Ce qu’il se passerait si tous les GPS cessaient de fonctionner


La technologie a pris beaucoup d’espace dans nos vies. Quand il y a une panne, c’est le monde au ralenti. Pas de GPS, pas transaction, pas de localisation, pas d’approvisionnement et point de vue sécurité, c’est aussi un risque très grand. J’ai toujours cette impression qu’on est en train de tout mettre dans le même panier et qu’un jour, nous aurons à revivre comme avant tout cela …
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Ce qu’il se passerait si tous les GPS cessaient de fonctionner

La question sécuritaire serait l'un des enjeux majeurs en cas de panne GPS. | Ingo Joseph via Pexels

La question sécuritaire serait l’un des enjeux majeurs en cas de panne GPS. | Ingo Joseph via Pexels

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur BBC

Les transports ne seraient pas le seul secteur perturbé.

En janvier 2016, alors que l’US Air Force mettait hors de service l’un de ses satellites GPS, la manœuvre a provoqué un dérèglement des autres satellites en service: leur horloge a affiché un décalage de 13 millionièmes de seconde. Une erreur a priori minuscule, mais qui a entraîné un dysfonctionnement du matériel radio de la police et des pompiers des États-Unis et du Canada pendant plus de douze heures.

Il semblerait que notre dépendance à l’égard du système de positionnement global (GPS) soit bien plus profonde que nous le pensons. Une perturbation prolongée de ces signaux pourrait avoir de graves répercussions, comme le relève un article de la BBC, qui s’est laissée aller à imaginer les conséquences d’un pareil scénario.

Un monde au ralenti

En cas de défaillance du GPS, les routes seraient sans cesse obstruées par des automobilistes perdu·es, obligé·es de ralentir pour regarder les panneaux de signalisation ou leur position sur une carte. Et ne comptez pas sur Uber pour vous dépanner, l’application ne fonctionnerait tout simplement plus.

Impossible également pour les opérateurs de localiser des personnes en détresse à partir de leur signal téléphonique ou même d’identifier l’ambulance ou la voiture de police la plus proche.

Les ports de marchandises seraient paralysés (les grues à conteneurs fonctionnent avec un GPS), l’approvisionnement des supermarchés tournerait au ralenti et certains navires en mer se retrouveraient coupés du reste du monde.

La question sécuritaire serait aussi l’un des enjeux majeurs en cas de panne. À titre d’exemple, près de 70% des systèmes de combat de l’armée de terre américaine dépendent aujourd’hui de signaux transmis par le réseau GPS.

«Personne ne sait exactement ce qui se passera», indique Mike Lombardi, métrologue au National Institute of Standards and Technology, une agence du département du Commerce des États-Unis.

Une dépendance risquée

Le GPS est plus qu’un simple outil de géolocalisation: grâce aux horloges atomiques embarquées dans les satellites, qui fournissent l’heure de façon extrêmement précise, il peut également servir de référence de temps dans plusieurs domaines de la vie courante.

Le secteur financier et les marchés boursiers utilisent par exemple les données GPS pour dater les transactions; de nombreux réseaux électriques utilisent ces horloges pour ajuster le flux de courant; la télévision numérique mais aussi le cloud sont reliés à la synchronisation GPS. Privé de ce système, difficile d’imaginer ce qu’il pourrait réellement advenir.

Pour se protéger, de nombreux États cherchent à assurer leur indépendance face à cette technologie américaine. À l’instar des systèmes russes Glonass et chinois Beidou, l’Union européenne dispose de son propre système de navigation par satellite, baptisé Galileo. Mais ce dernier ne devrait être entièrement opérationnel qu’à partir de 2020, et il est déjà tombé en panne pendant sept jours en juillet 2019.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Comment Est-ce Que le Monde de la Publicité Fait Pour Lire Dans Ton Esprit ?


Je croyais que les recherches sur les moteurs de recherche étaient la principale cause des publicités ciblées. Et bien non, la connexion wifi, le GPS de nos téléphones sont aussi des moyens pour savoir qu’est ce qui pourrait potentiellement nous intéresser. Ce n’est pas tout, les applications, les réseaux sociaux qu’on accepte sans trop lire les conditions ont souvent accès au micro … et donc ils peuvent entendre et envoyer l’information à des publicitaires.
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Comment Est-ce Que le Monde de la Publicité Fait Pour Lire Dans Ton Esprit ?

Google Maps vous prévient si un taximan tente de vous arnaquer


Tout le monde ou presque connait Google maps qui peut donner l’itinéraire d’un point A à B à temps réel et peut même détourner si des routes sont en travaux. Présentement Google maps teste en Inde une application qui permet de savoir si un chauffeur de taxi est en train de prendre des détours pour que la course soit plus payante.
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Google Maps vous prévient si un taximan tente de vous arnaquer

Grâce à Google Maps, plus question de se faire berner par des taximens peu scrupuleux.


