Des recettes vieilles de 4.000 ans ont été testées, et c’est très bon


Je trouve cela très intéressant, cette expérience culinaire en recréant des recettes vieilles de 4 milles ans, que des spécialistes ont décodée partir des textes cunéiformes gravés sur des tablettes. Parmi les recettes originaires de la Mésopotamie (actuellement Irak, Syrie et Turquie), ils ont testé 3 recettes et semblent avoir été agréablement surpris du goût. De plus, le ragoût d’agneau de l’Irak semble avoir traversé les âges, car il reste similaire malgré les millénaires.
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Des recettes vieilles de 4.000 ans ont été testées, et c’est très bon


Le ragoût d'agneau cuisiné en Irak a traversé les âges. | Louis Hansel via Unsplash

Le ragoût d’agneau cuisiné en Irak a traversé les âges. | Louis Hansel via Unsplash

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur Vice

Ni frites ni burger à l’époque, les chef·fes étaient de fins palais.


«Pas de viande. Préparez de l’eau. Ajoutez de la graisse, du kurrat, de la coriandre, du sel à volonté, des poireaux, de l’ail. Pilonnez du levain séché, passez au tamis et dispersez-le par-dessus.»

Bien que relativement simple, cette recette végétarienne nommée «le dénouement» pourrait facilement trouver sa place dans un livre de cuisine moderne. Vous voulez connaître le ou la chef·fe qui l’a confectionnée? Impossible, cette personne est morte il y a environ 4.000 ans.

Des textes cunéiformes gravés sur des tablettes correspondant à l’heure actuelle aux recettes les plus anciennes au monde avaient été décodés il y a près de trente-cinq ans par un assyriologue français. Datant d’environ 1.700 ans avant J.-C., ce trésor historique avait été placé dans la collection babylonienne de Yale, sans que jamais personne ne tente de cuisiner ces mets à nouveau. C’est désormais chose faite.

Une équipe internationale spécialiste en histoire culinaire, en chimie alimentaire et en écriture cunéiforme a uni ses forces pour reconstituer trois des vingt-et-une recettes déchiffrées, dont deux ragoûts d’agneau et une recette végétarienne avec du pain à la bière. Une sorte d’archéologie culinaire qui a pour but d’approfondir la compréhension de la culture babylonienne.

«C’est très important de comprendre ce que pouvait être le goût de la nourriture de l’époque», déclare Agnete Lassen, conservatrice associée de la Collection babylonienne de l’Université Yale.

Les recettes étant longues de seulement quatre ou cinq lignes, l’équipe a tâtonné avant de trouver la bonne façon de les exécuter.

«Nous ne savions pas vraiment ce que nous recherchions, ajoute Agnete Lassen. Par exemple, je ne comprenais pas bien l’une des recettes. Et puis quand on l’a bouilli pendant un moment, le plat s’est soudainement transformé en quelque chose de délicieux.»

Des recettes toujours d’actualité

Reproduire ces recettes originaires de Mésopotamie, région historique comprenant une grande part de l’actuel Irak, de la Syrie et de la Turquie, a notamment permis de mettre en lumière des similitudes entre ces plats antiques et certains toujours confectionnés aujourd’hui. Outre l’utilisation d’épices et de coriandre, l’exemple le plus flagrant reste le ragoût d’agneau qui semble avoir véritablement traversé les âges.

«J’ai été vraiment surpris de constater que ce ragoût, qui est un mets de base en Irak, est également un mets phare des temps anciens, précise à la BBC Nawal Nasrallah, historien culinaire et spécialiste de la cuisine irakienne. C’est vraiment fascinant de voir comment un plat aussi simple a survécu de l’antiquité à nos jours. Aujourd’hui encore, un ragoût avec du riz et du pain fait partie de nos repas quotidiens.»

Et qui sait, peut-être qu’un jour, à l’instar de ce ragoût, les futur·es chercheurs et chercheuses analyseront nos recettes actuelles en se replongeant dans les millions de photographies Instagram de nos assiettes.

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Le Saviez-Vous ► Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Vous connaissez la chanson que Charlemagne à inventé l’école ? Est-ce vrai ? Pourtant, l’éducation a commencé avec l’écriture en Mésopotamie. Alors pourquoi cette chanson ? Bien que Charlemagne n’a pas inventé l’école, il y a joué quand même un grand rôle pour l’accessibilité pour tous, enfin pour les garçons.
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Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Charlemagne a-t-il vraiment inventé l'école ?Sacre de Charlemagne, Jean Fouquet, Tours© Grandes Chroniques de France Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6465, fol. 89v. (Second Livre de Charlemagne)

Par Samantha Barreto

On attribue à l’empereur carolingien la paternité de l’école. Mais quel est le véritable rôle de Charlemagne en matière d’éducation ?

Charlemagne, inventeur de l’école : une idée reçue

Les premières écoles datent de l’apparition de l’écriture en Mésopotamie. Les Égyptiens, les Aztèques, les Grecs, les Romains… toutes ces civilisations avaient déjà à coeur de transmettre leur savoir aux jeunes générations. Le mot “école” vient d’ailleurs du grec ancien skholế qui désignait “l’arrêt du travail”, le loisir.

Dire que Charlemagne a inventé l’école serait donc faux. Mais le roi carolingien a bel et bien donné un nouvel élan en matière d’éducation.

Éducation : le véritable rôle de Charlemagne

Depuis la chute de l’Empire Romain d’Occident, plusieurs peuples barbares se sont installés sur le territoire. Quand Charlemagne accède au trône, il tente d’unifier le royaume des Francs, où l’on parle alors plusieurs langues et où le christianisme côtoie les croyances païennes.

