Ce chien a été élu “le plus moche” du monde


Le concours a pour but de sensibiliser sur les animaux abandonnés. Avec le concours, les organisateurs veulent encourager les gens à donner une chance à ces chiens.
Un concours aux États-Unis pour trouver le chien le plus laid. Ce concours est pour sensibiliser à l’abandon des chiens physiquement différents. Car ils peuvent apporter beaucoup aux êtres humains. Ce chien, qui a gagné le concours cette année, est d’ailleurs un thérapeute en zoothérapie.
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Ce chien a été élu “le plus moche” du monde

© AFP

Le chien “Scamp the Tramp” a gagné le trophée du “World’s Ugliest Dog Competition” désignant le chien le plus laid du monde. Le concours est organisé aux Etats-Unis.

  • Des chiens viennent de tous les Etats-Unis pour participer au “World’s Ugliest Dog Competition” chaque année en Californie. Ce championnat consiste à désigner le chien le plus laid du monde. Parmi la vingtaine de participants, c’est “Scamp the Tramp” qui a remporté le trophée, rapporte le journal local The Press Democrat. 

    Yvonne Morones, la propriétaire du chien, a remporté la somme de 1.500 dollars. En plus de l’argent du prix, elle va aussi voyager avec son chien à New York pour une émission télévisée. Le concours a pour but de sensibiliser sur les animaux abandonnés. Avec le concours, les organisateurs veulent encourager les gens à donner une chance à ces chiens.

    L’événement est une célébration “des imperfections qui rendent tous les chiens spéciaux et uniques”, a expliqué l’organisation. 1.500 dollars sont donc reversés à une association caritative.

    Le petit animal gagnant avait été secouru en 2014 via le site en ligne Pet Finder. Il fait en quelque sorte de la “zoothérapie”, en se déplaçant notamment dans des écoles, des bibliothèques et des maisons de retraite, selon EuroNews.

    © CNN

    © AP

    https://www.7sur7.be/

    La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


      Cela fait longtemps qu’on connaît la zoothérapie, mais ces dernières années, on voit de plus en plus d’animaux venir au secours des enfants, adolescents, et même des adultes dans leur mal-être. L’approche avec un animal se fait plus naturellement et plus rapidement que des sessions conventionnelles.
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      La zoothérapie a la cote auprès des psychologues et des travailleurs sociaux


      Deux femmes entourées de deux chèvres, d'un cochon et d'un chien dans une cour ensoleillée.

      La zoothérapie est un outil qui suscite de plus en plus d’engouement parmi les professionnels en intervention tels que les psychologues, les travailleurs sociaux ou encore les psychoéducateurs. Photo: Radio-Canada / Catherine Dib

      Radio-Canada

      De plus en plus de professionnels se tournent vers la zoothérapie pour leurs interventions. Psychologues, psychoéducateurs et travailleurs sociaux suivent des formations afin de mieux travailler en équipe avec les animaux.

      La zoothérapie, une approche qui gagne en popularité au Québec, englobe les techniques d’intervention requérant la présence d’un animal pour améliorer le bien-être d’une personne.

      La psychologue Emmanuelle Fournier-Chouinard est familière avec le pouvoir thérapeutique des bêtes depuis longtemps.

      L’animal dans sa particularité d’être un être relationnel, mais non verbal, vient permettre de désengager les chemins habituels où l’on peut se cacher dans sa tête, explique-t-elle.

      Une méthode particulière

      Au Centre Humanimal à Saint-Honoré, Emmanuelle Fournier-Chouinard sort du cadre conventionnel de la psychothérapie en favorisant une interaction entre l’animal et l’humain, parfois par le biais d’activités.

      Chèvres, cochons, chiens, chats, tortues et canards sont notamment présents durant les séances.

      Est-ce qu’on fera un jeu de frontière avec les chevaux […] pour en apprendre plus sur notre conscience corporelle? Ou encore sur les limites à ne pas dépasser si nous ne sommes pas invités chez l’autre?, cite-t-elle en exemple.

    Les bêtes peuvent être aussi un prétexte pour aborder des sujets plus difficiles. Certaines séances avec la clientèle adolescente requièrent parfois l’assistance des canards. La présence des oiseaux peut par exemple faciliter une conversation sur la puberté et la sexualité.

      Selon elle, les adolescents se sentent plus confortables de cette façon, car on n’est plus en face à face, on est en côte à côte et on ne parle plus de sexe chez les humains, on s’intéresse aux canards.

