Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?



Si nous voulions faire un autre site de Stonehenge aujourd’hui, nous utiliserions de la grosse machinerie pour transporter les pierres qui viennent d’ailleurs. Avec toutes ces technologies, nous manquons cruellement d’imagination, car on ne sait pas avec certitude comment ces personnes ont pu transporter des pierres de 50 tonnes et les dresser sur le site. Ce n’est sûrement pas Merlin, ni les extraterrestres, peut-être sur des troncs d’arbre, des rondins, mais 50 tonnes, c’est pesant. Aujourd’hui, une nouvelle piste, ils ont trouvé des morceaux de poteries tout près du site qui contenaient beaucoup de graisse de porc, cela laisse à penser qu’ils auraient pu être utilisés pour lubrifier les pierres pour le transport. Mais rien n’est certain !
Nuage


Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?


Céline Deluzarche

Journaliste


La construction du monument de Stonehenge, érigé entre 2800 et 1100 ans avant J.-C, a fait l’objet d’innombrables théories. Une archéologue britannique suggère aujourd’hui que les mégalithes auraient été déplacés grâce à de la graisse de porc.

Les mégalithes de Stonehenge, au sud du pays de Galles en Grande-Bretagne, passionnent depuis de nombreuses années les archéologues et scientifiques. Les interrogations portent notamment sur la façon dont les pierres, qui pèsent pour certaines près de 50 tonnes, ont pu être acheminées et dressées sur le site. Le monument est constitué de plusieurs enceintes concentriques, l’une avec des blocs en grès provenant d’une carrière à 40 km au nord, une autre construite avec des « pierres bleues » provenant de collines à plus de 250 km.

Paniers géants et extraterrestres

De nombreuses hypothèses ont été échafaudées, comme l’utilisation de paniers géants en osier, de rondins en bois et boules de pierres, ou encore des troncs d’arbre. En 2016, dix étudiants de l’University College of London ont ainsi réussi à tirer un monolithe d’une tonne en l’attachant sur un traîneau en rondins à la vitesse de trois mètres toutes les cinq secondes. Dans les années 1970, des géologues ont même suggéré que les gigantesques dalles auraient été transportées par un glacier à la faveur d’un épisode glaciaire. À moins bien entendu que le site ne soit l’œuvre du sorcier Merlin, comme le rapporte la légende du roi Arthur décrite par l’écrivain médiéval Geoffrey de Monmouth, ou celle d’extraterrestres qui auraient utilisé le cercle comme piste d’atterrissage pour leur soucoupe volante.

    Les morceaux de poteries retrouvés à proximité de Stonehenge indiquent qu’elles contenaient une grande quantité de graisse. @EH_Stonehenge

    Des pots de terre remplis de graisse de porc

    Une étude de l’université de Newcastle avance aujourd’hui une nouvelle piste : les bâtisseurs se seraient aidés de graisse de porc pour faire glisser les pierres et les ériger à la verticale. Cette théorie s’appuie sur l’analyse de 300 morceaux de poteries retrouvées à Durrington Walls, près de Stonehenge, et montrant de grandes quantités de résidus de suif. On pensait jusqu’ici que cette graisse de porc était liée aux restes des repas des centaines de travailleurs venus sur le site pour la construction.

    Le cochon grillé à la broche

    Mais d’après Lisa-Marie Shillito, professeur d’archéologie à l’université de Newcastle et auteur de l’étude parue dans la revue Antiquity, cela ne colle pas. D’une part, les fragments retrouvés proviennent de récipients ayant plutôt la taille d’un seau que d’un plat de service destiné à servir la nourriture.

    D’autre part, « les os d’animaux qui ont été excavés sur le site montrent que beaucoup de porcs ont été grillés à la broche plutôt que découpés en morceaux comme on pourrait s’y attendre s’ils étaient cuits dans des pots », explique Lisa-Marie Shillito.

    Enfin, la quantité anormalement élevée de graisse indique forcément une autre utilisation que celle purement alimentaire.

    Cette hypothèse grassouillette est un peu moins glamour que celle des soucoupes volantes. Elle montre en tous cas que les scientifiques ne sont pas à court d’explications, et il est certain que le mystère va encore perdurer pendant des années.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le mystère demeure toujours sur la façon dont les immenses monolithes de Stonehenge ont été acheminés sur le site.

