Le Saviez-Vous ► Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Il serait faux à mon avis de croire que même avec le meilleur système de sécurité que nous n’avons rien à craindre avec Internet. Avec les années, les pirates nous démontre que rien n’est secret et que les données personnelles volées valent une mine d’or

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Fuites de données : cinq grands scandales des dernières années


Un homme travaille sur un ordinateur portable.

Les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

Le Mouvement Desjardins a annoncé jeudi qu’un employé malveillant a volé les données personnelles de 2,9 millions de membres. Bien que cette affaire touche plusieurs Québécois, les fuites de données se sont multipliées dans le monde au cours des 10 dernières années.

Retour sur certains de ces scandales.

1. Le scandale Facebook-Cambridge Analytica

En mars 2018, le réseau social Facebook a fait face à un scandale majeur concernant la gestion des données de ses utilisateurs. On apprenait alors que la société britannique Cambridge Analytica a collecté les données de plus de 50 millions d’utilisateurs du célèbre réseau social, sans autorisation, afin de bâtir un programme informatique permettant de prédire et d’influencer le choix des électeurs américains.

À la suite de ces révélations, le dirigeant Mark Zuckerberg a dû amorcer un virage majeur vers une plateforme plus soucieuse de la vie privée et plusieurs mesures correctives ont été apportées au réseau social.

En avril 2019, Facebook affirmait s’attendre à devoir payer de trois à cinq milliards de dollars américains d’amende aux États-Unis pour avoir enfreint un accord datant de 2011 et assurant le « respect des données personnelles et la transparence quant à leur utilisation à des fins publicitaires ».

Un cadenas est déverrouillé devant le logo d'Equifax.La faille de sécurité informatique à Equifax a touché plus de 143 millions de personnes dans le monde. Photo : Reuters / Dado Ruvic

2. 143 millions de clients touchés par un acte de piratage à Equifax

En septembre 2017, l’agence de renseignements de crédit Equifax a annoncé avoir subi un piratage informatique ayant touché plus de 143 millions de clients américains, canadiens et britanniques.

Les pirates ont obtenu noms, numéros de sécurité sociale, dates de naissance ou numéros de permis de conduire. Ils ont également eu accès aux documents de crédit de près de 182 000 personnes. Equifax estimait que 209 000 clients américains avaient été victimes d’un piratage de leur carte de crédit.

Dès l’annonce de cette attaque majeure, le titre de la multinationale américaine, qui stockait les données de plus de 820 millions de consommateurs dans le monde, a subi une importante chute à la bourse.

Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a conclu qu’Equifax avait enfreint la loi canadienne sur la protection de la vie privée et s’était dérobée de ses obligations envers les Canadiens pendant et après la cyberattaque en 2017.

« Compte tenu de la grande quantité de renseignements personnels extrêmement sensibles détenus par Equifax et de son rôle essentiel dans le secteur financier en tant qu’agence d’évaluation du crédit, il était totalement inacceptable de constater des lacunes aussi importantes dans les pratiques de l’entreprise en matière de protection de la vie privée et de sécurité », avait déclaré le commissaire Daniel Therrien.

Un véhicule Uber dans les rues de New YorkUn véhicule Uber Photo : Getty Images / Spencer Platt

3. Les données de 57 millions de personnes dérobées chez Uber

En octobre 2016, le géant Uber a été victime d’un piratage massif au cours duquel les informations de 57 millions de personnes, chauffeurs comme clients, ont été dérobées.

Une affaire que l’entreprise de San Francisco a tenté d’étouffer, puisque c’est l’agence Bloomberg qui a révélé la cyberattaque en novembre 2017, soit un an après les faits. La compagnie avait offert 100 000 $ US aux pirates afin que ceux-ci détruisent les données et n’ébruitent pas cette intrusion.

Selon Uber, les informations dérobées n’ont jamais été utilisées. La compagnie a toutefois dû licencier le responsable de la sécurité et embaucher des spécialistes, dont un ancien responsable de l’Agence de sécurité nationale américaine, afin d’éviter que de nouvelles attaques se reproduisent.

Un homme regarde le site de rencontres Ashley Madison.L’entreprise torontoise Ruby Corp., société mère du site Ashley Madison, a conclu une entente avec les autorités américaines en décembre 2016. Photo : La Presse canadienne / Graeme Roy

4. Ashley Madison et ses millions de clients infidèles

À l’été 2015, une cyberattaque des plus délicates a mené au dévoilement de renseignements personnels de millions de clients du site de rencontres extraconjugales Ashley Madison. Une tempête a alors déferlé sur cette entreprise dont le siège social se trouve à Toronto. En fait, Ruby Corp., société mère du site de rencontres, soutient avoir perdu le quart de ses revenus annuels.