Grâce à Google Maps, plus question de se faire berner par des taximens peu scrupuleux. © Photo News


La célèbre application de cartographie teste actuellement une nouvelle fonction permettant d’envoyer des notifications aux utilisateurs lorsque l’itinéraire n’est pas respecté. 

  • C’est une technique bien connue utilisée par des chauffeurs de taxi ou de VTC peu scrupuleux: faire un détour pour gonfler le prix de la course. Elle fonctionne particulièrement bien si le client ne connait pas ou peu la ville dans laquelle il souhaite se déplacer.

    “Rester en sécurité”

    Grâce à Google Maps, ces mauvaises surprises en taxi,  ce sera bientôt de l’histoire ancienne. En effet, la firme de Mountain View a ajouté une nouvelle fonctionnalité à son application GPS. Désormais, Google Maps permet aux utilisateurs de “rester en sécurité” lorsqu’ils prennent un taxi, rapporte le site XDA-Developers.

    Concrètement,  l’application alerte l’utilisateur chaque fois que son taxi s’éloigne de plus de 500 mètres du trajet “logique” pour arriver à destination. Pour l’activer, il suffit d’appuyer sur le bouton “rester en sécurité” au moment de choisir son itinéraire. Vous serez donc prévenus si votre chauffeur s’éloigne délibérément de l’itinéraire prévu pour vous arnaquer, ou pire, vous enlever.

    Cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant testée en Inde. La date de son déploiement à l’échelle mondiale n’est pas encore connue.

    https://www.7sur7.be/

    Ce hacker pourrait causer des embouteillages monstrueux !


    Les pirates ne sont pas tous des personnes malveillantes, parmi eux ont pour but de prévenir les failles dans le but de mieux sécurisé les systèmes informatiques. Un hacker a démontré qu’il pouvait voler des données personnelles et créer des embouteillages, de quoi faire des cauchemars d’automobilistes.
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    Ce hacker pourrait causer des embouteillages monstrueux !


    Un hacker a piraté des dizaines de milliers de GPS avec le mot de passe « 123456 »

    par Yohan Demeure, rédacteur scientifique


    Un pirate informatique qui se fait appeler L&M a récupéré les mots de passe de nombreux comptes associés à deux applications GPS. Outre le vol de données et la localisation des véhicules, l’intéressé pourrait couper à distance le moteur des véhicules !

    Une erreur humaine

    Selon un article de Motheboard US publié le 25 avril 2019, les journalistes ont pu entrer en contact avec le hacker surnommé L&M. Celui-ci a utilisé les interfaces de programmation (API) de deux applications GPS afin de générer des millions de noms d’utilisateurs. Ensuite, à l’aide d’un simple script, l’homme a tenté de se connecter à l’intégralité de ces comptes. Or, en essayant le code le plus ridicule qui soit – c’est-à-dire 123456 – le pirate a pris possession d’environ 7 000 comptes iTrack et 20 000 comptes ProTrack !

    La prise de contrôle a été facile puisque le mot de passe par défaut n’avait pas été changé par les utilisateurs. Le hacker a ainsi pu obtenir de nombreuses informations : noms d’utilisateurs, noms et prénoms, numéros de téléphone, adresses e-mail ou encore adresses postales. Cependant, le danger ne s’arrêterait pas au simple vol de données.

    Crédits : Flickr/ Surrey County Council News

    Couper le moteur des véhicules

    « Je peux absolument créer de gros problèmes de circulation partout dans le monde. J’ai le contrôle de centaines de milliers de véhicules, et d’un geste je peux arrêter leurs moteurs », a déclaré L&M.

    Les applications iTrack et ProTrack sont souvent utilisées par les entreprises pour suivre l’évolution et localiser leur parc automobile. Or, ces mêmes applications donnent accès à une option destinée à stopper le véhicule en coupant le moteur. En revanche, cela n’est possible lorsque le véhicule en question se trouve à l’arrêt ou roule à une vitesse inférieure à 20 km/h. En réalité, le pirate L&M visait selon ses dires les deux applications et non pas leurs clients. L’homme estime que le but de iTrack et ProTrack est avant tout de faire du profit. Ainsi, la sécurité aurait été complètement négligée. Ces deux sociétés ont finalement été contactées par le hacker qui aurait reçu une récompense pour son  travail !

    Il s’agit à nouveau d’une occasion de rappeler que les hackers ne sont pas tous mauvais ! Rappelez-vous de cet agent immobilier contacté par un pirate directement via la caméra de sécurité de son domicile. Or, le hacker désirait simplement prévenir le propriétaire des failles de sécurité de son système.