  • Une archéologue de l’université de Newcastle avance que la graisse de porc retrouvée dans des poteries pourrait avoir servi de lubrifiant pour faire glisser les pierres.

https://www.futura-sciences.com/

Quels sont les animaux où l’on se dit "mais de quelle planète viens-tu" ?


Parmi les animaux et les insectes certains sont vraiment étranges, comme s’ils venaient d’un autre monde.

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Quels sont les animaux où l’on se dit « mais de quelle planète viens-tu » ?

Guillaume Bonnet  Étudiant (2019-présent)

Traducteur ·Traduit le 20 mars · Vote positif par Jean-Philippe Brunet, Doctorat Sciences, Université Pierre et Marie Curie (1983)

Clanton Sim

Auteur original

Cette réponse peut ne pas être une traduction fidèle de la réponse de Clanton Sim à Quora en anglais : What are some animals that made us ask “What on earth are you?”

Papillon caniche du Venezuela.

C’est une nouvelle espèce de papillon nocturne découverte en 2009 par le Dr Arthur Anker dans la région de Gran Sabana au Venezuela.

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Gerboise à longues oreilles

Les autorités considèrent qu’il s’agit du seul membre survivant de son genre, Euchoreutes, et de sa sous-famille, Euchoreutinae. Ils sont définitivement à l’abri de mes pièges à souris.

Rhinopithèques.

Ces singes du vieux monde ont un vaste répertoire vocal et chantent souvent ensemble à la manière d’une chorale. Ces singes sont rares et on en sait peu sur eux.

Salpidés.

Ils se déplacent par contractions, pompant l’eau via leur corps gélatineux et filtrant ainsi le phytoplancton dont ils se nourrissent.

Porc laineux.

Ce cochon à fourrure a la réputation d’être aussi bon compagnon

Nasikabatrachus sahyadrensis.

Ces grenouilles ne sortent que quelques semaines durant la saison de la mousson.

Ogcocephalus darwini.

Bien que selon des dires, ils donnent de bon baisers , ce sont de terribles nageurs. Ils passent leur temps à marcher sur le fond de l’océan.

Requin-lutin.

Son espèce date de 250 millions d’années.

Fourmi Panda.

Cette « fourmi » est en fait une guêpe femelle sans ailes. Ils procurent des piqûres extrêmement douloureuses et sont surnommés «tueuses de vache» au Chili où ils se trouvent.

Atretochoana eiselti.

Ce n’est pas un serpent. C’est le plus grand des tétrapodes sans poumons.

Moro-sphinx.

C’est un papillon de nuit qui bourdonne comme un colibri. Ces belles créatures méritent une belle collection d’image.


Bathynomes.

Sa grande taille résulte du gigantisme des grands fonds.

Bec-en-sabot du Nil.

Également appelé tête de baleine, cet oiseau ressemblant à une cigogne.

Diable cornu.

Ce lézard a une fausse tête qu’il utilise pour tromper les prédateurs.

Scarabée girafe.

Cet insecte, originaire d’un seul type de plante, ressemble à une… girafe.

Membracidae.

Ces insectes ont des têtes très étranges. Les chercheurs ont découvert ces insectes ont développé ce couvre-chef en réactivant et en réaffectant leurs machines pour la fabrication des ailes. Les types de casque varient selon les espèces. Celui-ci a l’air d’une fourmi agressive.

Ou d’une feuille.

Sources: Fashion Forward: How Some Insects Grew Strange Helmets

Bizarre and Beautiful: Five Amazing Creatures Found Only in Madagascar

21 More Weird Animals You Didn’t Know Exist

Weird Frogs

https://www.glitzyworld.com/10-u…

14 Weird-Looking Creatures You’ve Never Seen Before – One Minute List

https://fr.quora.com/

Des fonctions du cerveau de porcs restaurées après leur mort


Une étude glauque, mais il semble que cela puisse aider à sauver des fonctions cérébrales lors d’un ACV et une récupération cellulaire après une blessure. L’étude se comportait à rétablir des fonctions du cerveau des têtes de cochon (séparé du corps) quelques heures après la mort de l’animal. Bien que l’activité électrique n’a pas été observée, ils ont quand même réussi une restauration des vaisseaux sanguin, quelques activités cérébrales etc ..
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Des fonctions du cerveau de porcs restaurées après leur mort

 

Un cochon.

