À 10 ans, il crée un gadget pour empêcher les enfants de mourir dans une voiture


Il a seulement 10 ans et veut travailler son prototype pour éviter que des enfants meurent de chaleur dans les voitures. Pour son âge, c’est vraiment génial, sauf que, cela pourrait déresponsabiliser les parents qui laissent leur enfant dans la voiture et se fieraient à cette invention. Cependant, cela promet pour l’avenir de ce jeune garçon
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À 10 ans, il crée un gadget pour empêcher les enfants de mourir dans une voiture

 

HuffPost  |  Par Zahara Hill


Quand Bishop Curry a appris que le nourrisson de six mois de ses voisins était mort dans une voiture où il faisait trop chaud, il a décidé de créer un système de secours pour éviter de tels accidents de se produire. Pas banal pour un garçon de 10 ans.

« Ça m’est un peu venu comme ça », dit-il au HuffPost à propos de cet appareil qui s’appelle l’Oasis.

L’Oasis réagirait aux températures trop élevées en émettant de l’air frais et en utilisant une antenne pour prévenir les parents et les autorités. Pour l’instant, Bishop a seulement construit un modèle 3D en argile mais son père, Bishop Curry IV, a lancé une campagne de crowdfunding sur GoFundMe en janvier dernier.

« Mes parents m’ont beaucoup aidé », dit Bishop.

Des avocats ont conseillé à la famille de prévoir un montant minimum de 20 000 dollars (18 000€) pour concevoir le prototype, et financer les frais de production et un brevet pour l’appareil.

Ils ont déjà dépassé ce montant sur GoFundMe et ont à ce jour déjà récolté 25 000$. Bishop, qui entre en classe de sixième à l’automne, a précisé à Fox News qu’en plus de ses parents, ses camarades de classe et ses amis le soutiennent totalement dans ce projet.

 « Ils veulent travailler pour moi », souligne-t-il.

Quand il sera plus grand, Bishop Curry veut que sa carrière soit centrée sur les inventions, et cela comprend une machine à remonter le temps.

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Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça


Cette manie de vouloir connecter tous les objets de la vie quotidienne est à mon avis un peu exagéré. De plus, c’est une autre façon que des hackers peuvent entrer par la voie d’internet. Sans oublier, que les donnés recueillies pourraient servir à de grosses compagnies
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Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

Cette année, les télés ultra haute définition, les voitures autonomes, les drones et la réalité virtuelle devraient être les stars du CES 2017, qui s’ouvre ce jeudi 5 janvier. Mais dans les allées du plus grand salon de l’électronique mondial, on devrait également trouver beaucoup, beaucoup d’objets connectés.

S’il y aura bien évidemment les classiques bracelets et montres, Internet compte également se greffer sur des gadgets et autres bidules dont l’intérêt de se connecter au monde ne saute pas aux yeux. Pourtant, les innovateurs ont réussi à imaginer des options (parfois) utiles. Voici cinq exemples de sociétés qui ont déjà été annoncés avant l’ouverture du CES 2017.

Le Pommeau de douche

Les Hydrao Loop et Drop sont des pommeaux de douches un peu particuliers: la couleur de l’eau change en fonction du volume consommé. Une application permet de savoir combien d’eau l’utilisateur a utilisée sur le long terme, pour tenter de moins gaspiller, par exemple.

Les deux nouveaux modèles sont présentés au CES 2017 et devraient être disponibles dans la foulée. La jeune entreprise française Smart&Blue commercialise un premier modèle depuis la rentrée 2016.

Le justaucorps pour cheval

La société Equisense a réussi en novembre une collecte de fonds sur Kickstarter pour commercialiser un justaucorps connecté pour cheval. L’intérêt? Grâce aux données captées par le vêtement, il est possible de vérifier l’état de santé du canasson, d’être alerté sur son téléphone intelligent s’il y a un problème ou encore d’évaluer son niveau de stress.

La brosse à cheveux

 

Avec la start-up française Withings, L’Oréal présente une brosse à cheveux connectée. Quel intérêt? Plusieurs capteurs vont analyser le son généré par les cheveux brossés, mais également la texture des cheveux ou encore la manière dont l’utilisateur se sert de la brosse. Comme toujours, le tout est relié à une application qui va traiter ces données pour conseiller sur la manière d’entretenir ses cheveux. Le tout pour 200$ US.

Le masseur anti-cellulite

Pierre Fabre présente au CES 2017 le « Slim Massage Coach », un outil destiné à lutter contre la cellulite, précise l’Usine Digitale. En plus des caractéristiques classiques de ce type de produit, l’objet connecté indique à l’utilisateur si le geste est bon via une petite lumière. Ici aussi, les données sont envoyées sur le téléphone intelligent, via une application qui permet de voir les progrès réalisés tout en proposant un coaching avec des objectifs spécifiques. Le Slim Massage Coach devrait être lancé en mai 2017.

Les oreillers connectés

À l’occasion du CES 2017, deux sociétés vont chacune présenter un oreiller d’un genre nouveau, connecté. La première est française et s’appelle Moona et propose de réguler la température de l’oreiller pour mieux s’endormir et se réveiller. La seconde, Advansa, compte commercialiser un oreiller disposant d’un capteur « qui enregistrent nuit après nuit les mouvements, bruits et cycles du sommeil ». Une application permet d’analyser son sommeil pour mieux comprendre ses cycles et, encore une fois, être « coachés » de manière personnalisée.

Espérons que tous ces objets connectés, s’ils sont bien commercialisés, seront également sécurisés afin d’endiguer les multiples piratages qui touchent ces nouvelles technologies.

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Le Saviez-Vous ► 8 gadgets bizarres pour le rasage des hommes


Si cela était des gadgets pour femme, le prix serait plus cher ! En tout cas, je doute que ce genre d’outils puissent être vraiment utilisé ou du moins, ils seraient vite oubliés dans le fond d’un tiroir.
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8 gadgets bizarres pour le rasage des hommes

 

  Par James Cave


Juste à temps pour Movember…

C’est la saison de la barbe, le temps de l’année où l’homme va protéger son menton du froid sous une confortable barbe touffue. Pour l’entretenir, bonne nouvelle messieurs, vous n’avez pas que le rasoir sous la main, il y a aussi une panoplie d’instruments pour garder votre toison belle et fraîche.

