L’espace réactive des virus en dormance


Dernièrement, on parlait d’un virus dormant de l’herpès qui pourrait ce réactivé lors des voyages spatiaux. Maintenant, il semble qu’il y a d’autres virus comme la varicelle, mononucléose, zona et le virus Epstein-Barr, sans parler des autres risques pour la santé. Si les voyages dans l’espace sont possibles, il y a beaucoup de problèmes techniques et médicaux à résoudre
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L’espace réactive des virus en dormance

 

Représentation virtuelle du virus de l'herpès

Le virus de l’herpès Photo: iStock

Renaud Manuguerra-Gagné

Séjourner dans l’espace cause un stress important et entraîne des répercussions sur la santé. Or, ces changements corporels peuvent aussi profiter à des voyageurs clandestins : des virus en dormance, cachés dans les cellules de notre corps, sautent sur l’occasion pour se réactiver et se propager.

Devenir astronaute est un choix de carrière qui expose à une incroyable quantité de stress. Or, ce stress n’affectera pas que l’astronaute; des virus cachés au cœur de ses cellules ressentent aussi ce changement, et pour eux, ce signal signifie qu’il est temps de reprendre du service.

C’est ce qu’a montré une analyse de plusieurs études(Nouvelle fenêtre)réalisées par des chercheurs de la NASA, qui ont détecté des traces de certains virus de la famille des Herpesviridaedans le corps de plus de la moitié des astronautes surveillés lors de voyages à bord de navettes spatiales ou de séjours dans la Station spatiale internationale.

Ces données montrent que davantage de prévention pourrait être nécessaire lors de futurs séjours de longue durée dans l’espace ou au moment du retour sur Terre.

L’herpès, partenaire silencieux de l’humanité

Certains virus, comme l’herpès, coévoluent avec notre espèce depuis si longtemps qu’ils sont parvenus à développer des techniques pour complètement contourner nos défenses immunitaires.

Après notre premier contact avec le virus, ce dernier restera en dormance dans certaines cellules de notre corps pour toute notre vie. Les signes selon lesquels le virus est sorti de sa torpeur ne surgiront que lors de moments de fort stress ou lorsque notre système immunitaire s’affaiblit.

Le succès de cette famille de virus est si grand qu’entre 70 et 95 % de la population humaine possède l’une des huit variantes qui touchent notre espèce, parmi lesquelles on retrouve l’herpès, mais aussi la varicelle, ou les virus responsables de la mononucléose.

La prévalence de ce type d’infection ainsi que sa fâcheuse tendance à resurgir aux pires moments ont poussé les chercheurs de la NASA à vérifier à quel point ces virus pourraient affecter les astronautes lors de missions à venir.

L’émergence d’un passager clandestin

Dans l’espace, le système immunitaire des astronautes peut être malmené de plusieurs manières. Le stress, qu’il soit causé par les forces d’accélération extrêmes, par l’apesanteur ou par la perturbation du cycle du sommeil, augmente la production de deux hormones, l’adrénaline et le cortisol.

À long terme, cela entraîne une diminution de la production de certains globules blancs importants pour l’élimination des virus et bouleverse la régulation de l’inflammation.

D’autres facteurs, comme les dommages engendrés par certaines radiations ou même la diminution de l’expression de certains gènes une fois dans l’espace, peuvent aussi contribuer à la baisse d’efficacité du système immunitaire des astronautes.

Ces effets négatifs peuvent même être ressentis après le retour sur Terre, et cette période représente une occasion inespérée pour un virus en dormance.

À l’aide d’échantillons de salive, de sang et d’urine, les chercheurs ont montré que 47 astronautes sur 98 ayant participé à une mission à bord d’une navette spatiale ainsi que 14 astronautes sur 23 ayant fait un séjour dans la Station spatiale internationale présentaient une hausse de certaines particules virales.

Parmi ces virus, on retrouvait les variantes orales et génitales de l’herpès, le virus varicelle-zona ainsi que le cytomégalovirus ou le virus Epstein-Barr, deux virus responsables de la mononucléose.

La vaste majorité de ces réactivations sont demeurées asymptomatiques. Seulement six astronautes ont développé des symptômes mineurs. Les chercheurs ont aussi remarqué que la charge de particules virales augmentait avec le temps passé dans l’espace, et que ces virus continuaient d’être détectables dans les 30 jours suivant le retour sur Terre, après quoi ils retournaient en dormance.

