Une bonne alimentation variée nous permet de diminuer bien des risques de dégradations du corps. comme nos yeux sont important et en vieillissant perdent de leur capacité, si de bonnes habitudes alimentaires peuvent prévenir la cataracte .. alors raisons de plus de faire de meilleurs choix
Nuage
Des vitamines et antioxydants pour prévenir la cataracte
![]() États-Unis – Consommer des aliments riches en antioxydants et en vitamine E diminuerait le risque pour une femme de développer une cataracte. C’est ce que démontre une très large étude menée par l’équipe du Dr Christen de l’école médicale Harvard de Boston.
Les chercheurs ont examiné les données médicales de 35 551 femmes âgées de 45 ans ou plus faisant partie de l’étude sur la santé des femmes. Elles avaient dû remplir en 1993, au démarrage de l’étude qui a duré 10 ans, des questionnaires sur leur alimentation.
A partir de ces questionnaires, les chercheurs ont analysé les niveaux de plusieurs antioxydants, comme l’alpha et le bêta-carotène, la lutéine, la zéaxanthine, le lycopène, mais aussi de plusieurs vitamines comme la C et la E. A l’issue de l’étude, 2031 femmes avaient développé une cataracte.
Les femmes ayant consommé le plus de lutéine et de zéaxanthine ont 18 % de risques en moins de développer la maladie que celles en consommant moins. Avec la vitamine E, le risque est diminué de 14 %. Ces trois éléments empêcheraient la formation de radicaux libres au niveau des yeux.
On retrouve la lutéine dans le jaune d’œuf, les légumes jaunes ou à feuilles vertes. La zéaxanthine peut se retrouver dans le chou-fleur, le jaune d’œuf, les épinards et le jus d’orange. La vitamine E se retrouve dans les huiles, les fruits secs et le soja.
|
Archives du 13 septembre 2009
Des images participant au concours de l’Astronomy photographer of the year 2009
La plupart son des amateurs … et leurs photos sont sublimes … Quand la photo devient une oeuvre d’art, l’espace est un sujet fantastique a explorer
Nuage
Des images participant au concours de l’Astronomy photographer of the year 2009
Amateurs pour la plupart, les participants au concours de l’Astronomy photographer of the year 2009 ont réalisé ces superbes clichés. Ils espèrent faire partie des vainqueurs de cette compétition et ainsi avoir la chance de voir leurs oeuvres exposées durant 4 mois à l’Observatoire royal de Greenwich.
Star Trails Blue Mountains par Ted Dobosz (Australie)
![]() Comet Holmes par Nick Howes (Grande-Bretagne)
![]() Champ ultra profond d’Alpha du Centaure par Michael Sidonio (Australie)
![]() La nébuleuse de la tête de cheval par Martin Pugh (Grande-Bretagne)
![]() Nébuleuse Eta Carina par Thomas Davis (USA)
![]() Aurore boréale par Karl Johnston (Northwest territorries, Canada)
![]() Traînées de Venus, Jupiter et de la Lune par Vincent Miu (Australie)
![]() Blue Sky Moon par Michael O’Connell (Republic of Ireland)
![]() |
Si les abeilles disparaissent, nous serons tous piqués au vif
Nous savons que les abeilles éprouvent quelques difficultés de survivre et c’est grave,
mais pas au point du moins pour le moment a un non retour, car des solutions sont proposé
pour redonner espoir aux abeilles de vivre dans de meilleurs conditions ..
C’est important !!!! Car elles sont très utile a l’être humain mais aussi à la nature
Nuage
Si les abeilles disparaissent,
nous serons tous piqués au vif
![]() David Suzuki et Faisal Moola
Certaines personnes pensent qu’il faut craindre les abeilles. Pourtant, les humains ne
pourraient survivre sans elles. Elles nous fournissent non seulement du miel et de la cire,
mais elles sont également les plus grandes pollinisatrices de la planète. (En réalité, les
abeilles natives du Canada ne produisent pas de miel; celles qui en produisent sont importées
– et ce ne sont pas toutes les abeilles qui piquent !)