Le Cut Buddy par exemple, dont 30 000 unités ont été vendues, est devenu un incontournable sur Amazon. C’est un accessoire qui vous aide à tailler votre barbe en suivant une ligne définie entre deux passages chez le coiffeur.

À première vue cela ressemble à un gadget de plastique, mais à 14,99$, vous devriez peut-être essayer si votre main n’est pas des plus fiables.

Petit tour sur Amazon de ces gadgets qui vont vous aider à arborer la barbe la plus stylée de l’automne.

Le Cut Buddy

Le Cut Buddy a été inventé par un homme qui l’a utilisé sur lui depuis environ 15 ans, avant qu’il ne se retrouve dans la liste des produits les plus vendus sur Amazon.

Le GoateeSaver

goateesaver

Le GoateeSaver (19,99$ sur Amazon) est un item qui vous sauve de la barbichette tordue, comme le prétendent ses fabricants.

Le Beard Guide

beard guide

Le Beard Guide (6,99$ sur Amazon) n’est pas un instrument de torture. C’est une bande que les hommes peuvent sangler sur leur visage pour obtenir une barbe parfaitement alignée.

«Vous pouvez maintenant couper votre barbe le long du Beard Guide personnalisable et flexible», expliquent les inventeurs.

Le Beard Bib

beard bib

Le Beard Bib (19,99$ sur Amazon), une sorte de bavoir qui se fixe à votre miroir, est censé récupérer tous les poils de votre barbe fraîchement rasée.

«Votre colocataire ou conjointe ne pourront plus jamais se plaindre à propos du million de petits poils dispersés dans l’évier, le comptoir ou sur le plancher de la salle de bain», explique son fabricant.

Le HeadBlade ATX Razor

Le HeadBlade ATX Razor (15$ sur Amazon) est construit pour ressembler à un véhicule tout terrain qui vous permet de raser votre cuir chevelu cahoteux en tout temps.

«Spécialement conçu pour vous raser la tête rapidement, facilement et de façon amusante».

Le Neck Hair Line

neck hair line

Les poils poussent autant dans votre cou que sur votre barbe? Vous pourriez donc avoir besoin de les raser. Le Neck Hair Line (12$ sur Amazon) vous aidera à entretenir vous-même cette partie de votre corps.

Son fabricant indique que c’est «le meilleur outil pour créer et maintenir un col propre et une ligne de cheveux bien dessinée à l’orée du cou».

Le Groomarang

groomarang

Ce gadget va révolutionner votre routine de rasage. Le Groomarang (14,99 $ sur Amazon), composé d’un pinceau et d’un peigne s’adapte à votre cou pour suivre la ligne de votre joue, de la mâchoire ou la zone de votre barbichette.

«Les deux rangées de dents du peigne vous permettent de tailler et styliser votre barbe sans effort. Elles permettent également de nettoyer votre barbe et de la débarrasser de tous parasites, en dehors des coupes», explique la société.

Le Star Mustache et Beard Razor

star mustache

Si vous cherchez un rasoir qui peut s’attaquer à la fois à votre barbe, à vos sourcils, et à votre moustache avec une précision optimale, le Star Mustache et Beard Razor (6,50$ sur Amazon) est fait pour vous!

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Bientôt, les vêtements seront (presque) aussi intelligents que vous


Pour vouloir être toujours connecté à quelque chose, l’ordinateur, le téléphone intelligent, la tablette, c’est beau, mais le reste !!! Un jour, de la tête au pied, et tout ce qui nous entoure seront connecté ? Serons-nous plus intelligent ? En sécurité ? Plus informé … ?
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Bientôt, les vêtements seront (presque) aussi intelligents que vous

 

polo intelligent om signal

Dominik Pogorzelski, chef de produit pour l’entreprise montréalaise OM Signal, portant le «polo intelligent» conçu pour Ralph Lauren.

 

Des lacets qui s’attachent automatiquement, un gilet qui modifie sa taille sur commande, des lunettes qui remplacent le téléphone intelligent… Oui, on voit ces «gadgets» dans le film Retour vers le futur. Mais ce sont aussi des vêtements et des accessoires intelligents qui existent, ou qui existeront sous peu. Et les designers d’ici pourraient jouer un rôle important dans cette industrie en pleine croissance.

Avec la miniaturisation de l’électronique, les nouveaux textiles et les imprimantes 3D, nous sommes à l’aube d’une véritable «révolution vestimentaire», qui ira bien au-delà de la montre Apple et des lunettes Google. C’est du moins ce qu’avance Paulette Kaci, directrice générale de Vestechpro, un centre collégial de transfert en technologie de l’habillement. «Dans 20, 30, 100 ans, je suis certaine qu’on ne s’habillera pas de la même façon […] Je ne vois pas pourquoi le vêtement s’arrêterait en si bon chemin et ne poursuivrait pas son évolution», dit-elle.

Les débuts des vêtements intelligents

Les premiers vêtements intelligents ont vu le jour dans l’armée, qui cherchait des solutions aux enjeux de communication et de performance des soldats. Depuis, plusieurs autres domaines ont décidé de développer cette technologie, que ce soit dans le secteur sportif, médical, du spectacle et de la mode.

«Un vêtement intelligent va communiquer avec son environnement. Par exemple, il y a maintenant des habits qui aident à prévenir la mort subite du nourrisson en lançant une alarme quand le battement cardiaque change», explique Paulette Kaci.

Assise dans l’atelier de Vestechpro, elle fixe du regard le mannequin en bois sur lequel repose une camisole de la marque montréalaise Hexoskin. Son équipe a participé à la confection de cet habit auquel sont incorporés des senseurs et une technologie biométrique pouvant aider tant à la performance sportive qu’au suivi médical du sommeil. La jeune compagnie OM Signal, aussi basée à Montréal, a développé à l’automne dernier un «polo intelligent» en partenariat avec Ralph Lauren. Le «smartshirt» communique des informations précises via une application mobile, qui aide les athlètes à repousser les limites de l’entraînement.

Repositionner l’industrie de la mode québécoise

L’univers des vêtements intelligents ne se limite pas à intégrer des technologies biométriques, ajoute Valérie Lamontagne, designer et fondatrice de la compagnie 3lectromode. Celle qui enseigne au département de design de l’Université Concordia essaye pour sa part de créer les «vêtements du futur». Par exemple, elle a élaboré des tenues mode auxquelles sont intégrés des systèmes lumineux. À l’UQAM, la professeure et designer Ying Gao travaille aussi sur ce type d’intégration.