Un cochon Photo: Reuters / Laszlo Balogh

Radio-Canada

Certaines fonctions du cerveau de porcs ont été rétablies dix heures après leur mort, montrent les travaux de scientifiques américains.

Le neuroscientifique Nenad Sestan et ses collègues de l’Université Yale estiment que le résultat de leur recherche remet en question l’idée grandement répandue de la nature irréversible de la cessation de certaines fonctions cérébrales après la mort.

Elle pourrait aussi fournir une nouvelle façon de concevoir l’étude de maladies comme l’Alzheimer.

De l’activité, mais pas électrique

Images microscopiques.

Sur ces images, on voit les neurones en vert, les astrocytes en rouge et les noyaux cellulaires en bleu. À gauche, l’image représente le cerveau du porc 10 heures après sa mort; à droite, le cerveau du porc après avoir été traité. Photo : Yale School of Medecine

Les cerveaux de 32 cochons ont été recueillis dans une usine de transformation de viande quatre heures après leur mort.

Ils ont ensuite été connectés à un système de pompe qui reproduisait leur pouls pendant six heures. Ce système injectait dans les organes un liquide spécialement conçu contenant du sang synthétique transportant de l’oxygène et des médicaments.

Les chercheurs ont constaté, dix heures après la mort des bêtes, que plusieurs fonctions cellulaires de base, que l’on pensait arrêtées quelque temps après l’arrêt du flux sanguin et de l’apport en oxygène, ont été restaurées.

Les chercheurs ont observé :

  • une réduction de la mort des cellules cérébrales;
  • une restauration des vaisseaux sanguins;
  • une certaine activité cérébrale;
  • une réponse normale aux médicaments.

Le cerveau intact d’un grand mammifère conserve une capacité auparavant sous-estimée de restauration de la circulation et de certaines activités moléculaires et cellulaires plusieurs heures après l’arrêt circulatoire. Nenad Sestan, chercheur de l’Université Yale

Les auteurs de ces travaux publiés dans le journal Nature(Nouvelle fenêtre)(en anglais) n’ont toutefois pas observé de signaux électriques habituellement associés au fonctionnement normal du cerveau.

À aucun moment nous n’avons observé d’activité électrique associée à la perception ou à la conscience. Cliniquement parlant, ce n’est pas un cerveau vivant, mais un cerveau actif sur le plan cellulaire. Zvonimir Vrselja, chercheur de l’Université Yale

Le saviez-vous?

 

  • Des scientifiques espagnols ont montré en 2018 que des changements génétiques continuent de se produire dans certains tissus du corps au cours des 24 heures qui suivent la mort d’une personne.
  • Des chercheurs européens et américains avaient établi en 2017 que certains gènes chez la souris et le poisson-zèbre restaient actifs jusqu’à quatre jours après leur mort.

La mort cérébrale

La mort cellulaire dans le cerveau est généralement considérée comme un processus rapide et irréversible. Coupée de l’oxygène et de l’approvisionnement en sang, l’activité électrique du cerveau et les signes de conscience disparaissent en quelques secondes, tandis que les réserves d’énergie s’épuisent en quelques minutes.

Les connaissances actuelles laissent à penser qu’une cascade d’événements à l’échelle moléculaire est ensuite activée, et qu’elle entraîne une dégénérescence généralisée et irréversible.

Les présents travaux révèlent cependant que les petits échantillons de tissus montrent toujours des signes de viabilité cellulaire, même lorsque le tissu est prélevé plusieurs heures après la mort.

