Le Saviez-Vous ►Les 8 pires parasites du corps humain


Ils ont beau être minuscule pour la plupart, mais ils peuvent faire de graves dégâts. On connaît la tique et donner la maladie de Lyme, mais celle d’Australie peut paralyser en 24 heures. Il y a des parasites qui rend aveugle, qui mange le cerveau, qui provoque l’éléphantis etc ..
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Les 8 pires parasites du corps humain

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Ils rendent aveugles, paralysent le visage ou dévorent le tympan : ces horribles parasites qui s’introduisent dans notre corps peuvent déclencher de graves maladies.

Les parasites sont des organismes qui viennent aux dépens d’un hôte durant une partie de leur cycle vital. Chez l’homme, ils sont parfois à l’origine de maladies affectant des millions de personnes ou de symptômes impressionnants. Vers de plusieurs dizaines de centimètres ou amibes unicellulaires, voici les plus redoutables.

Wuchereria bancrofti donne un aspect « d’Elephant Man »

L’éléphantiasis, ou filariose de Bancroft, entraîne un impressionnant gonflement des membres. Il est dû à une infection par trois sortes de vers filaires, dont le Wuchereria bancrofti, à l’origine de 90 % des cas. Ce dernier produit des millions de petites larves appelées microfilaires qui sont transmises par les moustiques. Celles-ci migrent vers le système lymphatique et lorsqu’elles deviennent adultes, elles peuvent entraîner un gonflement des tissus, une accumulation et un épaississement de la peau au niveau des membres. En 2000, plus de 120 millions de personnes étaient infectées et environ 40 millions d’entre elles souffraient de difformités handicapantes et stigmatisantes, selon l’OMS.

 

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

La tique australienne paralyse les muscles

Si dans nos contrées la tique est susceptible de transmettre la maladie de Lyme, Ixodes holocyclus, une espèce endémique d’Australie peut carrément provoquer une paralysie fulgurante. Elle se manifeste d’abord par des vomissements, puis au niveau des membres inférieurs par une perte de la coordination et de la force musculaire. La paralysie apparaît alors dans les 24 heures, s’étendant progressivement au reste du corps. Si la tique n’est pas retirée rapidement, l’atteinte des muscles respiratoires et de la déglutition peuvent conduire au décès. Les cas humains sont heureusement rares, mais on estime que 100.000 animaux domestiques sont atteints chaque année

 

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

Wohlfahrtia magnifica mange l’oreille de l’intérieur

L’asticot de la mouche Wohlfahrtia magnifica est à l’origine d’une myiase affectant la plupart du temps l’oreille. Les larves envahissent le tympan puis attaquent la paroi osseuse de l’oreille interneet parfois l’encéphale, pouvant alors entraîner la mort. L’asticot peut également s’attaquer aux yeux, détruisant le globe oculaire, ou le nez, avec envahissement des sinus. Le ver de Cayor (Afrique occidentale) et le ver macaque (Amérique du Sud), de la même famille, infectent eux les vêtements ou les draps. Ils entraînent des myiases furonculaires, avec apparition d’un nodule purulent avec une sensation de « quelque chose qui bouge » sous la peau. L’asticot de 10 millimètres environ sort après quelques jours, mais peut provoquer des œdèmes ou des chocs allergiques.

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

Onchocerca volvulus rend aveugle

Causée par un microfilaire du ver Onchocerca volvulus, l’onchocercose affecte la peau et les yeux. La forme oculaire, qui sévit dans 30 pays africains, est la quatrième cause de cécité dans le monde. Elle survient lorsque les microfilaires migrent jusqu’à l’œil et y meurent, entraînant une réaction inflammatoire qui va opacifier l’œil. Dans les années 1970, jusqu’à 50 % des adultes étaient ainsi frappés de « cécité des rivières » dans certaines zones. La maladie a fait l’objet d’un vaste plan de prévention et de traitement à l’ivermectine, mais des millions de personnes sont encore considérées à risque. À noter qu’il existe aussi une forme cutanée d’onchocercose, provoquant un dessèchement sévère et un vieillissement précoce de la peau.