«C’est encore difficile d’intégrer la technologie dans les produits de [prêt-à-porter], mais tôt ou tard il y en aura dans nos vêtements de tous les jours», prédit Valérie Lamontagne.

À son avis, les jeunes designers québécois doivent continuer d’innover en développant des technologies vestimentaires, c’est un des meilleurs moyens pour que le Québec retrouve une place prépondérante dans l’industrie de la mode.
3lectromode

Quelques créations de Valérie Lamontagne et sa compagnie 3lectromode, qui comportent entre autres des systèmes lumineux.

Plusieurs jeunes entreprises de design aident d’ailleurs le Cirque du Soleil à confectionner des costumes intelligents, poursuit Valérie Desjardins, chef de développement de produit aux ateliers du Cirque. Dans un futur rapproché, l’équipe du Cirque aimerait explorer l’intégration de systèmes permettant aux artistes d’interagir avec le spectateur à travers leur costume.

Des questions éthiques sans réponse…

Toutes ces technologies intégrées aux vêtements vont récolter énormément d’information très personnelle, souligne Valérie Lamontagne, qu’il s’agisse de ce qu’on a mangé, des émotions qu’on a eues dans la journée.

«Que se passera-t-il si ces informations sont partagées? Ce sont des questions très pertinentes que devront se poser les personnes qui porteront ces vêtements dits intelligents », conclut-elle.

costume intelligent

Dans le spectacle du Cirque du Soleil Michael Jackson ONE, un grand nombre de systèmes lumineux contrôlables à distance ont été intégrés aux costumes des artistes.

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Des gadgets pour animaux branchés


Je peux comprendre que les gadgets technologiques peuvent intéresser les professionnels comme les vétérinaires, ceux qui étudient les animaux sauvages .., Mais pour le commun des mortels, faire de son animal branchés m’apparait exagéré et comme tout accessoires branchés, il y a des données qui se transmettent à des entreprises qui surement l’utiliseront pour leurs propres intérêts pour promouvoir des nouveaux produits bien ciblés
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Des gadgets pour animaux branchés

 

Le collier Voyce se connecte à l’ordinateur ou à l’appareil mobile du maître et transmet des statistiques sur la distance parcourue, les calories brûlées, le temps de sommeil, le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire du chien.

PHOTO FOURNIE PAR VOYCE

SIMON LORD

Collaboration spéciale

La Presse

Les technologies portables sont en plein essor. On les retrouve à la cheville des joggeurs, au poignet des professionnels BCBG… et au collier de Rex. Les accessoires intelligents et connectés pour animaux sont à la mode et ils ont indéniablement du mordant. 

Tour d’horizon.

DE PETITS LUXES POUR LES ANIMAUX

Les accessoires intelligents destinés aux animaux de compagnie gagnent en popularité. Les experts prédisent une forte croissance de ce marché au cours des années qui viennent. Qu’est-ce qui motive les acheteurs à adopter de telles technologies ?

« Les gens font de leur compagnon un être intégré dans la famille. Ils lui achètent des produits ou services similaires à ceux qu’ils s’achèteraient et veillent davantage à leur santé », explique Rénald Sabourin, directeur général adjoint du Conseil consultatif mixte de l’industrie des animaux de compagnie (PIJAC Canada).

Les technologies portables sont donc la nouvelle addition à la liste des petits luxes pour les animaux, comme les traitements d’hydrothérapie et les spas pour chien.

Les amateurs de techno ont d’abord emboîté le pas lorsqu’un produit leur a permis de récolter de l’information à propos de leur activité physique. Le développement d’un gadget similaire pour chien était donc la suite naturelle des choses. Après Fitbit, Fitbark.

LA TECHNO DANS LES ANIMALERIES

Les animaleries, elles, suivent la tendance. La boutique d’animaux Chico, une chaîne de la grande région de Montréal, n’a pas de difficulté à écouler ses gadgets techno.

« Il y a certainement de l’intérêt pour ces produits », note Pierre Charbonneau, propriétaire de la chaîne.

Il ne s’agit toutefois pas d’une manne pour toutes les boutiques. Bien que plusieurs d’entre elles se soient lancées dans la vente de ces produits, les consommateurs ne sont pas toujours au rendez-vous.

« J’ai plusieurs Eyenimal Petcam en stock, une caméra que l’on attache au collier d’un chat. Je l’ai mise à 50 % sur mon comptoir et je ne suis pas capable de la vendre. En plus, mon distributeur m’avait fait un rabais », raconte Benoît Lussier, gérant de la boutique pour animaux Croque en Bol, sur l’avenue du Mont-Royal, à Montréal.

Dans l’ensemble, les experts prédisent que la tendance poursuivra son envol.

En 2025, la valeur du marché international de la techno pour les animaux devrait atteindre 2,6 milliards US, selon IDTechEx, une firme d’études de marché du secteur animalier. Le nombre d’entreprises fabriquant ces appareils pourrait passer de 300 à 500.

Cinq accessoires intelligents pour animaux de compagnie

Bien qu’il s’agisse d’une tendance récente, il existe déjà une large gamme de produits et accessoires intelligents destinés aux animaux. Les voici.

EYENIMAL PETCAM

Le Petcam, c’est un peu la GoPro des amoureux d’animaux. Il s’agit d’une petite caméra qui s’attache au collier de son animal et qui enregistre tout ce qu’il voit de sa perspective. Un microphone permet aussi d’enregistrer les doléances de ses voisins lorsque l’animal favori décide d’aller marquer son territoire de l’autre côté de la clôture.

La Petcam peut être commandée de partout en Amérique du Nord sur le site web dewww.pettechworld.com au prix de 81,08 $ US.

Pour une trentaine de dollars de plus, la Eyenimal Cat Videocam offre la vision de nuit et la détection de mouvement. www.eyenimal.com

 

PHOTO FOURNIE PAR FITBARK

FITBARK

FitBark est un petit appareil, de la taille d’un pouce, qui s’attache au collier de son chien. Ce petit accessoire intelligent, en forme d’os, permet de faire un suivi de l’activité physique de son animal de compagnie. Les informations récoltées par FitBark sont ensuite envoyées vers son appareil mobile par Bluetooth. L’appli génère des statistiques et permet de voir, entre autres, le nombre d’heures de jeu et de repos de son animal favori. On a donc un aperçu de sa santé et de son comportement en un coup d’oeil.