    Source

    https://www.01net.com/

    Cette asso­cia­tion orga­nise une grande croi­sière pour prou­ver que la Terre est plate


    Une croisière s’organise pour prouver que la Terre est plate. Je ne sais pas vraiment comment ils comptent le prouver. Pensent-ils arriver au bout de la terre par la mer ? Vont-ils finir par comprendre que leur hypothèse est fausse ? En tout cas, au moins, ils vont s’amuser.
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    Cette asso­cia­tion orga­nise une grande croi­sière pour prou­ver que la Terre est plate

     

    par  Ulyces

     

    La croi­sière pren­dra la mer dès 2020. Orga­ni­sée par The Flat Earth Inter­na­tio­nal Confe­rence (FEIC), elle s’an­nonce pour eux comme « l’aven­ture la plus incroyable » jamais orga­ni­sée par cette asso­cia­tion, qui regroupe des personnes persua­dées que la Terre est plate.

     Le bateau propo­sera plusieurs restau­rant, une piscine, et peut-être même une vague de surf arti­fi­cielle, rapporte le Guar­dian. Un seul problème :

    « Les bateaux naviguent sur le prin­cipe que la Terre est ronde », souligne Henk Keijer, un ancien capi­taine de navires de croi­sière.

    « Les chartes nautiques sont dessi­nées avec ce fait en tête : la Terre est ronde », explique-t-il.

    D’après lui, l’exis­tence même du GPS est la preuve que notre planète ne peut pas être plate. Il repose en effet sur 24 satel­lites prin­ci­paux, qui gravitent autour de la Terre pour four­nir des infor­ma­tions de navi­ga­tion.

    « La raison pour laquelle il en existe 24, c’est la cour­bure de la Terre. Si elle avait été plate, il aurait suffi de trois satel­lites seule­ment », assure-t-il.

    Ne leur dites rien, les pauvres.

    Source : The Guar­dian

    https://www.ulyces.co/

    Cet aven­tu­rier est le premier homme à avoir traversé l’An­tar­c­tique seul et sans assis­tance


    Ça prend beaucoup de courage et d’endurance . En Antarctique, deux hommes séparés de quelques kilomètres on traverser un territoire ou le climat est extrême. Chaqu’un de leur côté, ils devaient traverser seul sans aucune aide autres que leurs muscles pour tirer leur traîneau en Antarctique C’est un Américain qui est arrivé avant un Britannique
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    Cet aven­tu­rier est le premier homme à avoir traversé l’An­tar­c­tique seul et sans assis­tance

     

    Crédits : Colin O’Brady

    par  Ulyces

     

    Selon son signal GPS qui le suit depuis son départ le 3 novembre dernier, Colin O’Brady a atteint la barrière de Ross, plus grande barrière de glace de l’An­tar­c­tique, répu­tée pour son climat extrême

    Le 26 décembre dernier, le maga­zine Natio­nal Geogra­phic célé­brait sa victoire : cet explo­ra­teur né aux États-Unis est désor­mais le premier à avoir effec­tué une traver­sée de l’An­tar­c­tique seul, en survi­vant unique­ment avec le contenu de son traî­neau et en utili­sant simple­ment sa propre force muscu­laire (sans s’ai­der de machines, de chiens ou du vent).

    Durant 54 jours, O’Brady a parcouru à ski près de 1 500 km, tirant par –40 degrés un traî­neau de 135 kg. Pour mener à bien son expé­di­tion, cet athlète de 33 ans, origi­naire de l’État de Washing­ton, a dû consom­mer envi­ron 8 000 calo­ries par jour. En attei­gnant la plate-forme de glace de Ross ce 26 décembre, l’Amé­ri­cain a inscrit son nom dans l’His­toire et accom­pli son « Impos­sible First ».

    Crédits : Colin O’Brady

    En même temps que O’Brady, Louis Rudd — capi­taine de l’ar­mée britan­nique de 49 ans — s’est lui aussi lancé dans l’aven­ture, selon les mêmes moda­li­tés. Pour débu­ter leurs traver­sées respec­tives (aux parcours toute­fois légè­re­ment diffé­rents), les deux explo­ra­teurs avaient été placés à quelques kilo­mètres l’un de l’autre.

    Ces derniers jours, Rudd avait l’avan­tage. Après un mois et demi de ski et de camping dans ces paysages imma­cu­lés où le soleil ne se couchait jamais, leur jour­naux de bord affi­chaient des hommes émaciés et frigo­ri­fiés. O’Brady a alors réalisé qu’il ne lui restait plus que 129 km à parcou­rir. Pour rempor­ter la course, il s’est décidé à la termi­ner d’une traite et, après plus de 30 heures d’ef­fort, l’Amé­ri­cain a achevé sa traver­sée histo­rique.

    Rudd, quant à lui, a annoncé durant la nuit de Noël qu’il pensait atteindre la ligne d’ar­ri­vée trois jours plus tard, « si les condi­tions, la surface et la météo le permettent ».

    Source : Natio­nal Geogra­phic

     

    https://www.ulyces.co/

    Le Saviez-Vous ► Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?


