Le Saviez-Vous ► Savez-vous ce que vous avalez quand vous buvez la tasse?


Il y a tout un monde dans une goutte d’eau ! Alors imaginez que vous buvez une tasse d’eau de mer ! La photo de David Liittschwager en 2006, vous donne un petit aperçu qui ne semble pas très rajoutant
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Savez-vous ce que vous avalez quand vous buvez la tasse?

Il n’y a pas que de microscopiques végétaux et animaux que l’on absorbe en buvant la tasse | Phuket@photographer.net via Flickr CC License by

Il n’y a pas que de microscopiques végétaux et animaux que l’on absorbe en buvant la tasse | Phuket@photographer.net via Flickr CC License by

Daphnée Leportois

Eh non, l’eau de mer, ce n’est pas que de l’eau salée.

Qui n’a jamais bu la tasse pour cause de vague plus puissante que prévue ou d’«ami» qui a décidé de vous couler par surprise? La quinte de toux passée, afin de recracher l’eau qui s’était frayée un chemin dans vos poumons, vous êtes passé(e) à autre chose. Alors que vous auriez dû, par amour pour la science, vous demander ce que vous aviez vraiment avalé –plus ou moins de travers. Car ce n’est pas parce que cette eau est dite salée (et non douce) qu’elle contient uniquement de nombreux sels dissous.

«Il suffit de regarder une goutte d’eau de mer au microscope pour s’apercevoir que ça grouille de bestioles!» énonce la biologiste Françoise Gaill, conseillère scientifique à l’Institut CNRS Écologie et Environnement et spécialiste des milieux marins et océaniques.

Si vous voulez les admirer (et non vous contenter de les avaler en buvant la tasse), allez observer cette photo prise en 2006 par David Liittschwager, qui s’est amusé à grossir vingt-cinq fois une goutte d’eau de mer. Et, en effet, ça fourmille.

Végétation en suspension

On y retrouve des êtres unicellulaires, comme les ciliés, appelés ainsi en raison de la présence de cils vibratiles à leur surface. Mais aussi de nombreuses bactéries, «qui vivent dans l’eau naturellement» le bactérioplancton. Celles du genre Vibrio par exemple, comme la Vibrio alginolyticus, qui a l’inconvénient de pouvoir être à l’origine d’otites post-baignade mais est, rassurez-vous, rarement pathogène pour l’être humain.

On trouvera également des cyanobactéries. Si ce terme peut faire peur à tous ceux qui lui trouvent une consonance trop proche du cyanure, dites-vous que leur nom vient du grec ancien kuanos, qui signifie «éclat bleu». Ce n’est pas pour rien que les quatre premières lettres de ces bactéries, qui tiennent donc leur dénomination de la couleur qu’elles donnent à la mer, sont aussi celle d’une des couleurs primaires: le cyan. Et qu’elles portent aussi le nom plus parlant pour les néophytes d’algues bleues –même si elles ont l’air de petits filaments marron orangé. L’oxygène que vous respirez, c’est en partie grâce à elles, puisqu’elles «jouent le rôle de pompage de carbone» et de relargage de dioxygène dans l’air par le processus de photosynthèse. Appréciez donc ce phytoplancton (ou plancton végétal) à sa juste saveur pour toutes les fois où vous l’avez ingéré par mégarde en buvant la tasse!

Photosynthèse en surface

Ce ne sont pas la seule espèce de phytoplancton à camper en suspension dans l’eau de mer. Il y a aussi les diatomées, des microalgues unicellulaires. Sous leur délicate apparence de petits rectangles tachetés jaune et brun sur la photo prise par David Liittschwager, elles jouent elles aussi un rôle photosynthétique. Et c’est pour cela qu’on les trouve majoritairement en surface, au plus près de la lumière. Comme elles ont une enveloppe en silice, à leur mort, elles coulent au fond de la mer et viennent constituer des gisements de tourbe siliceuse ou former une roche appelée diatomite.

Forcément, cette composition de l’eau varie suivant les températures:

«Quand il fait très chaud, le phytoplancton est boosté par la température et se multiplie très rapidement. Quand il fait plus froid, tout fonctionne au ralenti.»

Ainsi que la profondeur et les courants, qui viennent brasser l’ensemble:

«La densité des excréments des poissons et animaux marins est telle qu’ils tombent au fond de l’eau. Certaines bactéries peuvent aussi mourir plus facilement à la surface de l’eau quand la mer est agitée car l’air peut être toxique pour ces aquatiques», pointe Françoise Gaill.

L’écume en est donc davantage exempte qu’une eau un peu plus calme.

Larves en croissance

Au côté de ces végétaux, on trouve du zooplancton (ou plancton animal). Certains sont du plancton temporaire, comme les œufs de poisson ou le crabe au stade larvaire, qui est, alors qu’il fait moins de 5 mm et est transparent, déjà reconnaissable par ses pattes sur la photo de David Liittschwager. D’autres, comme les copépodes, sont du plancton du début à la fin de leur vie. Avec leurs airs de minuscules crevettes, ils constituent la principale source de protéines des poissons en mer.