L’appli est compatible avec iOS et Android. Le FitBark peut être acheté directement sur le site de l’entreprise au coût de 99,95 $ US. L’appareil est aussi en vente chez Best Buy et Future Shop. www.fitbark.com

G-PAWS

Le G-Paws est un petit appareil, gros comme un briquet, qui s’attache au collier de sa boule de poil. Il enregistre ses déplacements et l’heure de ceux-ci grâce à un récepteur GPS. Les données peuvent ensuite être téléchargées sur un ordinateur, en branchant G-Paws avec un fil USB, puis envoyées vers le site web de l’entreprise. On peut enfin partager les aventures de son animal sur les réseaux sociaux et tracer ses déplacements sur Google Maps.

«Nous avons déjà enregistré un total de 1 million de kilomètres en déplacements d’animaux domestiques», note Dave Evans, fondateur de l’entreprise.

G-Paws est utile pour avoir une idée d’où trouver son animal en cas de fugue. L’accessoire résiste à l’eau et pèse 12 g. Le G-Paws peut être commandé sur le site web de l’entreprise pour 96,17 $. www.g-paws.com

STICKNFIND

StickNFind est une pastille autocollante de la taille d’une pièce de monnaie. Elle permet de situer l’objet sur lequel elle est collée à l’aide d’un appareil mobile muni de fonctionnalités Bluetooth. La portée du gadget est d’environ 30 m. L’appareil peut naturellement être utilisé pour retrouver ses valises et ses clefs. Mais l’appli de StickNFind offre une fonctionnalité particulière à ceux qui posent l’autocollant sur le collier de Fido. C’est la laisse virtuelle. Il s’agit d’une alarme qui est déclenchée lorsque l’animal de compagnie se déplace au-delà d’une limite de distance préétablie.

Le StickNFind peut être acheté sur le site web de l’entreprise au coût de 49,99 $ US pour deux pastilles intelligentes. Compatible avec iOS et Android. www.sticknfind.com

VOYCE

Voyce est un collier intelligent pour chien similaire à FitBark, mais en plus high-tech – et plus dispendieux. Il s’agit d’un gadget ayant pour but de suivre la santé et le bien-être de Rex. Le collier nouveau genre se connecte à l’ordinateur ou à l’appareil mobile du maître et transmet des statistiques sur la distance parcourue, les calories brûlées, le temps de sommeil, le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire du chien. Les données sont téléchargées à l’aide du WiFi. L’appareil dispose d’une autonomie d’une semaine et résiste à l’eau ainsi qu’à la poussière.

Le collier Voyce coûte 299 $ US, plus des frais d’adhésion annuels d’une centaine de dollars. L’entreprise ne vend pour l’instant qu’aux États-Unis, à partir de son site web. www.mydogsvoyce.com

Au service de la santé, du savoir et du sport

L’intérêt pour les accessoires intelligents a explosé en 2013, révèle Google Trends. Mais les professionnels du monde animal ne sont pas impressionnés. Ils utilisent cette technologie depuis déjà des décennies. Les avancées techniques leur permettent néanmoins de faire plus avec moins et de rêver à de nouvelles fonctionnalités.

« Tous les flamants roses sont pareils. Un flamant, c’est un flamant », remarque d’emblée Patrick Paré, biologiste et directeur de la recherche et de la conservation au Zoo de Granby.

Cela complique la tâche de les identifier. Une solution est de leur mettre une bague d’identification en plastique. Une autre option, plus 2015, consiste à leur implanter une micropuce en forme de grain de riz, longue de 6 à 12 mm, sous la peau.

Celle-ci émet une radiofréquence qui permet d’identifier l’animal au moyen d’un lecteur portatif et de le relier à son dossier informatique.

« J’ai une girafe, ici, qui a 20 ans. Je peux retracer chaque année de sa vie et savoir, par exemple, s’il y a des objets qu’elle préfère ou si elle a été soignée », illustre M. Paré. Le zoo se sert de ces puces pour identifier plusieurs de ses animaux.

Cette technologie n’est toutefois pas exactement nouvelle. « Ça fait 22 ans que je suis dans le domaine des zoos. Ça existe d’aussi loin que je me souvienne », dit M. Paré.

Les percées technologiques permettent maintenant aux accessoires intelligents de transférer les données colligées par satellite ou au moyen d’une antenne portative. Plus besoin de recapturer les animaux pour lire les données.

« On utilise des colliers émetteurs pour faire de la recherche. On s’est déjà servi d’un bracelet de géolocalisation, connecté à un satellite, pour évaluer si nos éléphants faisaient suffisamment de marche au cours d’une journée », raconte M. Paré.

Des dispositifs intelligents similaires sont aussi utilisés sur des animaux sauvages pour étudier, par exemple, l’étendue territoriale habitée par des tortues menacées, le mouvement migratoire des caribous et le comportement des polatouches.

AU SERVICE DES ÉLEVEURS

Les éleveurs bovins, eux, se servent d’une technologie semblable aux micropuces du zoo pour identifier leurs animaux et, par exemple, enregistrer de l’information relative à leur production de lait.

Ils ont, dans leur arsenal techno, d’autres outils beaucoup plus puissants pour évaluer la santé et la productivité de leurs animaux. Il existe entre autres deswearables permettant de mesurer le déplacement des vaches, d’établir si elles ont brouté suffisamment, de connaître leur température et de savoir durant combien de temps elles ont été couchées.

D’autres appareils aident à déterminer si une vache est en chaleur.

« Ce n’est pas tout le monde qui a l’oeil pour ça. En plus, le producteur n’a qu’un nombre de minutes donné par jour pour observer les signes », explique Jean-Philippe Roy, professeur à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.

Dans la plupart des cas, les appareils envoient les données recueillies directement vers l’ordinateur de l’éleveur en passant par une antenne installée dans l’étable. Parfois, les informations sont envoyées dans le nuage et analysées par un fournisseur de service qui recommande des actions à prendre.

« Les technologies portables sont en ébullition. On les utilise de plus en plus chaque année et beaucoup de nouveaux systèmes sont développés. J’ai l’impression que ce sera la norme d’ici quelques années », prédit M. Roy.