Ces travaux montrent l’importance de préparer des traitements médicaux pour ce type d’infections, surtout dans un contexte de futures missions de longue durée sur la Lune ou vers d’autres planètes.

De plus, ce type de virus comporte aussi un risque pour les proches des astronautes une fois de retour sur Terre, surtout lorsqu’il s’agit de nouveau-nés. Pour les chercheurs de la NASA, les tests de détection rapide développés pour les astronautes seront aussi très utiles dans les hôpitaux à travers le monde.

https://ici.radio-canada.ca/

La peau, miroir du stress ?


La peau, le plus grand organe du corps nous protège contre beaucoup d’agression, mais elle n’est pas infaillible, elle peut réagir bien sûr a des allergies, avoir des problèmes génétiques ou inflammatoires, ce pendant le stress peut faire apparaitre l’urticaire, le psoriasis, et même le zona
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La peau, miroir du stress ?

 

Africa Studio/shutterstock.com

Organe à part entière, la peau protège des agressions de l’extérieur. Mais accumule aussi les toxines et autres substances sécrétées en cas d’émotions. Ainsi l’épiderme serait capable de révéler un sentiment de honte ou de tristesse. Et le stress se traduirait par certaines inflammations typiques de la peau.

« Organe tactile – excréteur, la peau est un véritable magasin de stockage : sa riche vascularisation en fait une usine subtile intervenant dans de multiples transformations », décrit Alain Libes dans son ouvrage « Les clés du corps ».

L’expression du cortisol, hormone du stress, est connue pour accélérer le processus de vieillissement cutané, en faisant apparaître ridules et rides. Mais qu’en est-il du risque de maladies ?

Urticaire, zona… = stress ?

Multifactoriel, l’urticaire peut se déclencher sous l’effet d’une allergie. Comme  il s’agit d’un syndrome, il peut aussi être provoqué par d’autres causes dans les cas de l’urticaire de contact, de l’urticaire solaire, de l’urticaire alimentaire ou de l’urticaire médicamenteux. Mais ces plaques rouges irritantes peuvent aussi se déclencher sous l’effet d’un stress. Dans ce cas, la situation peut durer car cette anxiété altère la capacité à supporter ces sensations urticantes.

Maladie infectieuse provoquée par le même virus que celui de la varicelle, le zona peut se déclencher sous l’effet d’un stress, d’épisodes de fatigue et d’affaiblissement du système immunitaire. Il se traduit par l’apparition de plaques rouges sur lesquelles se forment des vésicules blanches. Ces plaques se transforment ensuite en croûte pour se dessécher dans les 5 à 10 jours.++

Lutter contre les clichés

Contrairement aux idées reçues, le vitiligo ne s’explique pas par un stress ou une fragilité psychologique. Caractérisée par une dépigmentation cutanée, cette atteinte est classée parmi les maladies auto-immunes.

Le psoriasis peut provoquer du stress, et se déclencher sous l’effet d’un traumatisme. En effet ces ressentis stimulent la sécrétion de neuromédiateurs par le système nerveux, à l’origine de l’inflammation. Mais le psoriasis ne provient pas spécifiquement d’une anxiété accrue. D’origine inflammatoire ou génétique, le psoriasis correspond en fait à un renouvelle très accéléré de la peau, 4 à 5 jours contre 3 à 4 semaines dans le  cas normal. Ce phénomène provoque la formation de squames (petits morceaux de peau) sous forme de taches blanches, notamment au niveau des genoux et des coudes.

  • Source : Les clés du corps, Alain Libes Editions Michel Grancher, 22 euros. SOS peau au naturel, pour une peau saine et apaisée, Julien Kaibeck et Annie Casamayou, Editions quotidien malin, 15 euros. http://www.dermato.net, site consulte le 23 janvier 2018
  • Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Dominique Salomon

https://destinationsante.com

Le zona: un virus qui vous guette


C’est vrai que le zona fait mal pour l’avoir déjà eu, mais au moins il n’a duré quelques mois. J’avais l’impression d’être transpercé par une lame de métal très tranchante entre les côtes. Tout le monde peut être atteint et n’importe quel âge
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Le zona: un virus qui vous guette

 

«Si j’avais su qu’un vaccin existait pour aider à prévenir le zona, je n’aurais jamais hésité une seconde à me faire vacciner.»