    À travers ça, beaucoup vont pouvoir poser des questions qui, autrement, sont plus compliquées à discuter. Emmanuelle Fournier-Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

    Apprendre la zoothérapie

    Emmanuelle Fournier-Chouinard transmet son savoir à de nombreux étudiants, notamment au cégep ainsi que par le biais de cours individuels.

    L’une de ses apprenties, Sylvie Beauchamp, est psychologue depuis 26 ans. Elle voit déjà la différence qu’apporte un animal durant une séance de psychothérapie.

    Selon elle, la présence d’une bête a permis de contourner certains mécanismes de protection, car la personne n’a plus l’impression de travailler sur elle-même, mais plutôt avec le chien.

    En une seule rencontre, elle a fait des prises de conscience que je pense que ça lui aurait pris trois, quatre ou cinq rencontres dans le contexte traditionnel pour les réaliser, raconte Sylvie Beauchamp.

    Une pratique de plus en plus répandue

    Emmanuelle Fournier-Chouinard observe qu’il y a bel et bien un engouement pour la zoothérapie.

    On le voit dans l’explosion en recherche qu’il y a sur les relations humain-animal […], dans la multiplication des formations […], souligne-t-elle.

    Actuellement, on est dans un zeitgeist, un air du temps, on redéfinit la relation que nous avons avec un autre d’une autre espèce. Emmanuelle Fournier Chouinard, psychologue et fondatrice du Centre Humanimal

    Zoothérapie Québec a aussi remarqué cet intérêt croissant pour la pratique. L’organisme rapporte une hausse de 12 % des services de zoothérapie offerts l’an dernier, soit un total de plus de 8000 heures d’intervention.

    Le directeur général de Zoothérapie Québec, Gaël Magrini, voit une évolution des interventions.

     Notre demande auparavant était beaucoup axée sur le loisir, du moins plus qu’aujourd’hui, mais de plus en plus, on sent que les équipes de soins souhaitent nous intégrer dans leur plan d’intervention, dit-il.

    La zoothérapie, il ne faut pas voir ça comme une profession en soi, il faut voir ça comme un outil d’intervention qui peut s’ajouter dans le coffre d’un intervenant, d’un professionnel de la santé ou de l’éducation. Gaël Magrini, directeur général de Zoothérapie Québec

    Le directeur général espère que la pratique sera plus connue dans les années à venir.

    On tient à ce que les milieux institutionnels, les décideurs, commencent à considérer la zoothérapie comme un outil clinique, comme un outil pédagogique qui peut avoir une portée importante, avance-t-il.

    https://ici.radio-canada.ca

    Avec ses chats et ses cochons d’inde, elle soigne les personnes âgées souffrant d’Alzheimer


    Je suis convaincue que les animaux peuvent avoir une grande place pour la santé physique et mentale, dans les hôpitaux, centre spécialisé etc … Ceux qui souffrent de maladie neurodégénérative, comme l’Alzheimer, ne peuvent peut-être pas guérir, du moins pour le moment, mais leur qualité de vie peut s’améliorer grâce à ces bêtes
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    Avec ses chats et ses cochons d’inde, elle soigne les personnes âgées souffrant d’Alzheimer

     

    Marion va prochainement emmener Hélios, Nikita et ses deux rongeurs en maison de retraite pour tenir compagnie et stimuler les pensionnaires qui souffrent de maladies neurodégénératives.

    Les bienfaits des animaux de compagnie sur la santé physique et mentale des humains ne sont plus à prouver. Et pourtant, la zoothérapie, malgré ses effets avérés sur les patients, qu’il s’agisse d’enfant malades ou atteint d’autisme ou de personnes âgées, reste une discipline peu développée et peu reconnue. Marine Droin, comportementaliste spécialisée dans le chat, est donc l’une des rares en France à proposer des ateliers de rééducation avec des matous pour seniors souffrant de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson.

     

    marine droin zoothérapie

    Thérapie par le câlin et les soins

    Elle vient de terminer ses études en zoothérapie et, accompagnées d’Hélios et Nikita, deux adorables chats Ragdoll, et de Caramel et Cookie, un duo de cochons d’inde, elle va se rendre dans des maisons de retraite de Coubert, Meaux et Fontainebleau à partir de septembre pour y travailler avec les pensionnaires. Les animaux vont non seulement aider à lutter contre la solitude et l’absence d’affection vécues au quotidien mais aussi les stimuler physiquement, à travers des gestes simples sollicitant certains muscles et articulations (brosser le chat, nourrir le cochon d’inde à travers les barreaux de sa cage, etc.), et mentalement en faisant travailler leur mémoire.