A la fin du VIIIe siècle, le futur empereur a un projet ambitieux : il veut mettre l’enseignement à la portée du plus grand nombre. En 789, il déclare :

“Qu’on rassemble les fils de condition modeste et les fils bien nés. Qu’on établisse des écoles pour l’instruction des garçons. Que dans chaque monastère on enseigne les psaumes, les notes, le chant, le comput, la grammaire, et qu’on dispose de livres bien corrigés”.

Il fait donc ouvrir une double école dans chaque ou monastère de son royaume : l’une forme les futurs membres du clergé, l’autre est ouverte au peuple. Les prêtres y enseignent aux garçons la lecture, l’écriture, la grammaire, le calcul, et l’astronomie, mais aussi les fondements de la religion.

Au sein même de son palais à Aix-la-Chapelle, il ouvre l’école palatine, qu’il ne manque pas de visiter pour veiller à ce que les jeunes étudiants s’appliquent dans leur travail. L’école accueille les enfants issus de famille nobles ainsi que des élèves du peuple qui figurent parmi les plus méritants.

Pour faciliter la compréhension des livres par le plus grand nombre, Charlemagne amorce aussi une simplification de l’écriture en imposant la minuscule Caroline. Ponctuation, mots séparés, lettres arrondies… cette nouvelle écriture standard est assez proche de notre écriture actuelle.


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Le Saviez-Vous ► Quelle est l’origine des dragons ?


Les dragons sont d’origines multiples de divers pays. Ils font partie des mythes et légendes tantôt positifs, tantôt négatifs. Dans le monde imaginaire, ils ont été des gardiens, des ennemis ou bien des divinités.
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Quelle est l’origine des dragons ?

 

par Mathilde Secci, rédactrice web

Le dragon est une créature mythique très présente dans l’imaginaire collectif. Il est très prisé par les auteurs de l’imaginaire, tels que Tolkien, George R. R. Martin ou J.K. Rowling. Il est parfois perçu comme sage et protecteur, ou au contraire comme agressif et cupide.

Puisqu’il est présent dans de nombreux mythes et légendes du monde entier, il est alors légitime de se demander : quelle est son origine ? 

Les dragons évoqués par plusieurs civilisations

En Orient

Les Sumériens, peuple de Mésopotamie, parlaient déjà des dragons. La plus vieille légende est celle du dragon Asag, alors considéré comme un voleur. Mais pour les Babyloniens, les dragons sont surtout à l’origine de la création des dieux, qui seraient nés de l’union de deux dragons.

La Chine est sans doute le pays où la figure du dragon est la plus positive. Il représente l’équilibre des éléments naturels et est synonyme de bonne fortune. Dans l’antiquité chinoise, les empereurs étaient les descendants des dragons, et donc les héritiers de leur puissance.

Chez les Aztèques

Le dragon le plus connu de ce peuple s’appelle Quetzalcóatl, littéralement « serpent à plumes ». Il fait partie des cinq divinités à l’origine de la création du monde. Il a notamment inventé l’agriculture et en a appris l’usage aux Hommes. C’est également lui qui contrôle les saisons, ainsi que l’apparition du jour et de la nuit.

En Occident

Dans la mythologie grecque, Hercule combat deux dragons durant l’accomplissement de ses douze travaux. Tout d’abord l’hydre de Lerne, créature aux multiples têtes qui repoussent encore plus nombreuses à chaque coup d’épée. Ensuite, le dragon à cent têtes Ladon, gardien du jardin des Hespérides. D’autres reptiles sont présents dans les récits des héros grecs, comme Python ou le dragon de Colchide. Tous deux sont des gardiens : le premier d’un oracle de Delphes, le second protégeant la toison d’or.

Les Vikings évoquent également les dragons dans leurs légendes. Combattre ces impressionnantes créatures transforme un homme en véritable héros. Toutefois, elles ont également une définition péjorative. En effet, selon la mythologie nordique, le grand serpent de Midgard entoure le monde en se mordant la queue. Le jour où il cessera de le faire sera le jour de la fin du monde, appelé Ragnarök.

Des formes et des représentations différentes

Les dragons sont présents dans les histoires de divers peuples, ce qui induit qu’ils ne sont pas perçus de la même manière à travers le monde.

En Orient et au Mexique, il est évident que les dragons sont des créatures reliées à des valeurs positives, telles que la sagesse et la chance. Les dragons chinois sont semblables à d’immenses reptiles dépourvus d’ailes. Leurs couleurs sont vives, comme il est coutume de le voir aux festivités du Nouvel An chinois. De même, Quetzalcóatl dispose de plumes très colorées.

En Occident, ils sont plutôt assimilés à des monstres aux écailles sombres et aux ailes immenses. Ils sont souvent les gardiens de lieux ou de trésors. Seule l’arrivée d’un héros permet de les vaincre. Cette image a davantage été renforcée au Moyen-Âge par la légende du roi Arthur. Les chevaliers de la Table Ronde ont pour objectif de débarrasser le monde des êtres maléfiques tels que les dragons, afin d’achever la quête du Graal.

Les dragons n’ont donc pas d’origine bien précise. Ils sont mystérieusement présents dans l’imaginaire mondial.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi y a-t-il autant de pigeons dans les villes ?


Les pigeons que l’on voit un peu partout dans le milieu urbain étaient d’abord des oiseaux sauvages, puis ils ont été domestiqués d’abord pour la nourriture puis, pour leur intelligence à la navigation et comme messager. Aujourd’hui, certains en ont fait un passe-temps. Puis ceux qui se sont trouvé en liberté, se sont très bien acclimaté à la vie urbaine.
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Pourquoi y’a-t-il tant de pigeons ?