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

Naegleria fowleri « mange » le cerveau

Surnommée « mangeuse de cerveau », Naegleria fowleri est une amibe vivant dans les eaux chaudes des lacs, des marais ou des piscines mal entretenues. Elle est à l’origine d’une très grave encéphalite, la méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP), mortelle dans 95 % des cas. L’infection survient lorsque l’on se baigne ou que l’on respire des gouttelettes d’eau véhiculées par le vent : l’amibe s’infiltre dans le nez puis migre vers le cerveau. Après un à neuf jours apparaissent maux de tête, vomissements et fièvre, puis des confusions, des hallucinations et des attaques. Heureusement, la maladie est peu fréquente : en 50 ans, 310 cas ont été recensés dans le monde dont un seul en France (en Guadeloupe).

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

Trypanosoma brucei rend zombie

Trypanosoma brucei est un ver protozoaire flagellé à l’origine de la trypanosomiase humaine africaine (THA), également appelée « maladie du sommeil » ou maladie de Chagas dans sa forme américaine. Celle-ci se transmet notamment par la glossine, ou mouche tsé-tsé, qui pique pour se nourrir de sang. Le parasite se multiplie alors dans le sang et la lymphe, puis migre vers le liquide céphalorachidien, avec apparition de troubles neurologiques (mouvements anormaux, irritabilité, réactions psychotiques, comportement agressif ou apathique…) et une somnolence. Non traitée, la trypanosomiase entraîne le coma et la mort en quelques semaines. Quelque 70.000 personnes sont touchées chaque année en Afrique, selon l’OMS, et 75 millions présentent le risque d’attraper la maladie.

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

L’ascaris colonise les poumons

Mesurant jusqu’à 30 cm de long, l’ascaris est un ver rond de couleur rosée mesurant jusqu’à 20 cm de long. Il se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments souillés. La femelle vit dans l’intestin grêle, se nourrissant du bol alimentaire et peut pondre jusqu’à 200.000 œufs par jour. Ces derniers libèrent des embryons qui traversent la paroi digestive et gagnent le foie puis, dans certains cas, les poumons par voie sanguine. Ils provoquent alors un syndrome de Löffler, avec une opacité pulmonaire, une toux et de la fièvre. Mais les complications les plus graves sont d’ordre digestif, avec parfois une appendicite ou une pancréatite aiguë. L’ascaridiose est la parasitose la plus fréquente au monde : elle touche un quart de la population mondiale, principalement dans les pays en développement.

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

Leishmania laisse des cicatrices purulentes

Leishmania est un protiste parasite à l’origine de la leishmaniose, une maladie qui touche 1,5 à 2 millions de personnes chaque année, y compris en France. Il se transmet à l’homme à l’occasion d’une piqûre par le phlébotome, une sorte de petit moustique. Le leishmania est alors « avalé » par les macrophages où il se transforme en amastigote en perdant sa flagelle. En fonction de la localisation des cellules infestées, les symptômes diffèrent. La forme cutanée se caractérise par des grosses croûtes pouvant laisser des cicatrices indélébiles. La forme viscérale, la plus grave, se manifeste par de la fièvre, un amaigrissement, un gonflement du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

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Le Saviez-Vous ► Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?


Bien que les animaux de compagnie apportent beaucoup aux humains, mais il est important de les faire vacciner et vermifugés. Car certains parasites transmettent des maladies aux animaux et qui peuvent contaminer aussi les humains.
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Mon chien peut-il me transmettre des maladies ?

 

chien malade

    Certaines maladies, appelées zoonoses, peuvent se transmettre de l’animal à l’Homme. 

    La Dr Hélène Gateau, vétérinaire, chroniqueuse animalière et animatrice télé, vous en dit plus dans cet extrait de son livre Tout sur votre chien !