Près de 90% des plantes dans le monde dépendent des pollinisateurs pour leur
fertilisation et leur reproduction – dont de nombreuses plantes que nous utilisons
dans notre alimentation. En plus de nous fournir de la nourriture, ces plantes
retiennent le sol de façon à prévenir l’érosion et alimentent le cycle nutritionnel
en décomposant et en absorbant les nutriments. Les abeilles ne sont pas les seules
pollinisatrices : les papillons, les colibris et les chauves-souris, entre autres, jouent
également ce rôle. Mais les abeilles sont les pollinisateurs les plus communs.
Si nous perdons les abeilles, nous perdons les plantes, et si nous perdons les plantes,
et bien…
Le problème, c’est que nous perdons les abeilles. Le nombre d’abeilles à miel
européennes, qui sont utilisées dans le monde entier à des fins de pollinisation,
est en déclin, de même que les abeilles indigènes d’Amérique du Nord. Nous
connaissons certaines causes de cette disparition, mais pas toutes. La principale
menace répertoriée est la perte et la destruction des habitats; en effet, les aires naturelles
sont de plus en plus transformées en développements immobiliers, en centres d’achat
et en pelouses stériles. Les pesticides tuent aussi les abeilles et les autres pollinisateurs.
Mais nous pouvons aider nos amies les abeilles de plusieurs façons – et au moins l’une
d’elles peut vous amuser, vous et vos enfants. Premièrement, nous pouvons cesser
d’utiliser des pesticides nocifs pour donner à nos pelouses et nos jardins une belle
apparence. Un nombre croissant de provinces et de municipalités, dont l’Ontario
et le Québec, ont banni ces pesticides, appelés pesticides utilisés à des fins esthétiques,
non seulement pour protéger les pollinisateurs mais aussi la santé humaine. De même,
un certain nombre de grands magasins ont volontairement retiré ces produits chimiques
de leurs étagères.
L’une des façons les plus amusantes de contribuer à garder en santé les populations
d’abeilles consiste à bâtir des maisons et des habitats pour les insectes. Si vous avez
un jardin, voire un tout petit espace sur votre balcon, vous pouvez le remplir de plantes
et de fleurs afin d’attirer les abeilles et les autres pollinisateurs. Et parce qu’il est facile
de plaire aux abeilles, presque tous les jardins les attireront. Mais souvenez-vous que
les plantes indigènes attirent les abeilles indigènes et que les plantes exotiques attireront
les abeilles productrices de miel. Le fait d’opter pour une variété de plantes qui fleurissent
à différents moments vous permettra d’attirer des abeilles butineuses du printemps à
l’automne.
Vous pouvez aussi construire des maisons pour les abeilles. Les différentes espèces d’abeilles
ont différents besoins en termes de logement. C’est une expérience éducative formidable
que d’apprendre comment construire des maisons qui attireront divers types d’abeilles.
Le Canada héberge des centaines d’espèces d’abeilles de toutes les tailles. La plus petite
est grosse comme une tête d’épingle. Certaines d’entre elles vivent sous la terre, d’autres
sur terre. Et toutes les sortes d’abeilles bénéficient aux plantes. La Mère du vert
(Queen of Green) de la Fondation David Suzuki, Lindsay Coulter, enseigne sur
Internet comme bâtir trois différents types d’habitation d’abeilles, de même que des bains
d’abeilles. C’est facile, amusant et éducatif.
À Vancouver, où je demeure, l’Environmental Youth Alliance a même démarré un projet
visant à parsemer des «condominiums» d’abeilles maçonnes à travers la ville. Les abeilles
maçonnes, dont l’appellation scientifique est osmia lignaria, sont petites : elles ont environ
la taille d’une mouche domestique. On les appelle abeilles maçonnes parce qu’elles
fabriquent des rangs de cellules dans leurs nids qu’elles séparent par des murs d’argile.
Ce sont de grandes pollinisatrices – une seule femelle peut butiner jusqu’à 17 fleurs
à la minute.