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Vous les retrouverez en nombre dans toutes les villes, perchés sur les immeubles et s’aventurant au sol pour chiner un peu de nourriture. Mais comment se fait-il que les pigeons soient si nombreux ? Et d’ailleurs, pourquoi sont-ils présents en milieu urbain ?

Les pigeons d’aujourd’hui n’ont pas toujours été ainsi. À la base, Columba livia, l’espèce d’origine, était un oiseau sauvage évoluant sur les falaises côtières rocheuses de l’ancienne Mésopotamie et de l’Égypte. Mais il y a 10 000 ans, un “intrus” commença à s’installer franchement dans des régions plus habitées. Les oiseaux, qui continuèrent à se reproduire sur place, ont alors été considérés comme une véritable source de protéines et de graisse. Ainsi, comme beaucoup d’Hommes le font aujourd’hui avec le bétail, les habitants de ces régions ont alors commencé à domestiquer l’oiseau pour se nourrir, créant ainsi plusieurs sous-espèces qui menèrent finalement au pigeon commun.

Puis, à force de les côtoyer, les Hommes ont rapidement compris que les pigeons étaient intelligents et très doués pour la navigation. On sait aujourd’hui que les marins méditerranéens les utilisaient pour se diriger en mer, par exemple. Dans les villes, ils sont également devenus de véritables messagers, capables de transmettre des informations sur de grandes distances.

Ainsi, si au départ les pigeons ont été domestiqués pour leur viande, « à mesure que les autres volailles devenaient de plus en plus populaires, les gens ont commençaient à les élever comme passe-temps », explique à Live ScienceElizabeth Carlen, de la Fordham University, à New York, qui étudie l’évolution des pigeons urbains.

À mesure que les années passèrent, beaucoup de pigeons se sont ensuite échappés, se reproduisant librement dans les villes.

 « Nous avons créé ce nouvel habitat [urbain], puis nous avons essentiellement créé un animal qui se débrouille très bien dans cet habitat original, poursuit Michael Habib, paléontologue au musée d’histoire naturelle du comté de Los Angeles. Ils ont réussi dans les villes parce que nous leur avons permis de vivre en étant à l’aise avec les humains ».

Par ailleurs, « les pigeons sont naturellement des habitants des falaises et les grands immeubles imitent très bien les falaises, poursuit le chercheur. Les ornements et appuis de fenêtre, ou les unités de climatisation constituent des perchoirs fantastiques pour les pigeons, semblables aux crevasses trouvées sur le flanc d’une falaise ».

Notons également deux choses importantes qui présentent un avantage concurrentiel de choix : la première est que – contrairement à d’autres espèces d’oiseaux – les pigeons ne sont pas très regardants sur la nourriture. Il ont ainsi trouvé en ville une source d’alimentation inépuisable. Par ailleurs, il faut savoir que les deux parents élèvent leurs poussins sur un régime contenant du lait spécial riche en protéines et en matières grasses. Les petits ne dépendent donc pas des baies, vers et autres insectes pour survivre.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?


L’écriture aurait commencé en Mésopotamie, il y a environs 6 000 ans. Si l’écriture est de gauche a droite cela était semble t-il par commodité. Pourtant, dans quelques pays, l’écriture, est contraire ou différente
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Pourquoi écrit-on de gauche à droite ?

 

 

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Crédits : Pixabay / StockSnap

par Marine

Même si ce fait ne concerne pas tous les pays et toutes les cultures, il est vrai qu’il concerne une grande partie de la planète. Qu’il s’agisse d’écrire à la main ou de plus en plus avec des claviers numériques, cela reste tellement machinal que l’on y pense même plus.

Alors pourquoi n’écrit-on pas de haut en bas, ou en diagonale ? Et pourquoi les populations arabes écrivent-elles de droite à gauche ?

Faisons le point sur la situation.

Les débuts de l’écriture

Pour rappel, l’écriture trouve son berceau en Mésopotamie et en Égypte, il y a de ça environ 6000 ans. Concentrons-nous d’abord sur les premiers, chez qui l’écriture cunéiforme est développée. Il s’agit d’utiliser des signes pour signifier les sons, ce qui a pour avantage de nécessiter moins de symboles.

En Mésopotamie, l’hypothèse la plus admise pour expliquer le fait que les scribes aient opté pour la rédaction de gauche à droite est très simple. La plupart d’entre eux étant droitiers, ils auraient choisi ce sens tout naturellement pour voir ce qu’ils écrivaient. D’autre part, en écrivant de la main gauche, ils auraient souillé les tablettes sur lesquelles ils prenaient des notes.

Avec le développement de ce moyen de communication est venu le besoin de mettre en place un système d’écriture unique, pour faciliter la vie quotidienne. Dès lors, les écoliers ont commencé à apprendre à lire et à écrire de gauche à droite. Cela a par la suite instauré un mode de fonctionnement millénaire.

écriture livre calligraphie arabe

Crédits : Flickr/ ActuaLitté

Différents modes d’écriture

Pour les Égyptiens en revanche, l’évolution ne s’est pas faite ainsi. Ils utilisent les hiéroglyphes pour communiquer, ce qui nécessite la maîtrise d’énormément de symboles différents. Les scribes qui rédigeaient sur les papyrus utilisaient leur main gauche pour tenir celui-ci. De fait, il était plus pratique pour eux de rédiger de droite à gauche avec la main opposée, pour suivre le mouvement.

