Je suis étonnée de voir les quantités de sel dans les aliments industrialisés, déjà qu’on sale dans nos mets cuisiné à la maison .. je pense que s’ils diminuaient progressivement ca serait bien mieux et de toute façon, il semble que même moins saler les gens ne s’en aperçoivent pas ; alors il n’y a pas de raison de continuer a être aussi salé dans leur préparation ..
Nuage
Connaissez-vous la teneur en sel des aliments que vous consommez?
Qui ne mange pas, à l’occasion, une pointe de pizza à l’heure du lunch? Or, ce seul mets peut contenir jusqu’à 1,7 g de sodium, soit 118 % de l’apport quotidien recommandé (AQR), fixé à 1,5 g. Et la journée n’est pas finie!
En fait, la majorité des Canadiens absorbent trop de sodium : plus de 3,5 g par jour en moyenne, c’est-à-dire deux fois l’AQR.
Le hic? Cet excès de sodium provient à 75 % du sel qu’ajoute l’industrie agroalimentaire aux produits vendus dans les épiceries et dans les restaurants. Le sel est partout et c’est à notre insu qu’il s’invite dans nos assiettes.
Ces aliments trop salés pourraient contenir moins de sel. C’est ce qu’indique le rapport 2009 du Centre pour la science dans l’intérêt public (CSIP), un groupe canado-américain indépendant qui milite en faveur d’une alimentation plus saine et moins transformée.
Ce rapport1 a été rendu public quelques jours avant la tenue d’une réunion des membres du Groupe de travail sur le sodium, les 28 et 29 septembre à Ottawa, qui vise à doter le Canada d’une stratégie nationale pour réduire la consommation de sel au pays. Le CSPI fait partie du groupe de travail.
D’où provient le sodium que nous absorbons1? |
Aliments transformés (provenant de l’épicerie ou du restaurant) |
75 % |
De la salière |
11 % (5 % en cuisinant et 6 % à table) |
Aliments naturellement salés |
12 % |
|
Le sodium : « pire que les gras trans »
Dans les pays industrialisés, la consommation excessive de sodium serait responsable de 30 % des cas d’hypertension. Citant une étude américaine, le CSPI estime qu’en réduisant de moitié le sodium ajouté aux aliments transformés, on éviterait chaque année 16 000 décès par infarctus ou accident vasculaire cérébral (AVC). En conséquence, le CSPI juge que pareille mesure
« permettrait de sauver encore plus de vies que la réduction des gras trans dans l’alimentation, et procurerait des bienfaits à davantage de gens que le nombre de ceux qui sont visés par les campagnes antitabac ».
Une loi pour l’industrie agroalimentaire? Depuis quelques années, le gouvernement canadien incite les industriels à mettre moins de sel dans leurs produits alimentaires. Certains fabricants ont fait des progrès, mais en règle générale, les mesures incitatives n’ont pas comblé les attentes exprimées. De ce fait, le CSPI estime qu’il est temps que le gouvernement fasse adopter une loi qui forcerait l’industrie agroalimentaire à revoir et corriger ses recettes. C’est aussi l’opinion de l’Association médicale canadienne (AMC) 2, qui participe également au Groupe de travail sur le sodium. L’AMC cite d’ailleurs la Finlande, où une loi adoptée au début des années 1970 a permis de réduire de 40 % la consommation de sodium au sein de la population. Cette mesure s’est traduite par une diminution de la pression artérielle des Finlandais de 10 mm Hg en moyenne, ce qui a eu pour effet de faire chuter de 70 % le taux de mortalité attribuable aux crises cardiaques et aux AVC. Des écarts importants Le rapport du CSPI montre que pour une même catégorie d’aliments transformés, on observe des grands écarts dans les quantités de sodium ajouté. Par exemple, on retrouve 40 mg de sodium dans une portion de 70 g de frites au restaurant Chalet Suisse, comparativement à 555 mg chez Harvey’s.
« L’argument selon lequel on ne peut changer la recette au risque de la rater ne tient pas », affirme le CSPI.
Pas plus que celui qui veut que ces aliments respectent le goût des consommateurs.
« Les consommateurs s’adaptent rapidement lorsqu’on réduit graduellement les quantités de sodium, soutient l’organisme. Une étude a montré qu’une réduction de 25 % du sodium dans le pain, sur une période de 6 semaines, n’avait pas été perçue par les participants.
Teneur en sodium de certains produits1
|
À l’épicerie |
(mg/portion) |
Frites McCain Xtra Crispy (surgelées)
Pâte de tomate Antico Organic
Croustilles Lay’s Classiques
Cocktail de légume Mott’s Garden original
Pain blanc Pom
Pain de blé entier Weston
Barre tendre Kellog’s Spécial K
Macaroni au fromage Stouffer’s (surgelé)
Riz à grain long Uncle Ben’s Classique
Soupe de poulet et nouilles Saint-Hubert |
450 mg/85 g
710 mg/125 ml
330 mg/50 g 650 mg/250 ml
295 mg/50 g
270 mg/50 g
165 mg/40 g
1 065 mg/250 ml
500 mg/50 g
1 120 mg/250 ml |
Au restaurant |
(mg/portion) |
Frites Harvey’s
Burger King
A&W :
McDonald’s:
Hamburgers A&W Mama Burger
Harvey’s Burger Angus
McDonald’s Quart de livre :
Burger King’s Whopper
Pizza Pizza Hut
Boston Pizza :
East Side Mario’s |
555 mg/70 g
475 mg/70 g
380 mg/70 g
170 mg/70 mg
765 mg/140 g
715 mg/140 g
515 mg/140 g
440 mg/140 g
890 mg/140 g
710 mg/140 g
565 mg/140g |
|
|
C’est suprenant en tabarouette!!Moi quand je fais la cuisine, je ne sale même plus…