Cette nouvelle connaissance ne présente pas d’intérêt médical immédiat, mais la technique utilisée pourrait un jour permettre d’aider les médecins à sauver les fonctions cérébrales des personnes qui ont subi un AVC ou encore à tester l’efficacité de thérapies ciblant la récupération cellulaire après une blessure.

https://ici.radio-canada.ca/

Des cerveaux de cochons décapités maintenus en vie posent question


C’est glauque comme une expérience et franchement, je trouve cela de la mauvaise science point vue éthique. L’Université de Yale on réussit à maintenir en vie un cerveau d’un mammifère soit le porc. C’est une première mondiale. Ils sont loin de la transplantation du cerveau, mais des question se posent, Ce cerveau, n’a pas les 5 sens, mais est-il conscient ? Il semble que pour le moment que le cerveau garder dans un bocal soit comateux. Peut-on le ressuscité, espérons que non …
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Des cerveaux de cochons décapités maintenus en vie posent question

Cochons dans un élevage

Cochons Sus domesticus dans un élevage

WIKIMEDIA COMMONS – USER: XN/GUIDO GERDING – CC BY-SA 3.0

Par Guillet Emmanuel

Le cerveau est un organe particulier. Une équipe de scientifique de l’Université de Yale vient de réussir à maintenir en vie des cerveaux de cochons plus d’un jours et demi après l’abattage des animaux. Cette prouesse technique interpelle. Et si c’était notre cerveau que l’on pouvait ainsi ressusciter ?

Le 28 mars 2018, une réunion avait lieu au National Institutes of Health, l’agence de recherches médicales du gouvernement des Etats-unis, afin d’explorer les différentes questions éthiques soulevées par les recherches en neurosciences. L’intervention de Nenad Sestan, neuroscientifique de l’Université de Yale, était au cœur du sujet. Il y a révélé que son équipe et lui avaient réussi à maintenir en vie pendant près de 36 heures, des cerveaux de cochons décapités.

Selon la MIT Technology Review, la technique utilisée, appelée BrainEx, est assez proche des techniques de préservation des organes pour la transplantation. Elle consiste à rétablir la circulation sanguine vers le tronc cérébral, l’artère cérébelleuse et les zones profondes du cerveau à l’aide d’un système de pompe et de poches de sang artificiel maintenu à température du corps. L’expérience, en attente de publication, a été menée sur un ensemble de 100 à 200 cerveaux de cochons obtenus d’un abattoir.

Une expérience qui pose question

Après l’abattage et la décapitation du cochon, le transfert du cerveau et au bout de quatre heures, la réoxygénation des cellules du cerveau, celles-ci étaient toujours vivantes et aptes à une activité normale. C’est une première scientifique. L’équipe de Yale est en effet, la première à réussir à maintenir un cerveau de gros mammifère, hors du corps et sans utiliser de températures froides et avec des résultats prometteurs. Alors, les chercheurs n’en sont évidemment pas au point de pouvoir transplanter des cerveaux humains, mais la technique utilisée n’est cependant pas spécifique aux porcs. Selon Nenad Sestan, elle peut probablement être généralisée à d’autres espèces. Y compris les primates, y compris… Nous. Ce qui pose nombre de questions d’ordre éthique et juridique.

La première d’entre elles est la question de la conscience. Si le cerveau d’une personne était réanimé hors du corps, elle reviendrait à la conscience dans un cerveau privé d’yeux, d’oreilles, ou de moyens de communication. Comment le vivrait-elle, aveugle sourde, sans même les sensations du toucher, du goût ? Garderait-elle même ses souvenirs ou une identité après le traumatisme de sa mort ? Ou encore, réduite à l’état de simple viscère dans un bocal, quels seraient son statut légal ? Et ses droits ? Voilà quelques unes des interrogations qui se posent.

Le cerveau suffit-il à faire l’Homme ? Crédit : Wikimedia commons – user : Jensflorian – CC BY-SA 4.0

L’équipe de Nenad Sestan dispose de quelques éléments pour aborder ces sujets. Grâce à des électrodes, ils ont mesuré l’activité cérébrale dans leurs cerveaux de porc en bocal. Les électroencéphalogrammes obtenus montraient une onde cérébrale plate équivalente à un état comateux. Les cochons morts n’avaient donc aucune conscience de leur état. Si leur cerveau pouvait être considéré comme vivant, il fonctionnait en mode automatique. Est-il possible de les « réveiller » ? Cela dépend. L’état comateux du cerveau pourrait être irréversible s’il est dû à des dommages ou à la mort de cellules du cerveau, pendant le transfert de l’abattoir au laboratoire de l’équipe. Mais il pourrait aussi être dû aux produits chimiques que l’équipe de Yale a ajouté au sang artificiel pour prévenir le gonflement des tissus, qui a aussi fortement réduit l’activité des neurones. Dans ce cas, le cerveau pourrait donc être ramené à la conscience. Et cette conscience être enfermée de la manière la plus absolue qui soit.