Comme dans le premier cas de figure, cette méthode d’écriture s’est alors transmise de génération en génération, pour se répandre dans une bonne partie du bassin méditerranl’alphabet araméen (qui se lit de droite à gauche) se propage dans cette région, et de nombreuses écritures en résulteront au fil des siècles. éen. Aux alentours du IXe siècle av. J.-C., Cela explique notamment pourquoi les écrits arabes et hébreux sont rédigés de cette manière.

Pour ce qui est des symboles des écritures chinoise et japonaise, il s’avère qu’ils peuvent être écrits aussi bien horizontalement que verticalement. En Chine, la tradition veut que ceux-ci soient rédigés de droite à gauche en partant du coin en haut à droite du document. Mais avec l’influence des systèmes d’écriture anglophones, il est de plus en plus d’usage de rédiger de gauche à droite en partant de la partie supérieure gauche du support d’écriture

Source

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La plus vieille plainte d’un client remonte à 4.000 ans


La plus vieille plainte connu face à un marchand date de 3 800 ans en Mésopotamie. Cette tablette a été trouver dans de Londres, au British Museum
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La plus vieille plainte d’un client remonte à 4.000 ans

 

Une réalisation haute de 11,6 cm et épaisse de 2,6 cm | BRITISH MUSEUM CC BY-NC-SA 4.0

Une réalisation haute de 11,6 cm et épaisse de 2,6 cm | BRITISH MUSEUM CC BY-NC-SA 4.0

Repéré par Victor Métais

Repéré sur Quartz

Une histoire de lingots qui ne correspondaient pas à la commande.

 

C’est à Londres, au British Museum, que l’on trouve trace de la première plainte d’un client de l’histoire. Étiqueté «artefact 131236», cette ancienne tablette babylonienne est le message d’une personne prénommée Nanni, à une autre du nom d’Ea-nasir, écrit il y a environ 3.800 ans dans la ville d’Ur au sud de la Mésopotamie, aujourd’hui Tell al-Muqayyar, dans le sud de l’Irak.

Une tablette qui dit bien des choses

Le site web Reddit a dévoilé une traduction de cette tablette écrite en akkadien, dialecte de la famille des langues sémitiques et en écriture cunéiforme, en s’appuyant sur l’expertise de Adolf Leo Oppenheim dans son ouvrage de 1967, Letters From Mesopotamia: Official, Business, and Private Letters on Clay Tablets from Two Millennia. On comprend ainsi qu’il s’agit d’une plainte:

«Quand vous êtes venu, vous m’avez dit la chose suivante: “Je donnerai à Gimil-Sin (à son arrivée) des lingots de cuivre de bonne qualité”. Vous êtes parti mais vous n’avez pas fait ce que vous aviez promis.

Vous avez proposé des lingots qui n’étaient pas de bonne qualité à mon représentant en lui disant: »Si vous les voulez, prenez-les; si vous n’en voulez pas, partez! »

Pour qui me prenez-vous, pour me traiter avec un tel mépris? […] Y a-t-il quelqu’un parmi les marchands qui commercent avec Telmun qui m’a traité de cette façon?»

On ne sait pas si Nanni a finalement bénéficié d’un geste commercial.

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Le Saviez-Vous ► Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]


Je suis contre la prostitution et la pornographie plus que jamais, ce que je déteste le plus c’est qu’on appelle ces femmes de pute, putain … Alors que les hommes qui profitent ces femmes n’ont pas de tel nom. Certains prétendent que ces femmes le font par choix, peut-être pour certaines, mais pas toutes, c’est une question de survie ou d’esclavage sexuelle. On prétend aussi encore aujourd’hui, si la prostitution était légalisée, il y aurait moins de viols, moins d’enlèvement, c’est de la foutaises, ( a voir nos rues, elles est vraiment tolérée) juste à entendre les nouvelles, les enlèvements d’enfants, etc. En plus à travers, l’histoire, la vie des prostituées n’a pas été rose, a une époque, elles étaient marquées au fer, ou mutilées et les choses ne changent guère aujourd’hui à voir comment elles sont traitées et les hommes qui n’ont que fait assouvir leurs désirs, eux, sans sorte bien sauf s’ils ont contrâtes une MST En plus des problèmes des drogues et l’alcool qui s’ajoutent.
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Prostitution, les sanctions au fil des siècles [Histoire]

 

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On dit souvent que la prostitution est « le plus vieux métier du monde », bon, c’est une connerie mais ça veut bien dire qu’elle ne date pas d’hier. Certains se plaisent à penser que dès la préhistoire, les femmes vendaient leur corps en échange de nourriture.

Ce que l’on sait, et on en est certain, c’est que dès les premières heures de l’Antiquité, les politiques et la religion ont tenté de légiférer sur la prostitution afin de la contrôler ou de l’interdire. La dernière loi date de 2016.

Voici un aperçu non exhaustif des mesures et souvent des sanctions visant les prostituées.

 L’Antiquité, de la liberté de se vendre à la sanction

Loin de vouloir interdire la prostitution, en Mésopotamie aux alentours du Ve siècle avant notre ère, Hérodote écrit qu’à Babylone, il existe une pratique qu’il juge honteuse. Les femmes doivent se prostituer au moins une fois dans leur vie pour rendre hommage à la déesse de la fertilité. Le procédé est bien rodé, on ne peut pas faire ça n’importe comment. La femme doit entrer dans le temple d’Inanna et attendre qu’un homme lui donne de l’argent et « s’unisse à elle à l’intérieur du temple » pour qu’elle s’acquitte de son devoir. C’est seulement après s’être prostituée qu’elle peut retourner chez elle, avec en prime la bénédiction de la déesse. En Lydie, toutes les filles sont amenées à se prostituer avant leur mariage (elle est encore loin l’idée de se marier vierge) afin de constituer leur dot. De plus, elles sont libres d’épouser qui elles souhaitent, les familles n’ont pas leur mot à dire. C’est plutôt classe. Certaines décident d’ailleurs de ne jamais se marier et deviennent des courtisanes, d’autres se découvrent être infertiles et ne pouvant fonder de famille et intégrer un foyer, elles redeviennent ou restent femmes « publiques », gagnant leur vie grâce à la prostitution.