    Elle a eu l’occasion d’expérimenter cette pratique auprès de seniors et a pu constater les miracles produits par ses chats.

    « Un résident qui était prostré depuis trois mois a soudainement repris la parole en voyant l’animal », explique-t-elle ainsi au Parisien. « L’animal ne juge pas, les replonge en enfance, fait de la rééducation cognitive et motrice et il est une bonne source de motivation pour nombre d’exercices. Cela va bien plus loin que de la câlinothérapie », poursuit-elle.

    Pour en savoir plus sur l’activité de Marine Droin, rendez-vous sur son site www.catpattes-complicite.fr

    https://wamiz.com

    Un enquêteur pas comme les autres


    Déjà que Mira est reconnue pour entraîner des chiens tels que pour les non-voyants, les entraineurs aussi des chiens qui peuvent interagir avec des victimes d’agression que ce soit physique, psychologique ou sexuelle. C’est un atout pour la police afin de mieux mener leurs enquêtes
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    Un enquêteur pas comme les autres

     

    Plein écran(Photo : Jacques L Frenette)

    La zoothérapie joue maintenant un rôle dans les enquêtes sur les agressions physiques, psychologiques et sexuelles.

    À Sherbrooke, les policiers qui enquêtent sur les agressions physiques, psychologiques et sexuelles peuvent compter sur un collègue unique en son genre : un beau gros labrador noir de deux ans et demi. Kanak est ce qu’on appelle un chien « de soutien émotionnel ». En se laissant dorloter et caresser par les victimes d’actes criminels, il aide celles-ci à s’ouvrir et favorise les confidences, ce qui facilite les enquêtes.

    La formation de ces chiens policiers nouveau genre, choisis en fonction de leur tempérament calme, est assurée par la Fondation Mira. Leur entraînement et leur socialisation en famille d’accueil durent quatre mois. En comparaison, la formation des chiens-guides pour aveugles dure six mois.

     « Ce sont des chiens qu’on détourne de leur utilisation classique, auprès de personnes atteintes de déficience visuelle ou handicapées intellectuelles », dit Noël Champagne, psychologue et directeur de la recherche et du développement pour Mira.

    Ce « toutou réconfortant » — comme le décrit sa maîtresse, Mélanie Bédard, sergente-détective et maître-chien au Service de police de Sherbrooke — a valu au corps policier le prix Coup de cœur du jury au gala d’excellence de l’Union des municipalités du Québec, en mai dernier.

    En un an et demi, Kanak a participé à près d’une centaine d’enquêtes. Et depuis quelques mois, il n’est plus le seul dans la province. La Sûreté du Québec a intégré deux chiens de soutien à ses postes de Mascouche et de Québec.

    http://lactualite.com

    La zoothérapie s’invite chez le dentiste


    J’aurais bien besoin d’un service de zoothérapie à mon prochain rendez-vous chez le dentiste dans quelques jours, c’est un endroit que mon stress est difficilement contrôlable que ce soit pour un nettoyage et pire pour des réparations.
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    La zoothérapie s’invite chez le dentiste

     

    « On redonne confiance à des enfants qui ne... (photo fournie par la Dre Rachel Carrier)

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    « On redonne confiance à des enfants qui ne pensaient pas être capables de surmonter ce qu’ils considèrent comme une épreuve », explique la Dre Carrier.

    PHOTO FOURNIE PAR LA DRE RACHEL CARRIER

    STÉPHANIE VALLET

    Qu’on soit petit ou grand, aller chez le dentiste peut être toute une épreuve à surmonter. La Dre Rachel Carrier s’est donné pour mission de changer la donne et de redonner confiance à ses patients les plus anxieux en faisant appel à la zoothérapie dans son cabinet dentaire.

    « On redonne confiance à des enfants qui ne... (photo fournie par la Dre Rachel Carrier) - image 1.0

    PHOTO FOURNIE PAR LA DRE RACHEL CARRIER

    Après avoir essayé de rassurer ses patients terrorisés à l’idée de s’installer sur sa chaise par tous les moyens, elle a décidé d’expérimenter une nouvelle manière de procéder : utiliser les services de Sylvie Lamoureux, zoothérapeute, et de sa chienne Colette, une petite teckel de deux ans et demi.

    « Sylvie est zoothérapeute, mais elle s’occupait aussi de mon secrétariat. Elle m’a convaincue d’essayer et après seulement quelques interventions, on a décidé de l’intégrer à nos services il y a maintenant un an », se rappelle la Dre Carrier.

