Les animaux domestiques sont parfois risqués pour la santé


On sait que la zoothérapie continue à faire ses preuves. Cependant, pour certaines catégories de personnes, une infection, une bactérie ou autre peuvent causer des problèmes de santé a des gens que leur système immunitaire est plus fragile
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Les animaux domestiques sont parfois risqués pour la santé

 

L'infection peut se faire par une morsure, par... (Photo Graham Hughes, archives La Presse canadienne)

L’infection peut se faire par une morsure, par une égratignure, ou par contact avec la salive ou les excréments.

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

Les animaux domestiques peuvent transmettre des infections aux humains, surtout aux patients dont le système immunitaire est affaibli, aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et aux personnes âgées, prévient le Journal de l’Association médicale canadienne.

Ce risque semble toutefois mal connu de la population. Par exemple, 77% des ménages qui ont fait l’acquisition d’un animal de compagnie après avoir reçu un diagnostic de cancer se sont procuré un animal dont le risque pour la santé est considéré comme étant élevé.

Tous les animaux de compagnie peuvent potentiellement infecter les humains. Ainsi, les chiens, les chats, les rongeurs, les reptiles et les amphibiens peuvent transmettre la salmonelle, des bactéries multirésistantes ou d’autres maladies, ou encore des parasites comme l’ankylostome, le ténia et le Toxoplasma.

L’infection peut se faire par une morsure, par une égratignure, ou par contact avec la salive ou les excréments. Les reptiles et les amphibiens peuvent transmettre les maladies indirectement, par exemple par le biais de surfaces contaminées.

Si le risque demeure faible pour les gens en santé, il n’en va pas de même pour les nouveau-nés, les enfants atteints de leucémie ou les adultes qui souffrent du cancer.

Les experts recommandent plusieurs mesures pour minimiser le risque d’infection. Ils suggèrent ainsi de se laver les mains après un contact avec un animal de compagnie; d’empêcher les animaux de lécher le visage; de nettoyer et désinfecter régulièrement la cage, la zone d’alimentation et les couvertures et coussins de l’animal; et d’éloigner la litière des endroits où la nourriture est préparée et/ou consommée.

http://www.lapresse.ca/

L’alimentation pour une peau saine


Non on ne vous suggère pas de prendre des suppléments vendu en magasin, mais plutôt d’améliorer son alimentation Dans le fond un peu de tout, repas équilibré selon les besoins, généralement cela suffit
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L’alimentation pour une peau saine

L’alimentation pour une peau saine

© Shutterstock

Notre chroniqueuse, Isabelle Dallaire, est à la barre du blogue Secrets ID

Une peau en santé ne dépend pas seulement des soins que nous utilisons, mais aussi de ce que nous lui fournissons à l’intérieur. L’alimentation joue un grand rôle dans l’apparence de notre peau. Pour une peau saine qui ne manque de rien, voici quelques conseils «alimentation-beauté» qui peuvent vous aider.

Omégas-3 et 6

Pour conserver la barrière protectrice lipidique intacte, les acides gras omega-3 et 6 sont essentiels.

Les omega-3 se retrouvent dans les poissons gras comme le saumon, le maquereau, le thon, les anchois, les sardines ainsi que dans les œufs et l’huile de lin.

Les omaga-6 se retrouvent plutôt dans diverses huiles végétales comme de tournesol, de soya ou de maïs. La barrière protectrice lipidique empêche l’eau de s’évaporer de la peau, ce qui est essentiel pour prévenir la déshydratation.

Vitamine C, E et A, zinc et cuivre

La vitamine C et les minéraux de zinc et de cuivre aident aussi à l’hydratation. L’enzyme qui produit le collagène de la peau a besoin de ces éléments pour mieux fonctionner. Avec ces nutriments, le collagène devient plus dense. Ce dernier permet à la peau d’être bien hydratée, lisse et rebondie. Le zinc a aussi des propriétés anti-inflammatoires. Quant à la vitamine A, elle aide à conserver un bon taux de kératine (protéine à la surface de l’épiderme), ce qui protège mieux la peau contre la sécheresse et la desquamation. Pour la vitamine E, ce n’est pas un secret, elle est dans presque toutes les crèmes hydratantes. En plus d’être un antioxydant, la vitamine E améliore la microcirculation cutanée, renforce le film hydrolipidique de la peau et augmente sa capacité de rétention d’eau. L’eau s’évapore donc moins de la peau, pour une meilleure hydratation générale.

Pour s’assurer une dose suffisante de ces vitamines et minéraux, les suppléments multi-vitaminiques sont idéaux.

Aussi, vous retrouverez la vitamine C dans plusieurs fruits et légumes, en particulier les agrumes et les kiwis;

la vitamine A dans les fruits et légumes colorés, en particulier les carottes (et aussi dans les jaunes d’œuf et produits laitiers avec matières grasses);

la vitamine E dans les huiles végétales comme celle de germe de blé, de tournesol, de soya, d’arachides et d’olive

et du zinc dans certains fruits de mer, noix, fromages à pâtes fermes et viandes ainsi que dans du germe de blé.

Antioxydants

Les antioxydants sont là pour protéger la peau contre les radicaux libres et pour empêcher les cellules de vieillir prématurément.

Pour assurer une bonne dose d’antioxydants à votre peau, voici quelques exemples d’aliments qui en contiennent: thé vert, raisins, tomates, carottes, petits fruits (fraises, framboises, bleuets / myrtilles, canneberges / airelles, mûres, cerises), pommes grenades, pruneaux, chocolat noir (+ de 70%), céréales, cresson, ail, chou et chou de Bruxelles, épinard, asperge, luzerne, brocoli, betterave, poivron rouge, mangoustan, etc.