L’an dernier, l’Alliance a distribué aux résidents 100 condos d’abeilles, hébergeant chacun
36 abeilles, pour qu’ils les placent dans leurs cours. Cette année, l’organisme a placé
dans les parcs et les espaces publics de la ville de plus grands condos, hébergeant de
72 à 720 abeilles chacun. L’un d’eux a même l’apparence d’un condo urbain. Le projet
a ainsi essaimé plus de 8 000 abeilles à travers la ville, dans l’espoir qu’elles se
reproduisent. Les aires urbaines sont des centres de biodiversité pour les abeilles, en raison
de la diversité des plantes florales, des habitats et des panoramas qu’on y trouve.
Comme je le dis souvent, tout dans la nature est inter-relié. Les abeilles sont une
composante cruciale des cette interconnexion. Si les abeilles commencent à s’éteindre,
leur disparition aura des répercussions sur tous les écosystèmes, affectant la vie sur terre,
incluant celle des humains. Nous devons faire tout notre possible pour s’assurer que les
abeilles survivront et prospéreront. Notre propre survie en dépend.
Pour plus d’information sur ce sujet, veuillez consulter le site de la Fondation
David Suzuki à l’adresse http://www.davidsuzuki.org/_pvw706D01C3/NatureChallenge/QueenofGreen/beebathbeyond.asp
Pour les condos d’abeilles de l’Environmental Youth Alliance, voir :
http://www.vancouversun.com/Technology/condos+placed+city+parks+boost+urban+colonies/1476566/story.html
|
Le parkinson, une maladie qui tue les couples
Un cas parmi tant d’autres de que cause certaines maladies dont le parkinson, en plus des symptômes qui sont invalidantes pour le malade, les aidants naturels se retrouvent eux aussi pris au piège. Autant pour la survie du couple ou de la famille, que les aides de gardiennage pour que la personne puisse rester dans son environnement seraient des atouts précieux …
Nuage
Le parkinson, une maladie qui tue les couples
![]() Yvon Côté prend soin de sa femme Isabelle, atteinte du Parkinson depuis 1989.
Photo: André Tremblay, La Presse
Ariane Lacoursière La Presse Après s’être mariés en 1969, Yvon Côté et Isabelle Côté vivaient le parfait amour. Mais leur monde s’est écroulé en 1989, quand Isabelle a appris qu’elle était atteinte du parkinson. Sous le choc, M. Côté a eu du mal à croire que sa femme, âgée d’à peine 45 ans, souffrait de cette atroce maladie.
Pourtant, de plus en plus de Québécois semblent touchés par la maladie de Parkinson, selon des médecins interrogés par La Presse.
La présidente de la Société Parkinson du Québec, Nathalie Ross, rappelle qu’environ 12 000 personnes souffrent du parkinson au Québec. Seulement 5 % de ces gens ont moins de 50 ans.
Actuellement, aucune étude ne prouve que le Québec est aujourd’hui plus touché par le parkinson.
Pour M. Côté, il est clair que la maladie de Parkinson est plus connue qu’avant. Quand sa femme a eu ses premiers symptômes en 1989, les médecins ne savaient pas ce qu’elle avait.
Quoique atteinte de la maladie, Mme Côté a pu travailler jusqu’en 1995. Mais depuis, son état ne cesse de se dégrader. Comme plusieurs personnes souffrant du parkinson, Mme Côté devient peu à peu captive de son corps. Si ses tremblements sont maîtrisés, elle tombe souvent et a besoin d’aide pour accomplir plusieurs gestes du quotidien.
Son mari doit l’aider à s’habiller et à manger. Mme Côté porte une couche qui doit être régulièrement changée. M. Côté doit être constamment à ses côtés.
Pour éviter de « perdre la tête «, M. Côté se permet de quitter sa femme un soir par semaine pour aller jouer au hockey.
La présidente de la Société Parkinson du Québec explique que les conjoints de personnes atteintes de la maladie ont la vie dure.
Mme Ross ajoute que le parkinson est encore très tabou et que plusieurs personnes préfèrent s’isoler plutôt que d’en parler ouvertement.
|
Atlantide : cité perdue ou simple confusion historique ?