Louise Forestier, chanteuse, auteur compositeur et maintenant porte-parole de la campagne de sensibilisation portant sur la vaccination contre le zona, dont elle a déjà souffert, l’affirme haute et fort.

Le zona est redoutable. Voici tout ce que vous devez connaître à son sujet:

1. Le zona est issu du même virus qui cause la varicelle. Qui n’a jamais eu la varicelle parmi nous? Et bien suite à l’éruption cutanée de cette dernière, le virus demeure dans nos cellules nerveuses… et peut redevenir actif à tout moment vers l’âge de 50 ans et ainsi causer le zona.

2. Tout ce qui entoure le zona est considéré comme étant tabou. Au Québec, les gens qui en souffrent préfèrent plutôt se faire discrets… Louise Forestier explique :

«Ça fait partie des maladies dont on n’aime pas parler. C’est perçu comme une maladie honteuse… La varicelle, l’herpès et le zona, c’est le même virus. Ces gens auront donc plus de chances de souffrir du zona à un moment dans leur vie».

3. Soyez averti : chaque seconde compte! Vous devez prendre des antiviraux 72 heures maximum après l’apparition des boutons. Il faut agir extrêmement rapidement afin de commencer le traitement le plus tôt possible. Brunet, Pharmaprix, Jean Coutu et Uniprix se sont par ailleurs joints à la campagne de sensibilisation et seront en mesure de vous informer adéquatement à propos de ce virus.

4. La douleur est terrible.

«C’est comme s’il y avait un fil électrique qui parcourt les nerfs ou comme si je me faisais torturer par des instruments du Moyen Âge», explique Louise Forestier. «Je ne pouvais rien supporter sur ma peau, même pas mon propre souffle».

Il n’est pas rare que, même après la guérison de l’éruption cutanée, une douleur névralgique perdure durant… des années.

5. Ce n’est pas tous les médecins qui savent traiter efficacement cette maladie.

« Les médecins vous diront que cette affectation neuropathique est traitée rapidement, et que les antiviraux fonctionnent bien, que le vaccin n’est pas si important que ça. Il y a une étude canadienne qui a pris les dossiers médicaux de 200 médecins qui traitaient des patients ayant le zona. Ils ont inspecté tous les dossiers et seulement 13% des patients avaient été traités adéquatement. Ils ont donc pris ces médecins-là, ils leur ont donné un cours sur le zona, ils ont refait cette étude un an plus tard et le taux a alors monté à… 27 %» affirme le Dr Alain Lalonde, chef des Maladies Infectueuses au Centre Universitaire de Santé McGill.

6. 1 adulte sur 3 souffrira du zona après 50 ans, selon plusieurs études. C’est près de 33 % des Québécois. Les jeunes aussi peuvent être touchés par cette maladie qui survient sans crier gare. Comparativement, le cancer touchera en moyenne 38% des Canadiens.

7. Un vaccin existe maintenant : le Zostavax II, mais il n’est pas efficace à 100% – comme tous les vaccins, d’ailleurs. Il ne peut être utilisé pour traiter ni l’intensité ni la durée de la douleur causée par un zona existant. Selon le Dr Lalonde, le vaccin contre le zona est un des vaccins les plus difficiles à produire. Il affirme aussi que, malheureusement, les antiviraux sont plus ou moins efficaces, selon une étude de Cochrane à cet effet. Le zona demeure une maladie qui n’est que partiellement évitable. Le vaccin, un des plus dispendieux sur le marché, coûte environ 200 $, car sa fabrication est extrêmement complexe.

8. Un œil averti en vaut deux : malheureusement, toutes les parties du corps sont susceptibles d’être affectées par cette maladie. Il est fréquent que la maladie touche la tête, par exemple le front. La lésion encercle parfois l’œil et peut atteindre la cornée. Sinon, l’éruption suit parfois un nerf situé entre deux côtes de la cage thoracique. On peut aussi retrouver des manifestations du zona sur les parties génitales.