    Prendre soin de votre chien et veiller sur lui au quotidien est important pour sa santé, mais aussi pour celle de votre famille. En effet, certaines maladies infectieuses ou parasitaires peuvent se transmettre du chien à l’homme, et parfois inversement : on les appelle les zoonoses. 

    La leptospirose 

    La maladie la plus grave est la leptospirose. Votre chien peut se contaminer en se baignant dans une eau stagnante, souillée par l’urine de rats, par exemple. Une fois atteint, votre chien va lui-même excréter des bactéries dans ses urines par l’intermédiaire desquelles vous risquez de contracter la maladie. Si elle n’est pas soignée à temps, elle entraîne des lésions hépatiques graves, voire mortelles. Pour prévenir tout risque de la contracter, vaccinez chaque année votre chien contre la leptospirose et mettez toujours des gants lorsque vous êtes amené à ramasser ou nettoyer les déjections de votre chien.

    La leishmaniose et la maladie de Lyme 

    La leishmaniose et la maladie de Lyme sont aussi des zoonoses. Cependant, votre animal ne peut pas directement vous contaminer. Il faut nécessairement un vecteur le phlébotome, un insecte piqueur, dans le cas de la leishmaniose et la tique pour la maladie de Lyme. Pour éviter que votre chien ne soit un réservoir potentiel de ces maladies et ne représente un risque pour votre santé, la prévention passe par un traitement antiparasitaire externe.

    Les parasites intestinaux

    Certains parasites intestinaux peuvent aussi causer des zoonoses, comme l’ascaris, responsable de la toxocarose, et le ténia, responsable de l’échinococcose. Le chien rejette les œufs de ces parasites dans ses selles et votre environnement peut être contaminé.

    L’échinococcose

    L’échinococcose est asymptomatique chez le chien. En revanche, chez l’homme, le parasite s’enkyste dans le foie, voire les poumons, avec de graves conséquences sur ces organes. Dans le cas de la toxocarose chez l’homme, l’œuf ingéré se transforme en larve qui migre dans l’organisme et peut avoir des répercussions diverses selon sa localisation finale (œil, encéphale). Pour prévenir le risque de contamination, vermifugez votre chien régulièrement. 

    La teigne

    La teigne fait également partie des zoonoses. C’est une mycose cutanée assez contagieuse. Si votre compagnon en est atteint, vous aurez peu de chance d’y échapper. Chez l’homme, cela se manifeste par des petites plaques squameuses, bien délimitées, souvent rondes et dont le contour est rouge. Le traitement à base d’antifongique est contraignant, mais nécessaire et efficace.

    La gale

    La gale sarcoptique est une autre maladie de peau transmissible du chien à l’homme. Chez le chien, la maladie peut prendre une grande ampleur (démangeaisons, boutons, croûtes, perte de poils…), tandis que chez l’homme, l’acarien causera des symptômes plus modérés qui évolueront vers une guérison souvent naturelle. Les jeunes chiens, les chiens de chasse ou ceux séjournant en chenil sont les plus touchés, mais ce n’est pas une pathologie fréquente.

    D’autres zoonoses plus rares existent, comme la pasteurellose ou encore la rickettsiose. La rage est également une zoonose, systématiquement mortelle dès que les symptômes apparaissent, mais elle a disparu du territoire français.

    En surveillant la santé de votre chien, en le traitant régulièrement contre les différents parasites internes et externes, mais aussi en respectant les mesures d’hygiène classiques, vous minimiserez le risque de zoonoses !

    Le conseil d’Hélène Gateau

    Conseil Les enfants sont les plus exposés aux zoonoses. Il est alors très fortement conseillé de les sensibiliser le plus tôt possible aux règles élémentaires d’hygiène :

  • ne jamais frotter son visage sur un animal ;

  • bien se laver les mains après chaque contact et surtout ne pas mettre ses doigts dans sa bouche…

Dr Hélène Gateau
Vétérinaire

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Leishmaniose canine : protégez votre chien toute l’année


Les phlébotomes sont des parasites qui peuvent transmettre la leishmaniose chez les chiens. Il n’y a pas de guérison possible, mais la prévention peut éviter de rendre le chien malade. Sois la vaccination ou encore les antiparasitaires.
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Leishmaniose canine : protégez votre chien toute l’année

 

La leishmaniose est une maladie parasitaire touchant principalement le chien et pouvant avoir de graves conséquences sur la santé de l’animal. E

lle est transmise par un insecte vecteur, le phlébotome. Les premiers symptômes peuvent apparaître des mois, voire des années, après l’infection, ce qui rend le diagnostic de la maladie parfois compliqué.