    La zoothérapie chez le dentiste est souvent utilisée auprès des personnes anxieuses, mais s’adresse surtout aux enfants.

    « Qu’ils soient craintifs ou qu’ils aient des troubles du développement, du comportement ou des besoins particuliers, comme une paralysie cérébrale, la zoothérapie est formidable », précise Mme Carrier. 

    Cette méthode est souvent la solution de dernier recours pour des jeunes avec qui on doit parfois utiliser la contention ou même l’anesthésie générale pour procéder à des traitements dentaires.

    « L’animal ne juge pas et crée tout de suite un lien avec la personne. On redonne confiance à des enfants qui ne pensaient pas être capables de surmonter ce qu’ils considèrent comme une épreuve », ajoute la Dre Carrier.

    Dans un premier temps, les jeunes patients sont invités à consulter le site internet de la clinique pour découvrir la photo de Colette. Dans la salle d’attente, ils ont ainsi déjà hâte de la rencontrer au lieu d’uniquement ruminer leur peur.

    « L’enfant a la responsabilité d’emmener Colette dans la salle d’examen en tenant sa laisse. Il s’installe sur la chaise et le chien va s’installer à la hauteur de ses jambes. Il agit comme une couverture d’apaisement. Quand les petits patients sont anxieux, ils flattent Colette. » – Rachel Carrier

    La zoothérapie chez le dentiste ne s’adresse bien évidemment pas aux personnes allergiques ou qui ont peur des chiens. Elle est également exclue de toute procédure qui impliquerait un saignement ou un risque d’infection.

    « La majorité du temps, on utilise Colette pour un premier rendez-vous, lors d’un nettoyage ou pour un plombage », ajoute la dentiste, qui ne facture aucuns frais supplémentaires à ses patients pour le service de zoothérapie.

    FAIRE APPEL À DES PROFESSIONNELS

    Si la zoothérapie en clinique dentaire est un levier extraordinaire, c’est surtout une profession qui ne s’improvise pas. Il faut s’assurer que le zoothérapeute présent lors des visites soit certifié et qu’il ait une assurance responsabilité.

    « Les chiens sont sélectionnés pour la zoothérapie en fonction de leurs aptitudes naturelles. Ils doivent être ouverts à l’autre et avoir un ressenti », souligne Sylvie Lamoureux, diplômée depuis 2015 à la suite d’une formation de 595 heures.

    « À la maison, Colette est une tornade. Mais, dès qu’elle arrive en clinique, elle sait se mettre à off au moment opportun pour laisser l’individu entrer en contact avec elle. Je sais, dans un groupe, s’il y a des personnes plus colériques. Mon chien va s’installer devant elles ! Il faut savoir décoder le langage corporel du chien aussi », ajoute la zoothérapeute.

    Grâce à Colette, une expérience qui s’avérait être un véritable calvaire pour certains parents s’est presque transformée en balade de santé.

    « On a proposé à la maman d’une patiente handicapée cérébrale de 8 ans de faire appel à Colette. À chaque visite chez son ancien dentiste, la petite devait être installée sur sa mère avec des contentions. Grâce au chien, on a réussi à faire un nettoyage complet ! », se rappelle avec joie Sylvie Lamoureux.

    http://www.lapresse.ca/

    Votre chien vous préfère… à la nourriture !


    Les chiens préfèrent-ils les caresses ou la nourriture ? C’est bon à savoir s’ils sont destinés à la zoothérapie ou bien aux sauvetages
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    Votre chien vous préfère… à la nourriture !

    Une étude menée récemment par des chercheurs américains révèlent que les chiens apprécient davantage recevoir des caresses de leur maîtres plutôt que des friandises…

    Meilleur ami de l’Homme, le chien ? Il nous était déjà impossible d’en douter et voilà que la science en rajoute une couche ! C’est parce qu’ils ont été capables d’établir une relation unique avec nous que les scientifiques ont cherché à étudier les liens sociaux reliant nos deux espèces. Aussi, afin de connaître leur préférence entre nourriture et nous, bipèdes, 15 boules de poils accompagnées de leur maître ont été soigneusement observées par une équipe de chercheurs américains.