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Beta carotène

Vous connaissez peut-être la beta carotène, ce pigment orange qui donne de la couleur aux carottes. On retrouve aussi de la beta carotène dans d’autres légumes et fruits comme le cantaloup et les abricots.
C’est d’abord un antioxydant, mais son autre avantage est qu’elle donnera du teint. Attention par contre de ne pas trop en consommer pour ne pas être jaune-orange! Un beau teint de pêche est superbe, mais un look «jaunisse» n’est pas très esthétique.

Eau

Bon, je sais que vous n’en pouvez plus de vous faire casser les oreilles avec l’histoire de boire de l’eau, mais il semble que je sois obligée d’en parler quand même ;-). Par contre, oubliez l’histoire des huit verres d’eau par jour. Il n’est pas nécessaire de vous lever le cœur en buvant deux litres d’eau par jour si vous ne faites pas de sport. Il faut juste boire suffisamment, pour combler les besoins de votre organisme, c’est tout. Vous pouvez aussi boire du thé, de la tisane ou des bouillons si l’eau plate ne vous fait pas envie. En fait, ce n’est pas parce que vous buvez des quantités astronomiques d’eau que votre peau sera plus belle et même que ça ne changera rien du tout. Ce qu’il faut, c’est en boire juste assez, parce qu’un manque d’eau donnera une peau sèche et déshydratée, mais trop d’eau peut éliminer des nutriments essentiels dans le corps, donc trop c’est comme pas assez…

Éviter le café et l’alcool

Le café a le désavantage de faire contracter les vaisseaux sanguins, ce qui réduit de débit de sang et de nutriments dans les tissus. Une mauvaise circulation empêche le renouvellement cellulaire, y compris celles de la peau. Quant à l’alcool, elle déshydrate beaucoup à cause de son effet diurétique, donc encore une fois, on y va avec modération.

Donc, en combinant saine alimentation et gestes beauté quotidiens (pour en savoir plus sur les gestes beauté pour une peau saine longtemps, consultez mon article à ce sujet, on a la recette parfaite pour une belle peau en santé!

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Guide pour faire de vieux os!


Les hommes accusent souvent nos hormones (avec raison) a nos sauts d’humeurs qui nous rend difficile a comprendre pour eux .. mais être femme est physiquement très difficile et ce tout au long de la vie .. justement a cause de ces hormones .. au moment ou le corps changent pour devenir pubère jusqu’a ce que nos hormones s’éteignent pour laisser le corps avec  quelques risques pour la santé
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Guide pour faire de vieux os!

À nos yeux, l’ostéoporose représente une menace lointaine… Pourtant, cette maladie peut causer des ravages dès la quarantaine. Comment la prévenir et la traiter?
 
Guide pour faire de vieux os!
 
Photo fournie par www.vitamagazine.ca©

À 44 ans, j’apprenais que j’étais en ménopause.
 
«Ça y est! Vos ovaires sont officiellement en grève», m’a lancé mon médecin à la blague (ha, ha! très drôle!).
 
«Ne faites pas cet air-là, ce n’est pas dramatique. Mais vous allez devoir passer une ostéodensitométrie.»
 
Une quoi?
 
«Une os-té-o-den-si-to-mé-trie. Un test de densité osseuse. Puisque vos ovaires ne produisent plus d’œstrogène (l’hormone qui aide à l’absorption du calcium dans les os) et que votre mère souffrait d’ostéoporose, vous êtes à risque.»
 
Quelques semaines plus tard, (dé)vêtue d’une chemise d’hôpital, j’étais allongée dans une position bizarre sur une table high tech, soumettant mon corps au faisceau invisible des rayons X d’un appareil DEXA qui, pendant 20 minutes, est passé et repassé au-dessus de moi. Verdict du médecin après quelques jours d’attente:
 
 «Pas de panique, il ne s’agit pas d’ostéoporose, mais d’ostéopénie.»
 
De quoi?
 
«D’os-té-o-pé-nie. Cet état signifie que la baisse de votre densité osseuse est moins sévère que s’il s’agissait d’ostéoporose.»

 
Malgré tout, je ne devais pas prendre la nouvelle à la légère. L’ostéoponie est souvent précurseure de l’ostéoporose, cette dernière se caractérisant par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux qui rend la personne atteinte particulièrement sujette aux fractures. J’allais devoir changer mes habitudes: alimentation, exercices, suppléments vitaminiques… Mais pourquoi moi? Et pas mes sœurs? Ni mes amies? Qu’avais-je fait de mal, docteur?
 
Pourquoi suis-je à risque?

Chez les femmes, la diminution des hormones sexuelles – en particulier des œstrogènes – liée à la ménopause est une des principales causes de l’ostéoporose (on parle alors d’ostéoporose postménopausique). Mais selon la Dre Sylvie Dodin, gynécologue et professeure titulaire au Département d’obstétrique et de gynécologie de l’Université Laval, il s’agit d’abord d’une question de gènes.

 
«On peut comparer notre bagage génétique à un fonds de pension. On n’arrive pas toutes à l’âge de la retraite dans la même condition

Certaines femmes ont une masse osseuse très élevée, d’autres pas.»
 
Faites un petit tour d’horizon en fouillant dans vos antécédents familiaux. Votre mère ou votre sœur sont-elles atteintes d’ostéoporose? Oui? Alors, vous êtes à risque. Votre grand-mère a subi une fracture de la hanche? Votre arrière-grand-tante a souffert de cyphose dorsale (courbure exagérée du haut de la colonne vertébrale aussi appelée «bosse de sorcière»)? Eh bien, vous êtes probablement à risque.
 