L’Atlantide a inspiré nombres d’explorateurs, d’archéologue et bien sûr de cinéastes et raconteurs d’histoires. J’ai vu un reportage sur la recherche de cette île engloutie … d’après certains indices laissé par Platon, certains avaient des points communs mais jamais tous les indices a une même découverte … Reste a savoir si vraiment l’Atlantide a vraiment exister ou si ce n’est pas plutôt une île disparue dont Platon a mit en valeur certaines fantaisies
Nuage
Atlantide : cité perdue ou simple confusion historique ?
![]() L’Atlantide serait située au delà du détroit de Gibraltar d’après Platon. © Mauro CERICA
La Légende
L’histoire de la Cité perdue a inspiré pas moins de 5 000 ouvrages et de nombreux films au cinéma. Cette ville engloutie continue de fasciner aussi bien les amateurs que les archéologues. Mais n’est-ce pas une quête vaine, à l’image de celle du Graal ?
Platon est le premier à relater dans deux dialogues l’histoire de l’Atlantide. Cette légende a été rapportée puis transmise de génération en génération par un certain Solon, homme politique grec vivant en 600 avant JC. Retiré dans la ville de Sais en Egypte, l’homme se fait conter l’histoire de la cité disparue par des prêtres. La légende est en marche.
Les Egyptiens racontent que les Atlantes habitaient une île -dont on ignore toujours la localisation- très riche. Ces hommes étaient des marchands, des navigateurs et d’incroyables artistes. Voulant s’emparer de la Grèce, Posséïdon, le dieu grec de la mer, se déchaîne contre eux et provoque de terribles tremblements de terre et raz-de-marée pour engloutir leur île.
Dans ses dialogues, Platon estime que ce cataclysme s’est produit en 9 000 avant JC et il est convaincu que l’Atlantide se trouvait au-delà du détroit de Gibraltar, à l’ouest de l’Egypte.
L’explication scientifique
Ces récits de Platon, bien qu’incomplets, ont suscité de nombreuses interrogations et de scepticisme parmi les philosophes tels qu’Aristote. Au cours de l’Histoire, de nombreux curieux se sont intéressés à l’Atlantide. Beaucoup y voit une île jouant un pont entre le continent américain et l’Europe et l’Afrique. Cette idée a été relancée lors de la découverte de la dorsale océanique de l’Océan Atlantique. Les Canaries et les Açores sont le sommet émergé de montagnes océaniques
Vers les années 60, les archéologues explorent la Méditerranée et découvrent de nombreux vestiges d’une civilisation quasi inconnue, celle de l’ïle de Crète. Au fur et à mesure des découvertes, les scientifiques constatent que cette île jouait un rôle majeur dans le commerce entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique, un genre de plaque tournante des marchandises. Cet Empire a été totalement anéanti vers 1 500 avant JC par une catastrophe naturelle sans précédent. Une terrible éruption volcanique sur l’île de Théra -maintenant connue comme Santorin- aurait provoqué de gigantesques raz-de-marée qui ont inondé une partie de Théra et de la Crète.
Les scientifiques estiment que cette histoire de l’Atlantide n’est autre que la narration de cette catastrophe qui a précipité la perte de l’empire crétois. Cette conclusion n’est pas au goût de tous mais aucune île perdue au fond de l’Atlantique Nord n’a été mise au jour.
|
La psychologie d’une coquerelle
Je croyais que c’était une blague quand j’ai lu l’article, mais non c’est sérieux .. Ah la famille, les réseaux sociaux sont important .. pour évoluer dans son environnement … même chez les insectes. J’aurais quand même aimé savoir ce que provoquait l’isolement chez la coquerelle .. peut-etre plus de détails dans un avenir rapproché
Nuage
La psychologie d’une coquerelle
![]() Archives La Presse
Agence Science Presse Même la coquerelle vit des problèmes psychologiques… si on la prive de relations sociales.
C’est l’expérience (cruelle?) qu’ont menée des chercheurs de l’Université de Rennes, en France : faire naître et grandir en isolement des coquerelles et comparer leurs comportements avec les coquerelles de la même famille qui grandissent en groupe.