Mais attention, si en Mésopotamie, c’est une action sacrée ou au moins complètement acceptée dans la société, la prostitution dans les civilisations gréco-romaines n’est pas aussi bien vue. Pour autant, durant l’antiquité grecque la prostitution est largement répandue et elle n’est pas interdite. On tente ceci-dit de la contrôler et surtout, on ne mélange pas les mamans et les putains. Démosthène écrit au IVème siècle,

« Nous avons les courtisanes en vue du plaisir, les concubines pour nous fournir les soins journaliers, les épouses pour qu’elles nous donnent des enfants légitimes et soient les gardiennes fidèles de notre intérieur ».

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Pour trouver des putes, c’est assez simple, il suffit d’aller dans les ports des grandes cités grecques (comme aujourd’hui autour des gares et des grands axes de circulation) ou dans des bordels low-cost mis en place et autorisés par Solon. En effet, il s’agit de maisons de passes étatiques dont les revenus tombent directement dans la caisse de l’état. Pratique. En revanche, la prostitution prend plusieurs formes en Grèce : il y a les esclaves pornai (qui appartiennent souvent à l’Etat et se retrouvent dans les bordels de Solon), les indépendantes, les hétaïres…

A Rome, il existe une loi contre le proxénétisme mais pas contre la prostitution. Une esclave ne peut pas, en théorie, être prostitué par son maître. Dans les faits, très difficile à contrôler et la loi est assez inefficace. Les prostituées de basse condition ont l’habitude de racoler devant chez elles, alors qu’il faut aller dans une maison close pour trouver un service plus qualitatif et surtout plus discret. A partir du IIème siècle avant notre ère, les prostituées doivent obtenir une licence d’exercice (il suffit de l’acheter) ainsi, l’Etat taxe la profession et le trésor public se porte bien.

Avec l’arrivée du monothéisme, c’est mort, tout le monde veut supprimer la prostitution et l’opprobre apparaît de manière assez forte.

L’Ancien Testament, qui correspond à la chrétienté et au judaïsme est très clair à ce propos, on peut lire dans le Deutéronome(23,17)

« Il n’y aura pas de prostituée sacrée parmi les filles d’Israël, ni de prostitué sacré parmi les fils d’Israël. »

Les choses sont dites, et si jamais certaines femmes ne respectent pas, des sanctions sont prévues dans le Livre des Roi ou le roi Josias démolit les maisons des prostituées. En effet, la prostitution représente une infidélité envers le Dieu d’Israël.

Dans les Evangiles (qui ne concernent que la chrétienté), les putes n’ont pas bonne réputation, certes, mais Jésus, dans sa grande bonté leur accorde le salut. Selon Saint Matthieu, la prostituée, peut quitter le statut de pécheresse en se repentant. Est-ce le cas de Marie-Madeleine ?

Aux balbutiements de l’Église catholique, les sanctions sur les prostituées sont plus morales que physiques mais au fil des siècles, les mesures prises pour supprimer la prostitution sont de plus en plus dures.

La prostitution médiévale, un mal nécessaire…

Jusqu’au XIVe siècle, la prostitution n’est pas encouragée mais elle est considérée comme naturelle et permet de contrôler les désirs des hommes, ça évite les forcements (les viols) et les rapts. Mais elle permet aussi de les former aux gestes de l’amour Les seigneurs qu’ils soient laïcs ou religieux en profitent pour se faire un peu de pognon, ben oui, business is business hein.

La prostitution médiévale autorisée est la prostibulum publicum Les bordels sont tenus par des abbesses ou un cabaretier qui paie de lourdes taxes à la municipalité. Les filles doivent attirer les hommes puis les faire picoler et manger, en général au rez-de-chaussée d’une maison ou d’une auberge, tout est au frais du client. Ensuite, si l’homme le désire et moyennant finance, il monte à l’étage avec la fille publique, encore appelée clostière, de son choix. Les filles ont un règlement à respecter, genre pas de baise pendant les fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, ou la semaine sainte.

En théorie, selon le règlement, les clients doivent être des jeunes hommes non mariés.

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Les filles qui souhaitent se prostituer de manière indépendante ont de nombreuses astuces, comme celle de se retrouver dans des lieux propices comme les étuves, ces endroits chauds et humides, où tout le monde est nu… ou encore dans des bordelages, des petits bordels privés. Les clients peuvent alors être mariés, vieux, et même les deux. Les filles publiques sont contraintes à différentes règles, déjà, la tenue, elles doivent porter des rayures jaunes et rouges. Il faut savoir distinguer les putes des honnêtes femmes, alors le racolage doit être notoire. Enfin, si une prostituée tombe enceinte, elle a deux solutions : se marier et élever son gamin ou abandonner son gamin à un hôpital public mais en aucun cas elle a le droit d’élever son enfant tout en continuant à se prostituer. Aussi, malignes, elles pratiquent le coït interrompu ou des rapports anaux et buccaux pour prendre le moins de risques possibles.