Un organe sensible

Ces expériences sur les cerveaux de porcs ont initialement été conduites par l’Université de Yale dans le cadre de recherches afin de produire un atlas complet des connexions entre les cellules du cerveau humain. Pour une telle recherche, un cerveau humain vivant mais parfaitement accessible et libéré des contraintes du corps serait un plus appréciable. Les cerveaux humains désincarnés sont également susceptibles d’avoir d’autres applications médicales. Celle de cobaye par exemple.

La conscience n’est pas obligatoirement nécessaire pour le type d’expériences que les scientifiques espèrent mener sur des cerveaux vivants « désincarnés ». Mais le cerveau n’est pas un organe comme les autres. Contrairement à un rein, un foie ou un poumon, il est le siège de notre personnalité, de notre mémoire, notre expérience, notre conscience. Il est le siège de notre esprit. Et, quelque part, de notre âme. C’est un viscère qui doit donc être traité avec le plus grand respect. Et la plus grande prudence. Jusqu’à maintenant, seuls des auteurs de science-fiction se sont penchés sur ces questions. Par exemple, Masamune Shirow et son manga Ghost in the shell ou John Scalzi dans ses romans La fin de tout et Les enfermés. Aujourd’hui les scientifiques s’interrogent à leur tour. Dans la revue Nature, 17 neuroscientifiques et bioéthiciens ont publié un texte appelant à une réglementation spécifique pour les expériences sur les tissus cérébraux humains, pour protéger à la fois l’expérimentateur et l’humain dans le cerveau expérimenté.

https://www.sciencesetavenir.fr/

Poulets, boeufs, porcs: la résistance aux antibiotiques augmente


Donner des antibiotiques pour prévenir des maladies chez la volaille me semble illogique. Je pense que tôt ou tard nous devrons revenir à l’élevage biologique tout en diminuant notre consommation de viande et aller vers des substituts
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Poulets, boeufs, porcs: la résistance aux antibiotiques augmente

 

Les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec... (Photo: Ivanoh Demers, La Presse)

Les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec ont volontairement cessé d’utiliser du ceftiofur en 2005-2006, un antibiotique de très grande importance en médecine humaine.

PHOTO: IVANOH DEMERS, LA PRESSE

MARIE ALLARD
La Presse

Plusieurs bactéries prélevées chez des poulets, boeufs et porcs vivant au Québec sont de plus en plus résistantes à des antibiotiques cruciaux en santé humaine, selon un bilan du ministère de l’Agriculture (MAPAQ).

Une «tendance à la hausse significative» de la résistance au ceftiofur -un antibiotique de très grande importance en médecine humaine- est observée pour les E. coli d’origine avicole et d’origine porcine. Plus du quart (27%) des isolats de volaille n’y réagissaient plus en 2011, contre 18% l’année précédente. Chez les isolats de porcs, la résistance a bondi de 10% à 22% en un an.

Observée depuis 1999, «cette tendance à la hausse continue d’année en année», précise en entrevue Dre Marie Nadeau, directrice du Programme québécois de surveillance de la résistance aux agents antimicrobiens des bactéries d’origine animale.

C’est inquiétant, parce que «le ceftiofur est une céphalosporine de troisième génération, apparentée à un autre antibiotique qu’on trouve chez les humains, le ceftriaxone», explique Dre Nadeau. Les médecins y ont recours pour lutter contre des infections sévères et invasives; les traitements de rechange sont limités.

Incroyable mais vrai, ce précieux antibiotique «est donné à titre préventif aux volailles, dans les oeufs (in ovo) ou à un jour d’âge des oiseaux, pour prévenir l’entérite nécrotique», indique Dre Nadeau.

Or, il n’est même pas homologué pour être utilisé chez les volailles. Explication: les vétérinaires ont le droit, au Canada, d’utiliser des médicaments en dérogation des directives de l’étiquette, ce que plusieurs font.