Il suffit de regarder une goutte d’eau de mer au microscope pour s’apercevoir que ça grouille de bestioles! Françoise Gaill, conseillère scientifique à l’Institut CNRS Écologie et Environnement

On peut aussi observer des chétognathes, des petits prédateurs appelés «vers sagittaires» parce qu’ils ont une forme de flèche. Ils représentent à eux seuls près de 10% du zooplancton. Il ne faudrait pas oublier non plus les vers aquatiques qui portent le nom de polychètes et, malgré leur petite taille, sont au-dessus du plancton dans la chaîne alimentaire.

Microplastiques en profusion

Il n’y a évidemment pas que des végétaux et animaux aux dimensions microscopiques que l’on absorbe en buvant la tasse. Il y a aussi tous les rejets dit anthropiques. Ceux qui sont dus à l’être humain. Je ne parle pas ici de l’urine, qui est, faut-il le rappeler, majoritairement constituée d’eau et se dilue dans l’immensité de la mer, mais des déchets, de l’essence aux crèmes solaires. On considère en effet que les océans sont recouverts d’un film d’hydrocarbures car environ six millions de tonnes d’hydrocarbures sont introduites chaque année par l’activité humaine dans les océans. Et qu’environ 25% des composants de la crème solaire se retrouvent dans l’eau au bout de vingt minutes de baignade —mais tous n’arrivent pas dans nos poumons ni notre estomac, puisque les silicones tout comme certains filtres non solubles dans l’eau se déposent et se sédimentent au fond de l’océan.

Et il ne faudrait pas oublier dans cette tasse d’eau de mer les microplastiques. Il arrive que des microplastiques conçus comme tel –des granulés industriels qui nécessitent moins d’énergie pour être chauffés, devenir du liquide et ainsi être moulés à la forme voulue–, se retrouvent dispersés en mer et prennent alors le poétique nom de «larmes de sirène», explique le spécialiste des déchets François Galgani, chercheur à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). À cause du typhon Vicente, un bateau avait perdu sa cargaison en juillet 2012 non loin de Hong-Kong et 150 tonnes de microplastiques avaient ainsi envahi les plages.

http://www.slate.fr/

Impression en 3D d’un cœur en silicone


On cherche à remplacer le manque de donneurs de coeur pour les transplantations cardiaque. Déjà le coeur artificiel Carmat a fait beaucoup de progrès. En Suisse, ils ont réussi presque à fabriquer un coeur avec l’imprimante 3D, mais il faut encore améliorer le prototype avant de penser à des essais cliniques
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Impression en 3D d’un cœur en silicone

 

 

coeur en silicone

Le cœur en silicone, imprimé en 3D, ressemble à l’organe humain et pompe le sang de la même manière.

ZURICH HEART

Sylvie Riou-Milliot

Spécialiste santé au magazine Sciences et Avenir

Des chercheurs suisses sont parvenus à concevoir un cœur en silicone à l’aide d’une imprimante 3D qui, pour l’instant, ne peut battre que durant trente minutes.

CARDIOLOGIE. C’est un cœur doux qui bat (presque) comme celui d’un être humain. Les chercheurs du laboratoire de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ ) viennent d’avoir recours à l’impression 3D pour imprimer un cœur 100 % en silicone.

Ce prototype comporte deux ventricules, gauche et droit, comme dans un véritable cœur humain. Mais les deux cavités ne sont pas, comme dans la réalité, séparées par une paroi, le septum. Les ingénieurs ont conçu une chambre supplémentaire qui joue le rôle de l’incontournable pompe, nécessaire à la propulsion du sang vers le restant du corps. Pour cela, un dispositif gonflable permet, selon la quantité d’air mise sous pression, de gonfler ou de dégonfler la chambre.

26 millions de personnes à travers le monde souffrent d’insuffisance cardiaque

Affichant un poids de 390 grammes et un volume de 679 cm3, des valeurs très proches des dimensions humaines, “il s’agit d’ un monobloc en silicone”, explique dans le communiqué de l’EPFZ  son développeur, NIcholas Cohrs, étudiant en doctorat qui a travaillé avec Anastasios Petrou.

 

Mais attention, pas d’emballement, ce modèle n’est absolument pas prêt pour une implantation chez l’humain. Car si la ressemblance anatomique avec un cœur humain est parfaite et s’il est trois fois plus léger que celui développé par la société de biotechnologie française Carmat, ce cœur siliconé a encore des progrès à faire. Il ne résiste en effet qu’à 3000 battements, soit à environ 30 minutes de fonctionnement !

Forte de cette première étape de faisabilité franchie avec succès, l’équipe zurichoise va donc devoir poursuivre ses travaux et tenter d’en améliorer nettement les performances. La course vers le cœur artificiel parfait sera rude, car ‘autres travaux sont en cours, le plus avancé dans les essais cliniques restant celui développé en France par Carmat.