    Dans le cadre de leur recherche – détaillée dans un rapport paru un peu plus tôt ce mois dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience les spécialistes ont procédé au conditionnement des animaux à la manière du réflexe de Pavlov(mouvement provoqué chez une personne après que celle-ci ait été conditionnée à réagir à un stimulus, comme la méthode du clicker). Ils leur ont appris deux associations : la première les menait à réagir face à une voiture en jouet ce qui leur faisait gagner un morceau de hot-dog, la seconde leur donnait droit à des caresses de leur maître dès lors qu’ils reconnaissaient un jouet en forme de cheval. Ils ont ensuite été soumis à un IRM éveillé au cours duquel les scientifiques ont pu observer leur activité cérébrale dans les zones correspondant à chacune des deux récompenses.

    Sauvetages et programmes de zoothérapie

    Et d’après leurs conclusions, les interactions sociales avec leur maître priment sur la nourriture ! Selon les scientifiques, 9 des 15 chiens ont montré un même entrain pour les deux récompenses, quatre ont préféré les caresses… tandis que seulement deux se sont montrés plus emballés par le morceau de hot-dog.

    Pour ces chercheurs les deux attirances sont d’ailleurs aussi positives l’une que l’autre : les chiens plus attirés par la récompense alimentaire peuvent s’avérer être de bons chiens de secours alors que ceux préférant davantage les caresses seraient d’excellent compagnons dans le cadre de programmes de zoothérapie.

    http://wamiz.com/

    UKRAINE. Sur la ligne de front, chiens, chats et combattants s’entraident


    Dans l’horreur de la guerre, le moral des soldats peuvent en prendre un coup. D’un autre côté, nombre de personnes ont fuit la zone de conflit laissant derrière eux leurs animaux de compagnie. Dans cette misère, animaux et soldats s’entraident à survivre
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    UKRAINE. Sur la ligne de front, chiens, chats et combattants s’entraident

    Un soldat ukrainien et une chatte à un checkpoint près de Sartana, dans l'est de l'Ukraine, le 29 février 2016. ©ALEKSEY FILIPPOV / AFP

    Un soldat ukrainien et une chatte à un checkpoint près de Sartana, dans l’est de l’Ukraine, le 29 février 2016. ©ALEKSEY FILIPPOV / AFP

    Dans l’enfer de la guerre, animaux domestiques abandonnés et soldats se rendent mutuellement des services.

    MORAL. Le long de la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, chiens et chat courent partout : recueillis pour la plupart par les combattants après avoir été abandonnés par leurs maîtres fuyant cette zone de conflit, ils leur apportent un soutien moral indéniable. Et peuvent parfois les aider à combattre l’ennemi. À Sartana, un faubourg du port stratégique de Marioupol, la dernière grande ville de l’Est sous contrôle des autorités de Kiev, deux chattes tachetées vivent aux côtés des soldats ukrainiens non loin de la ligne de front. Elles ont été sauvées des bombes par les militaires alors que les combats faisaient rage pour le contrôle du village avoisinant de Chirokiné. Les animaux avaient été abandonnés par des habitants ayant fui le conflit entre l’armée ukrainienne et les séparatistes prorusses, qui a provoqué la mort de plus de 9.000 personnes depuis son déclenchement, il y a près de deux ans.

    Aide inter-espèce

    « Avec les chats, on a une relation mutuellement bénéfique : ils capturent les souris, nous on les nourrit. Ils nous réchauffent, et on les réchauffe aussi, raconte Pavlo, un mitrailleur de 28 ans. Le chat est un animal domestique. Là où il y a un chat, tout va bien dans la maison », ajoute ce jeune homme, archéologue de profession.

    Pavlo affirme d’ailleurs qu’une fois le conflit terminé, il rentrera à Kiev accompagné d’une des bêtes.

    « Un camarade abritait un chiot à Chirokiné, ce chien a vécu les combats avec lui, a grandi auprès de lui. Au final, il l’a ramené à Kiev. C’est comme un membre de sa famille. Je compte aussi ramener un chat avec moi », dit-il. 

    Un grand chien noir que les soldats ont baptisé « Guilza » (cartouche) accourt alors à ses pieds dans la tranchée.

    « Les chiens sont aussi d’une aide indispensable. En cas de danger, ils sont comme des alarmes, parce qu’ils entendent et voient mieux que les humains. Ils nous avertissent en cas de rapprochement de l’ennemi », explique le soldat. 

    Et c’est aussi pourquoi les militaires en prennent grand soin. Chiens et chats y sont traités comme des rois. Un soldat chargé des premiers soins et répondant au nom de guerre de « Rodon » avoue même avoir donné ses propres médicaments à la plupart des chiens sur place.

