Le Saviez-Vous ► Pourquoi la grippe espagnole a été aussi virulente


Pourquoi la grippe a été appelé la grippe espagnole, alors qu’elle a probablement commencé en Chine. Cette grippe à tuer a elle seule plus de personnes à travers le monde que la Première Guerre mondiale. Elle s’est étendue comme une vrai trainée de poudre pour arriver à ses fins
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Pourquoi la grippe espagnole a été aussi virulente

 

Les soldats d’un camp militaire  du Kansas, aux États-Unis, ont été les premiers touchés par la vague pandémique initiale, au printemps-été 1918.

Les soldats d’un camp militaire du Kansas, aux États-Unis, ont été les premiers touchés par la vague pandémique initiale, au printemps-été 1918.

SCIENCE SOURCE/AKG IMAGES

Par Hugo Jalinière

Le virus avait une rapidité de reproduction dans l’organisme 10.000 fois supérieure à celle d’agents pathogènes de même type. Il a provoqué entre 40 et 100 millions de décès entre 1918 et 1919.

HÉCATOMBE. Entre 1918 et 1919, la grippe dite espagnole a touché un tiers de la population mondiale, alors estimée à 1,9 milliard d’individus, et induit entre 40 et 100 millions de décès selon les estimations ; davantage donc que les 20 millions de morts de la Première Guerre mondiale. Et contrairement aux grippes saisonnières « classiques » dont l’essentiel des victimes se compte parmi les personnes fragiles (enfants de moins de 2 ans, personnes âgées ou immunodéprimées), la mortalité s’est concentrée à 80 % sur de jeunes adultes (20 à 40 ans). Des hommes jeunes et en bonne santé mourraient d’infection pulmonaire en moins d’une semaine. Une particularité restée mystérieuse jusqu’à ce que la séquence génomique complète du virus soit révélée en 2005 à partir de l’ARN viral retrouvé dans les poumons d’un corps conservé dans le sol gelé de l’Alaska.

La grippe espagnole était chinoise

En 2007, des chercheurs reproduisent ainsi l’agent pathogène en laboratoire pour étudier sa dynamique dans l’organisme de macaques… foudroyés en quelques jours. L’expérience révèle que la rapidité de reproduction du virus dans l’organisme (virulence) est 10.000 fois supérieure à celle de virus grippaux du même type (H1N1). En quelques jours, tout l’arbre respiratoire des singes est littéralement submergé, bronches et poumons compris, alors qu’une grippe se cantonne généralement au nez et à la gorge. Reste un mystère, l’origine de cette grippe qui n’avait rien d’ »espagnole » :

« C’est un surnom donné par les journaux britanniques car c’est en Espagne, où le roi a été malade, que la presse en a parlé en premier », explique Patrick Zylberman, professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des hautes études en santé publique.

La souche pourrait être née en Chine, à la faveur de contacts étroits entre la population et les oiseaux, réservoirs naturels des virus grippaux. En 2014, à partir d’une analyse phylogénétique du génome reconstitué en 2005, des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) établissent qu’elle serait née d’une recombinaison entre une souche humaine H1N8 circulant entre 1900 et 1917 et les gènes d’un virus aviaire de type N1.

 « Mais cela reste une hypothèse, prévient Patrick Zylberman, car tous les chercheurs travaillent à partir d’échantillons de la seconde vague pandémique (automne 1918-fin de l’hiver 1919). On n’a aucune trace du virus qui a sévi au printemps-été 1918. Il manque donc une pièce importante au puzzle. »

Les chercheurs savent en revanche que cette première vague, moins létale, a touché un camp militaire dans le sud du Kansas, où des soldats du corps expéditionnaire américain se préparaient à rejoindre l’Europe en guerre.

https://www.sciencesetavenir.fr

L’heure d’une infection parasitaire influe sur sa virulence


La leishmania peut être plus virulent dépendant de la journée que l’insecte pique une personne pour la contaminer. Curieusement, ce serait au moment ou le système immunitaire est à son plus fort. Connaitre le mécanisme d’infection permettra probablement à des meilleurs traitements dans le futur
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L’heure d’une infection parasitaire influe sur sa virulence

Un phlébotome   Photo : Centre américain du contrôle et de la prévention des maladies

La gravité d’une infection pulmonaire varie selon l’heure du jour à laquelle elle est transmise par un parasite, ont montré des chercheurs de l’Université McGill.

Un texte d’Alain Labelle

Le fonctionnement du corps est contrôlé par ses horloges biologiques. Or, le Pr Nicolas Cermakian et ses collègues ont établi que ces horloges ont aussi des effets sur les infections parasitaires, la gravité de l’infection variant selon l’heure de contamination.

Cette nouvelle connaissance pourrait mener à la création de traitements et de stratégies de prévention mieux adaptées contre les infections parasitaires.

L’équipe montréalaise a fait cette découverte en étudiant le parasite Leishmania, qui cause la leishmaniose, une infection transmise la nuit par un phlébotome femelle (communément appelé mouche des sables).