Les symptomes de la leishmaniose chez le chien

Les signes cliniques de cette maladie sont très variables : les chiens atteints de leishmaniose peuvent présenter des problèmes de peau, avec perte de poils, pellicules, ulcérations, croûtes, ou encore des escarres. La leishmaniose peut entraîner un amaigrissement de l’animal, avec un état général qui se dégrade progressivement.On peut également observer un gonflement des ganglions, une pousse anormale des griffes ou des boiteries. Cette maladie peut également atteindre des organes internes, ce qui peut entraîner une anémie, une atteinte oculaire ou encore une insuffisance rénale par exemple.

Le traitement et le pronostic

Le pronostic de la leishmaniose est sombre, car cette maladie peut être fatale en l’absence de réponse au traitement. Le traitement est long et parfois coûteux : il ne permet pas de guérir l’animal mais de contrôler les symptômes. En effet, il s’agit d’un traitement palliatif, car il ne permet pas d’éliminer complètement le parasite responsable de la leishmaniose. Ainsi, des rechutes ultérieures sont toujours possibles.

Les facteurs de risque

La saison classique d’activité des phlébotomes, les insectes porteurs du parasite, s’étend d’avril-mai à septembre-octobre. Les phlébotomes aiment la chaleur et sont don cplus particulièrement répandus dans les zones méditerranéennes. Des variations existent, qui sont dues aux conditions climatiques. Dans ces périodes et ces zones à risque, il est donc indispensable de protéger son animal contre ces insectes, afin d’éviter la contamination par le parasite de la leishmaniose.

Comment protéger son chien contre la leishmaniose ? 

Pour protéger son chien, il existe deux solutions complémentaires : la vaccination qui permet de prévenir le risque de développer la maladie, et les antiparasitaires qui ont une action répulsive contre les phlébotomes. Cette action répulsive permet de prévenir la piqûre et le repas de sang du phlébotome sur le chien traité et ainsi réduire les risques de contamination par le parasite responsable de la leishmaniose. Ces antiparasitaires sont donc des alliés précieux dans la lutte contre la leishmaniose pour la protection du chien en zone à risque.

Demandez conseil à votre vétérinaire.

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L’heure d’une infection parasitaire influe sur sa virulence


La leishmania peut être plus virulent dépendant de la journée que l’insecte pique une personne pour la contaminer. Curieusement, ce serait au moment ou le système immunitaire est à son plus fort. Connaitre le mécanisme d’infection permettra probablement à des meilleurs traitements dans le futur
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L’heure d’une infection parasitaire influe sur sa virulence

Un phlébotome   Photo : Centre américain du contrôle et de la prévention des maladies

La gravité d’une infection pulmonaire varie selon l’heure du jour à laquelle elle est transmise par un parasite, ont montré des chercheurs de l’Université McGill.

Un texte d’Alain Labelle

Le fonctionnement du corps est contrôlé par ses horloges biologiques. Or, le Pr Nicolas Cermakian et ses collègues ont établi que ces horloges ont aussi des effets sur les infections parasitaires, la gravité de l’infection variant selon l’heure de contamination.

Cette nouvelle connaissance pourrait mener à la création de traitements et de stratégies de prévention mieux adaptées contre les infections parasitaires.

L’équipe montréalaise a fait cette découverte en étudiant le parasite Leishmania, qui cause la leishmaniose, une infection transmise la nuit par un phlébotome femelle (communément appelé mouche des sables).

Le saviez-vous?