Interdire le ceftiofur?

Devant les craintes soulevées par cet usage, les propriétaires de couvoirs de poulets du Québec ont volontairement cessé d’utiliser du ceftiofur en 2005-2006, rapporte l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les résultats ont été probants: la résistance a chuté de 65% à 7% dans les isolats de chair de poulet et de 31% à 8% dans les isolats humains. Le ceftiofur a ensuite été réintroduit, ce qui a été suivi par une remontée de la résistance.

Québec va-t-il interdire cet usage du ceftiofur, comme l’ont fait les États-Unis?

«On réfléchit, répond Dr Michel Major, vétérinaire en chef du ministère de l’Agriculture du Québec (MAPAQ). Théoriquement, on a des pouvoirs habilitants qui nous permettent d’interdire certaines utilisations. Le problème, c’est si une province procède unilatéralement, mais que l’usage continue ailleurs au Canada, la portée de ce geste dans la lutte à l’antibiorésistance n’est pas la même.»

Salmonelles plus résistantes

Autre préoccupation: les salmonelles des volailles, porcs et boeufs sont de plus en plus résistantes à plusieurs antibiotiques à la fois. La moitié des salmonelles originaires des porcs et bovins résistent à au moins quatre classes d’antimicrobiens. Ces bactéries – et leurs gènes de résistance – peuvent se transmettre facilement de l’animal à l’humain, en consommant de la viande contaminée ou par contact direct avec les bêtes.

La résistance à l’enrofloxacine – un autre antimicrobien de très grande importance en santé humaine – chez les E. coli des bovins connaît aussi une «tendance à la hausse significative» au Québec, depuis 2006. Homologué pour traiter les problèmes respiratoires des bovins, ce médicament est aussi apparenté à un antibiotique crucial donné aux humains, la ciprofloxacine.

***

En chiffres

Salmonelles multirésistantes

– 28% des salmonelles originaires des volailles sont résistantes à au moins deux classes d’antibiotiques.

– 51% des salmonelles originaires des bovins sont résistantes à au moins quatre classes d’antibiotiques.

– 50% des salmonelles originaires des porcs sont résistantes à au moins quatre classes d’antibiotiques.

Source: Surveillance de l’antibiorésistance, rapport annuel 2011, Direction générale de la santé animale et de l’inspection des aliments, MAPAQ.

http://www.lapresse.ca

Fleuve de Shanghai Plus de 13 000 porcs repêchés


Depuis plusieurs jours, des carcasse de porc sont repêcher dans les cours d’eau en Chine ..On dit que probablement les éleveurs ne savent pas trop la loi et rejettent partout les animaux morts mais si vraiment ce serait une des grandes causes comment se fait-il qu’il y en a autant ??? et que cette pêche ne semble pas se terminer
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Fleuve de Shanghai : Plus de 13 000 porcs repêchés

 

Les porcs morts de maladie finissent parfois chez le boucher.

Photo Fotolia

SHANGHAI – Le nombre de cadavres de porcs repêchés dans le principal fleuve de Shanghai dépassait lundi les 13 000, selon les autorités locales, le mystère s’épaississant sur l’origine de ces animaux.

La municipalité de la capitale économique chinoise a annoncé avoir extrait 335 cochons morts lundi des eaux du Huangpu, portant à 9 795 le nombre total de cadavres de ces animaux retrouvés sur son territoire en une dizaine de jours.

De leur côté, les autorités de la préfecture voisine de Jiaxing (province du Zhejiang) ont annoncé ce week-end en avoir repêché 3 601.

Douze jours après que les premiers porcs morts ont été repérés au fil de l’eau, suscitant de vives inquiétudes chez les Shanghaïens, non seulement aucune responsabilité n’a encore été établie, mais il semble qu’ils continuent à être déversés dans le fleuve.

La métropole a pointé du doigt la préfecture de Jiaxing, en accusant des éleveurs de s’être débarrassés de leurs bêtes en les jetant dans la rivière.

Mais les autorités de Jiaxing n’ont pour l’instant admis de tels agissements que chez un de leurs éleveurs et ont affirmé ne pas être les seules responsables.