9. En 1995, le zona était la deuxième cause de suicide chez les plus de 65 ans, selon le Dr Lalonde.

Il explique : «Si tu es vieux et que tu as extrêmement mal, tu espères guérir rapidement. Mais la réalité est que parfois, la maladie ne guérit jamais. Ceux qui ont ça depuis un an, deux ans, eh bien, ils deviennent fous. Maintenant, ce n’est plus le cas, on a depuis développé des outils de prévention et de traitement de la douleur».

10. La maladie s’intensifie à chaque récidive. Ce virus méconnu affecte votre qualité de vie, le boulot, votre retraite, votre vie sociale.

«À 65 ans, il y a 40% de chances que le virus prenne plus d’un an à guérir», selon le Dr Lalonde.

«À 50 ans, la guérison prend en moyenne un mois. Mon fils a fait un zona à l’âge de 13 ans, il n’a même pas eu mal. À 42 ans il en a refait un autre. Il affirme que ce fut la pire douleur de toute sa vie».

Avec une population en croissance et vieillissante, le zona est d’actualité plus que jamais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Quand le corps réserve de mauvaises surprises


Dans le corps, certaines affections se cachent, il se peut qu’ils restent à jamais terrer dans un recoin, mais aussi peuvent sortir tout d’un coup sans avertissement
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Quand le corps réserve de mauvaises surprises

 

Certaines maladies se terrent dans l’organisme et se manifestent de façon innattendue. Voici trois de ses affections et des mesures que l’on peut prendre pour s’en protéger.

 

Certaines maladies se terrent dans l’organisme et se manifestent de façon innattendue. Voici trois de ses affections et des mesures que l’on peut prendre pour s’en protéger.

Le Zona

Longtemps considéré comme une maladie d’aînés, le zona n’épargne plus les jeunes.

« Cela semble attribuable à notre mode de vie trépidant. Un stress accru neutralise presque le système immunitaire », fait observer la dermatologue Julia Carroll.

Et un zona précoce comporte des risques additionnels pour la santé. Une étude publiée dans Neurology indique en effet que les personnes qui ont souffert de zona alors qu’elles étaient âgées de 18 à 40 ans sont 74 % plus à risque d’avoir dans l’avenir une crise cardiaque.

Manifestations et symptômes

Le plus souvent, des cloques apparaissent d’un côté du corps, sous forme de petites boursouflures ou d’éruptions rouges qui provoquent des démangeaisons ou de la douleur. L’affection est souvent accompagnée de symptômes de type grippal (fièvre, fatigue, frissons, douleur, maux de tête, etc.).

Ce dont il s’agit

Le zona est causé par le virus varicelle-zona, le même que celui de la varicelle. Inactif dans les tissus nerveux des personnes qui ont eu la varicelle, il peut se réactiver des années après sous forme de zona. (Les personnes qui n’ont jamais eu la varicelle ne peuvent pas être atteintes du zona.)

Prévention et traitement

« Ne pas avoir eu la varicelle est la forme la plus simple de protection contre le zona, commente la Dre Carroll, mais les personnes qui ne l’ont pas eue devraient se faire vacciner. »

Aussi, l’exercice, une alimentation saine et une bonne gestion du stress, en favorisant le maintien d’un système immunitaire fort, minimisent les risques. Les personnes de 50 ans et plus peuvent demander à leur médecin de leur administrer un vaccin contre la varicelle-zona. Il ne constitue pas une garantie absolue contre la maladie, mais il en réduit la gravité si elle se manifeste. Si on pense être atteinte de zona, on consulte un médecin le plus tôt possible. Un médicament antiviral peut empêcher la reproduction du virus, mais il faut le prendre dans les 72 heures suivant l’apparition des symptômes. Un traitement précoce peut accélérer la guérison et atténuer le risque de complications, notamment des infections cutanées, des problèmes neurologiques, des pertes de vision et des douleurs qui persistent après la disparition de l’éruption cutanée.

Les infections au staphylocoque doré

Le staphylocoque doré est la bactérie qui cause le plus d’infections graves et de décès d’origine infectieuse en Amérique du Nord. Le plus souvent, elle entraîne des atteintes cutanées mineures, mais des complications graves peuvent survenir : une pneumonie à staphylocoques ou une endocardite (inflammation de la paroi des valves du cœur).