    Comme bien des gens, je trouve que les dépenses pour l’exploration spatiale sont exorbitant en rapport des besoins urgents sur la Terre. Cependant, il faut être réaliste, sans ces conquêtes, bien des choses utiles n’existeraient probablement pas.
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    Saviez-vous que ces progrès de notre quotidien ont été acquis grâce à la conquête spatiale ?

     

    airbag accident voiture

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    Crédits : iStock

    par Yohan Demeure

    Il y a quelques jours, la NASA a fêté ses 60 ans d’existence. Il est vrai que les programmes spatiaux sont très onéreux, et qu’il y existe évidemment beaucoup d’autres problèmes sur Terre plutôt que de s’occuper de l’espace. Cependant, la conquête spatiale a permis d’innombrables progrès dans des domaines parfois étonnants !

    Sur Terre, nous profitons aujourd’hui d’inventions et d’innovations issues des programmes spatiaux. Depuis que la NASA a été créée le 29 juillet 1958 par le président américain de l’époque Dwight D. Eisenhower, le budget faramineux de l’agence spatiale américaine revient régulièrement dans les conversations. Mais quels sont les progrès réalisés sur Terre grâce aux programmes spatiaux ?

    Citons tout d’abord les satellites, qui sont des milliers à avoir été placés en orbite autour de notre planète. Ceux-ci permettent entre autres d’assurer les services de téléphonie mobile, de météorologie, de cartographie et de photographie de la surface de la Terre. Évoquons également les systèmes de positionnement tels que GPS et Galileo.

    search GPS coordinates

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    Crédits iStock

    La conquête spatiale a révolutionné l’informatique. En effet, le programme Apollo a par exemple nécessité des capacités pointues en programmation, ainsi que la mise au point de systèmes embarqués très performants. Citons également les sondes, ayant mis au défi les ingénieurs en ce qui concerne la miniaturisation des équipements.

    D’autres objets de notre quotidien ont été démocratisés après certains progrès spatiaux – et le moins que l’on puisse dire, c’est que la liste est longue ! Citons les pneus radiaux et les airbags de nos voitures, les poêles en téflon, les cœurs artificiels, les pompes à insuline, les couvertures de survie, les fauteuils roulants, les capteurs photo de nos smartphones, les matelas à mémoire de forme, les freins du TGV ou encore l’Imagerie par résonance magnétique (IRM).

     

    Sources : Ouest FranceLe Matin Online

    https://sciencepost.fr/

    Données personnelles: ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous


    Le Big Brother serait-ce Facebook et Google. Il est surprenant qu’ils ont a eux seuls des informations sur nous qui pourrait remplir plusieurs documents Words. Ils savent nos goûts, les endroits que nous fréquentons, ce que nous achetons, ils gardent nos conversations même privées, photos et vidéos. Ce qui est embêtant, si cela tombe dans de mauvaises mains
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    Données personnelles: ce que Facebook et Google savent vraiment sur vous

     

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    Un fond d’écran très Matrix | Markus Spiske via Unsplash License by

     

    Repéré par Aurélie Rodrigues

    Vos données personnelles représentent l’équivalent de plusieurs millions de documents Words

     

    Repéré sur The Guardian

    Depuis les révélations de l’affaire Cambridge Analytica, nos données personnelles sont devenues une réelle préoccupation. Facebook vient tout juste de sortir un nouvel outil qui permet à ses utilisateurs de supprimer plus facilement le contenu qu’ils ont partagé via le réseau social. Mais le mal est fait: votre localisation, l’historique de vos recherches, vos mails, vos téléchargements en torrent… ces informations peuvent se révéler préjudiciables si elles sont exploitées contre vous. Eh oui, c’est bien pire que ce que vous pensiez.

    Dylan Curran, expert data, s’est plongé au plus profond des données qu’il a partagées avec Facebook et Google. Voici quelques unes de ses conclusions:

    Vos données Google peuvent remplir plusieurs millions de documents Word

    – Google vous suit partout. Si la géolocalisation est activée sur votre smartphone, Google sait où vous allez. Il est possible de visualiser une carte de vos déplacements en suivant ce lien: google.com/maps/timeline?… La date et l’heure sont bien sûr indiquées sur chaque entrée GPS…

    – Google adapte ses publicités à votre profil. Les renseignements que vous avez partagés sur Google comme votre localisation, votre sexe, votre âge, vos hobbies, votre situation amoureuse ou même votre poids servent à créer votre profil publicitaire. La publicité «Des rencontres près de chez toi», ça vous dit quelque chose?

    Pour voir votre profil publicitaire: google.com/settings/ads/

    – Google Takout: toutes vos données dans un même fichier. Il est possible de demander à Google de vous envoyer les données qu’il a conservées à propos de vous. Dylan Curran a reçu un fichier de 5,5Go soit l’équivalent de trois millions de documents Word. Ce dossier contenait ses favoris, tous ses mails, ses contacts, ses documents Google Drive, son historique de recherche Google et Youtube, ses déplacements, les téléphones qu’il a possédés, les sites qu’il a créés… la liste n’en finit pas.