Le Huangpu, fleuve emblématique de Shanghai, compte pour 22% de la consommation d’eau des 23 millions d’habitants. Après avoir analysé des échantillons, le gouvernement de Shanghai avait affirmé ces derniers jours que les résultats obtenus étaient normaux, malgré le scepticisme général.

Le ministère chinois de l’Agriculture a envoyé une équipe sur place, qui pour l’instant n’a pas donné d’explication claire au décès des milliers de porcs et à leur présence dans le fleuve Huangpu.

Explications

«Cette situation s’explique car certains paysans connaissent mal la loi, ont de mauvaises habitudes et il y a des carences dans le contrôle et le niveau des soins», s’est borné à dire Yu Kangzhen, vétérinaire-en-chef du ministère.

Quand ils ne sont pas jetés dans les cours d’eau ou le long des routes, les porcs morts de maladie finissent parfois chez le boucher.

A Wenling, également dans la province du Zhejiang, les autorités ont annoncé la semaine dernière que 46 personnes avaient été condamnées à des peines allant jusqu’à six ans et demi de prison pour avoir transformé et vendu de la viande de plus de mille porcs malades.

L’affaire des cadavres de porcs déversées dans le fleuve de Shanghai illustre la face sombre de l’industrie agroalimentaire en Chine, où prime le rendement pour nourrir l’immense population.

La pollution des cours d’eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l’environnement est souvent sacrifié sur l’autel de la croissance économique.

Le Huangpu est mondialement connu pour s’écouler le long du Bund, le boulevard de Shanghai jalonné de beaux édifices coloniaux de style européen des années 1930. Sur sa rive est se trouve le district de Pudong, célèbre pour ses gratte-ciel devenus les symboles de l’essor économique chinois.

http://fr.canoe.ca

VIDEO. En Pologne, un cochon fugueur mène les policiers en bourrique pendant deux heures


Attraper un cochon sur la route en hiver, cela ne doit pas être aisé, surtout que le cochon est têtu et aime mieux la liberté que rester dans un enclos … mais il me semble qu’ils auraient pu être mieux équipés
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VIDEO. En Pologne, un cochon fugueur mène les policiers en bourrique pendant deux heures

 

 

L’animal n’a été rattrapé qu’après de nombreuses tentatives manquées et glissades sur la neige…

 

Un petit porc fait rire toute la Pologne. Mercredi, un cochon s’est échappé de son enclos pour s’égayer sur les routes enneigées de Sokolka, à l’est du pays.

Déambulant sur les voies empruntées par les voitures, l’animal a perturbé la circulation, et les policiers ont dû intervenir pour le récupérer. Sauf qu’attraper un cochon qui court sur la neige, c’est plus facile à dire qu’à faire. Et ce n’est qu’après deux heures de course-poursuite et de glissades  que les policiers ont fini par capturer la bête dans un filet.

La scène a été filmée, montée et diffusée sur Youtube, où elle a déjà été visionnée 260.000 fois.

 

Le cochon a été rendu à son propriétaire, qui a été condamné à une amende de 100 zlotys, d’après Ouest-France  soit environ 24 euros .

La bête est en passe de devenir une petite star dans son pays: 2.800 personnes sont «fans» de ce cochon fugueur sur Facebook, où une page lui rendant hommage a été créée jeudi.

http://www.20minutes.fr

Oregon Un éleveur dévoré par ses propres porcs


Quelle mort horrible, mais comment un gars qui va nourrir ses animaux fini par être le menu principal… un accident, ? Un malaise ? ou un meurtre ? mais c’est une raison de plus pour ne pas manger de porc … ils mangent vraiment n’importe quoi
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Oregon

Un éleveur dévoré par ses propres porcs

 

Un éleveur dévoré par ses propres porcs

Crédit photo : archives, AFP

Terry Vance Garner, était allé nourrir ses cochons, dont certains pèsent plus de 300 kg.

TVA Nouvelles selon AFP

Le service de police de l’Oregon aux États-Unis a ouvert une enquête afin de comprendre dans quelles circonstances un producteur a pu être dévoré par ses propres porcs, après la découverte de ses restes dans l’enclos des bêtes.

