Trésors cachés dans la forêt Boucher


D’habitude de telle découverte, viens d’ailleurs, mais voila qu’une région du Québec, se fait raconter l’histoire bien avant la venu des premières nations … Une histoire riche qui nous fait découvrir que l’environnement était bien différente a aujourd’hui
Nuage
 
 
Trésors cachés dans la forêt Boucher
 
Trésors cachés dans la forêt Boucher
 
La récente découverte de fossiles, et la proximité d’écoles primaires feraient de la forêt Boucher un site idéal pour la sensibilisation à la géologie.
 
Courtoisie Fondation Forêt Boucher
 Patrick Duquette
Le Droit
 
 
La découverte de fossiles vieux de 450 millions d’années dans la forêt Boucher vient ajouter de l’eau au moulin de ceux qui veulent préserver ce boisé urbain à Gatineau.
 
Invité par le conseiller Alain Riel, deux spécialistes de l’Université d’Ottawa ont identifié des fossiles de céphalopodes, une pieuvre préhistorique, sur un affleurement rocheux situé en plein coeur de la forêt de 700 acres.
 
D’une longueur d’environ un mètre, les céphalopodes vivaient dans la mer chaude qui recouvrait d’une bonne dizaine de mètres le secteur d’Aylmer, il y a un demi-milliard d’années.
 
« C’est de toute évidence un environnement de forte biodiversité. » – André Desrosiers
 

Sous les tessons de bouteille abandonnés par de jeunes fêtards, le grand rocher porte aussi la trace bien visible de mollusques, de crustacés, de corails et d’algues fossilisés que le passage des glaciers, il y a 10 000 ans, a imprimé à tout jamais dans la roche calcaire.
 
Pour André Desrochers, géologue, et Bernard Lauriol, géomorphologue, il ne fait aucun doute que l’affleurement rocheux qu’ils ont visité la semaine dernière, en compagnie du Droit, est un site hors du commun.
 
« C’est de toute évidence un environnement de forte biodiversité, peut-être même un ancien récif corallien. Une fois mis en valeur, ce genre de site pourrait permettre de sensibiliser les gens à la géologie, qui est un peu le parent pauvre des sciences naturelles », a dit M. Desrochers.
 
Pour sa part, son collègue a découvert sur l’affleurement rocheux les traces évidentes des écoulements glaciaires qui ont traversé l’Outaouais, il y a plus de 10 000 ans.
 
 « C’est un site intéressant localement, notamment en raison de sa facilité d’accès pour les enfants des écoles environnantes. Je connais un site semblable à Cantley, mais c’est une décharge et il est très abîmé », a noté M. Lauriol.
 
Depuis son élection en 2005, Alain Riel cherche à protéger et à mettre en valeur la forêt Boucher. La présence de plantes rares a été identifiée lors d’une étude de caractérisation il y a quelques années.
 
 « Plus on avance, plus on découvre les richesses cachées de la forêt », a dit M. Riel.
 
La forêt Boucher s’étend sur 700 acres le long du chemin Vanier et du boulevard des Allumettières. Même si 60 % de sa superficie appartient à des intérêts privés, la forêt est protégée par un zonage différé qui interdit toute construction. En 2008, une étude fixait à 10,8 millions le montant nécessaire pour acquérir et mettre en valeur la forêt Boucher.
 

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