INNOVATIONS QUÉBÉCOISES

La course aux nouveaux produits est donc lancée. Et le Québec y participe.

Maryse Tanguay est enseignante et vétérinaire au Cégep de Saint-Hyacinthe. Elle travaille aussi au Groupe CTT, un centre de transfert technologique. Son mandat : trouver des applications pour les textiles intelligents dans le domaine vétérinaire.

Les projets sur lesquels elle travaille sont, pour l’instant, top secret. Ils ne sont pas brevetés et elle veut éviter de révéler de l’information sur les produits en développement.

« Mais l’industrie est très intéressée », confie-t-elle.

L’avenir de certaines spécialités vétérinaires repose même sur les innovations dans ce domaine, selon certains experts.

« Il y a également de l’intérêt dans le domaine équin. On peut imaginer, par exemple, des vêtements intelligents qui détectent certains paramètres physiologiques des chevaux et qui aident à optimiser leur entraînement. Un peu comme les athlètes olympiques. »

http://techno.lapresse.ca/

Pancakebot, une imprimante pour faire vos pancakes et crêpes sur-mesure


Qu’est-ce qu’on n’invente pas encore ! C’est tout à fait inutile et encombrant. D’abord, un prototype en Lego puis la vraie machine qui peut faire par exemple des crêpes en forme de tour Eiffel, un animal, un personnage …
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Pancakebot, une imprimante pour faire vos pancakes et crêpes sur-mesure

 

Après l’imprimante 3D, l’imprimante à pancakes. Si vous en avez marre de vos pancakes (ou de vos crêpes, ça devrait fonctionner aussi) ronds et tellement classiques, vous allez tomber amoureux de ce gadget.

Son nom: pancakebot. Sa fonction? Comme une imprimante 3D, la machine va imprimer couche après couche… des délicieux pancakes, rapportent nos confrères américains du Huffington Post. Mais avec la forme que vous souhaitez. Sur le site de financement participatif Kickstarter, le projet a déjà obtenu près de 160 000 dollars.

Comment ça marche? Très simple. Un logiciel vous permet de charger l’image de votre choix. Il vous suffit ensuite de repasser sur les traits, comme avec un papier calque, puis de remplir les zones à imprimer.

Une fois votre « coloriage » réalisé, il ne vous reste plus qu’à envoyer le fichier à l’imprimante. Sauf qu’à la place de l’encre se trouve une pâte à pancake. Et à la place de la feuille, une plaque chauffante qui va cuire le dessert.

Ainsi, les traits dessinés en premier (les contours par exemple, mais pas obligatoirement) seront plus colorés que les derniers traits. Ensuite, c’est uniquement une question d’imagination, la preuve:

Le prix prévu de la machine? 299 dollars. Un tarif un peu élevé, mais les premiers fans ont pu profiter d’offres spéciales sur Kickstarter pour obtenir des Pancakebot à 50%.

A l’origine, Miguel Valenzuela travaille sur ce concept depuis des années. Il a commencé à fabriquer son premier prototype pour ses deux filles en 2011… avec des briques de Lego:

http://quebec.huffingtonpost.ca/

A-t-on vraiment besoin d’un drap connecté ?


Presque tout peut ou deviendra connecté d’ici quelques années. Doit-on se préoccuper des données de la vie privée, du piratage des objets connectés ? Si une simple coupure de courant qui dure plus d’une journée, nous sommes démunis devant le silence, devant notre dépendance face aux appareils électriques. Et que dire une panne de réseau sans ordinateurs, aller retirer de l’argent au guichet automatique, payer à la caisse dans un magasin ?
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A-t-on vraiment besoin d’un drap connecté ?

L'idée du drap connecté a permis à ses inventeurs de lever des fonds impressionnants.

L’idée du drap connecté a permis à ses inventeurs de lever des fonds impressionnants. © Capture d’écran / Luna/Indiegogo.com

Par GUILLAUME GRALLET

L’annonce, postée sur le site de financement participatif Indiegogo, paraît à peine croyable : Luna, une start-up californienne, propose d’équiper votre lit d’un drap connecté. Ce linge de lit observe les différences de température d’un côté et de l’autre du lit, les cycles du sommeil en fonction des mouvements, mais aussi les rythmes de respiration ou encore les rythmes cardiaques. Et ce, grâce à différents capteurs électroniques.

Fichtre ! Les inventeurs de ce nouveau gadget high-tech expliquent qu’il est important de bien connaître les cycles de sommeil pour ensuite les corriger et passer une meilleure nuit. Soit. Mais a-t-on vraiment besoin de toutes ces données, retransmises en direct sur un écran dans la chambre ? Et surtout, alors que ces objets seront stockés à domicile, on se demande si le respect de la vie privée – et en l’occurrence de l’intime – existera encore… Qu’adviendra-t-il en cas de piratage de ce système crypté ? Notre assureur nous demandera-t-il un jour un historique de notre sommeil ?

Overdose

Certes, on pourrait dire qu’il n’y a pas grand-chose de nouveau sous la lune, puisqu’il s’agit d’un objet connecté de plus – l’équipementier suédois Ericsson prévoit en effet 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020, soit plus de cinq par habitant. Cela va de la cuillère connectée, elle aussi très anecdotique, à la canne électronique pour aveugle qui, elle, peut s’avérer très utile.

Mais, alors que le temps de connexion aux objets électroniques ne cesse de s’allonger, les nouveaux objets connectés, à force de vouloir entrer dans notre intimité, ne risquent-ils pas de produire l’effet inverse recherché, c’est-à-dire susciter une overdose, alors qu’au départ ils devaient être des béquilles de notre quotidien ?