L’éleveur de 70 ans, Terry Vance Garner, était allé nourrir ses cochons, dont certains pèsent plus de 300 kg. Selon un communiqué du procureur de l’endroit, Paul Frasier, au moins une bête avait déjà eu un comportement agressif envers la victime.

C’est un membre de sa famille qui était allé le chercher qui a fait la macabre découverte :

«Il a trouvé son dentier au sol dans l’enclos des porcs», précise M. Frasier.

Des recherches poussées ont permis aux autorités de constater que le corps du producteur porcin avait été déchiqueté, mais que la plus grande partie avait été dévorée par les animaux.

Les enquêteurs soulèvent plusieurs hypothèses pour expliquer la mort de M. Garner. La crise cardiaque ou tout autre problème de santé aurait pu faire chuter l’homme dans l’enclos, ce «qui a permis aux porcs de le manger».

«Un autre scénario est qu’étant donné l’âge et l’état de santé de M. Garner, un porc ait pu le pousser et le mettre à terre, où les animaux l’ont ensuite tué et dévoré», ajoute le communiqué, soulignant que «au moins un des cochons avait par le passé mordu M. Garner».

À ce stade, l’hypothèse d’un homicide n’a pas été écartée, souligne-t-il également, évoquant «les circonstances inhabituelles» entourant l’affaire.

«Pour ce que nous en savons, il s’agit d’un horrible accident, mais c’est tellement étonnant que l’on doit étudier toutes les possibilités», a déclaré M. Frasier à un journal local, le Register Guard.

http://tvanouvelles.ca

États-Unis Une nouvelle grippe sous surveillance


Une nouvelle grippe sous surveillance, mais aucun cas jusqu’à maintenant au Canada. Elle serait causé par la transmission d’un animal, le porc … donc une grippe qui sera sous la loupe cette hiver
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États-Unis ►Une nouvelle grippe sous surveillance

 

Une nouvelle grippe sous surveillance

Crédit photo : Agence QMI

Par Johanne Roy | Agence QMI

Aux États-Unis, depuis septembre, une douzaine d’enfants ont été infectés par une nouvelle souche de grippe porcine.

«Les premiers cas identifiés ont été en contact avec des porcs (selon toute vraisemblance pendant des rassemblements agricoles). Dans les trois derniers cas, les enfants avaient assisté à une fête, ce qui semble indiquer un début de transmission entre humains», a dit le Dr Guy Boivin, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier de l’Université Laval.

«Aucun cas n’a été rapporté à ce jour au Canada. Ceux-ci sont limités aux États-Unis. Ce nouveau virus H3N2 d’origine porcine est néanmoins à surveiller. Aux États-Unis, le Centre de contrôle des infections a d’ailleurs annoncé la production de vaccins contre ce virus», a expliqué le Dr Boivin, dont le groupe de recherche en infectiologie possède une expertise poussée sur les virus d’influenza.

La H3N2 d’origine porcine est différente de la H3N2 d’origine humaine. Ses symptômes se comparent à ceux de la grippe saisonnière. Les enfants touchés ont bien récupéré, note le Dr Boivin.

Au Québec, l’activité grippale est par ailleurs faible en ce moment. Les souches A et H3N2 d’origine humaine ont été identifiées jusqu’ici.

Découverte majeure

L’équipe du Dr Boivin s’est penchée sur les virus résistants au Tamiflu, l’antiviral le plus utilisé pour traiter la grippe. Leurs travaux ont mené à une découverte de taille, dont les résultats viennent d’être publiés dans une prestigieuse revue de microbiologie.

Les chercheurs du CHUL ont ainsi identifié une mutation permissive ou compensatrice dans des souches d’influenza qui permet de comprendre comment ces virus résistants se multiplient et se transmettent à l’humain. Fait à noter, les expérimentations ont été faites sur un modèle animal, le furet, qui éternue et tousse comme l’humain.

«Jusqu’en 2007, il y avait peu de virus résistants au Tamiflu. De 2007 à 2009, on a constaté une résistance importante. Jusqu’à 100 % des virus de souche A étaient résistants au Tamiflu, même chez des patients qui n’avaient jamais reçu cet antiviral», a noté le Dr Boivin.

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