Leishmania est endémique dans 88 pays, pour la plupart des pays en développement concentrés dans des régions tropicales. On estime que 12 millions de personnes dans le monde sont infectées et que 2 millions de nouveaux cas se déclarent chaque année. Les changements climatiques pourraient entraîner sa propagation dans d’autres zones. D’ailleurs, Leishmania est maintenant présente dans quelques régions du sud de l’Europe.

(Source : Agence de la santé publique du Canada)

L’heure influe sur la réaction du corps

Les chercheurs du laboratoire du Pr Cermakian ont découvert une variation marquée de la réponse immunitaire dirigée contre le parasite selon l’heure à laquelle ce dernier a été injecté.

Nos travaux antérieurs ont révélé que le système immunitaire est doté de ses propres horloges biologiques. Les mécanismes de défense de l’organisme sont plus ou moins actifs à différents moments de la journée.

Nicolas Cermakian

Forme promastigote du parasite Leishmania

Forme promastigote du parasite Leishmania Photo : iStock

Une ancienne postdoctorante au laboratoire, Silke Kiessling, a constaté que Leishmania était plus virulent au début de la nuit, période correspondant à la réponse immunitaire la plus forte contre le parasite.

Ce constat peut sembler contradictoire. Pourquoi un parasite serait-il transmis par un insecte qui pique au moment précis où notre système immunitaire offre une protection maximale?

En fait, pour arriver à se développer dans l’organisme hôte, le parasite doit déclencher une réponse immunitaire forte, attirant ainsi les cellules inflammatoires qu’il utilise pour se multiplier au site de l’infection.

Nous savions déjà que les rythmes circadiens du système immunitaire pouvaient contrôler les infections virales et bactériennes, mais c’est la toute première fois que cela est démontré pour une infection parasitaire.

Nicolas Cermakian

Améliorer les traitements

Les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Scientific Reports veulent maintenant identifier les mécanismes permettant le rythme circadien de Leishmania, tant au niveau moléculaire qu’au niveau cellulaire.

Les chercheurs ont déjà découvert que ce rythme de réponse à Leishmania est réglé par l’horloge des cellules du système immunitaire.

Une meilleure compréhension de la régulation des interactions hôte-parasite en fonction du moment de la journée pourrait mener à la création de traitements plus efficaces pour lutter contre d’autres maladies transmises par des insectes.

http://ici.radio-canada.ca

5 choses à savoir sur la leishmaniose canine


La leishmaniose canine est une maladie qui vient de la méditerranée, elle est en Europe et serait aussi présente en Asie, Afrique et en Amérique du Nord. Cette maladie est transmise par un insecte qui ressemble à un moustique, malheureusement l’animal n’en guérit pas, même s’il y a des traitement très cher et très long
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5 choses à savoir sur la leishmaniose canine

 

chien malade

Crédits photo :

Shutterstock

Chaque année, elle tue quelque 40 000 chiens en France, et elle ne cesse de se répandre dans le pays, menaçant des centaines de milliers d’animaux. Pourtant, la leishmaniose canine est encore trop peu connue des propriétaires de chiens.

Comment se transmet la maladie et à quelle période ? Quelles zones sont les plus touchées et comment prévenir cette maladie qui ne peut malheureusement pas être guérie ?

Voici 5 choses à savoir sur la leishmaniose canine :

1. Comment se transmet la leishmaniose ?

 

    La leishmaniose est transmise par le phlébotome, un insecte que l’on peut aisément confondre avec un moustique. Cet insecte est particulièrement actif durant la nuit, du crépuscule à l’aube, et tout au long du printemps et de l’été, d’avril à septembre voire octobre. Une période qui dépend bien sûr des conditions climatiques. Et depuis quelques années, ils apparaissent de plus en plus tôt.

    C’est par la piqure de l’insecte vecteur de la maladie que le chien (comme l’homme) est contaminé.