Toutes ces interrogations ne traversent apparemment pas l’esprit des inventeurs qui ont déjà récolté plus de 200 000 dollars en moins d’une journée sur la plateforme de financement participatif (dont quelque 100 000 dollars sur les six premières heures), alors qu’ils en espéraient 100 000. Mieux, ils proposent à ceux qui acceptent de donner 3 900 dollars – ils sont déjà plusieurs -, pour « soutenir » ce projet, une livraison par drone…

http://www.lepoint.fr/

Ces objets qui changent la vie


Des innovations technologies ont été présentées à Las Vegas aux États-Unis. Bien que certains objets semblent intéressants, mais d’autres d’un certain point de vue, pourraient devenir inquiétantes. Si on finit par tout mettre sur Internet comment pourrions-nous exercer notre mémoire à se rappeler des choses simples comme arroser une plante, notre intuition que quelque chose ne va pas ?
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Ces objets qui changent la vie

 

Un bandeau musical, un pot qui gère la demande en eau, des semelles  compteuses de calories : la  technologie est partout. Un créneau qu'explore aussi le Toulousain Jean-Marc Prunet  (Myfox)

Un bandeau musical, un pot qui gère la demande en eau, des semelles compteuses de calories : la technologie est partout. Un créneau qu’explore aussi le Toulousain Jean-Marc Prunet (Myfox)

Le salon CES de Las Vegas a fermé ses portes. Comme chque année les innovations de demain ont étonné. Les objets connectés ont été les stars. Ils vont révolutionner notre quotidien dans les années qui viennent.

Star du salon CES de Las Vegas qui a fermé ses portes hier, les objets connectés et les applications dédiées déferlent sur notre quotidien. S’entend par objets connectés tous les appareils autres qu’un smartphone, une tablette ou un ordinateur, mais reliés à internet. Bracelets, montres, chaussures, drones, voitures, serrures, réfrigérateurs… la liste est désormais inépuisable. La seule limite fixée sera double, celle de l’utilité pratique et celle de son dérivé marchand.

Une enquête Opinion Way réalisée début de semaine montre que les grandes attentes des Français en la matière se fixent dans les services de proximité, l’habitat et la santé.

Du service au cyber-gadget

L’enjeu pour les entreprises est donc d’allier l’innovation et application pratique. Au fil des stands à Las Végas, certains objets ont fait immédiatement le buzz.

Le casque bandeau : s’endormir en écoutant de la musique sera bientôt un jeu d’enfant avec le SleepPhones, conçu comme un bandeau qui s’enfile autour de la tête. Attendu cette année.

Le pot de fleur autonome : le Parrot Pot va sauver tous ceux et celles qui n’ont pas la main verte. Lié à une application mobile, il arrose les plantes et vérifie leur besoin en engrais. Et leur évite ainsi le dépérissement.

La semelle qui dit tout : Digisole est une première semelle dotée de capteurs. Ils vont pourvoir chauffer les chaussures et enregistrer toutes les données de la marche : nombre de pas, calories brûlées. Sur le marché cette année.

Un bracelet intelligent : le bracelet Tempo est destiné aux seniors et mesure en permanence leur activité. Quand un comportement suspect est signalé, (temps de sommeil anormal, déplacements ou immobilité prolongée…), il donne l’alerte à un proche. Selon l’étude citée plus haut, pour 85 % des Français, ce genre de dispositifs contribue au maintien à domicile de ce type de personnes.

Le patch pour bébé : Temptraq est un patch qui donne la température. Connecté par bluetooth et collé sur le bras du bébé, il permet, grâce à une application, de suivre l’évolution de sa température en temps réel, sur son smartphone.

La pédale qui travaille avec vous : Les Parisiens de Connected Cycle ont présenté à Las Vegas une pédale de vélo qui enregistre vos trajets, la vitesse et le nombre de calories consommées. Détail qui a son importance, en cas de vol, le propriétaire pourra localiser son vélo à l’aide d’une application dédiée

Sécurité : les alarmes de Myfox. La start-up toulousaine a présenté ses nouvelles solutions en matière de sécurité à Las Vegas. Un prix pour l’innovation lui a été décerné. Le capteur intelligent, posé sur une porte d’entrée d’une maison, détecte les vibrations et peut faire le tri entre la vibration normale et une situation anormale. S’il sent un danger, il prévient les propriétaires sur une application dédiée et déclenche en même temps une sirène dissuasive.

jeux : progrès réel dans le virtuel

La réalité virtuelle appliquée aux jeux vidéo progresse toujours grâce à des technologies rendant les images et le son multidimensionnels, et toujours plus immersifs.

Exemple avec le tout dernier prototype de casque de réalité virtuelle, développé par la société Oculus et présenté à Las végas : Une fois l’appareil ajusté sur la tête, on se retrouve face à des dinosaures ou des extraterrestres qu’on croirait pouvoir toucher. L’image suit les mouvements, permettant de se déplacer dans ce monde virtuel ou de regarder derrière soi, vers le haut ou le bas. La sensation de réalité peut aller jusqu’au vertige quand on se retrouve téléporté au bord du vide sur le toit d’un gratte-ciel. Le nouveau prototype intègre plusieurs améliorations, sur le suivi des mouvements de la tête, l’ergonomie et l’optique, mais surtout un son désormais «en trois dimensions», assurant un rendu «beaucoup plus réaliste».

«Nous sommes des êtres très visuels», résume-t-il, mais «après la vue, l’ouïe est l’un des principaux sens avec lesquels les humains perçoivent le monde qui les entoure».

La startup française 3D Sounds Lab fait aussi tester un casque uniquement audio et parie sur du son en trois dimensions : les écouteurs dépassent la simple stéréo pour simuler différentes sources et des capteurs suivent les mouvements de la tête en temps réel pour pouvoir compenser le son en conséquence.

Pour se déplacer dans l’univers virtuel sans être retenu par le fil du casque, la société Virtuix propose une solution assez spectaculaire, sous la forme d’une espèce de tapis de course circulaire.

Outre un casque Oculus, les démonstrateurs portent des chaussures spéciales, glissantes et intégrant des capteurs de mouvement, et ils sont harnachés dans un baudrier. Tout cet équipement les ramène en permanence au milieu de l’appareil tandis qu’ils courent et sautent en pratiquant un jeu de tir.

La Dépêche du Midi

http://www.ladepeche.fr

Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets


Je me souviens des débuts de l’imprimante 3D, il y avait une inquiétude par le fait que des gens l’utilisaient pour faire des armes, mais aujourd’hui, les possibilités sont à l’infini et probablement bientôt à la portée de tous. Autant en médecine, que dans un garage automobile que dans notre propre maison
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Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets

 

Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets

Une imprimante 3D en action. Photo Ina Fassbender / Reuters

Stéphanie Godbout

 

L’invention du professeur Tournesol permettant de reproduire les objets à volonté dans Tintin et le lac aux requins vous semblait totalement saugrenue? Si la réalité peut parfois dépasser la fiction, les imprimantes 3D sont bel et bien réelles et s’apprêtent à révolutionner le monde.