Le pieux Moyen-Age lutte contre les putains

En 1254, Saint Louis, qui comme son nom l’indique est très pieux, souhaite interdire officiellement la prostitution avec une ordonnance. En vain. Personne n’y croit et personne ne veut vraiment l’appliquer. L’ordonnance vise à éliminer la prostitution en interdisant les hôtels et les particuliers d’accueillir les putes chez eux (même contre un loyer). Saint Louis veut saisir les biens et expulser des villes toutes les prostituées du royaume. Y’a pas à dire, c’est ambitieux. Mais c’est surtout un échec car en 1256 soit, deux ans plus tard, une nouvelle ordonnance vient annuler celle de 1254 et rétablit la prostitution permettant la réouverture des bordels dans certaines rues.

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Avec la Réforme de l’Eglise et l’importance du protestantisme, les normes changent à nouveau. Le rigorisme religieux veut faire interdire la prostitution, et la pression morale qu’il exerce sur la population marche assez bien dans certaines régions (le sud-ouest par exemple).  Autre raison qui pousse les autorités à prendre des mesures contre la prostitution, c’est la syphilis qui à la fin du XVe siècle fait des ravages ! Aussi, en 1485, les filles publiques peuvent avoir le nez coupé mais aussi être marquées au fer rouge d’une lettre P (comme PUTE) sur le front, le bras ou la fesse. Les maquerelles ont la même peine, mais avec un M (comme Maquerelle) ou d’une fleur de lys. Charles IX, qui n’est pas un mec drôle, maintient l’interdiction et les sanctions physiques humiliantes et discriminantes, avec un édit royal qui stipule

« Que toutes filles de joie et femmes publiques deslogent de nostre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque (…) »

 Louis XIV devient dévot, qu’on enferme les putains !

Au début du règne de Louis XIV, c’est pas la grosse fiesta de la prostitution mais dans l’ensemble, on tolère. Au fil des années, rappelons que Loulou a régné pendant environ 100 ans (72 en théorie.. 60 années effectives), les choses ont évolué. Depuis qu’il fricote avec la Maintenon et qu’il voit son heure arrivée, Louis XIV se rapproche de l’Église, de ses valeurs et de sa morale. De fait, il trouve que la prostitution n’a pas sa place dans son royaume et il ordonne par édit royal que toutes les putains soient emprisonnées. Oui, toutes celles qui sont prises en flagrant délit de racolage sont envoyées à la Salpêtrière ou en prison.

C’est seulement lorsque le personnel de santé, souvent des prêtres et des religieuses, estime que la femme est redevenue saine d’esprit et qu’elle s’est repenti qu’elle peut sortir de prison ou de l’hôpital. Mais en cas de récidive, on peut lui couper le nez ou les oreilles, comme un siècle avant. A la mort de Louis XIV, Louis XV adoucit un peu les mesures, il tolère la prostitution et préfère réglementer la pratique plutôt que de l’interdire. Et pour cause, le Loulou XV, c’est un sacré coquin et s’il ne fréquente pas les bordels, c’est uniquement parce qu’il a une peur panique des maladies. Il préfère de loin jouir de son privilège de tête couronné pour pécho des jeunes filles vierges non vérolées ! En revanche, Louis XVI est de l’avis de Louis XIV et à nouveau les sanctions contre les prostituées sont plus lourdes. Mais encore, l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

La tolérance post-révolutionnaire

Au début du XIXe siècle, comme je vous en ai parlé dans cet article, la prostitution n’est pas interdite, en revanche elle est très réglementée. Les femmes doivent s’inscrire à la préfecture en tant que prostituées pour avoir le droit de pratiquer leur activité de manière légale. Elles sont alors enregistrées et doivent se soumettre à des visites médicales tous les 15 jours pour ne pas refiler des maladies vénériennes à la moitié de la population.

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La loi interdit le racolage (même s’il est largement pratiqué dans certains quartiers et dans les petites villes) donc théoriquement, toutes les filles de joie se retrouvent dans des bordels.

http://www.racontemoilhistoire.com

L’art du tissage au Moyen-Âge


Il a bien fallu que l’être humain se protège contre les éléments du temps tel que le soleil, le froid, la pluie… Bien que les peaux d’animaux eurent été probablement les premiers vêtements, nos ancêtres ont compris que d’autres matériaux pouvaient être fort utiles s’ils étaient travaillé tel que le lin et la soie. Ce fut alors un élan pour les vêtements, tapisseries …
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L’art du tissage au Moyen-Âge


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Nos musées et centres d’interprétation regorgent d’histoires fascinantes et mettent souvent en lumière le savoir-faire de nos ancêtres dans les arts traditionnels, nous faisant réaliser la quantité de travail nécessaire pour produire plusieurs biens avant l’ère industrielle. Un exemple? Intéressons-nous brièvement à cet art qu’était le tissage au Moyen Âge.

L’importance du travail des textiles:


Cardage et tissage de la laine
Début 15e siècle
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Se vêtir a toujours été une nécessité pour l’être humain depuis la fin de la Préhistoire. Les Mésopotamiens et les Égyptiens de l’Antiquité avaient découvert comment travailler la fibre du lin, alors qu’en Europe la laine devint plus facile à travailler et plus adéquate pour le rude climat de plusieurs régions. Produire des vêtements impliquait un long processus partant de la tonte, au nettoyage de la laine, à son cardage, à son filage au rouet puis à son tissage pour produire des étoffes. Ces dernières servaient ensuite pour la confection de vêtements certes, mais aussi de draps!


