétiquement modifiées pour avoir la même mutation génétique.

«Ce fut très surprenant de découvrir des mutations génétiques affectant le métabolisme qui sont spécifiques à l’autisme et peuvent potentiellement être traitées», relève le Dr Joseph Gleeson, professeur de neurosciences à l’Université de Californie à San Diego, principal auteur de l’étude.

«Le fait que le traitement potentiel soit évident et simple est le plus emballant: juste donner aux patients affectés les acides aminés dont leur organisme manque», ajoute-t-il.

Le professeur Gleeson et ses collègues ont séquencé une partie du génome d’enfants autistes dans deux familles souffrant aussi d’épilespsie et ayant une mutation dans le gène qui régule le métabolisme des acides aminés à chaîne ramifiée.

Ces chercheurs ont également examiné des cultures de cellules souches neuronales provenant de ces patients et découvert que celles-ci se comportaient normalement en présence des acides aminés à chaîne ramifiée.

Enfin, chez les souris génétiquement modifiées, leurs symptômes ont disparu en augmentant la prise de compléments alimentaires contenant ces acides aminés, précisent ces chercheurs.

http://www.lapresse.ca