Notamment utilisée pour concevoir des pièces automobiles, des reproductions d’œuvres d’art, les imprimantes 3D sont même envoyées dans l’espace par la NASA pour aider les astronautes à créer eux-mêmes des outils de rechange.

Voici notre petite liste de choses que les imprimantes 3D peuvent faire pour vous personnellement!

Sauver des vies

 

Kaiba GionfriddoLes imprimantes 3D peuvent sauver des vies. À sa naissance, Kaiba Gionfriddo souffrait d’une malformation de la trachée l’empêchant de respirer normalement.

Afin de remédier aux problèmes respiratoires dont il souffrait, les docteurs Glenn Green et Scott Hollister ont conçu, à l’aide d’une imprimante 3D, une prothèse biorésorbable en 3 ans sans intervention chirurgicale et parfaitement adaptée à la trachée de Kaiba.

Si, selon les dires de sa mère April Giofriddo, peu de médecins prévoyaient que son fils sortirait de l’hôpital en vie, à peine trois semaines après l’opération, l’enfant n’avait plus aucun problème respiratoire.

Parions que Kaiba est le premier de nombreux êtres humains à bénéficier d’un tel procédé.

Modeler une figurine à son effigie

 

Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets

Un figurine imprimé à l’aide de Shapify. Photo Shapify

Si, depuis l’arrivée des imprimantes 3D, il est possible de réaliser des modèles réduits de la voiture de ses rêves ou de soi-même, Shapify.me propose d’amener le concept un peu plus loin, non seulement en facilitant l’exécution, mais également en combinant l’impression 3D et l’univers vidéoludique.

Tirant profit de la technologie de numérisation 3D du capteur Kinect, le service permet, du confort de son foyer, de soumettre ses formes et d’obtenir pour une soixantaine de dollars, une figurine 3D couleur d’une hauteur de 7 à 10 cm de vous-même… ou de tout autre objet non brillant et à surface opaque qui vous tient à cœur.

Allumez votre Kinect, prenez la pose et suivez le guide sur Shapify.me !

Imprimer de la viande

 

Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets

Photo Fotolia

Préoccupée par les enjeux environnementaux, l’entreprise en démarrage Modern Meadow a élaboré une imprimante 3D capable d’imprimer de la viande.

Ainsi, pour imprimer un faux-filet de bœuf, il suffit de récupérer, à l’aide d’une biopsie, les cellules souches de l’animal, de les développer et les multiplier avant de les insérer dans une cartouche d’encre.

Déposées couche par couche, ces cellules fusionnent alors naturellement pour former un tissu vivant comme une entrecôte.

Ce procédé étonnant permettra notamment d’éviter l’abattage des animaux, de réduire de manière significative la consommation d’énergie, de produits chimiques et d’eau.

Si l’imprimante n’est pas encore commercialisée à grande échelle, Modern Meadow vient néanmoins de lever plus de 2 millions de dollars pour le projet.

Créer des plâtres sur mesure

 

Les imprimantes 3D, bien plus que des gadgets

Le plâtre imprimé Cortex. Photo Jake Evill

 

L’impression 3D est la solution aux plâtres inconfortables qui provoquent des démangeaisons parce qu’ils empêchent la peau de respirer.

Jake Evill, un étudiant de l’Université Victoria de Wellington, a relevé le défi de trouver une alternative plus intéressante pour immobiliser les membres cassés.

Cortex, un plâtre nouveau genre fabriqué à l’aide d’une imprimante 3D, est conçu de polyamide pouvant être recyclé, est léger, lavable et bien aéré.

Non seulement plus confortable pour le patient, il permettrait également d’immobiliser les membres dans des positions très précises pour un rétablissement plus rapide mais aussi, de soigner des fractures qui nécessitent aujourd’hui des interventions chirurgicales.

Encore au stade de prototype, le Cortex nécessiterait de 24 à 72 heures de conception comparativement aux plâtres traditionnels qui demanderaient une dizaine de minutes… et s’autographie plus difficilement!

Cuisiner pour vous

 

L’imprimante 3D Foodini. Photo Natural Machines

L’entreprise espagnole Natural Machines a mis au point Foodini, une imprimante 3D qui allie aliments, art et conception afin de vous faciliter la vie dans la cuisine.

Devant être commercialisée au courant de l’année au coût approximatif de 1300$, l’imprimante 3D permettra d’insérer des ingrédients, de choisir les modèles désirés à l’aide de l’écran tactile et de laisser Foodini imprimer pizzas, raviolis, chocolats ou autres mets susceptibles de faire saliver la petite famille.

Si pour l’instant Foodini n’est pas un appareil de cuisson, elle dispose néanmoins d’un système de chauffage pouvant maintenir la nourriture à une température donnée.

http://fr.canoe.ca

A peu près tous les objets connectés ont déjà été piratés


Presque tout peut être connecté sur Internet, et peut donc être piraté. Est-ce que cela vaut vraiment la peine d’avoir un grille-pain, un thermostat et bien d’autre chose connecté au réseau ? Même si on ne voit pas l’utilité de certains objets à être piratés, certains aiment prouver qu’ils sont capables de le faire, que cela est possible ou que même les fabricants y voient un certain avantage de tout savoir sur vos habitudes
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A peu près tous les objets connectés ont déjà été piratés

 

L’Internet des objets par Wilgengebroed | FlickR licence cc by

Lily Hay Newman et Andréa Fradin

A ce moment de l’année en 2013, de nombreuses études désignaient 2014 comme l’année de l’Internet des objets. La prédiction était partout. Bien sûr, il y avait quelques sceptiques, mais le buzz entourant les maisons intelligentes, le quantified-self (le fait de suivre et mesurer le moindre de ses faits et gestes), et l’interconnexion générale était bien partout.

Cette vision a sérieusement déraillé. L’année 2014 s’est avérée être en réalité l’année du piratage. Mais ce n’est pas une coincidence qu’on ait voulu une année de l’Internet des objets et qu’on ait eu à la place une année de l’Internet piraté. Plus il y a d’appareils et de points d’entrée sur le réseau, plus il y a d’opportunités pour un intrus de trouver un moyen de s’y faufiler. Cela ne rend pas ces piratages moins intelligents… ou problématiques.

