Je ne désespère pas


Le monde a changé certes. Nous sommes peut-être inquiet de voir comment nos adolescents évoluent dans ce monde Que reste t’il de la bonne moralité quand on voit cette violence dans nos quartiers … dans les écoles enfin un peu partout.. Pourtant il y a du positif, car parmi ses jeunes beaucoup sont compatissant envers les autres … ils sont juste un peu -plus silencieux mais leur gestes peuvent quand même redonner le sourire, l’espoir qu’il y a du bon dans ce monde

 Nuage

 
Je ne désespère pas
 
 
 Parfois, lorsque je prends l’avion entre deux conférences, je me retrouve assis à côté d’une personne plus volubile que les autres.  C’est souvent très agréable pour moi parce que je suis un éternel observateur des gens qui m’entourent. J’ai entendu des histoires sur la tristesse, d’autres sur la joie, sur la peur et sur le ravissement, d’autres encore qui n’ont rien à envier à celles que l’on présente aux émissions-débats télévisées.
 
Il m’arrive malheureusement d’être assis à côté d’une personne qui souhaite uniquement décharger son auditoire captif pendant 800 kilomètres.  C’était  une de ces journées.  Je m’installai avec résignation, alors que mon voisin de siège se lançait dans sa dissertation sur le terrible état du monde, en commençant  par le vieux cliché: 
 
"Vous savez, les enfants d’aujourd’hui sont …" 
 
Il poursuivit de plus belle, me faisant part de notions vagues sur les adolescents et les jeunes adultes d’aujourd’hui.  Lorsque je descendis enfin de l’avion et me rendis à mon hôtel, j’allai m’installer pour dîner et plaçai le journal local que je venais d’acheter à côté de moi.  Là, sur une des pages se trouvait un article qui aurait dû figurer à la une.
 
Dans une petite ville de l’Indiana, un jeune garçon de 15 ans souffrant d’une tumeur au cerveau recevait de la radiothérapie et de la chimiothérapie.  Les traitements lui avaient perdre tous ses cheveux.
 
Je ne sais pas ce qu’il en est de vous, mais je sais ce que j’aurais ressenti à cet âge — j’aurais été mortifié!
 
Les copains de classe du jeune homme étaient venus à la rescousses: tous avaient demandé à leur mère s’ils pouvaient se raser la tête pour que Brian ne soit pas le seul garçon chauve de l’école.  On pouvait vois, sur cette page, la photo de la mère en train de raser la tête de son fils, sous les yeux approbateurs du reste de la famille avec, en arrière-plan, un groupe de jeunes hommes également chauves.
 
Non, je ne désespère pas des jeunes d’aujourd’hui.
 
Hanoch McCarty, Ed.D.

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