Le saviez-vous?

Leishmania est endémique dans 88 pays, pour la plupart des pays en développement concentrés dans des régions tropicales. On estime que 12 millions de personnes dans le monde sont infectées et que 2 millions de nouveaux cas se déclarent chaque année. Les changements climatiques pourraient entraîner sa propagation dans d’autres zones. D’ailleurs, Leishmania est maintenant présente dans quelques régions du sud de l’Europe.

(Source : Agence de la santé publique du Canada)

L’heure influe sur la réaction du corps

Les chercheurs du laboratoire du Pr Cermakian ont découvert une variation marquée de la réponse immunitaire dirigée contre le parasite selon l’heure à laquelle ce dernier a été injecté.

Nos travaux antérieurs ont révélé que le système immunitaire est doté de ses propres horloges biologiques. Les mécanismes de défense de l’organisme sont plus ou moins actifs à différents moments de la journée.

Nicolas Cermakian

Forme promastigote du parasite Leishmania

Forme promastigote du parasite Leishmania Photo : iStock

Une ancienne postdoctorante au laboratoire, Silke Kiessling, a constaté que Leishmania était plus virulent au début de la nuit, période correspondant à la réponse immunitaire la plus forte contre le parasite.

Ce constat peut sembler contradictoire. Pourquoi un parasite serait-il transmis par un insecte qui pique au moment précis où notre système immunitaire offre une protection maximale?

En fait, pour arriver à se développer dans l’organisme hôte, le parasite doit déclencher une réponse immunitaire forte, attirant ainsi les cellules inflammatoires qu’il utilise pour se multiplier au site de l’infection.

Nous savions déjà que les rythmes circadiens du système immunitaire pouvaient contrôler les infections virales et bactériennes, mais c’est la toute première fois que cela est démontré pour une infection parasitaire.

Nicolas Cermakian

Améliorer les traitements

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports veulent maintenant identifier les mécanismes permettant le rythme circadien de Leishmania, tant au niveau moléculaire qu’au niveau cellulaire.

Les chercheurs ont déjà découvert que ce rythme de réponse à Leishmania est réglé par l’horloge des cellules du système immunitaire.

Une meilleure compréhension de la régulation des interactions hôte-parasite en fonction du moment de la journée pourrait mener à la création de traitements plus efficaces pour lutter contre d’autres maladies transmises par des insectes.

http://ici.radio-canada.ca

Quand on risque-t-on une pneumonie ?


La pneumonie est une infection qui généralement se soigne, mais des personnes plus à risques, une pneumonie peut devenir un peu plus compliqué à soigner
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Quand on risque-t-on une pneumonie ?

 

Quand risque-t-on une pneumonie ?

 

    La pneumonie est une infection des poumons qui peut être causée par différents germes, des virus, des bactéries ou encore des champignons, même si la cause la plus fréquente est la bactérie pneumocoque.

    Quels sont les symptômes d’une pneumonie ?

    Les manifestations de la pneumonie dépendent du germe à l’origine de l’infection, mais le plus souvent le patient présente une fièvre élevée, un essoufflement, une toux grasse, une douleur thoracique, des douleurs musculaires, des maux de tête, et dans certains cas aussi des nausées, des vomissements et des diarrhées.

    Certains signes de gravité associés doivent amener à contacter les urgences : troubles de la conscience, pouls trop rapide, température très élevée supérieure à 40°C, douleur dans la poitrine s’aggravant avec la respiration profonde, etc.

    Comment attrape-t-on une pneumonie ?

    On peut contracter une pneumonie comme on attrape une grippe ou un rhume, c’est-à-dire en inhalant des particules contaminées, lesquelles attaquent les poumons et provoquent une inflammation à l’origine de difficultés respiratoires. Cela dit, les germes en cause dans la pneumonie sont bien moins contagieux que le virus du rhume et de la grippe.

    Mais le risque de pneumonie est aussi plus élevé chez certaines personnes :

  • Chez les très jeunes enfants jusqu’à l’âge de 2 ans.

  • Chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

  • Avec certains traitements médicamenteux, comme les chimiothérapies, les corticothérapies de longue durée, les traitements immunosuppresseurs, etc.

  • En cas de troubles de la déglutition ou de la toux.

  • Le tabagisme constitue aussi un facteur de risque de pneumonie, tout comme l’exposition au tabagisme passif, particulièrement chez les enfants.

  • En cas d’hospitalisation, notamment en réanimation avec assistance respiratoire (pneumonies nosocomiales, plus souvent graves car touchant des personnes déjà affaiblies par une autre maladie).

  • Lorsque le système immunitaire est affaibli (sida, cancer, diabète…).

  • Certaines professions : exposition à des produits chimiques toxiques (vernis, diluants…), éleveurs d’oiseaux, transformation de la laine, du malt, du fromage.

  • Etc.

À noter que parfois, une simple grippe ou un rhume peut se compliquer d’une pneumonie.

Une pneumonie, c’est grave docteur ?