    2. Où sévit cette maladie ?

    Il y a encore quelques années, la leishmaniose était encore une maladie méditerranéenne. Mais elle s’est étendue vers le nord de l’Europe. Elle est aussi présente en Asie, en Afrique et sur le continent américain. Seuls l’Australie et l’Antarctique en sont indemnes.

    En France, la leishmaniose touche particulièrement les régions du sud.

    3. Les symptômes de la leishmaniose

    • Chute de poils, autour des yeux et du museau

    • Perte de poids malgré un appétit normal

    • Escarres, ulcères, inflammations cutanées, squames…

    • Lorsque la maladie est à un stade très avancé, les griffes du chien se mettent à pousser à une vitesse anormale.

    • Des boiteries mais aussi une insuffisance rénale peuvent se manifester

        Ces symptômes n’apparaissent que plusieurs mois, et dans certains cas plusieurs années, après la contamination, ce qui rend le diagnostic plus compliqué.

        En cas de doute, n’attendez pas pour vous rendre chez votre vétérinaire qui pourra réaliser un test sanguin pour dépister la maladie.

        4. Comment prévenir la maladie ?

        Les personnes vivant dans les régions les plus touchées ou s’y rendant régulièrement sont vivement invitées à faire vacciner leur chien contre la leishmaniose.

        Il est conseillé de garder son chien à l’intérieur durant la nuit et de lui appliquer régulièrement un antiparasitaire spécifique.

        5. Existe-t-il un traitement ?

        La leishmaniose ne peut pas être guérie. Aucun traitement ne permet en effet d’éradiquer le parasite une fois qu’il s’est installé.

        Si le chien est dans un état grave, à un stade avancé de la maladie, l’euthanasie sera malheureusement la meilleure option. Des chiens en meilleur état général peuvent bénéficier d’un traitement, long et coûteux, qui luttera contre les symptômes de la maladie mais ne guérira pas complètement l’animal.

      https://wamiz.com/

      Cette terrible maladie parasitaire qui sévit en Syrie


      Une maladie qui sévit à travers le monde. La Syrie connaissait déjà des cas de leishmaniose avant la guerre, mais avec ces conflits, les parasites ont un vaste territoire et des victimes a profusion.
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      Cette terrible maladie parasitaire qui sévit en Syrie

      Cette terrible maladie parasitaire qui sévit en Syrie

      Le diable d’Alep peut défigurer les personnes malades.Capture d’écran Gentside

      Diable d’Alep, Bouton d’Alep ou encore Aleppo Evil, la maladie possède bien des noms qui suggèrent tous les terribles symptômes qu’elle provoque chez les personnes contaminées. Chaque année, la leishmaniose – son nom scientifique – fait entre 1,5 et 2 millions de cas à  travers le monde. Aujourd’hui, c’est un pays bien particulier qui inquiète: la Syrie.

      Cette maladie est présente depuis des siècles dans la région mais depuis le début du conflit, elle connait une flambée préoccupante.

      «Avant la guerre, il y avait environ 10 000 nouveaux cas chaque année en Syrie», explique au journal Qantara, Kinan Hayani, un médecin qui a exercé dans un hôpital d’Alep jusqu’à la fin 2011. «En 2013, mes anciens collègues ont compté 23 000 nouvelles infections juste dans la ville».

      UNE MALADIE FAVORISÉE PAR LES CONFLITS

      Cette flambée s’explique facilement. La leishmaniose est une maladie causée par des parasites, les leishmanies, et transmises par des insectes, les phlébotomes. À l’instar des moustiques, les femelles de ces diptères se nourrissent de sang et sont capables de transmettre des germes en piquant leur victime. C’est ainsi que les leishmanies sont transmis.

      La grande précarité dans laquelle vivent les habitants favorise la prolifération des moustiques et des parasites. Les insectes trouvent de nouveaux habitats dans les ruines des villages, les montagnes de détritus et les latrines improvisées. Par ailleurs, les habitants dorment dehors ou dans des camps ouverts, devenant particulièrement vulnérables aux piqûres.

      Ces facteurs s’ajoutent à  un sérieux manque d’infrastructures sanitaires et de soins, permettant à  la leishmaniose de proliférer.