Voic une liste de chaque appareil, chaque gadget personnel, chaque objet domestique qui a déjà été l’objet d’une intrusion informatique.

Frigo, pacemakers, TV, clés USB, imprimantes…

 

Une bouilloire et des fers à repasser: même ces objets semblant parfaitement inoffensifs peuvent avoir des puces espionnes en eux, comme l’explique cet article de CBS.

Des imprimantes: il y en a au moins une dans chaque bureau voire foyer, et toutes peuvent être piratées pour faire des choses rigolotes comme jouer à un bon vieux jeu vidéo… mais aussi pour des trucs moins marrants. Rappelez-vous par exemple de cette enquête de journalistes norvégiens, qui a prouvé que bon nombre d’imprimantes connectées à Internet sans être protégées par un mot de passe pouvaient être pilotées à distance. Pour imprimer des messages flippants ou voler des documents envoyés sur l’appareil…

Une réalité également valable en France, comme l’a démontré cette enquête de Rue89, qui s’inspire de l’expérience norvégienne.

Des appareils médicaux: si la série Homeland nous a bien appris quelque chose, c’est que les pacemakers peuvent être piratés. Et ils peuvent vraiment l’être, ainsi que les défibrillateurs, les pompes à insuline, entre autre équipement hospitalier. Chouette.

Des lumières connectées: Philips Hues et d’autres ampoules intelligentes ont été compromises, en partie parce qu’elles sont organisées dans des réseaux dits mesh ad hoc, où les émetteurs et les récepteurs de chaque ampoule sont mal sécurisés, et utilisent le réseau-Wi-Fi pour partager des données. Et c’est le problème de bien des appareils de l’Internet des objets.

Des télévisions «intelligentes»: on peut en faire des choses avec ces écrans là. Les pirates peuvent voler les identifiants d’un compte, et prendre le contrôle des micro et caméras incorporés au téléviseur pour garder un oeil (et une oreille) sur votre vie.

Tout ce qui filme (caméra pour surveiller bébé, caméra de sécurité…): beaucoup de ces appareils sont protégés par un mot de passe facile à trouver, voire inexistant, ce qui permet aux intrus de suivre en direct ce qu’il se passe dans votre maison. Ou votre bureau.

Là encore, se référer à l’enquête norvégienne sur l’Internet des objets pour avoir des exemples concrets… et saisissants.

Et donc, les webcams aussi: elles sont la cible de hackers malveillants depuis des années. Pour faire court, on peut considérer que toutes les caméras, ainsi que tous les micro incorporés, représentent un risque. Particulièrement parce qu’ils capturent des données qui ont potentiellement une certaine valeur.

Le problème, c’est qu’il est difficile de dire si ces appareils ont été ou non compromis. Comme l’a dit Andrew Paterson, du Britain’s Information Commissioner’s Office (ICO) (qui s’occupe de thématiques telles que les données personnelles ou la vie privée en Grande-Bretagne), à CNN:

«Si vous pouvez accéder à distance à quelque chose, cela signifie que d’autres peuvent aussi y accéder et que vous devez donc le verrouiller. Sinon, vous vous exposez à un risque.»

La prise de contrôle d’un ordinateur à distance, parfois pratique, n’a rien de nouveau: dans les années 1998, le bien nommé «Back Orifice» permettait par exemple de s’y livrer. Sans surprise, des utilisations malveillantes de ce programme (et de dérivés équivalents) en ont été faites, notamment via les webcams des internautes.

Les thermostats: un hacker malveillant avec un accès physique à un réseau de Nest, boîte de domotique récemment rachetée par Google, a prouvé pouvoir compromettre un thermostat en 15 secondes. Et nos journalistes norvégiens, toujours eux, ont aussi fait joujou avec le chauffage central d’un immeuble non protégé par un mot de passe.

Les objets pour le sport: FitBits a été victime d’une intrusion, mais de manière plus générale, la plupart des bracelets connectés et objets pour le fitness sont vulnérables, à en croire une étude datant du mois de juillet de la société de sécurité Symantec.

Des grille-pain: de nombreux équipements de cuisine ont été piratés

Des réfrigérateurs: … et les frigos ne font pas exception. Selon certains observateurs, ils serviraient à relayer des attaques DDoS, mais d’autres se montrent plus sceptiques.

Des clés USB: là encore, rien de nouveau sous le soleil, mais il est bon de savoir que ces appareils de stockage ont une vulnérabilité intrinsèque. Comme d’ailleurs potentiellement tout autre dispositif mobile (oui, même les disquettes!). C’est une règle de base en sécurité informatique: dès que quelqu’un peut prendre, pour le trifouiller, un appareil susceptible d’être branché sur votre ordinateur qui contient lui-même des informations sensibles, faites attention.

Cigarettes électronique: il ne s’agit pas d’une intrusion visant à subtiliser des données, mais il est possible de trafiquer des e-cigs pour les rendre, disons, plus efficaces.

Des systèmes d’alarme domestique: la vie a un certain sens de l’ironie, non? Plus sérieusement, ce n’est pas très encourageant.

Les toilettes: d’abord, oui, il existe des toilettes connectées. Ensuite, oui, elles peuvent aussi être piratées.

Au-delà du piratage: l’usage de nos données

 

La plupart de ces piratages et autres vulnérabilités informatiques ont été découverts par des chercheurs en cybersécurité, et, concernant ces dernières, nombreuses sont celles qui ont été réparées et patchées. Mais elles soulignent le potentiel de l’Internet des objets, et en général, de toute chose branchée à un réseau, à être piraté. Ainsi, plus «intelligentes» sont les voitures, plus vulnérables elles deviennent. Même les Teslas. Oh, et aussi les avions. Et les bornes de retrait.

Et au-delà même: sans parler de piratage, tous ces objets drainent des données sans cesse plus finement analysées par les entreprises qui les fabriquent.

Parfois, contre votre gré même, comme l’a montré cette expérience d’un informaticien anglais sur son téléviseur LG. Parfois pour obtenir des choses intéressantes, voire ludiques, comme l’a montré cette carte de l’heure à laquelles les gens vont se coucher le soir du 31 décembre, obtenue à partir d’un bracelet connecté. Mais à chaque fois pour obtenir un profil toujours plus détaillé et massif de l’humanité.

http://www.slate.fr