    En feuilletant son historique de recheches, Dylan Curran a notamment découvert que ses téléchargements en torrent étaient visibles… Des téléchargements illégaux…

    Pour télécharger votre contenu Google: google.com/takeout

    Facebook conserve une quantité gigantesque d’informations sur vous

    Le réseau social, quant à lui, conserve vos historiques de conversations Messenger, les documents et les messages audios que vous avez reçus ou envoyés et les contacts sur votre téléphone. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi les photos et vidéos que vous avez envoyées et reçues.

    Mais Facebook va encore plus loin, il fait du profilage: selon vos mentions «J’aime» et vos sujets de conversations sur Messenger, il détermine ce que vous aimez. Par exemple, Dylan Curran affectionne le sujet «fille». Encore plus inquiétant: il a découvert que Facebook conservait ses historiques de connexion: l’heure, l’endroit et les appareils utilisés pour se connecter.

    Comme pour Google, il est aussi possible de télécharger ses données Facebook. Dans un précédent article, nous vous indiquions la marche à suivre.

    Ce qu’il faut retenir

    Comme le souligne Dylan Curran, si ces informations venaient à tomber entre de mauvaises mains, elle pourraient être utilisées à mauvais escient. Il suffit d’avoir les identifiants du compte Google ou Facebook de la personne en question et vous avez accès à son journal intime détaillé, très détaillé.

    Magré tout, tous les jours, nous acceptons de rendre ces informations disponibles aux géants du web. La phrase «Big Brother is watching you» résonne bien plus fort que jamais.

    http://www.slate.fr

    Géolocalisation: vous êtes suivis


    On s’imagine que le Big Brother comme dans le livre « 1999 », serait des caméras cachés partout. En fait, c’est pire ! Les téléphones intelligents eux peuvent tout savoir de nous. Ou nous allons, les commerces visités, etc .. que ce soit Google, Facebook, Amazon et autres, ainsi que des applications tels que jeux, lampe de poche etc, demande si nous acceptons les conditions, il est plus facile d’accepter que de tout lire. En plus, nos données sont partagées sans que l’on sache ni pourquoi, ni pour qui… Sans oublier bien sûr, tous les appareils connectés dans la maison
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    Géolocalisation: vous êtes suivis

     

    Votre téléphone en sait plus long sur vous... (Capture d'écran sur iOS 10.3.3)

    Votre téléphone en sait plus long sur vous que vous ne le croyez.

    CAPTURE D’ÉCRAN SUR IOS 10.3.3

    ALEXANDRE VIGNEAULT
    La Presse

    On n’est jamais vraiment seul quand on utilise son téléphone intelligent. Plusieurs applications ou fonctionnalités de nos appareils récoltent quantité d’information à notre sujet, dont le lieu où on se trouve et là où on est allé. Ces données peuvent être stockées puis revendues, sans qu’on sache à qui ni pourquoi. Faut-il s’en inquiéter ?

    BIG BROTHER DANS VOTRE POCHE

    Pourquoi et pour qui nos appareils mobiles nous surveillent-ils ?

    Snapchat, application populaire auprès des ados et des jeunes adultes, a ajouté une fonctionnalité à son service de messagerie un peu avant l’été : une carte qui montre où se trouvent leurs amis.

    « J’ai des amis qui l’utilisent tous les jours : s’ils sont au travail, je le sais ; s’ils sont à l’école, je le sais », raconte Léa Roy-Choquette, 19 ans.

    Ses amis qui apparaissent sur la carte ont, en principe, choisi de montrer où ils se trouvent sur la mappemonde. Léa, elle, refuse.

    « Je ne trouve pas ça très sécuritaire », ajoute-t-elle.

    Sur Snapchat, elle a de vrais amis, mais aussi de simples connaissances.

    « Je ne veux pas que tous ces gens suivent mes déplacements », tranche la jeune femme.

    Snapmap est loin d’être la seule application à savoir où l’on se trouve. Une étude à laquelle a participé la Commission nationale de l’informatique et des libertés de France a montré que 30 % des applications mobiles récoltent les données de géolocalisation.

    « Il y a plein d’applications mobiles qui collectent ces données même si elles n’en ont pas besoin pour fonctionner. » – Sébastien Gambs, spécialiste de la vie privée et professeur à l’UQAM

    Que GoogleMaps sache où l’on se trouve tombe sous le sens : c’est un GPS. Qu’une application de lampe de poche emmagasine cette information, c’est autre chose. Surtout sans qu’on en ait connaissance. Et sans qu’on sache vraiment ce que l’entreprise qui l’a conçue fait avec ce renseignement hautement personnel.