      D’après Hayani, le taux d’infection serait «trois à  cinq fois plus élevé» qu’avant la guerre. Et les effets sont terribles chez les personnes, adultes comme enfants, qui en souffrent.

      DE GRAVES LÉSIONS

      La maladie existe sous trois formes, la forme cutanée (la plus commune) la forme muco-cutanée et la forme viscérale, la plus grave, qui peut faire suite à la première. La leishmaniose cutanée ne menace habituellement pas le pronostic vital mais ses symptômes sont redoutables. L’infestation par le parasite provoque l’apparition de sévères lésions cutanées sur les parties découvertes du corps.

      Elles peuvent être très nombreuses et se diffuser au niveau des muqueuses de la bouche et du nez. En général, les lésions guérissent spontanément en quelques mois mais elles peuvent laisser de grosses cicatrices, allant jusqu’à défigurer les personnes.

      Pour l’heure, il n’existe ni vaccin, ni médicament préventif. Le traitement consiste normalement à injecter de l’antimoine dans les lésions. Mais face à la résistance accrue des parasites, d’autres substances comme de l’amphotéricine sont également utilisées.

      La forme viscérale de la maladie provoque de la fièvre, de l’anémie, une perte de poids et un gonflement du foie. Sans traitement, ce mal est mortel. La maladie n’est pas transmissible entre les hommes sans l’intervention d’un phlébotome. La seule mesure de prévention efficace reste donc à ce jour la protection contre les piqûres de ces insectes.

      http://fr.canoe.ca/

      Chiens et chats domestiques peuvent nous transmettre leurs vers et protozoaires


      Les chats et les chiens sont des animaux qui peuvent nous transmettre des maladies en étant infecté par différents vers. Avec les vermifuges, il est aussi important de se laver les mains souvent au contact de ces animaux et surtout lors du nettoyage de la litière
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      Chiens et chats domestiques peuvent nous transmettre leurs vers et protozoaires

       

       

      Vermifugez vos chiens et chats régulièrement et n’oubliez pas de vous laver les mains après chaque moment passé avec eux !

      En effet, vos petits protégés peuvent notamment vous transmettre des vers et des protozoaires.

      Les vers plats

      L’ecchinococcus granulosus

      C’est un ver qui est transmis au chien par l’ingestion de viande de porc ou de bovin infestés.
      Le chien excrète les oeufs dans ses selles, mais n’est pas malade.

      Par contre, en cas d’ingestion par l’homme, ce parasite gagne notamment le foie, les poumons, les reins et le cerveau où il produit des kystes !

      L’ecchinococcus multilocularis

      Il peut nous être transmis par les renards roux mais aussi plus rarement par nos chiens et chats. Les oeufs sont éliminés via les selles.

      Ces oeufs provoquent chez l’humain des lésions hépatiques très graves.

      Le dipylidium

      Il est transmis aux chiens et chats principalement par les puces et provoque des démangeaisons au niveau de l’anus.

      L’humain se contamine en ingérant une puce ou les larves du parasite après s’être fait lécher par un chien.

      Les vers ronds

      Le ver toxara
      • Près de 100% des chiots sont infestés par le ver toxocara canisvia le placenta de leur mère ou par ingestion des oeufs de ce ver.
      • 65% des chatons le sont par toxocara cati via le lait de leur mère.

      Si l’homme ingère accidentellement des oeufs de ce ver, via ses mains souillées par des déjections de chien ou plus rarement de chat, il est en général infesté sans aucun symptôme et guéri spontanément. Cependant, les larves issues de ces oeufs peuvent aller se loger dans le foie, la rate, les poumons ou les yeux et faire l’objet d’un traitement médical.

      Le dirofilaria

      Beaucoup plus rarement, le dirofilaria peut infester l’homme.

      Ce parasite est transmis aux chiens par certains moustiques vivant dans le bassin méditerranéen. Il va s’installer dans le coeur via la circulation sanguine et peut causer des troubles cardiaques sévères.