 «Probablement, précise la Dre Dodin, parce que bien des femmes de 70 ans et plus n’ont jamais su qu’elles étaient atteintes d’ostéoporose.»
 
Autres facteurs de risque

Vous avez souffert d’aménorrhée (absence de menstruations pendant au moins six mois alors que vous êtes en âge de procréer) ou vous avez eu une ménopause précoce, soit avant 40 ans. Ou encore vous avez subi une fracture de fragilisation (causée par un faible choc). C’est le cas de Sylvie Dubois qui, à 49 ans, s’est brisé le poignet.
 
 «J’ai glissé sur une plaque de glace et, en voulant protéger mon ordinateur portable, je me suis fait une très mauvaise fracture», raconte-t-elle.
 
 «Un accident bête peut sonner l’alarme», explique la Dre Suzanne Morin, professeure associée à l’Université McGill et médecin au Centre du métabolisme osseux du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
 
«En général, poursuit-elle, on ne devrait pas se casser un os en tombant "de sa propre hauteur".»
 
De fait, comme Sylvie présentait en plus des signes de préménopause, on lui a fait passer un test de densité osseuse. Diagnostic:

ostéoporose modérée à sévère.

 
Et des facteurs mineurs

Parmi les facteurs de risque dits mineurs, on trouve la prise de corticoïdes (pour traiter des affections comme la maladie de Crohn) pendant plus de trois mois consécutifs, une alimentation pauvre en calcium, le tabagisme, un excès de caféine et d’alcool, un faible poids.
 
«Un poids insuffisant peut nuire à la santé des os, car la transformation des hormones se fait aussi au niveau des tissus adipeux, explique la Dre Dodin. Les femmes qui, sans être obèses, ont quelques kilos en trop sont en quelque sorte avantagées.»
 

Enfin, une bonne nouvelle!

Ça se soigne?

Si vous faites de l’ostéoporose et que vous avez moins de 50 ans, votre médecin vous proposera une hormonothérapie substitutive (traitement aux hormones), qui vise à ralentir la perte osseuse. Dans ce cas, l’œstrogène est prescrit seul ou en combinaison avec de la progestérone.

 
«Ce traitement atténue les symptômes de ménopause (bouffées de chaleur, insomnie, etc.) et, en prime, prévient la perte de la masse osseuse, explique la Dre Morin.

 
Dans certains cas, toutefois, l’hormonothérapie est à proscrire. À 62 ans, Lise Dufresne a été obligée d’interrompre son traitement à la suite d’un diagnostic d’un cancer hormonodépendant, les risques de récidive étant trop élevés.
 
«On peut alors prescrire un médicament de la famille des bisphosphonates qui peuvent aider à reconstituer l’os», dit la Dre Morin.
 
Ainsi, depuis un an, Lise prend de l’Actonel (35 mg) une fois par semaine, ainsi que des suppléments de calcium et de vitamine D.
 
D’autres médicaments sont aussi disponibles: Aclasta, Evista et, depuis quelques années, Forteo, un traitement qui se donne par injection quotidienne.
 
On réserve ce dernier pour les cas très sévères, explique la Dre Morin. Il coûte extrêmement cher et n’est pas remboursé par le régime public de la Régie de l’assurance maladie du Québec. Mais c’est le premier d’une nouvelle génération de médicaments révolutionnaires qui, en plus de réduire les risques de fracture, créent de l’os sain.»
 

 

Fibres et allergies


Ce n’est peut-être pas la seule cause des augmentations des allergies mais il est clair que nos mauvaises habitudes alimentaires, les aliments que nous avons délaissés pour des produits plus raffinés ont pu laisser le corps sans ses défenses naturelles
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Fibres et allergies
 
Fibres et allergies
 
Photothèque: La Presse
 Mathieu Perreault
La Presse
 
 
L’augmentation de la prévalence des allergies en Occident s’explique en partie par un régime pauvre en fibres, selon des chercheurs de l’Université de Florence.
 
Les allergologues italiens ont examiné la flore intestinale d’enfants italiens et du Burkina Faso. Les enfants africains avaient trois fois plus d’acides aminés courts, une substance utile pour lutter contre les bactéries néfastes comme la salmonelle.
 
En l’absence de ces moyens de défense, le système immunitaire doit surréagir, ce qui conduit aux allergies, qui sont des réactions contre des molécules inoffensives. Or, les acides aminés courts sont générés par des microbes bénéfiques associés aux régimes contenant beaucoup de légumes et de céréales.
 

Le bitchage entre filles: est-ce plus fort que nous?


C’est un fait que les femmes aiment bien parler en mal des autres, rapporter des ragots .. Travailler avec des femmes .. vous en serez convaincu !!!! Personnellement, a l’adolescence,  j’ai eu une fois une grande leçon … et je me suis promis de ne plus jamais aller au delà des limites … Mais on se laisse parfois entraîner par le bitchache, je crois vraiment qu’on devrais essayer d’éviter de médire sur qui que ce soit .. même si ce sont des gens que nous verrons probablement jamais .. Mais notre nature est parfois bien difficile a changer

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Le bitchage entre filles: est-ce plus fort que nous?

Hypocrisie? Défoulement? Intimidation? Menace? Jugement? Parler dans le dos de notre patron, notre voisine, notre belle-sœur ou même d’une amie, parfois, c’est juste plus fort que nous. Un besoin flou qui nous pousse à le faire sans vraiment comprendre pourquoi on agit ainsi.
 