 Aujourd’hui, 26 millions de personnes à travers le monde souffrent d’insuffisance cardiaque et les donneurs sont peu nombreux. 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Gadget, ►Les robots au service des relations longue distance


L’amour a distance est souvent difficile surtout si c’est a long terme. Grâce a internet, il est plus facile de discuter et même de voir grâce a la web Cam l’être aimé. Mais de là,  a embrasser un bidule pour stimuler un baiser a distances … c’est rendu un amour selon moi artificiel
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Les robots au service des relations longue distance

 

Des laboratoires asiatiques conçoivent des«lovotics», des boîtiers qui permettent d’embrasser quelqu’un à distance.

L’amour à distance, engagement incommode du couple, pourrait être sauvé par les robots. Un professeur de robotique à l’université nationale de Singapour a mis au point un petit boîtier qui permet d’embrasser quelqu’un via Internet.

Kissenger, c’est le nom de ce gadget, contraction des mots anglais kiss, baiser, etmessenger, messager, propose à deux amoureux disposants chacun d’un boîtier de s’embrasser depuis l’autre bout du câble USB.

Connectée à un réseau, la tête en plastique est ornée d’une bouche aux lèvres artificielles sur lesquelles il suffit de presser les siennes, les vraies, pour que son partenaire ressente des vibrations simulant un baiser. L’utilisateur a deux possibilités: fermer les yeux ou allumer sa webcam pour accroître les sensations.

 

Ces lèvres, réalisées en silicone, dans lesquelles sont intégrés des détecteurs très sensibles, permettent de reproduire en temps réel les mouvements de la bouche et procurent ainsi «la meilleure des sensations», affirme leur concepteur, Hooman Samani, spécialisé dans les «lovotics», les robots de l’amour.

«La principale difficulté est de pouvoir reproduire la force et la pression du contact, mais également la forme des lèvres.»

Elles «peuvent être utilisées comme moyen d’améliorer les communications entre humains», explique-t-il.

Mais c’est aussi à ce niveau que son gadget pose problème. En cours de finalisation dans un laboratoire de Singapour associé à l’université Keio au Japon, Kissenger est retardé dans sa commercialisation par des «questions éthiques».

«Le baiser est quelque chose de très intime, explique Hooman Samani. Afin de pouvoir mettre sur le marché un produit qui va s’attaquer à ce sujet sensible, nous devons effectuer les études appropriées, sur les aspects sociaux et culturels.»

Ces difficultés s’expliquent notamment par les mœurs des Japonais qui respectent une certaine culture de la pudeur en public mais également dans le cadre privé.

Kissenger n’est pas le premier émulateur de baisers virtuels créé. Il est également possible de simuler le «french kiss» grâce à un robot imaginé par les laboratoires Kajimoto en 2011.

Il reproduit les mouvements de langue sur un deuxième appareil et permet de s’embrasser langoureusement à distance.

Son concepteur, Nobuhiro Takahashi, évoque la possibilité d’enregistrer son propre rythme lingual. Ainsi, il serait possible d’embrasser son partenaire sans même qu’il ne soit devant son engin.

Le Japonais a d’autres idées en tête: il aimerait pouvoir reproduire «le sens du goût, la façon de respirer et la moiteur de la langue», ou encore donner la possibilité à une célébrité d’enregistrer ses mouvements pour le plus grand plaisir de ses fans.

 

http://www.lefigaro.fr

Gadget ► Amincissez votre face!


Ça se peux-tu faire autant de flafla. Des objets vraiment inutile qui est selon moi, une pure perte d’argent .. C’est un superflu qui n’a aucune raison d’être. J’espère que les consommateurs seront assez intelligents pour ne pas tomber dans l’exagération
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Amincissez votre face!


par François Dominic Laramée

Complexés par vos poignées d’amour ou par votre petit gras au genou? Oubliez-ça. Le nouveau gadget amincissant développé au Japon s’attaque plutôt aux chairs flasques… de votre visage.
 

Le FACE SLIMMER est un accessoire qui semble fait en silicone ou en caoutchouc, quoique la description du manufacturier est loin d’être claire à ce sujet. On l’insère dans sa bouche et on «s’entraîne» les muscles du visage en répétant des voyelles pendant 3 minutes par jour. (On présume que le Face Slimmer applique une certaine résistance aux mouvements de la bouche, sinon il serait complètement inutile. Enfin: disons, ENCORE PLUS complètement inutile.)

Le résultat promis: une fortification des douze muscles qui contrôlent l’expression du visage, moins de chairs tombantes, moins de rides, mais aussi beaucoup moins d’estime de soi si jamais on est surpris en train de se servir du Face Slimmer par un être cher.

Environ 80$, chez Japan Trends.

http://www.branchez-vous.com