    UN RISQUE POUR LA VIE PRIVÉE

    Sébastien Gambs s’inquiète de tout ce qu’on peut apprendre au sujet d’un individu quand on a accès à ses données de déplacement.

    Qu’est-ce qu’on peut déduire des mouvements d’une personne ?

    « Où elle habite, où elle travaille, qui sont ses meilleurs amis, si elle fréquente une clinique spécialisée dans telle ou telle maladie, si elle fréquente régulièrement une mosquée ou une église, énumère-t-il. Même le restaurant où l’on va régulièrement peut donner une indication sur notre salaire. »

    « On génère des traces qui, souvent, vont rester anodines, mais qui pourraient avoir des conséquences importantes. » – Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal

    L’utilisation des données de géolocalisation peut permettre de retracer une personne disparue, bien sûr. Elle ouvre aussi la porte à des abus, selon lui. En matière de surveillance par les autorités, notamment. Big Brother n’a plus besoin de caméra, il est déjà dans notre poche.

    « Ce sont des outils qui facilitent – et de beaucoup – la surveillance, dit encore Pierre Trudel, au sujet des appareils mobiles et des applications conçues pour eux. Quelqu’un qui veut les utiliser bénéficie d’une technologie sans précédent dans l’histoire humaine. »

    Nos historiques de navigation, nos recherches sur Google, nos déplacements, nos habitudes d’achat ou encore nos préférences sur Facebook font d’ailleurs l’objet d’un commerce lucratif… dont on sait très peu de choses.

    UN MARCHÉ OPAQUE

    « Les données sont rapidement en train de devenir le pétrole du XXIe siècle, une ressource essentielle pour l’économie planétaire », a écrit Nick Srnicek.

    Ce maître de conférence en économie numérique au King’s College de Londres a publié, le 30 août dernier, un texte dans le quotidien The Guardian où il s’inquiète du pouvoir grandissant des géants comme Google, Facebook et Amazon. Et des masses de données qu’ils récoltent sur leurs utilisateurs.

    « L’une des choses qui font que ces données ont beaucoup de valeur, c’est justement l’information de géolocalisation, précise Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. On sait qui vous êtes, où vous êtes, ce que vous faites, ce que vous achetez, ce que vous pensez acheter, ce que vos amis ont acheté. »

    « Tout ça, combiné avec les capacités grandissantes de l’intelligence artificielle, fait qu’on est capable de vous connaître mieux que vous-même. » – Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke

    Qui vend quel type de données ? Qui les achète ? Difficile de le savoir précisément, mais elles servent assurément à faire du marketing ciblé.

    Ce commerce est « relativement opaque », dit Sébastien Gambs.

    Ce qui ne signifie pas qu’il est illicite. Comme utilisateur, en acceptant les conditions d’utilisation d’un appareil ou d’une application, on donne souvent le feu vert à la transmission ou à la revente de certaines informations personnelles à d’autres entreprises.

    CONSENTEMENT FICTIF

    On ne mesure toutefois pas forcément la portée de la permission qu’on accorde.

    « Ce consentement se confond avec l’usage, dit Pierre Trudel. Si on veut utiliser une app, on doit consentir. »

    Le Commissariat à la protection de la vie privée au Canada parle même de consentement « fictif ». Bref, on dit oui à tout parce que c’est rapide et pratique, sans savoir à qui et à quoi on s’expose.

    « Si les gouvernements arrêtaient d’avoir peur d’intervenir aussitôt que ça touche à internet, ils pourraient au minimum exiger que, par défaut, les applications ne génèrent pas de données de localisation. Ça devrait être l’individu qui les met en fonction. » – Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal

    Marc-André Léger estime aussi qu’on devrait avoir une « possibilité plus nette de dire : non, je ne veux pas ».

    Pierre Trudel ne croit pas qu’il faille tomber dans la technophobie, car ces outils technologiques peuvent être utiles. Or, il juge que les utilisateurs doivent mieux s’informer et que les fabricants d’appareils mobiles et d’outils numériques doivent faire preuve d’une plus grande transparence. 

    « Il faut être bien au fait des risques et des enjeux pour soi et les autres », résume-t-il.

    Si on s’inquiète aujourd’hui des données transmises par nos téléphones intelligents, il faut aussi songer que les voitures dernier cri peuvent déjà en dire beaucoup sur nos allées et venues et que, sous peu, un large éventail d’appareils connectés pourront en faire autant. Ce qui incite Pierre Trudel à faire cette prédiction : « On n’a encore rien vu. »

    DES DONNÉES ANONYMES ?

    Google assure que les renseignements qu’il partage avec des tiers ne permettent pas d’identifier « ouvertement » ses utilisateurs. Apple assure que les données de localisation rassemblées ne nous identifient pas « personnellement ».

    Bref, ces deux géants se veulent rassurants : on peut dormir tranquille, les données qu’ils se réservent le droit de transmettre seraient anonymes. Cette promesse est, avec plus ou moins de nuance, largement répandue dans le monde numérique.