Tissage vers 1336
Photo:
Saiko

La qualité des tissus ainsi fabriqués variait selon les types de lainage utilisés et surtout leur méthode de tissage qui permettait de produire soit des tissus grossiers à prix abordables comme la serge ou ce qu’on appelait des tiretaines, mais aussi des vêtements pour les aristocraties et les monarchies faites de lin et grâce à un commerce avec l’Orient, de soie. À cet égard, la mythique route de la soie était d’une importance capitale pour permettre aux tisserands européens de fabriquer des vêtements de luxe avec ces tissus légers et très colorés à partir des XIIe-XIIIe siècles.


Caftan de soie de Syrie
IXème siècle
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Source)

La production de ces étoffes fut au départ très importante en Italie et en Espagne, portes d’entrée du commerce avec l’Orient, mais partout en Europe, les métiers textiles firent partie des activités économiques les plus importantes du Moyen Âge. Plusieurs artisans avaient leur spécialité comme le filage, la teinturerie ou le tissage et formaient des apprentis pour les aider dans leurs commandes. Avec l’augmentation des achats au cours du XIIIe siècle, un véritable système commercial vit le jour. Les marchands fournissaient les matières premières aux artisans qui les transformaient pour que les marchands les revendent ensuite.

De véritables chefs-d’œuvre: les tapisseries:


La Dame à la licorne
XVe-XVIe siècles
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Si les rois, reines et seigneurs habitaient souvent des châteaux, ces derniers étaient faits de murs de pierre qui rendaient les pièces très humide peu importe les saisons. Ceux qui en avaient les moyens se faisaient donc confectionner de magnifiques tapisseries pour non seulement décorer les murs et démontrer leur richesse, mais aussi pour réchauffer les pièces principales de leurs demeures. Ces œuvres d’art étaient réalisées par de grands maîtres tisserands et la Belgique, notamment Bruxelles, a eu la réputation de produire les plus belles tapisseries d’Europe au Moyen-Âge.


La tapisserie de Bayeux
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Pour réaliser de telles œuvres, un maquettiste réalisait tout d’abord un dessin préparatoire qui était ensuite agrandi par un cartonnier sur un carton de dimensions semblables à celles de la tapisserie désirée. Il fallait par ailleurs inverser l’image pour que, une fois tissé, le dessin puisse être la réplique du modèle à l’endroit. Le maître tisserand ou lissier procédait ensuite au long travail de tissage des fils de couleur pour créer l’œuvre.

Le lin à l’honneur à Deschambault cet été:


Cécile Dachary
Photo:
Denis Baribault

Par ailleurs, si le tissage et le travail du textile vous intéressent, le village de Deschambault dans la région de Portneuf propose cet été un mariage entre l’histoire du lin et du tissage et l’art contemporain dans le cadre de sa 7e Biennale internationale. Une belle occasion de visiter des sites patrimoniaux dans lesquels des artistes exploitent avec le fil conducteur du lin la thématique du passé inaperçu.

En tant que porte-parole de l’événement qui se déroule jusqu’en octobre, je vous invite à faire un petit tour dans notre beau village!

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com

Le Saviez-Vous ► 12 découvertes archéologiques qui ont changé l’histoire.


Depuis que ma grande soeur Céline m’avait offert deux livres sur l’histoire du monde, et des Civilisation, quand j’étais au primaire, l’archéologie m’a toujours fascinée. Des découvertes ont permis de mettre à jour l’histoire de ce monde, des secrets ont ressurgi du passé pour mieux comprendre les civilisations avant nous
Nuage

 

12 découvertes archéologiques qui ont changé l’histoire.

 

l’Armée de terre cuite.

© boomersreinvented.com

Un paysan de la province de Shaanxi creusait un puits lorsqu’il a découvert cette vaste armée en 1947. Des milliers de guerriers en terre cuite alignés devant la tome du grand empereur Qin Shi Huang afin de le protéger durant sa vie outre-tombe. Pour les chercheurs cette énorme construction est devenue un marqueur de l’humanisme et des vues progressives sans précédent de l’empereur, ses prédécesseurs étant généralement enclins à enterrer tout ce dont ils avaient besoin pour l’au-delà avec eux, y compris une armée vivante.

En dépit du fait que l’armée ait été découverte il y a presque 60 ans, la tombe de l’empereur n’a toujours pas été trouvée.

Les manuscrits de la mer Morte.

© impuls-online.com

Une grande collection de manuscrits anciens a été découverte dans différents lieux sur la côte Nord-Ouest de la mer Morte. Des études ont montré que ces parchemins étaient de 1 000 ans plus vieux que le plus ancien manuscrit de l’Ancien Testament. Grâce à ces textes, nous savons avec précision à quoi ressemblait la vie dans ces temps reculés.

L’inscription de Behistun.

© img-fotki.yandex.ru

Cette inscription a été découverte par un voyageur et aventurier anglais, Robert Sherley, durant sa mission diplomatique en Perse en 1598. C’est un texte multilingue sculpté sur l’ordre du roi Darius le Grand. L’inscription située sur la paroi d’une falaise nous raconte les évènements historiques qui se sont déroulés en 523-521 av. J.-C..

Elle a permis aux archéologues d’étudier des civilisations anciennes et bien connues, telles que la Mésopotamie, Sumer, Akkad, la Perse et l’Assyrie.

Les gorges d’Olduvai.

© zicasso.com

Les gorges d’Olduvai constituent une importante découverte préhistorique. Elles ont été trouvées par l’entomologiste allemand Willhelm Kattwinkel en 1911, quand il y est tombé alors qu’il pourchassait un papillon. Trois espèces différentes d’hominidés ont été découvertes dans les gorges, l’australopithèque, l’homo abilis et l’homo erectus.

Des restes d’hipparions (des chevaux à trois doigts disparus) ont également été trouvés sur ce site.

