Le vacuum challenge, ce nouveau défi qui peut vous coûter la vie


Une autre idiotie, et j’ai trouvé une vidéo (il en a beaucoup.) de ce genre de défi avec un aspirateur ou même des adultes font participer des enfants. Ils entrent dans un grand sac poubelle et empêchent tout air de rentrer au niveau du cou, alors que l’air intérieur est aspirer par l’aspirateur. Il n’est vraiment pas recommandé de faire ce genre de défi stupide, car cela empêche le sang de se diriger vers la tête et ce manque d’oxygène peut entraîner de graves conséquences.
Nuage


Le vacuum challenge, ce nouveau défi qui peut vous coûter la vie

Un homme s’exerçant au défi de l’aspirateur

Un homme s’exerçant au défi de l’aspirateur © Twitter


Les experts mettent en garde contre un nouveau défi qui peut tourner au drame si l’on n’y prend pas garde. Pour effectuer le “vacuum challenge”, soit “le défi de l’aspirateur”, il suffit de vous asseoir dans un grand sac-poubelle et d’aspirer l’air avec un aspirateur.

Depuis quelques semaines, les réseaux sociaux sont inondés de vidéos et de photos, qui illustrent le hashtag #vacuumchallenge. Hilares, des personnes se font piéger dans du plastique. 

Ce défi n’est pourtant pas sans danger. Le participant risque de s’étouffer si son cou est serré trop longtemps par le plastique, qui entrave le flux sanguin vers la tête. Le fait d’être entièrement enveloppé peut provoquer une carence en oxygène, qui risque d’entraîner des lésions cérébrales, voire même la mort.

Bondage

L’origine de cette dernière mode n’est pas clairement définie. Il semblerait qu’elle provienne des pratiques SM. Les passionnés de bondage trouvent excitant de se faire enfermer dans des combinaisons intégrales en latex. La personne emballée ne respire plus que par un petit tuyau et ce sentiment d’être totalement à la merci de celui qui l’enferme lui procure une certaine dose de plaisir.

https://www.7sur7.be/

Des fonctions du cerveau de porcs restaurées après leur mort


Une étude glauque, mais il semble que cela puisse aider à sauver des fonctions cérébrales lors d’un ACV et une récupération cellulaire après une blessure. L’étude se comportait à rétablir des fonctions du cerveau des têtes de cochon (séparé du corps) quelques heures après la mort de l’animal. Bien que l’activité électrique n’a pas été observée, ils ont quand même réussi une restauration des vaisseaux sanguin, quelques activités cérébrales etc ..
Nuage
 

 

Des fonctions du cerveau de porcs restaurées après leur mort

 

Un cochon.

Un cochon Photo: Reuters / Laszlo Balogh

Radio-Canada

Certaines fonctions du cerveau de porcs ont été rétablies dix heures après leur mort, montrent les travaux de scientifiques américains.

Le neuroscientifique Nenad Sestan et ses collègues de l’Université Yale estiment que le résultat de leur recherche remet en question l’idée grandement répandue de la nature irréversible de la cessation de certaines fonctions cérébrales après la mort.

Elle pourrait aussi fournir une nouvelle façon de concevoir l’étude de maladies comme l’Alzheimer.

De l’activité, mais pas électrique

Images microscopiques.

Sur ces images, on voit les neurones en vert, les astrocytes en rouge et les noyaux cellulaires en bleu. À gauche, l’image représente le cerveau du porc 10 heures après sa mort; à droite, le cerveau du porc après avoir été traité. Photo : Yale School of Medecine

Les cerveaux de 32 cochons ont été recueillis dans une usine de transformation de viande quatre heures après leur mort.

Ils ont ensuite été connectés à un système de pompe qui reproduisait leur pouls pendant six heures. Ce système injectait dans les organes un liquide spécialement conçu contenant du sang synthétique transportant de l’oxygène et des médicaments.

Les chercheurs ont constaté, dix heures après la mort des bêtes, que plusieurs fonctions cellulaires de base, que l’on pensait arrêtées quelque temps après l’arrêt du flux sanguin et de l’apport en oxygène, ont été restaurées.

Les chercheurs ont observé :

  • une réduction de la mort des cellules cérébrales;
  • une restauration des vaisseaux sanguins;
  • une certaine activité cérébrale;
  • une réponse normale aux médicaments.

Le cerveau intact d’un grand mammifère conserve une capacité auparavant sous-estimée de restauration de la circulation et de certaines activités moléculaires et cellulaires plusieurs heures après l’arrêt circulatoire. Nenad Sestan, chercheur de l’Université Yale

Les auteurs de ces travaux publiés dans le journal Nature(Nouvelle fenêtre)(en anglais) n’ont toutefois pas observé de signaux électriques habituellement associés au fonctionnement normal du cerveau.

À aucun moment nous n’avons observé d’activité électrique associée à la perception ou à la conscience. Cliniquement parlant, ce n’est pas un cerveau vivant, mais un cerveau actif sur le plan cellulaire. Zvonimir Vrselja, chercheur de l’Université Yale

Le saviez-vous?

 

  • Des scientifiques espagnols ont montré en 2018 que des changements génétiques continuent de se produire dans certains tissus du corps au cours des 24 heures qui suivent la mort d’une personne.
  • Des chercheurs européens et américains avaient établi en 2017 que certains gènes chez la souris et le poisson-zèbre restaient actifs jusqu’à quatre jours après leur mort.

La mort cérébrale

La mort cellulaire dans le cerveau est généralement considérée comme un processus rapide et irréversible. Coupée de l’oxygène et de l’approvisionnement en sang, l’activité électrique du cerveau et les signes de conscience disparaissent en quelques secondes, tandis que les réserves d’énergie s’épuisent en quelques minutes.

Les connaissances actuelles laissent à penser qu’une cascade d’événements à l’échelle moléculaire est ensuite activée, et qu’elle entraîne une dégénérescence généralisée et irréversible.

Les présents travaux révèlent cependant que les petits échantillons de tissus montrent toujours des signes de viabilité cellulaire, même lorsque le tissu est prélevé plusieurs heures après la mort.

Cette nouvelle connaissance ne présente pas d’intérêt médical immédiat, mais la technique utilisée pourrait un jour permettre d’aider les médecins à sauver les fonctions cérébrales des personnes qui ont subi un AVC ou encore à tester l’efficacité de thérapies ciblant la récupération cellulaire après une blessure.

https://ici.radio-canada.ca/