    PROMESSE TENUE ?

    Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, estime que cette promesse d’anonymat ne veut pas dire grand-chose. D’abord, on n’est jamais vraiment anonyme sur l’internet, dit-il. Ensuite, les entreprises qui récoltent, classent, échangent ou utilisent des informations personnelles « sont en mesure de construire des images complètes à partir de données incomplètes », selon lui. Ainsi, comme Sébastien Gambs, il croit que des données prétendument anonymes peuvent très bien être « dé-anonymisées » et éventuellement reliées à des individus. 

    CHOC EN ALLEMAGNE

    En se faisant passer pour une entreprise de marketing, une journaliste d’enquête à l’emploi d’un diffuseur public et un ingénieur informatique allemands ont eu accès à l’historique de navigation détaillé de 3 millions de leurs concitoyens. Gratuitement. Ils sont parvenus à lever l’anonymat de 100 000 d’entre eux à l’aide d’un identifiant lié à leur compte Twitter. Ils ont ensuite retracé plusieurs membres du gouvernement et même eu accès à de l’information d’ordre médical sur l’un d’entre eux. Ils ont aussi mis au jour les préférences d’un juge en matière de pornographie… Valerie Wilms, une politicienne touchée par ce dévoilement, s’est inquiétée du fait que l’accès à ce genre d’information privée puisse rendre les élus vulnérables face au chantage.

    GÉOLOCALISATION: QUE FAIRE ?Puisqu’on ne sait pas exactement qui récolte nos données personnelles ni dans quelles mains elles peuvent aboutir, mieux vaut choisir soi-même à qui on dévoile notre emplacement ou pas. Conseils et modes d’emploi.

    QUI DEMANDE ACCÈS ? MétéoMédia, GoogleMaps, Communauto, Photos, Aéroplan, Siri, Safari, Twitter, Transit, Tangerine, Facebook et quantité d’autres applications conçues pour les iPhone ou les téléphones Android sont susceptibles de demander l’accès aux données de géolocalisation. Des jeux et des fonctionnalités de nos téléphones (Lieux fréquents sur iPhone) enregistrent aussi cette donnée.

    FAITES LE MÉNAGE Avant de revoir tous vos réglages, éliminez les applications dont vous n’avez plus besoin pour ne garder que celles que vous utilisez couramment. Refaites cet exercice de manière périodique.

    CONFIGUREZ VOS APPLICATIONS Plusieurs applications demandent explicitement à avoir accès à nos données de géolocalisation. Il n’est toutefois pas nécessaire de leur accorder cette permission sans aucune restriction et elles fonctionneront quand même. Puisqu’il n’y a pas de bouton universel, il faut y aller au cas par cas.

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    De l’animal-machine à la machine animale


    On peut faire des robots-animaux, et maintenant, on fait de plus en plus des animaux-robots, ainsi être connecté ou bien les diriger. Je ne suis pas sûr que tout soit positif dans la technologie animale
    Nuage

     

    De l’animal-machine à la machine animale

     

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    Face aux robots, la nature a-t-elle toujours le dernier mot?

    Geoffrey Da Costa Docteur en communication sur les relations humaines et animales

     

    STEPHANE ARMÉDE

    Les prédictions d’il y a vingt ans, nous promettaient des machines échappant aux lois de la biologie, imposant ainsi leurs suprématies sur le monde du vivant. Et effectivement, comme promis, discrètement, mais sûrement, elles commencent déjà à s’imposer sur les animaux domestiques. Face aux robots, la nature a-t-elle toujours le dernier mot?

    Il y a longtemps que la nature inspire les experts en robotique. Les ingénieurs empruntent à la biologie pour concevoir des machines de toutes sortes. Après la copie de l’animal par les robots, voici venu le temps de l’incursion des robots dans les groupes d’animaux. Des bêtes synthétiques s’infiltrent, influencent et dirigent des animaux. Cela ne vous fait-il pas penser au GPS?

    Des chercheurs ont construit un robot poule qui exploite le phénomène naturel de « l’empreinte filiale ». Rapidement après leur naissance, les poussins se lient au premier objet mouvant rencontré. Ainsi, les poussins ont tendance à suivre naturellement le Poulbot, le prenant pour leur mère. Certains voudront sans doute, à cause de cela, interdire l’accès des fermes à R2D2!

    Les robots prennent le leadership animal, maximisant la production des élevages. En copiant artificiellement les canaux de communication des animaux, nous pourrons bientôt utiliser des robots pour gérer de façon plus « naturelle » le bétail. Plus besoin de clôtures, les bêtes suivront le robot devenu l’alpha du groupe jusqu’à l’abattoir.

    Une autre application de la robotique est de créer des « Abeilbots ». Ils sont faits pour manipuler les abeilles directement dans les ruches pour prendre soin de la couvée de larves. Cette technologie pourrait contribuer à augmenter la population d’abeilles, considérée en déclin. Après tout, les abeilles sont des pollinisateurs essentiels aux cultures arboricoles.