    « On a ramené avec nous beaucoup de chiens qui avaient été abandonnés à Chirokiné par les locaux ayant fui les tirs. On les a soignés et nourris et ils ne voulaient plus partir. Lorsqu’ils sont massivement tombés malades, je les ai traités aux antibiotiques et à la vodka », explique-t-il. 

    Le jeune de 27 ans, originaire de Kiev, affirme aussi considérer les chats comme ses confrères en médecine car ils empêchent les rongeurs de propager des virus.

    « Comme des antidépresseurs »

    Rodon reconnaît que le plus grand atout de ces animaux est l’aide morale qu’ils apportent aux soldats.

    « Ils sont comme des antidépresseurs. Le moral grimpe dès qu’on les voit. Tu les appelles, ils courent vers toi et le moral s’améliore », raconte-t-il, en nourrissant des chiens.

    Un bénéfice psychologique récemment prouvé par la science et à l’origine de ce que l’on appelle la zoothérapie. De l’autre côté du front, à la périphérie de Donetsk, une unité de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) sous le commandement du rebelle « Tourok », 40 ans, est aussi accompagnée de jeunes chiots.

    « Un grand berger sympa vivait avec nous. Il s’était rapproché de nous dès le début des combats. Des habitants du village l’avaient abandonné, raconte le chef. Mais il a été tué récemment par une mine. Il ne reste que les chiots », déplore-t-il. 

    Pour les protéger de ces mines, qui truffent le sol de l’Est de l’Ukraine et font presque quotidiennement des victimes dans la zone, les rebelles ont dès lors décidé de garder les chiots enfermés.

     « Le roux s’appelle Adjudant et le noir, Major », sourit-il. Pavlo, le soldat ukrainien, de son côté du front, ne veut pas donner de noms associés à la guerre à ses chats.

    « Ce n’est pas correct. Quand je ramènerai un chat à la maison, là je lui donnerai un nom », conclut-il.

    http://www.sciencesetavenir.fr/

    Et si pitou vous réconfortait à l’aéroport


    Encore une fois, les animaux ont leur place partout ! La zoothérapie n’est pas juste dans des milieux de santé ou pour des familles en difficultés. Maintenant, ils travaillent au palais de justice, dans des écoles, et même des aéroports
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    Et si pitou vous réconfortait à l’aéroport

     

    Un texte de Sylvain Bascaron

    En une journée, Cherry voit de tout à l’aéroport : des passagers stressés de prendre l’avion pour la première fois, des personnes tristes de quitter leur famille, des parents incapables de contenir l’excitation de leurs enfants et des voyageurs exaspérés par le retard de leur vol. Elle distribue le réconfort à tout ce beau monde en se laissant approcher, caresser et nourrir. Cherry est une chienne.

    L’aéroport d’Edmonton a lancé cette initiative de zoothérapie en avril 2014, et son succès est indéniable.

    « C’est extrêmement populaire auprès des passagers », dit la directrice des communications de l’aéroport d’Edmonton, Heather Hamilton.

    Nous avons des passagers qui vont nous appeler pour nous dire :

    « Je voyage à telle date, est-ce qu’il y aura des chiens à l’aéroport à ce moment? »

    Pendant notre passage à l’aéroport, une dame venait de perdre son mari, un agent de la GRC. Ils avaient un chien qui ressemblait à Cherry. C’était son premier voyage sans son mari. Comme si Cherry l’avait senti, elle s’est approchée d’elle. L’angoisse a fait place aux larmes, puis à un sourire.

    « Merci, Cherry, lui a-t-elle dit en lui caressant la tête. Tu as fait ton travail ».

    Puis elle s’en est allée, paisible.

    Cherry s’est retournée vers une maman québécoise, stressée de prendre l’avion seule avec ses deux petites filles pour la première fois. Celle-ci était ravie de ce « rayon de soleil » dans la journée de la petite famille.

    Une initiative qui se généralise

    Ce sont des bénévoles de la Pet Therapy Society qui dirigent le programme. Lori Gertz, la propriétaire de Cherry, vient tout juste de commencer.

    « Ça me permet d’être avec mon chien et de redonner à la communauté. C’est très valorisant, on fait du bien. »
    — Lori Gertz

    Des équipes comme Lori et Cherry, l’aéroport d’Edmonton en compte une dizaine. Normalement, il y en a une en service durant les heures de pointe. Mais pendant le temps des fêtes, la période la plus achalandée de l’année, certaines équipes feront des heures supplémentaires, de façon à assurer la présence de deux équipes presque en tout temps.