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Qui n’a jamais déblatéré contre quelqu’un un jour ou l’autre? Qui? Avouez qu’une petite séance de défoulement intensif en murmurant secrètement autour de la machine à café, ça part bien une journée. On met nos potins à jour, on colporte quelques rumeurs et on ricane malicieusement en zyeutant vers une collègue. Le même manège repart lors d’un souper entre filles. Certaines situations accélèrent davantage les séances de bitchage. Comme le raconte Marthe Saint-Laurent dans son livre Ces femmes qui détruisent… les femmes, il est fort à parier que plus l’équipe de travail est grande, plus les petits groupes et les sous-groupes féminins se forment, incitant ainsi les employées à choisir leur clan.
 
Satisfaisant, le bitchage?
 
Plusieurs femmes le diront, on ne peut s’empêcher de bitcher. Est-ce plus fort que nous? Un peu, c’est vrai. Mais pourquoi donc? En bitchant, on évacue hostilité et tension tout en faisant baisser – souvent – la pression. De plus, on évite ainsi de devoir faire face à un conflit direct avec la personne concernée. Parfois, on assouvit notre besoin de faire payer à l’autre le mal qu’il nous a fait.
 
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Bitcher, c’est aussi une façon d’attirer les regards vers soi et d’avoir l’illusion d’être en plein contrôle. C’est avoir le pouvoir et l’exercer sur d’autres. Les raisons sont nombreuses de le faire et la facilité des moyens pour y parvenir est sans fin. Médire sur MSN Messenger, sur Facebook, par courriel, par SMS, par téléphone ou en personne. On se vide le cœur rapidement et technologiquement. Mais est-ce vraiment différent des commérages de corde à linge de nos grands-mères? Sommes-nous plus hypocrites? L’équation n’est pas si simple. Et puis, faisons-nous du tort à quiconque en commérant au-dessus de notre cappuccino ou vidons-nous simplement notre sac, nous évitant ainsi un cancer de colère refoulée?
 
La médisance, c’est la voie facile. Et on manque déjà d’énergie et de temps pour régler les conflits qu’on bifurque souvent par ce raccourci vicieux. Il est plus facile de médire sur le fait que notre collègue Mélissa sue (et pue!) que de trouver les mots pour lui dire qu’un peu de parfum ou de déodorant serait une bonne idée. Et puis, pour obtenir cette promotion convoitée ou pour avoir le plus grand cercle d’amies, on peut opter pour la facilité en détruisant les compétences de sa rivale. On cherche à se valoriser sans y mettre de réels efforts.
 
«Lorsque l’idée première est de mentir ou de déprécier le travail d’une collègue afin de se mettre soi-même en valeur, de se rehausser et d’attirer l’attention sur soi, on parle de mythomanie bénigne, soit une tendance anormale d’inventer des faits. Pourtant, le danger est réel de verser dans l’abus en raison de cette facilité à transformer la réalité. Car la satisfaction ressentie lorsque le but est atteint demeure l’obtention de grâces de toutes sortes», explique Marthe Saint-Laurent dans son ouvrage.
 
Attention… miroir!
 
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Si on persiste à colporter des rumeurs acides ou à casser constamment du sucre sur le dos des gens qui nous entourent, un jour ou l’autre, on fera face à tous ces mots lancés sans réfléchir aux possibles conséquences.

 
Notre victime aura vent un jour ou l’autre de notre campagne de salissage. L’acharnement injustifié peut causer de durs ravages bousillant d’abord sa confiance, sabrant notre amitié ou notre relation de travail, lui causant des problèmes de sommeil qui peuvent cumuler en de véritables ennuis de santé.
 
De notre côté, si on s’aperçoit que bitcher est devenue une habitude destructrice, on devrait aussi se poser des questions. Si on s’intéresse tant aux travers des autres, ce serait peut-être parce qu’on a de la difficulté à regarder les nôtres. Sommes-nous vraiment capables de gérer les conflits? Pourquoi ressent-on le besoin d’écraser les autres pour se sentir importantes? Sommes-nous à ce point jalouses du bonheur des autres?
 
Derrière une langue de vipère se cache bien malheureusement souvent une femme terriblement mal dans sa peau et ses choix, une femme qui manque de confiance en soi, une femme verte de jalousie, une femme pleine de rancune et d’amertume et une femme envieuse maladivement. Est-ce le reflet qu’on voudra capturer au détour d’un regard dans un miroir? Médire en dit long sur nous. Pendant que vous mémérez, soyez certaines que d’autres font peut-être la même chose sur votre dos. Pas de problème? Un jour ou l’autre, quelqu’un nous mettra un miroir devant le visage sans avertissement. Serons-nous prêtes à faire face à la musique?
 
Reste qu’il serait utopique de croire à l’élimination de toutes formes de bitchage. L’adage « Les femmes heureuses et bien dans leur peau ne jalousent pas les autres » n’est peut-être pas tout à fait juste. On peut aimer casser du sucre sur le dos des autres et le faire dans des circonstances sans conséquences. Certains ragots ont effectivement guère de répercussions et sont presque inoffensifs, voire même salvateurs. Profitons-en! Bitcher devant les revues à potins et les déboires hollywoodiens en tout genre ou critiquer les participants des émissionjs de téléréalité en ne ratant aucune des épisodes demeure sans conséquence. Après avoir assouvi notre langue de vipère sur des futilités, on aura peut-être moins envie de porter la lourde étiquette de «bitch»… et ce sera tant mieux pour nous d’abord et avant tout.
 