L’Angkor Vat

©hellomagazin.rs

Les premières mentions de cette immense structure en pierres remontent à 1601. À l’époque, l’espagnol Marcelo Ribandeyro est tombé sur l’étrange temple d’Angkor Vat dans la jungle cambodgienne. Il n’a cependant jamais résolu le mystère de son origine et le temple est resté oublié pendant plus de 200 ans.

Angkor Vat (le « temple-capitale ») est le plus grand monument religieux au monde. C’est une gigantesque structure sur trois niveaux comprenant de nombreux couloirs et escaliers et couronnée de cinq tours. Ce temple est surnommé l’âme du peuple khmer et nous pouvons affirmer sans hésiter qu’il s’agit du cœur d’une grande civilisation.

Troie.

© world-travell.ru

La cité antique d’Ilion, mentionnée dans les poèmes d’Homère et de Virgile, a été découverte dans les années 1870 par l’archéologue autodidacte allemand Heinrich Schliemann. Après les fouilles, l’histoire de cette cité a été divisée en différentes périodes, de Troie I à Troie IX. On estime que Troie VI est la Troie d’Homère (1900-1300 av. J.-C.).

La machine d’Anticythère.

© infoelovarosok.hu

Ce dispositif mécanique créé vers 100 av. J.-C. a été découvert dans une épave située près des îles grecques en 1901. Selon les scientifiques, la machine d’Anticythère était composée d’au moins 30 engrenages de bronze placés dans un coffret en bois, tandis que sur ses faces avant et arrière se trouvaient des cadrans de bronze. Ces cadrans étaient utilisés pour mesurer le mouvement des étoiles et des planètes.

Les scientifiques estiment que la machine était également utilisée pour déterminer la date exacte du début des Jeux olympiques, en effet, elle calculait avec précision le cycle de 4 ans.

Une dent de Dénisovien.

© focus.it

Une dent et un doigt d’un homme archaïque ont été découverts dans la grotte de Denisova située près de Biïsk, en Russie. Selon les scientifiques, ces vestiges ont plus de 50 000 ans. Après de longues recherches, ils sont arrivés à la conclusion qu’un type jusque là inconnu d’hominidé vivait sur le territoire de l’Altaï. Ils pensent également que l’hominidé de Denisova avait la peau comme les cheveux et les yeux sombres.

Pompéi.

© tcdn.nl

Alors colonie romaine, cette ville était un port florissant et une destination de villégiature avec de nombreuses villas, des temples, des théâtres et des thermes. La cité disposait d’un amphithéâtre, d’un forum et d’une basilique. Sa population était d’environ 20 000 habitants lors de l’éruption du mont Vésuve le 24 août 79 apr. J.-C., qui a intégralement recouvert la ville de cendres.

Pompéi a été découverte en 1599 par Domenico Fontana, mais les fouilles ont seulement commencé en 1748. Elles ont permis d’apporter aux scientifiques un aperçu unique en son genre de la vie romaine. Les découvertes de Pompéi ont également largement contribué à la création du style Empire dans le domaine des arts.

La grotte de Lascaux.

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Cette grotte a été découverte par quatre adolescents le 12 septembre 1940. Elle comprend plus de 2 000 représentations d’animaux (cerfs, bisons, chats, oiseaux, rhinocéros, ours, etc.), d’humains et de signes abstraits. Les chercheurs pendant que les humains n’y vivaient pas, mais la visitaient de manière régulière dans le but de peindre ses murs.

La pierre de Rosette.

© inma.org

La pierre de Rosette est une stèle de graniodorite qui a été découverte en Égypte en 1799, et dont la conception remonte à 196 av. J.-C.. Un décret en l’honneur du roi Ptolémée V est gravé sur la pierre en trois langues : en hiéroglyphes égyptiens, en égyptien démotique, et en grec ancien. Elle a d’abord été exposée au sein d’un temple, avant d’être déplacée et utilisée comme matériau de construction dans un fort du village de Rosette.

Le Machu Picchu.

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Cette célèbre citadelle et sanctuaire inca a été découverte au Pérou dans les années 1910 et a été en activité jusqu’en 1532. C’est Hiram Bingham, historien américain de l’université de Yale, qui est à l’origine de cette découverte. Les pittoresques ruines du Machu Picchu sont le meilleur exemple des constructions en pierre de la civilisation inca. Le site comprend environ 200 bâtiments sur une zone mesurant 365 mètres de long et 300 mètres de large.

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Le Saviez-Vous ► Le premier humain dont on connait le nom


Le plus vieux nom du monde écrit sur une tablette à été trouvé il y a plus de 5 000 ans, n’est pas celle d’un personnage roi ou autre dignitaire, mais d’un commerçant
Nuage

 

Le premier humain dont on connait le nom

 

Intuitivement quand on se demande qui était le premier humain dont le nom nous est parvenu on se dit que ça devait être un roi ou un membre d’une famille riche, mais non

La plus vieille référence à un nom que l’on connait se trouve sur une tablette vieille de plus de 5000 ans provenant de Mésopotamie et qui a été trouvée en Iraq.

Dessus on trouve tout simplement écrit « 29 086 mesures orge 37 mois Kushim », ce qui veut probablement dire « Un total de 29 086 mesures d’orges ont été reçues en 37 mois. Signé Kushim ».

On trouve aussi son nom sur 18 autres tablettes datant de la même période et qui ont des écritures similaires.

Le plus vieux nom d’un humain que l’on connaisse se trouve donc sur un simple récépissé d’une transaction commerciale et appartenait à un ou une comptable qui se nommait Kushim.

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