    Les offres sont si nombreuses pour la Pet Therapy Society qu’elle ne cherche plus de bénévoles à Edmonton. Elle continue toutefois de recueillir des dons.

    L’aéroport d’Edmonton a été le premier au pays à se lancer dans la zoothérapie. Ceux de Fort McMurray, Regina, Saskatoon et Halifax lui ont emboîté le pas. Vancouver a aussi tenté l’expérience l’an passé et envisage de pérenniser le projet pilote.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/

    Quand les animaux accompagnent les enfants polyhandicapés vers le mieux-être


    La médiation animale en zoothérapie, permet de choisir le mieux l’animal pour les besoins de la personne. Comme chez les enfants ayant plusieurs handicaps, il s’avère que les animaux sont précieux dans leur thérapie
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    Quand les animaux accompagnent les enfants polyhandicapés vers le mieux-être

     

    La thérapeute Emeline Chancel (à gauche) avec Chahinez (centre), lors d'une session de médiation animale avec le chien Hizzy. ©SEBASTIEN BOZON / AFP

    La thérapeute Emeline Chancel (à gauche) avec Chahinez (centre), lors d’une session de médiation animale avec le chien Hizzy. ©SEBASTIEN BOZON / AFP

    La médiation animale est une thérapie en plein essor auprès des enfants polyhandicapés. Elle permet de développer leur potentiel affectif, moteur et cognitif à travers le simple contact avec les animaux.

     

    MIEUX-ÊTRE. Calé au fond de son fauteuil roulant, le petit Nathan n’est pas très réceptif à ce qui se passe autour de lui, jusqu’au moment où la médiatrice lui fait caresser le dos de la chienne Hizzy avec son pied nu… Alors tout change. Comme d’autres enfants polyhandicapés pris en charge par l’association Caroline Binder deColmar (Haut-Rhin), Nathan participe ce jour-là à une séance de médiation animale, une technique qui connaît une forte expansion en France depuis quelques années. Dans cet établissement alsacien, la médiation animale est utilisée en complément des thérapies conventionnelles, comme la balnéothérapie et la kinésithérapie. Hizzy, sympathique bâtard ébouriffé aux grandes oreilles, Atchoum le lapin bélier au doux poil couleur cappuccino et les deux cochons d’Inde Cacahuète et Moustique ont fait spécialement le déplacement jusqu’au centre, en compagnie de l’intervenante en médiation animale Emeline Chancel.

    La zoothérapie stimule les sens

    « On prend tout ce qui est possible au niveau sensoriel : les mains, les pieds, le cou, les oreilles, tant que le plaisir est là », explique la jeune femme de 27 ans, qui a enfin trouvé comment susciter des réactions chez Nathan, après plusieurs tentatives infructueuses.

    Son intervention auprès de ces enfants qui ne parlent pas répond à un double objectif : avant tout leur procurer du plaisir, ensuite développer leur potentiel affectif, moteur et cognitif à travers le contact avec les animaux. Au fil des séances, la médiatrice, entourée d’éducatrices du centre, détermine quel animal est le mieux adapté à chaque enfant. Ce n’est pas forcément Hizzy, l’animal avec lequel les interactions peuvent être les plus variées, qui est le plus à même de faire progresser chacun d’entre eux. Si certains enfants travaillent la coordination motrice et le contrôle des gestes stéréotypés en lançant une balle à Hizzy, pour d’autres la stimulation sensorielle apportée par l’animal, la texture de ses poils, sa chaleur, les sons qu’il émet, son odeur, se trouvent au centre de la séance. C’est le cas pour la petite Lena. Emeline Chancel a posé délicatement le cochon d’Inde Cacahuète sur ses genoux. Pendant un moment l’enfant rit, semblant apprécier la présence de l’animal, avant de se recroqueviller à nouveau sur elle-même.

    « On a mis un an pour qu’elle accepte les pattes du cochon d’Inde sur ses genoux« , explique Elisabeth Riss, éducatrice, qui se souvient que la petite fille ne voulait pas se laisser toucher lors des premières séances.

    Une pratique en plein essor

    Ténus, les progrès des participants sont autant de petits miracles pour ceux qui fréquentent au quotidien ces enfants souffrant de lourdes déficiences intellectuelles et motrices.

    « D’une fois sur l’autre, ils se rappellent du plaisir qu’ils ont eu et ils ont des gestes qui les poussent à dépasser les limites de leur corps d’enfant polyhandicapé, dans lequel ils sont enfermés », explique Marie-Caroline Brendel, chef de service au sein du centre.