Manifestations et symptômes

Le staphylocoque doré peut entraîner des infections s’il s’infiltre dans une blessure ou dans les voies respiratoires. Ces infections sont parfois mineures, mais il arrive que des souches agressives se répandent rapidement dans l’organisme ; il faut alors voir un médecin sans tarder. Et se rendre sans délai à l’urgence en cas d’éruptions cutanées rouges, douloureuses, purulentes ou accompagnées d’une forte fièvre.

Ce dont il s’agit

Le staphylocoque doré à l’origine de ces infections est une bactérie que l’on trouve dans la membrane nasale, sur les lèvres et sur la peau d’environ une personne sur trois. La plupart du temps, elle est inoffensive, mais il peut en être tout autrement.

Prévention et traitement

La majorité des infections au staphylocoque doré sont traitées à l’aide d’antibiotiques oraux ou, dans des cas extrêmes, intraveineux. Des souches résistantes aux antibiotiques peuvent exiger une intervention chirurgicale. Des chercheurs de l’Université de l’Iowa ont mis au point un vaccin qui prévient toutes les infections au staphylocoque, des atteintes mineures jusqu’aux cas de résistance aux antibiotiques potentiellement mortels. Ces derniers se font plus fréquents puisque la variété la plus menaçante de la bactérie (USA300) est en progression.

« Le vaccin est semblable à celui contre le tétanos en ce qu’il consiste à injecter dans l’organisme une forme biologiquement inactive de la toxine, ce qui a pour effet d’immuniser le sujet sans causer la maladie, explique le Dr Patrick Schlievert, chercheur principal au Collège de médecine Carver de l’Université de l’Iowa. Notre objectif est d’immuniser tout le monde sur un horizon de cinq ans. Nous espérons combiner le vaccin à celui contre le tétanos. »

Les enfants recevraient une première injection à trois mois environ, à intervalles de quelques mois par la suite, puis à intervalles annuels, et seraient ainsi protégés toute leur vie. Les chercheurs en sont aux premiers stades des essais sur les humains. Le vaccin pourrait être sur le marché dans un proche avenir.

L’endométriose

Parmi les principales causes d’hospitalisation en gynécologie, l’endométriose touche quelque 775 000 Canadiennes.

« L’affection se répercute sur tous les aspects de la vie d’une femme. Elle nuit même à ses relations sexuelles en lui causant des douleurs physiques », explique Heather Guidone, directrice du programme chirurgical au Centre de soins de l’endométriose d’Atlanta.

Dans certains cas, cette maladie rend la conception difficile et augmente le risque de fausses couches.

Manifestations et symptômes

Le symptôme le plus courant est une douleur dans la région du bassin, en particulier pendant les menstruations. L’intensité de la douleur varie d’une femme à l’autre : de relativement faible à insupportable. L’endométriose peut aussi occasionner de la fatigue, des ballonnements, des maux de dos et des douleurs pendant les relations sexuelles et l’évacuation des selles.

Ce dont il s’agit

Des tissus de type endométrial se forment en dehors de l’utérus, en général dans la région du bassin, mais aussi, dans de rares cas, derrière les genoux, sur le diaphragme, dans les poumons, voire dans le cerveau. On croit que certaines femmes sont porteuses de l’affection dès la naissance et que celle-ci se manifeste plus tard sous l’influence de facteurs génétiques ou immunologiques.

Prévention et traitement

Le seul moyen de savoir si on est atteinte d’endométriose est de subir une intervention par laparoscopie (insertion d’un tube optique au travers d’une petite ouverture pratiquée dans l’abdomen) sous anesthésie générale.

« Si c’est le cas, le tissu endométrial peut être retiré pendant l’intervention », indique la Dre Guidone.

La principale cause de l’affection serait génétique.

 « Pour soulager les symptômes, on prescrit des analogues de la gonadolibérine (hormone du cerveau qui agit sur les glandes sexuelles), des contraceptifs oraux ou la pose d’un stérilet », dit-elle.

Éviter certains aliments et boissons comme le sucre, l’alcool, le sodium, le soya, le gluten pourrait aussi aider à limiter l’inflammation.

« C’est par un processus d’essais et d’erreurs qu’on peut alors déterminer lesquels créent le plus d’inconfort », souligne la spécialiste.

http://fr.chatelaine.com

COMMENT SOIGNE-T-ON UN ZONA?