    Les scientifiques se sont aussi attaqués à une espèce d’insecte jugé bien moins sociable que les abeilles, mais vivant tout de même en groupe : Ceux-là avec qui nous cohabitons parfois sans le vouloir les cafards. Les cafards identifient leurs camarades par l’odeur. Il suffit alors de construire des robots imprégnés des phéromones de cafard. Puis, on les mêle aux cafards vivants. Une fois bien installés dans le groupe, les robots prennent le contrôle. Et on peut alors facilement déplacer les cafards dans l’immeuble d’à côté.

    Cependant, le robot cafard a bien des défauts. Il ne peut grimper correctement aux murs et il n’est pas capable de fuir un prédateur. Et si plutôt que de construire des robots cafards, on transformait des cafards en robots? Les scientifiques ont introduit du matériel électronique dans cet insecte, puis ils l’ont stimulé à distance par l’intermédiaire d’un signal de téléphone intelligent. Et voilà un cafard qui répond au doigt et à l’œil. Un petit « cyborg », parfait pour l’espionnage et l’exploration.

    Ce n’est que l’un des nombreux mélanges animaux-technologies qui nous entourent. Le domaine le plus spectaculaire reste celui des « prothèses de hautes-technologies », qui profitent à la fois aux animaux et aux humains. Il n’y a pas si longtemps, les animaux lourdement blessés ou handicapés étaient euthanasiés. Grâce aux prothèses pour animaux, ce n’est plus le cas. Ces technologies leur donnent une deuxième vie. Il en est question dans la série télévisée « My bionic pet », que je vous recommande chaudement. Vétérinaires et ingénieurs travaillent ensemble pour faire des reproductions quasi identiques d’articulation de l’animal. Les handicaps n’étant pas uniquement moteurs, il y a des prothèses « implants » reliées directement au cerveau, essentiellement pour l’ouïe et la vue, mais pas que. Et le tout sans fil, en plus!

    La fabrication d’implants neuronaux ouvre la voie à des perspectives intéressantes dans les milieux thérapeutiques vétérinaires.

    Le cas le plus surprenant est celui d’un macaque paralysé qui a pu remarcher grâce aux neuroprothèses. Elles sont des puces électroniques implantées dans le cerveau et la colonne vertébrale qui répare certaines déficiences nerveuses du singe. La communication des signaux électriques est ainsi rétablie entre le cortex et les nerfs. Il peut utiliser ses membres inférieurs sans entraînement. La fabrication d’implants neuronaux ouvre la voie à des perspectives intéressantes dans les milieux thérapeutiques vétérinaires.

    On ne sera pas étonné d’apprendre que ces animaux domestiques ont une présence non négligeable de technologies dans le corps. C’est pourquoi on pensera immédiatement que ce sont des chiens et chats cyborgs. Phénomène d’autant plus prévisible que, dans une société de consommation comme la nôtre, la barrière entre le thérapeutique et le ludique est bien mince. Ajouter des gadgets à nos toutous, nous le faisons déjà très bien. Qu’en sera-t-il lorsqu’il ne s’agira plus de remplacer les membres, mais de gadgétiser son chat ou son chien en bonne santé? On parle alors du concept de chiens et de chats « augmentés ». C’est l’avènement de nouvelles races chiens cyborgs, plus puissants, plus performants, avec une force de mâchoire accrue, lesquels sont « utilisés » en contexte de guerre ou dans le cadre de combats de chiens.

    Mais, plus que les augmentations physiologiques animales, ce sont les technologies de communication qui vont recevoir le plus d’attention. Imaginez comme il serait pratique de connecter son iPhone avec son chat! Et de pouvoir texter son matou toute la journée! Ou bien de « Skyper » son chien pour ne pas qu’il s’ennuie! Et surtout, de le « poker » quand nous nous ennuyons. Assez étrangement, je suis sûr qu’il sera l’un de vos seuls amis Facebook à vous répondre instantanément : il n’aurait pas le choix.

    Générant à la fois espoirs et inquiétudes, l’animal cyborg semble destiné à devenir l’un des piliers de notre société. Des technologies implantées dans l’animal sont déjà monnaie courante. Il suffit de penser aux puces électroniques d’identification. Mais aujourd’hui, nous pouvons aller plus loin en ce sens. Les avancées technologiques nous donnent maintenant de nouvelles occasions de modifier les trajectoires évolutives des animaux domestiques, les plus proches de nous. À nous d’y mettre une limite… ou pas. Dans tous les cas, nos animaux de compagnies seront inlassablement liés aux technologies. En espérant qu’ils ne deviennent pas aussi dépendants que nous de la moindre notification reçue alors que nous sommes en pleine activité… humaine.

    http://quebec.huffingtonpost.ca