Mathieu Lihoreau et ses collègues décrivent ainsi dans Behavioral Process des comportements qui, jusqu’ici, avaient été décrits chez des vertébrés vivant en isolement, mais jamais chez des insectes.
|
Bonheur encore !!!
|
Une chaise
Sois belle et tais-toi … Tu es trop maigre, trop grosse, pas assez intelligente
Alors on essaie de changer comme cette chaise, pour plaire aux autres On devient une autre personne qui n’est pas nous, qui n’est pas de notre nature Sommes-nous plus heureux ? Nuage
Une chaise
![]() Il était une fois une chaise
Une chaise, oui, une simple chaise …
Elle vivait dans une salle de visite et tous ceux qui entraient
s’exclamaient « Oh! Quel amour de chaise»! Réellement la chaise était belle, sympathique, joyeuse,
toujours bien rangée… et pour dire vrai, un peu vaniteuse… . Comme elle était vaniteuse, elle faisait tout pour plaire et être complimentée.
Quelqu’un disait : « Sois belle et accueillante… »
et la chaise ouvrait ses bras à tous ceux qui entraient. Une autre personne disait. « Ne te salis pas, choisis tes amitiés » .
Alors elle prenait un air hautain quand un pauvre entrait … et le pauvre n’osait pas s’asseoir sur cette chaise. Tout le monde donnait ses suggestions pour sa vie:
« Tu dois être confortable et belle »… et les gens ont mis des coussins sur elle. « Il t’est défendu d’être poussiéreuse … » et on l’a revêtue d’un cache-poussière. « Ta couleur n’est plus à la mode » … et on l’a peinte de violet! « Ainsi tu n’es pas gracieuse » … et on a amélioré son visuel. « Tu as besoin de te moderniser »... et on a adapté à la chaise un moteur qui la faisait s’incliner, s’étendre, se lever, se plier … La pauvre chaise en est restée étourdie… étourdie de tant se faire
mouvementer et d’écouter des commentaires: « Tu es chic … tu vaux un dix … tu épates tout le monde! » Et cela jusqu’au jour où elle s’est effondrée à force
de se faire toucher et retoucher! Alors on a acheté un « ensemble » de sofas et on a laissé la chaise dans un hangar, et au prochain grand ménage, on a envoyé quelqu’un la mettre au rancart. Je ne vous ai pas encore parlé des sentiments de la pauvre chaise…
En fin de compte, personne est faite de bois, ni de fer … et les chaises ont aussi un coeur et des larmes. Et les chaises aussi entrent en crise existentielle! Qui suis-je? A quoi je sers?
Pourquoi ont-ils fait cela avec moi? Qu’est-ce que j’ai fait de mal? Pourquoi je suis venue au monde? Quelle vie que celle-là? Pourquoi ne m’aiment-ils pas? C’est qu’avec tant de parures (vous vous souvenez des coussins,
du couvre poussière, de la couleur, du moteur… ) elle n’avait pas l’air d’une chaise, mais oui, d’un petit monstre et même les enfants qui jouaient sur le terrain en avaient peur! Et cela a duré jusqu’au jour où un vieux menuisier …
qui, de loin, a reconnu une de ses filles malgré tous les atours … il n’a rien dit, il a regardé la pauvre chaise, avec tant de peine, tant de compassion, tant d’amour … qu’il l’a transportée sur son dos jusque chez lui. Il en a pris soin avec des mains de père et d’artiste …
Le vieux menuisier lui a enlevé toutes ses parures et a commencé à la nettoyer, la décaper, la sabler, lui passer le rabot … La chaise se débattait, pleurait mais à mesure que le menuisier la travaillait plus à fond pour la restaurer, elle sentait quelque chose de différent naître en elle et elle se laissa travailler … Enfin sont apparues les veines du bois précieux avec lequel elle
avait été faite et elle a finalement senti qu’elle était bien ELLE-MÊME, dans son essence, une chaise simple, dépouillée, avec un brillant discret et beaucoup de classe … et elle est devenue HEUREUSE D’ÊTRE CHAISE! |