Être émerveillé vous garde en santé


Voilà une bonne raison pour ne cesser de s’émerveiller, si cela fait du bien au moral, il semble que cela puisse avoir un effet bénéfique sur la santé physique
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Être émerveillé vous garde en santé

 

Être émerveillé vous garde en santé

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Les expériences à couper le souffle pourraient permettre de rester en bonne santé, c’est ce que pensent des chercheurs de l’Université de Berkeley (Californie) qui abondent ainsi dans le sens des régimes anti-inflammatoires.

Le terme de régime anti-inflammatoire n’est autre que l’approche adoptée par de grands noms de la nutrition tels que le Dr. Barry Sears, à l’origine du régime «The Zone» (du juste milieu) et de celui du Dr. Andrew Weil de l’Université d’Harvard spécialisé en médecine préventive.

Même si chacun adopte une approche différente de ce régime, ils partagent le même objectif: améliorer la santé globale en réduisant l’inflammation corporelle.

Mais une nouvelle étude américaine montre que les moments heureux et exceptionnels que l’on vit une fois confronté à la beauté de la nature ou à l’art seraient liés à une baisse des cytokines, des molécules pro-inflammatoires présentes dans le corps.

Ces cytokines ont pour fonction de doper le système immunitaire, mais si elles restent dans le corps en trop grandes quantités elles peuvent être néfastes. Elles sont par exemple associées au diabète de type 2, aux maladies cardiaques, à l’arthrite et à la maladie d’Alzheimer.

Pour cette étude, l’équipe de chercheurs a mené deux expériences sur plus de 200 jeunes adultes auxquels ils demandèrent de noter au quotidien leurs émotions positives.

Les scientifiques ont prélevé des échantillons de tissus provenant des gencives et des joues des sujets. Au terme de l’analyse, ils sont arrivés à la conclusion que le niveau de la cytokine Interleukine 6 – indicatrice d’inflammation – était au plus bas les jours où les sujets se trouvaient en situation d’émerveillement et d’étonnement.

«Le fait que l’émerveillement, l’étonnement et la beauté entraînent des taux plus sains de cytokines suggère que les choses que nous faisons pour ressentir ces émotions – une balade dans la nature, se perdre dans la musique, ou regarder une oeuvre d’art – ont une influence directe sur la santé et l’espérance de vie», note le co-auteur de cette étude Dacher Keltner, psychologue à l’Université de Berkeley.

Cette étude a été reprise par la revue Emotion.

http://fr.canoe.ca/

L’émerveillement


Peut-être en restant dans nos villes avec toute cette technologie a la porté de la main, nous oublions de s’émerveiller ne fut que le vent qui taquine les feuilles, ou l’oiseau qui chante sa sérénade, ou le sourire d’un gamin ….
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L’émerveillement

 

Le sens de l’émerveillement est un gage de bonheur car la vie, pour peu qu’on sache lui forcer la main, ne refuse jamais à l’homme les occasions de s’émerveiller …

Ginette Quirion

Merveilles


Cette citation m’a fait penser a une personne qui avait dit que la première fois qu’il est sorti de Montréal, il a vue qu’il y avait un ciel. C’est  ce que j’aime de ma région adoptive, des arbres, des parcs. Mais cependant, il y a encore des gens qui restent emmurer par le béton et ne voient rien …
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Merveilles

 

Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d’émerveillement …

Gilbert Keith Chesterton

Le miroir


Pour se connaitre vraiment, il faut voir l’effet que nous faisons sur les autres .. font-ils un air exaspéré ou s’il sont bien avec nous .. Ce n’est pas de faire comme veut l’autre, mais plutôt voir si notre vie intérieur a de bonnes morales, une belle identité
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Le miroir

 

Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n’est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même. Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir. Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, c’est une vie qui s’accomplit dans un regard vers l’autre.

Dès que le regard revient vers soi, tout l’émerveillement reflue et devient impossible. Quand on s’émerveille, c’est qu’on ne se regarde pas. Quand on prie, c’est qu’on est tourné vers un autre ; quand on aime vraiment, c’est qu’on est enraciné dans l’intimité d’un être aimé. Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir autrement que comme une caricature si l’on prétendait y trouver son secret.

La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ; elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui. Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit, ou devant une oeuvre d’art qui vous coupe le souffle, ou devant une pensée qui vous illumine, ou devant un sourire d’enfant qui vous émeut, vous sentez bien que vous existez, et c’est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief, mais vous le sentez d’autant plus fort que justement l’événement vous détourne de vous-même. C’est parce que vous ne vous regardez pas que vous vous voyez réellement et spirituellement, en regardant l’autre et en vous perdant en lui. C’est cela le miracle de la connaissance authentique. Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence…

Dans ce regard vers l’autre, nous naissons à nous-mêmes.

M. Zundel