 

Un potentiel d’abus


J’ai mit deux article dans un .. car je suis vraiment impressionné des conséquences des abus d’une boisson énergissante. A voir les effets d’accoutumances et ce de tout âge, il serait peut-être judicieux de l’interdire ..
Car il devrait être considéré comme une vrai drogue .. vue la facilité de l’accoutumance .. et des dommages sur la santé d’une personne

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Un potentiel d’abus
 
 
Éric Yvan Lemay
Journal de Montréal
 
«D’ici quelques années, je ne serais pas surpris qu’il y ait des interdits là-dessus. Il y a un potentiel d’abus.»
 

Pour le Dr Jean-Pierre Chiasson, spécialiste des dépendances, la consommation de Red Bull pose problème chez un nombre grandissant de patients.
 
«On en a eu des psychoses au Red Bull chez des gens présentant des fragilités psychiatriques », indique le fondateur de la clinique Nouveau départ.
 
Il indique que certains toxicomanes vont se tourner vers ce produit au point d’en abuser.
 
Effets méconnus
 
La boisson est si populaire qu’il pose systématiquement la question à chaque nouveau patient qu’il rencontre.
 
Il s’inquiète du fait qu’on connaît très peu les effets d’une surconsommation sur la santé.
 
«C’est un psychostimulant, mais on n’en sait pas beaucoup là-dessus. Rappelez-vous que, jusqu’en 1914, il y avait de la cocaïne légale.»
 
«Chercher le high»
 
Selon lui, les personnes qui ont déjà consommé certains types de drogues, comme la cocaïne et les méthamphétamines, sont plus à risque.
 
«Ça a un effet semblable, ça éveille une énergie artificielle.»
 
Le Dr Chiasson s’inquiète aussi du fait qu’on en consomme à toutes sortes d’occasions, que ce soit après une partie de hockey ou dans la cour d’école.
 
Il estime qu’on devrait, au moins, en inter-dire la vente aux mineurs.
 
Incapable d’arrêter
 
(…)  Joannie Charbonneau, qui buvait une quinzaine de canettes par jour. À un moment, elle est même allée jusqu’à dépenser 1 500 $ par mois pour des Red Bull.
 
«J’avais deux emplois. Mon deuxième salaire ne payait que ça», raconte celle qui est en «sevrage» depuis deux mois.
 
«Je ne mangeais plus. Ça a diminué mon appétit de beaucoup. Je manquais de vitamines. J’ai été chanceuse.»
 
La jeune femme de 26 ans de Terrebonne était devenue tellement habituée que le dépanneur où elle s’approvisionnait le plus souvent s’était mis à lui faire des rabais.

Son calvaire a débuté lentement, alors qu’elle prenait la boisson pour rester éveillée au travail.
 
«Je travaillais 80 à 90 heures certaines semaines. J’ai commencé par 2, 3, 4, puis 15 et même 20 par jour», raconte-t-elle.
 
Brûlures d’estomac et dépression
 
Pendant quatre mois, elle ne pouvait s’en passer et ne buvait pratiquement que ça.
 
 
 «C’est sûr qu’à la fin, j’avais des brûlures d’estomac et des selles liquides. Quand j’ai décidé d’arrêter, j’étais rendue que je prenais ça en me levant», dit-elle.
Si Joannie Charbonneau accepte de témoigner, c’est pour aider d’autres personnes qui pourraient se trouver dans cette situation.
 
"Je me suis sentie seule à traverser ça. Ça partait à rire autour de moi quand j’en parlais.
C’est sérieux, il faut que les gens comprennent ça."
Incapable de se débarrasser seule du problème, elle a consulté son médecin, qui lui a prescrit des antidépresseurs pour mieux tolérer la transition.
Elle avoue avoir encore des rages de Red Bull, et elle succombe à l’occasion.
 
«C’est une vraie dépendance», souligne celle qui a quitté un de ses deux emplois.
 
Dépendante à 45 ans
 
Il n’y a pas d’âge pour devenir «accro» à ce type de boisson énergétique. Lise (nom fictif) a commencé à prendre des Red Bull l’an dernier. Pour cette préposée aux bénéficiaires, âgée de 45 ans, c’était un moyen de rester éveillée, surtout lors des doubles quarts de 16 heures.
Petit à petit, elle s’est mise à en consommer de plus en plus souvent. Aujourd’hui, elle tente de se défaire de son habitude d’en consommer six ou sept par jour.
 
«Je suis gênée de ça. C’est rendu que je change de magasin. Les employés te font la morale en disant que ce n’est pas bon d’en boire trop», raconte la femme, que nous avons rencontrée dans son appartement de l’Est de Montréal.
 
«C’est le côté financier qui m’a fait comprendre que j’en prenais beaucoup. J’en prenais pour 70 $ par semaine. J’ai même sauté une partie d’un paiement pour être sûre d’avoir assez d’argent.»
 
Elle a tenté de cesser pendant trois jours, mais avoue avoir craqué de nouveau.
 
«Ce midi, je suis allée acheter du lait, et je me suis ramassée au frigidaire de Red Bull.»
 
_________________________________________
 
* La consommation quotidienne ne devrait pas dépasser deux cannettes, indique-t-on sur les contenants de Red Bull.

 

Le point sur l’étirement


Je pense que l’on peut voir l’étirement de autre oeil, et pour garder sa flexibilité l’étirement est un bon moyen …mais pas un gage de protection contre les blessures

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Le point sur l’étirement
 
 
Par Gilles-André Poupart
 
À s’étirer, on peut gagner en souplesse, mais on risque aussi une élongation musculaire. Bien s’étirer, ça s’apprend!
 