Pour ceux qui connaissent le zona pour en avoir eu l’expérience savent que les douleurs sont vraiment insupportable. Pour ma part, j’avais l’impression de ressentir une lame de couteau qui tranchait une partie du torse .. Ceux qui ont les premiers symptômes devraient consulté sans délais sinon, la médication parait-il n’est pas efficace …
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COMMENT SOIGNE-T-ON UN ZONA?

 

 

Le zona est une maladie due au même virus que celui de la varicelle, l’Herpes zoster.

C’est ainsi qu’environ 25% des personnes qui ont eu une varicelle dans leur enfance développeront ultérieurement un zona.

Quels sont les symptômes du zona et comment le soigner?

Zona et varicelle: c’est le même virus

Seules les personnes qui ont eu la varicelle durant leur enfance peuvent développer un zona.

En effet, après avoir pénétré dans l’organisme, le virus Herpes zoster à l’origine de la varicelle reste latent dans un ganglion jusqu’à ce qu’une baisse du système immunitaire (cancer, sida, traitement par corticostéroïdes…) contribue à le réactiver,provoquant l’apparition d’un zona.

Mais il faut savoir que le simple vieillissement, en affaiblissant l’organisme, peut être responsable de la réactivation de ce virus.

C’est ainsi que le zona est très fréquent chez les personnes âgées : la moitié des plus de 85 ans ont développé un zona.

À savoir:
Le zona n’est pas contagieux.
En revanche, le liquide à l’intérieur des vésicules contient des particules du virus de la varicelle, au contact duquel (par muqueuse), une personne qui n’a jamais eu la varicelle peut la développer. Attention donc!

Quels sont les symptômes du zona?

Le zona se manifeste essentiellement par des éruptions cutanées et des douleurs localisées le long d’un nerf ou d’un ganglion atteint. N’importe quelle partie du corps peut être touchée, même si le thorax et le visage sont plus souvent atteints.

Les douleurs (parfois très intenses et de type brûlures, picotements, sensibilité accrue) précèdent les lésions cutanées: rougeurs puis vésicules entraînant des démangeaisons et ressemblant aux boutons de la varicelle. Elles formeront ensuite des croûtes.

Parfois de la fièvre et des maux de tête surviennent en plus de la fatigue.

Les symptômes du zona durent 2 à 3 semaines.

À savoir:
La douleur peut parfois persister des mois, voire des années: on parle de douleur post-zostérienne ou névralgique
Le risque augmente avec l’âge
.

Il existe d’autres complications rares: oculaire, méningite non bactérienne, encéphalite…

Quel est le traitement du zona? Comment le soigne-t-on?

  • Le traitement du zona repose sur la prescription d’un médicament antiviral (aciclovir ou valaciclovir), à prendre pendant une semaine à dix jours.
  • Attention, le traitement doit être entrepris très rapidement après le début d’apparition des symptômes (dans les 24 à 72 heures suivant l’apparition des éruptions cutanées).
  • La précocité de la prise en charge diminue le risque de complication, dont la douleur post-zostérienne et les troubles oculaires.
  • En complément, des analgésiques sont prescrits pour atténuer la douleur.

  • Si le paracétamol ne suffit pas, on peut recourir à des médicaments à base de codéine ou de cortisone.
  • Des soins locaux s’imposent afin d’éviter tout risque de surinfection bactérienne des lésions : application d’une crème antiseptique sur une peau sèche et propre.

Certains gestes sont également conseillés:

  • Ne pas gratter les vésicules ni les percer.
  • Appliquer des compresses humides froides sur les lésions cutanées.
  • Prendre des bains frais additionnés de bicarbonate de soude.
  • Porter des vêtements amples pour éviter les frottements.
  • Se reposer et se relaxer pour aider l’organisme à lutter contre le virus.

À savoir:
Il existe un vaccin contre le zona destiné aux
personnes âgées ayant eu la varicelle, qui réduit de moitié environ le risque de développer cette maladie, le Zostavax®. 

L’opportunité de bénéficier de ce vaccin est à discuter au cas par cas avec son médecin.

Isabelle Eustache, journaliste Santé le 19/03/2013

Sources : Dermatonet.com. Centre Duke, Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine, Éditions Robert Laffont. DGS, Vaccination contre le zona, 2012, http://www.inpes.sante.fr

http://www.e-sante.be