    Titulaire d’un diplôme de zoothérapie obtenu à Montréal, Emeline Chancel intervient pour l’association Evi’dence, fondée par Patricia Arnoux, autre intervenante en médiation animale qui se concentre à présent avec ses animaux sur les interventions en milieu carcéral.

    Selon Didier Vernay, responsable pédagogique du diplôme universitaire en relation d’aide à la médiation animale de l’université d’Auvergne, on assiste à une « montée quasiment exponentielle de la médiation animale en France depuis quelques années », bien qu’elle n’ait « pas de cadre réglementaire à ce jour ». « Pour les interventions dans les maisons de personnes âgées avec des chiens, je pense qu’on peut poser un cadre réglementaire mais c’est encore un peu tôt pour les interventions avec les enfants : il ne faut pas limiter trop tôt ce potentiel fabuleux », estime M. Vernay.

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    C’est prouvé, les chiens aident les enfants à lutter contre leur maladie


    Je crois que plusieurs domaines pourraient bénéficier de l’aide des animaux, ce devrait être une norme, autant à l’école, l’aide aux victimes et bien sûr l’aide aux malades. Je ne suis donc pas surprise des résultats de cette étude
    Nuage

    C’est prouvé, les chiens aident les enfants à lutter contre leur maladie

    Tank, le chien thérapeute, en séance avec une patiente atteinte d'infirmité motrice cérébrale, hôpital pour enfants de Akron (Etats-Unis). © MCT/SIPAUSA/SIPA

    Tank, le chien thérapeute, en séance avec une patiente atteinte d’inf

    Par Anne-Sophie Tassart

    Des chiens sont parfois appelés en complément des soins pour le traitement de différentes maladies. On parle alors de la Thérapie Assistée par l’Animal. Son efficacité vient enfin d’être prouvée

    SOUTIEN. La Thérapie Assistée par l’Animal (TAA) est très utilisée en Amérique mais reste encore peu pratiquée en France. Il faut dire que jusqu’à présent, bien qu’elle soit donc très récurrente aux États-Unis, le bénéfice psychologique qu’apporte ce type de séance n’était pas prouvé. Il existait toutefois bien souvent des preuves anecdotiques, mais elles n’avaient jamais valeur de preuve concrète d’efficacité. Mais c’est enfin chose faite : lors de la conférence American Academy of Pediatrics National Conference & Exhibition à Washington, des chercheurs ont présenté une étude mettant en évidence l’effet positif d’une séance de TAA. Pour ce faire, ils ont constitué deux groupes d’enfants provenant de cinq hôpitaux différents. 68 patients âgés de 3 à 17 ans atteints d’un cancer nouvellement diagnostiqué ont été placé soit dans le groupe témoin (ne bénéficiant pas de TAA)  soit dans le groupe traité avec cette technique. Grâce à cela, ils ont pu accumuler des données quantitatives afin de valider objectivement l’effet bénéfique des chiens sur les patients. Lors des séances, les enfants du groupe traité étaient invités à : parler avec le chien, le brosser, regarder des photos du chien et donner des ordres simples à l’animal. Ils apprenaient également quelques informations générales sur l’espèce. Les chercheurs ont mesurés la pression sanguine, le rythme cardiaque et le niveau d’anxiété des enfants avant et après la visite du chien. Ils ont procédé aux mêmes mesures sur les enfants du groupe témoin.

    Un effet positif sur les enfants et les parents

    Cette étude rigoureuse a permis de mettre en évidence plusieurs effets bénéfiques de la TAA. Les enfants qui ont participé aux séances de zoothérapie présentent à la suite de l’activité une pression sanguine plus stable que celle du groupe témoin. Il y a également moins de variabilité du rythme cardiaque pour les enfants qui ont reçu la visite des chiens. Globalement, ces enfants sont moins anxieux et plus calmes que les enfants n’ayant pas bénéficié du programme de TAA. D’autres mesures ont révélé que les parents du groupe traité étaient eux aussi moins anxieux que ceux du groupe témoins.

     Selon l’un des chercheurs de l’équipe, le docteur McCullough, « Cette étude est une étape importante dans la compréhension des bénéfices que permet le lien entre les humains et les animaux ».

    La Thérapie Assistée par l’Animal se révèle donc très importante car depuis plusieurs années on sait que le facteur psychologique a une part importante dans la réussite d’un traitement.

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