Si c’est bon pour les chats, ça devrait être bon pour nous, non? Pourtant, dans certains cas, il vaudrait mieux s’abstenir de s’étirer tandis que dans d’autres, les étirements constituent le meilleur remède qui soit. Pour y voir clair, voici un guide pour nous aider à s’étirer tout en se faisant du bien!
 
En général, s’étirer est une bonne habitude à prendre si on veut rester souple et en forme, comme le souligne l’Agence de la santé publique du Canada . Il faut cependant faire attention, car on ne doit ni le faire n’importe comment, ni n’importe quand.
 

Quelques mythes…

On prétend que les étirements préviennent les blessures.
Pourtant, rien ne prouve que ce soit le cas. À ce sujet, la plus importante étude concerne deux groupes de soldats. Au premier groupe, on a demandé de faire des étirements avant les entraînements. Résultat? On a dénombré le même nombre de blessures dans le groupe qui s’était étiré que dans celui qui ne l’ avait pas fait.
 
Il est aussi important de savoir qu’étirer sans précaution un muscle avant de l’utiliser peut l’endommager. Lorsqu’il est au repos, un muscle n’est pas préparé au stress que représente son étirement. À moins d’être un athlète de haut niveau, il est donc inutile de s’étirer avant de s’entraîner. Par contre, il demeure essentiel de faire un échauffement avant de pratiquer un sport. Commencer lentement un exercice ou faire une activité cardiovasculaire permet aux muscles de mieux se préparer à l’effort, et d’éviter les blessures.
 
Si les étirements avant l’entraînement ne préviennent pas les blessures, ils comportent néanmoins des avantages. De fait, s’étirer régulièrement constitue le meilleur moyen de rester flexible en vieillissant et de combattre le manque de souplesse qui guette nos muscles quand on s’entraîne
 
Les bienfaits des étirements

Quand on utilise un muscle, celui-ci se contracte. Lorsqu’on pratique un sport, certains muscles sont sollicités à répétitions et les étirer nous évite de gagner de la masse musculaire au détriment de notre flexibilité. L’étirement permet alors de récupérer notre souplesse.
 
Les bienfaits des étirements ne sont pas réservés exclusivement aux sportifs. Si on manque de flexibilité, on peut étirer tous nos muscles, même si on ne s’en sert pas dans un sport. Par contre, pour éviter les blessures, on n’oublie pas de faire un échauffement au préalable.
 
Lorsqu’on a l’habitude de rester longtemps dans la même position, par exemple si on travaille tout le temps assise devant un ordinateur, on aurait également avantage à s’étirer. On évitera ainsi à nos muscles de s’adapter à une position qui n’est pas naturelle et de prendre de mauvais plis!
 
L’utilité de l’étirement varie grandement d’un sport à l’autre. Si on lève des poids et qu’on n’a pas envie d’avoir un corps raide comme une barre de fer, s’étirer devient une nécessité! Mais si on fait surtout des exercices cardiovasculaires, s’étirer n’est pas obligatoire bien que cela permette de s’assurer d’une bonne amplitude de mouvement.
 
Vous n’êtes pas convaincue? On peut faire l’essai suivant: après avoir fait du jogging ou du vélo, on étire seulement un quadriceps (muscle de la cuisse). Le lendemain, peu importe que l’une de nos jambes ait été étirée et l’autre pas, on devrait ressentir des courbatures dans nos deux cuisses!
Comment bien s’étirer

La façon de s’étirer la plus connue consiste à faire des étirements statiques, soit en gardant son muscle allongé pendant plusieurs secondes. Cette méthode convient parfaitement aux gens qui s’entraînent de façon récréative. Pour qu’elle soit efficace, il suffit de maintenir l’étirement pendant environ 30 secondes, de une à cinq fois de suite.
 
Attention: on doit s’étirer jusqu’à sentir une tension, mais on ne doit jamais le faire jusqu’à ce que ce soit douloureux.
 
Et on respire lentement, en n’oubliant pas que l’étirement est avant tout un exercice de relaxation.

 
Si on ressent des douleurs lors de nos étirements ou pendant qu’on s’entraîne, il y a quelque chose qui cloche. Ce n’est pas normal et on devrait en parler avec son médecin ou un kinésiologue.
 
Merci à Jean-Denis Thomson, directeur de l’entraînement chez Énergie Cardio, et à Ian Shrier, spécialiste en médecine du sport, pour leur précieuse collaboration.
 

Maladie d’Alzheimer: avoir de bons amis aurait un effet protecteur


Avec cette étude, on peut sans se tromper dire que peut importe l’âge, l’amitié durable et sincère est importante … Ce n’est pas le nombre d’amis qui compte mais bien la qualité d’entretien entre eux .. Il faut mettre du temps dans les deux parties pour que cette amitié soit enrichissante et florissante a tous les niveaux

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Maladie d’Alzheimer: avoir de bons amis aurait un effet protecteur
 
Maladie d’Alzheimer: avoir de bons amis aurait un effet protecteur
 
Pouvoir compter sur un réseau social de qualité serait lié à un risque réduit d’être atteint de démence et de la maladie d’Alzheimer chez les aînés, selon une étude française1.
 
L’étude a été menée pendant 15 ans auprès de 2 089 aînés. Des chercheurs ont en effet découvert que les personnes de 65 ans et plus qui se disent satisfaites de leurs interactions sociales ont 23 % moins de risque de souffrir de démence en vieillissant.
 
La présente étude révèle que c’est la qualité plutôt que la quantité des liens sociaux qui semble jouer un rôle protecteur contre la démence et la maladie d’Alzheimer2.
 