      Le toxoplasme

      Ce protozoaire se multiplie dans l’intestin du chat et est excrété dans ses selles.

      Si le parasite ne provoque en général aucun trouble chez le chat, il en est tout autrement chez la femme enceinte non immunisée.
      En effet, lorsqu’il est ingéré à partir de viande ou de légumes contaminés et mal cuits ou suite à la manipulation d’un chat et/ou de ses selles, le toxoplasme peut traverser le placenta et provoquer un avortement ou induire de graves lésions du foetus.

      Le giardia

      C’est un autre protozoaire qui induit parfois une diarrhée chronique chez le chien et le chat.

      L’humain la contracte par la consommation d’aliments souillés par des selles contenant le parasite.
      L’infection est généralement asymptomatique, mais peut parfois induire fatigue et
      troubles digestifs.

      La leishmaniose

      C’est une maladie transmise par certains moustiques tropicaux (bassin méditerranéen, Asie et Afrique) et parfois par contact de sang infecté avec une plaie.

      La maladie peut provoquer des lésions cutanées et guérir en quelques mois en laissant des cicatrices.
      Cependant, une deuxième forme de la maladie est potentiellement mortelle et induit notamment un grossissement du foie, de la rate et des ganglions ainsi qu’un amaigrissement
      .

      par Marion Garteiser, journaliste santé
      Créé initialement par Anne Pensis, vétérinaire

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      Embrasser son chien, oui, mais pas sur la bouche !


      J’aime les chiens, mais quand je vois des chiens lécher les mains et surtout les visages de quelqu.un … ouf il me semble que cela n’est vraiment pas hygiénique surtout qu’ils ont le museau qui farfouille un peu partout
      Nuage

       

      Embrasser son chien, oui, mais pas sur la bouche !

       

      Difficile de résister à l’envie de câliner son compagnon à 4 pattes. Si caresser son chien, le prendre dans ses bras, ne représente bien heureusement aucun risque pour la santé, l’embrasser est en revanche bien moins recommandé.

      Evitez le bouche-à-bouche !

      Certains toutous particulièrement affectueux couvrent leurs maîtres bien-aimés de tendres baisers, ou plutôt de tendres léchouilles. Mais si ces démonstrations d’amour sont touchantes, mieux vaut les éviter, surtout les bisous sur la bouche !

      De nombreuses études médicales montrent en effet que des maladies peuvent être transmises d’un animal à un humain par ce contact de bouche-à-bouche.

      Les risques ne sont certes pas très élevés, mais ils existent bel et bien. C’est pourquoi les médecins déconseillent vivement aux maîtres d’animaux d’embrasser leurs chiens sur la bouche, et de laisser leurs compagnons à 4 pattes leur lécher le visage.

      N’oublions pas que les chiens lèchent souvent leurs parties intimes…

      Des risques, surtout pour les enfants

      Nos toutous peuvent nous transmettre des vers ronds. Or cette catégorie de vers peut entraîner des conséquences très graves, chez les enfants notamment, telles que la cécité.

      De nombreuses maladies parasitaires, comme la leptospirose, la toxoplasmose, la giardiase, la cryptosporidiose, ou encore la leishmaniose, sont transmissibles de l’animal à l’homme. Et c’est la raison pour laquelle les propriétaires d’animaux, et surtout les enfants, doivent garder leur bouche et leurs mains loin de la gueule des chiens.

      Bien que les risques de maladies graves soient assez faibles, il est important de s’assurer que son chien est propre, sain, et en bonne santé.

      Chaque jour, pensez à nettoyer les matières fécales qui peuvent subsister sur votre animal. Faites régulièrement surveiller votre compagnon par votre vétérinaire, et procéder si besoin est à undéparasitage.

      Enfin, ne négligez pas l’hygiène, et apprenez à vos enfants à laver soigneusement leurs mains après avoir joué avec le chien !

      On pensera aussi à bien fermer la bouche chaque fois que l’on embrasse son compagnon canin !

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