Dans la majorité des cas, la pneumonie guérit en quelques semaines à l’aide d’un traitement antibiotique. Mais parfois, la pneumonie peut entraîner des complications graves, voire mortelles : bactériémie, abcès au poumon, pleurésie.

Quels sont les facteurs de risque de complications ?

Certains facteurs sont connus pour augmenter le risque de complications, comme l’âge, l’insuffisance cardiaque, un antécédent d’accident vasculaire cérébral, une maladie rénale, hépatique, une BPCO, une immunodépression, la drépanocytose ou encore des antécédents de pneumonie bactérienne.

Comment se prémunir de la pneumonie ?

L’hygiène de vie

En adoptant une bonne hygiène de vie, impliquant notamment de se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon, et de se soustraire à toute forme de tabagisme (passif compris).

La vaccination contre le pneumocoque

Recommandé aux nourrissons dès l’âge de 2 mois (deux doses à deux mois d’intervalle et un rappel à 11 mois). Au-delà de 2 ans, la vaccination contre le pneumocoque est recommandée en cas d’otites répétées chez l’enfant, de sinusites chroniques chez l’adulte et chez les adultes qui présentent un risque élevé d’infection à pneumocoque. À partir de 65 ans, la vaccination contre le pneumocoque est recommandée tous les 5 ans particulièrement chez les personnes à risque (fumeurs, insuffisants respiratoires, diabétiques).

La vaccination contre la grippe

La pneumonie est la complication la plus fréquente de la grippe. Alors autant se faire vacciner chaque année pour se prémunir à la fois de la grippe et la pneumonie.

Isabelle Eustache
Sources : Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), 19 avril 2013 / n° 14-15. ameli-sante.fr. Société de Pneumologie de langue française,
http://www.splf.org.

http://www.e-sante.fr/

Bactéries : le lave-vaisselle est-il dangereux pour la santé ?


Je n’ai jamais aimé les lave-vaisselles, mais je peux comprendre que pour certains, c’est nécessaire. Cependant, je ne suis pas sur que cela sauve du temps a la longue .. Car même si la vaisselle est lavée a l’eau chaude, voir bouillante, il semble que certains champignons adorent ce genre d’endroits pour proliférer
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Bactéries : le lave-vaisselle est-il dangereux pour la santé ?

 

lave_vaisselle

© iStockPhoto

6 lave-vaisselles sur 10 seraient infectés par des champignons susceptibles de provoquer des infections pulmonaires et des problèmes de peau. Nos conseils pour vous en débarrasser.

Selon une étude qui vient d’être publiée par la revue Medical Mycology, environ 62% des lave-vaisselle sont colonisés par des champignons microscopiques qui se complaisent dans l’ambiance chaude et humide de ce lieu clôt. Les mêmes champignons que vous trouvez parfois dans les joints des salles-de-bain insuffisamment aérées !

Pour pousser un peu plus leur étude, les chercheurs de l’Université d’Adana, en Turquie, ont passé à la loupe des lave-vaisselle d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Australie et d’Amérique. Ils ont découvert que, quel que soit le pays et le taux d’humidité ambiante le caoutchouc qui assure l’étanchéité de la porte du lave-vaisselle est un véritable nid à bactéries et à champignons, notamment les variétésExophilia, Rhodotorula et Candida parapsilosis. Ils ont également découvert que les sels de lavage aident à la prolifération de certaines variétés de champignons qui se développent en milieu alcalin.

Champignons : les personnes à risque

Or ces champignons microscopiques relâchent dans l’air des spores susceptibles d’être inhalés et de provoquer des infections pulmonaires difficiles à soigner. Les personnes les plus à risque sont :

– Les adultes et les enfants qui prennent des antibiotiques

– Les personnes ayant un déficit immunitaire (c’est-à-dire dont le système de défense immunitaire est affaibli)

– Les personnes qui sont particulièrement sensibles aux mycoses

– Les personnes diabétiques, qui peuvent développer des infections dermatologiques.

Champignons : comment s’en débarrasser

Pour empêcher ces champignons microscopiques de proliférer dans votre lave-vaisselle, nettoyez-le régulièrement avec du vinaigre et de bicarbonate de soude. Ce grand nettoyage devrait être effectué au moins une fois par mois.

Voici comment procéder :

Commencez par enlever tous les rangements et laissez-les tremper dans de l’eau savonneuse.

Nettoyez à fond toutes les surfaces intérieures du lave-vaisselle et le joint en caoutchouc avec une éponge et un mélange composé de 200 ml d’eau chaude et 200 ml de vinaigre blanc.

Remettez les rangements en place, posez un verre rempli de vinaigre dans le haut du lave-vaisselle et lancez un programme de lavage à l’eau très chaude.

Saupoudrez le bas du lave-vaisselle avec une cuillère à soupe de bicarbonate de soude et lancez un nouveau lavage eau chaude.

Pour être parfaitement sûre que les champignons ne prolifèreront pas de sitôt, terminez en nettoyant les surfaces à la main avec une éponge et de l’eau de javel

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http://www.topsante.com