Selon les auteurs, en prenant de l’âge, les gens accordent généralement plus de valeur à la satisfaction émotionnelle. Par conséquent, les aînés limitent progressivement leurs interactions sociales en choisissant un groupe restreint de parents ou d’amis avec qui ils ont des relations plus enrichissantes plutôt qu’un groupe élargi de personnes, comme le font les plus jeunes.
 
La qualité des liens sociaux sur divers aspects de la vie a fait l’objet de nombreuses études. Des bienfaits sur la santé mentale et le bien-être ont déjà été démontrés. Le fait de maintenir de bonnes relations et de s’engager dans des activités sociales aiderait, par exemple, aux fonctions cognitives, c’est-à-dire aux activités mentales, comme la pensée, la mémorisation et l’apprentissage.
 
Les chercheurs encouragent les professionnels de la santé à porter une attention particulière à la qualité des relations sociales des personnes âgées et d’en faire la promotion dans leurs stratégies de prévention de la démence.
 
 
 
Louis Gagné – PasseportSanté.net
 
 
 
1. Amieva H, Stoykova R et al. What Aspects of Social Network Are Protective for Dementia?, Not the Quantity But the Quality of Social Interactions Is Protective Up to 15 Years Later. Psychosom Med. 2010 Aug 31.
2. Les participants ont dû répondre à un questionnaire établissant la valeur de leur état matrimonial, la taille et la nature de leur réseau social, leur perception d’être compris, la satisfaction et la réciprocité (donner et recevoir) de leurs échanges sociaux. Seuls ces deux derniers aspects ont révélé un lien significatif avec ces maladies.
 

Choix santé pour combler votre dent salée


Moi j’ai une dent salée, mais heureusement pas a l’extrême, mais je préfère un sac de croustille que du chocolat …  Bref, si vous salez trop, il serait sûrement avantageux de réduire votre consommation surtout que nous en consommons même sans en ajouter .. il faut donc faire des bons choix .. et quoi de plus grave qu’une personne qui sale sans avoir goûter avant

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Choix santé pour combler votre dent salée
 
8 choix santé pour combler votre dent salée
 
 
 
Par Marie-Ève Cousineau,
 
On a peine à résister à un sac de croustilles? Voici comment remédier à notre dépendance au sel.

L’adulte québécois moyen consomme 3 300 mg de sel chaque jour, selon une enquête menée en 2004 par Statistique Canada. C’est une fois et demie la quantité maximale recommandée! En effet, on ne devrait pas consommer plus de 2 300 mg de sodium quotidiennement, soit l’équivalent d’une cuillerée à thé. La quantité maximale est de 1 900 mg chez les 4 à 8 ans, et de 1 500 mg chez les petits de 1 à 3 ans. Il faut bien un peu de sodium au corps pour maintenir le niveau d’eau dans le sang et assurer la conduction des influx nerveux et la contraction des muscles, mais jamais autant que ce que la majorité consomme.
 
Les trois quarts du sodium qu’on ingurgite se cachent dans les repas-minute (un hamburger ordinaire en contient 1 000 mg) et dans les produits préemballés prêts à consommer: charcuteries, bouillons, sauces (soya, chili, barbecue, etc.), condiments (ketchup, moutarde, mayonnaise, vinaigrette, etc.), craquelins, grignotines, soupes, légumes en conserve, etc. On en trouve aussi dans certaines céréales et dans le thon en boîte.
 
Les fabricants utilisent le sel comme agent de conservation, mais aussi pour relever le goût, évidemment. Ce qui explique pourquoi ils en ajoutent même dans les produits surgelés.
 
 «Un repas surgelé peut en contenir jusqu’à 1 500 mg», signale Amélie Roy, nutritionniste et coordonnatrice de la clinique universitaire de nutrition Nutrium du Département de nutrition de l’Université de Montréal.
 
Il n’est donc pas étonnant que bien des Québécois aient développé le goût du sel (voir «D’où viennent ces envies?», plus bas).
 
«Plus on en mange, moins on le goûte, et plus on en ajoute», explique Amélie Roy.
 
Consommer trop de sel n’est pas sans conséquence: cela peut entraîner l’hypertension, un facteur de risque des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de l’insuffisance cardiaque et rénale.

Pour réduire notre consommation de sel
 
•On relève nos plats avec du poivre, des épices, des fines herbes, de l’ail, de l’oignon ou du citron.
•On privilégie les produits sans sel
(moins de 5 mg par portion), faibles en sodium (140 mg ou moins par portion) ou à teneur réduite en sodium.
•On limite les repas au restaurant et la consommation d’aliments transformés et de plats prêts à manger.
•On choisit des fruits et des légumes frais plutôt qu’en boîte.
•On rince les légumineuses, les légumes et le thon en conserve.
•On tente de ne pas ajouter de sel lorsqu’on cuisine.
•On retire la salière de la table.
•On réserve les croustilles et grignotines pour les occasions spéciales.

Sel: faire les bons choix
 
À surveiller: les ingrédients synonymes de sodium

•Sel de mer et sel aux légumes, à l’oignon ou à l’ail
•Bicarbonate de soude
•Hypochlorure de sodium
•Glutamate de sodium
(glutamate monosodique)
•Nitrite de sodium, saccharine ou cyclamate de sodium
 
D’où viennent ces envies de sel
 
On naît avec la dent sucrée, mais les nouveau-nés n’ont toutefois pas le goût inné du sel. Ceux dont la mère a connu un déficit répété en sodium vers la fin de la grossesse (en raison, par exemple, d’importants vomissements ou de diarrhées) développent cependant un appétit pour le sel, selon Didier Mouginot, professeur en neurobiologie à l’Université Laval.
 
