Le Saviez-Vous ► Pourquoi y a-t-il autant de pigeons dans les villes ?


Les pigeons que l’on voit un peu partout dans le milieu urbain étaient d’abord des oiseaux sauvages, puis ils ont été domestiqués d’abord pour la nourriture puis, pour leur intelligence à la navigation et comme messager. Aujourd’hui, certains en ont fait un passe-temps. Puis ceux qui se sont trouvé en liberté, se sont très bien acclimaté à la vie urbaine.
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Pourquoi y’a-t-il tant de pigeons ?

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Vous les retrouverez en nombre dans toutes les villes, perchés sur les immeubles et s’aventurant au sol pour chiner un peu de nourriture. Mais comment se fait-il que les pigeons soient si nombreux ? Et d’ailleurs, pourquoi sont-ils présents en milieu urbain ?

Les pigeons d’aujourd’hui n’ont pas toujours été ainsi. À la base, Columba livia, l’espèce d’origine, était un oiseau sauvage évoluant sur les falaises côtières rocheuses de l’ancienne Mésopotamie et de l’Égypte. Mais il y a 10 000 ans, un “intrus” commença à s’installer franchement dans des régions plus habitées. Les oiseaux, qui continuèrent à se reproduire sur place, ont alors été considérés comme une véritable source de protéines et de graisse. Ainsi, comme beaucoup d’Hommes le font aujourd’hui avec le bétail, les habitants de ces régions ont alors commencé à domestiquer l’oiseau pour se nourrir, créant ainsi plusieurs sous-espèces qui menèrent finalement au pigeon commun.

Puis, à force de les côtoyer, les Hommes ont rapidement compris que les pigeons étaient intelligents et très doués pour la navigation. On sait aujourd’hui que les marins méditerranéens les utilisaient pour se diriger en mer, par exemple. Dans les villes, ils sont également devenus de véritables messagers, capables de transmettre des informations sur de grandes distances.

Ainsi, si au départ les pigeons ont été domestiqués pour leur viande, « à mesure que les autres volailles devenaient de plus en plus populaires, les gens ont commençaient à les élever comme passe-temps », explique à Live ScienceElizabeth Carlen, de la Fordham University, à New York, qui étudie l’évolution des pigeons urbains.

À mesure que les années passèrent, beaucoup de pigeons se sont ensuite échappés, se reproduisant librement dans les villes.

 « Nous avons créé ce nouvel habitat [urbain], puis nous avons essentiellement créé un animal qui se débrouille très bien dans cet habitat original, poursuit Michael Habib, paléontologue au musée d’histoire naturelle du comté de Los Angeles. Ils ont réussi dans les villes parce que nous leur avons permis de vivre en étant à l’aise avec les humains ».

Par ailleurs, « les pigeons sont naturellement des habitants des falaises et les grands immeubles imitent très bien les falaises, poursuit le chercheur. Les ornements et appuis de fenêtre, ou les unités de climatisation constituent des perchoirs fantastiques pour les pigeons, semblables aux crevasses trouvées sur le flanc d’une falaise ».

Notons également deux choses importantes qui présentent un avantage concurrentiel de choix : la première est que – contrairement à d’autres espèces d’oiseaux – les pigeons ne sont pas très regardants sur la nourriture. Il ont ainsi trouvé en ville une source d’alimentation inépuisable. Par ailleurs, il faut savoir que les deux parents élèvent leurs poussins sur un régime contenant du lait spécial riche en protéines et en matières grasses. Les petits ne dépendent donc pas des baies, vers et autres insectes pour survivre.

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Gadget, ►Les robots au service des relations longue distance


L’amour a distance est souvent difficile surtout si c’est a long terme. Grâce a internet, il est plus facile de discuter et même de voir grâce a la web Cam l’être aimé. Mais de là,  a embrasser un bidule pour stimuler un baiser a distances … c’est rendu un amour selon moi artificiel
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Les robots au service des relations longue distance

 

Des laboratoires asiatiques conçoivent des«lovotics», des boîtiers qui permettent d’embrasser quelqu’un à distance.

L’amour à distance, engagement incommode du couple, pourrait être sauvé par les robots. Un professeur de robotique à l’université nationale de Singapour a mis au point un petit boîtier qui permet d’embrasser quelqu’un via Internet.

Kissenger, c’est le nom de ce gadget, contraction des mots anglais kiss, baiser, etmessenger, messager, propose à deux amoureux disposants chacun d’un boîtier de s’embrasser depuis l’autre bout du câble USB.

Connectée à un réseau, la tête en plastique est ornée d’une bouche aux lèvres artificielles sur lesquelles il suffit de presser les siennes, les vraies, pour que son partenaire ressente des vibrations simulant un baiser. L’utilisateur a deux possibilités: fermer les yeux ou allumer sa webcam pour accroître les sensations.

 

Ces lèvres, réalisées en silicone, dans lesquelles sont intégrés des détecteurs très sensibles, permettent de reproduire en temps réel les mouvements de la bouche et procurent ainsi «la meilleure des sensations», affirme leur concepteur, Hooman Samani, spécialisé dans les «lovotics», les robots de l’amour.

«La principale difficulté est de pouvoir reproduire la force et la pression du contact, mais également la forme des lèvres.»

Elles «peuvent être utilisées comme moyen d’améliorer les communications entre humains», explique-t-il.

Mais c’est aussi à ce niveau que son gadget pose problème. En cours de finalisation dans un laboratoire de Singapour associé à l’université Keio au Japon, Kissenger est retardé dans sa commercialisation par des «questions éthiques».

«Le baiser est quelque chose de très intime, explique Hooman Samani. Afin de pouvoir mettre sur le marché un produit qui va s’attaquer à ce sujet sensible, nous devons effectuer les études appropriées, sur les aspects sociaux et culturels.»

Ces difficultés s’expliquent notamment par les mœurs des Japonais qui respectent une certaine culture de la pudeur en public mais également dans le cadre privé.

Kissenger n’est pas le premier émulateur de baisers virtuels créé. Il est également possible de simuler le «french kiss» grâce à un robot imaginé par les laboratoires Kajimoto en 2011.

Il reproduit les mouvements de langue sur un deuxième appareil et permet de s’embrasser langoureusement à distance.

Son concepteur, Nobuhiro Takahashi, évoque la possibilité d’enregistrer son propre rythme lingual. Ainsi, il serait possible d’embrasser son partenaire sans même qu’il ne soit devant son engin.

Le Japonais a d’autres idées en tête: il aimerait pouvoir reproduire «le sens du goût, la façon de respirer et la moiteur de la langue», ou encore donner la possibilité à une célébrité d’enregistrer ses mouvements pour le plus grand plaisir de ses fans.

 

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