«Les foetus reprogramment alors leur système endocrinien, anticipant des déficits de sodium dans le futur», explique-t-il.
 
Les enfants conserveraient ce penchant pour le sel jusqu’à l’adolescence.
 
On développe un goût particulier pour le sucre ou le sel en vieillissant. Maman a l’habitude de saler son assiette? Fiston risque bien de suivre leur exemple. Les aliments sucrés ou salés – et gras, plus souvent qu’autrement – sont associés à des souvenirs:
 
«lorsqu’on a une envie de sucre, on rêve de la tarte de notre grand-mère, pas d’une cuillerée de sucre», illustre Amélie Roy.
 
Chez certains, cette envie peut devenir une véritable dépendance, souligne Maia Kokoeva, professeure adjointe au département de médecine de l’Université McGill. En effet, lorsqu’on mange des aliments agréables au goût et riches en gras, en sucre ou en sel, comme des frites, de la crème glacée ou des croustilles, certaines zones du cerveau s’activent, diffusant une sensation de bien-être.
 
«Des phénomènes similaires surviennent lorsque les toxicomanes consomment de la drogue», explique Mme Kokoeva.
 

Le virus d’immunodéficience du singe beaucoup plus ancien qu’estimé


Le VIH demeure encore un mystère sous son déclenchements mais de nouvelles découvertes laissent croire que le virus transmit par les singes n’est peut-être pas la cause ou si oui, il s’est passé quelque chose au cours du XX eme siècle pour en faire une épidémie virulente
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Le virus d’immunodéficience du singe beaucoup plus ancien qu’estimé
 
 
Le virus d'immunodéficience du singe beaucoup plus ancien qu'estimé
 
Le VIS dont sont porteurs naturellement nombre d’espèces de singes ne provoque pas le sida chez la plupart de ces animaux.
 
Photo: AP
Agence France-Presse
Washington
 
 
L’origine du virus d’immunodéficience simien (VIS), ancêtre présumé du VIH responsable du sida, serait nettement plus ancienne qu’estimée et daterait de 32 000 à 75 000 ans, selon des analyses génétiques publiées jeudi.
 
Cette découverte pourrait signifier que le VIH (virus de l’immunodéficience humaine), apparu seulement au XXe siècle, pourrait rester virulent encore très longtemps avant de devenir relativement inoffensif comme le VIS aujourd’hui, relèvent ces chercheurs.
 
Les résultats de cette recherche, conduite sur des souches de VIS trouvées exclusivement chez des singes de l’île de Bioko dans le Golfe de Guinée près des côtes du Cameroun, remettent totalement en question les estimations de seulement plusieurs centaines d’années faites avant cela.
 
Bioko est une ancienne péninsule séparée du continent africain après l’âge glaciaire il y a plus de 10 000 ans.

Le VIS dont sont porteurs naturellement nombre d’espèces de singes ne provoque pas le sida chez la plupart de ces animaux.
 
Cette étude, publiée dans la revue américaine Science datée du 17 septembre, montre qu’il a fallu plusieurs dizaines de milliers d’années pour que le VIS évolue et devienne inoffensif chez les singes, relève Michael Worobey, professeur au département d’écologie et de biologie de Université d’Arizona.
 
Il est le principal co-auteur de cette communication avec le virologue Preston Marx de l’Université Tulane à la Nouvelle-Orléans. Selon lui, cela signifie qu’il faudra probablement très longtemps avant que le VIH suive naturellement la même évolution.
 
«Le VIH est étrange, car toutes les autres espèces de virus de l’immunodéficience provoque une mortalité beaucoup plus faible chez les singes qu’ils infectent», dit-il.
 
«De ce fait, si le VIS était apparu relativement récemment comme on le pensait avant, on pouvait alors en déduire qu’il perdrait sa virulence au cours d’une période plus brève», relève Michael Worobey.
 
«Mais les résultats de nos analyses génétiques indiquent le contraire ce qui, appliqué au VIH, signifie qu’il va rester virulent très longtemps», déduit le biologiste.
 
Cette étude soulève aussi des questions quant à l’origine du VIH dont les scientifiques pensent qu’il a évolué à partir du VIS.
 
Si les humains ont été exposés à des singes infectés avec le VIS pendant probablement des dizaines de milliers d’années en Afrique, pourquoi l’épidémie de VIH n’a-t-elle commencé qu’au XXe siècle? s’interrogent ces chercheurs.
 
«Il s’est passé quelque chose au siècle dernier pour changer ce rétrovirus relativement inoffensif en un pathogène d’une plus grande virulence capable de déclencher l’épidémie», note le Dr Marx.
 
«Nous ignorons le déclencheur de cette virulence mais il y en a eu un», assure-t-il.
 
La découverte de ces VIS «piégés» chez les singes de l’île de Bioko, isolés du continent africain depuis plus de dix mille ans, permet de clore un débat de longue date sur l’âge de ces virus, qui pourrait même remonter à plus d’un million d’années, juge Michael Worobey.
 
«Cela revient à découvrir un morceau fossilisé de l’évolution d’un virus», selon lui.
 
«Nous disposons maintenant de cette petite île qui nous fournit des indices disant que le VIS est ancien et nous savons aussi de ce fait que les humains ont été presque certainement exposés au VIS depuis probablement des centaines de milliers d’années», poursuit-il.
 
«Reconstituer l’évolution passée de ces virus en comparant leurs gènes revient à regarder la surface de l’océan: on peut voir très loin mais on ne peut pas savoir ce qu’il y a au-delà de l’horizon», explique ce biologiste.