Ruby Corp. a dû verser plus de 1,6 million de dollars américains à la Commission fédérale du commerce des États-Unis pour régler l’enquête dont elle faisait l’objet.

Cette entente, rappelait-on en décembre 2016, ne constituait pas un aveu de responsabilité et l’entreprise niait les allégations de la commission fédérale et de plusieurs procureurs américains.

En vertu de l’entente, Ruby s’engageait à assurer la sécurité complète des renseignements personnels qu’elle conservait et à ne plus adopter de « pratiques commerciales qui auraient pu tromper les consommateurs ».

Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie, en janvier 2015Le siège social de Yahoo!, à Sunnyvale, en Californie Photo : AP/Marcio Jose Sanchez

5. 1,5 milliard de comptes piratés chez Yahoo

Après une fuite de données personnelles sur 500 millions de comptes à la fin de 2014, la société révélait en 2016 qu’un autre vol, deux fois plus important, avait eu lieu un an et demi plus tôt, soit en août 2013.

De nombreuses informations tirées des comptes d’utilisateurs piratés auraient été vendues illégalement et à prix d’or sur le marché noir. L’obtention des informations d’utilisateurs avait permis aux pirates d’entrer dans les comptes Yahoo! et dans tous les comptes du même utilisateur possédant un seul mot de passe.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 20 anecdotes


Des anecdotes qui ne changeront probablement rien à votre vie, mais seulement pour le plaisir d’augmenter notre savoir
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20 anecdotes à savoir

 

1. Le nom complet de Barbie est Barbara Millicent Roberts.

2. Si vous étiez capable de creuser un trou jusqu’au centre de la Terre et que vous jetiez un objet à l’intérieur, il mettrait environ 42 minutes à y parvenir.

3. La ville de New York est située plus au sud… que Rome.

4. Sur Saturne et sur Jupiter, il pleut des diamants.

5. Si l’histoire de la Terre était compressée en une année, les humains arriveraient seulement le 31 décembre à 23h58.

6. Un humain pourrait nager dans les artères d’une baleine.

7. Il y a assez d’eau dans le Lac Supérieur (Nord des Etats-Unis, dans la zone des grands lacs) pour mettre la totalité des Etats-Unis sous 30 cm de profondeur.

8. Il s’est écoulé seulement 66 ans entre le vol du premier avion et le premier pas de l’Homme sur la lune.

9. La Corée du Nord et la Finlande ont pour frontière le même pays : la Russie.

10. Les hippopotames font du lait rose.

 

11. L’animal national de l’Ecosse est la licorne.

12. La plupart des fermetures éclair sont estampillées YKK (« Yoshida Kogyo Kabushikigaisha »), le leader mondial dans la fabrication de ces pièces en métal.

13. La marque américaine de bijoux Tiffany’s & Co a été fondée en 1837, bien avant que l’Italie ne devienne officiellement un pays (1861).

14. Les pyramides de Gizeh en Egypte ont été construites à l’époque des mammouths.

15. L’université d’Harvard a été fondée en 1636, avant qu’Isaac Newton découvre une force « sans support physique », la gravitation (1667).

16. Deux des petits fils de John Tyler, le 10ème président des Etats-Unis ayant été au pouvoir entre 1841 et 1845, sont encore vivants.

17. Les Canadiens mangent environ 72 845 m² (près d’un stade de hockey) de pizza par jour.

18. Il existe des faux magasins Apple en Chine, où les employés eux-mêmes pensent qu’ils travaillent réellement chez Apple.

19. Les Pays-Bas sont en train de fermer 8 de leurs prisons en raison de l’absence de crime.

20. Le mot le plus recherché sur Yahoo et Bing est « Google ».

https://famillebonplan.fr

Heartbleed: des dégâts difficiles à évaluer


Le piratage Heartbleed cause bien des mots de tête, On change oui ou non nos mots de passe ? Doit-on changer sur tous les sites que nous allons ayant besoin d’un mot de passe ? Mais attention, dans vos courriels, certains profiterons de vous harponner en demandant des renseignements confidentiels pour changer votre mot de passe.
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Heartbleed: des dégâts difficiles à évaluer

 

Heartbleed: des dégâts difficiles à évaluer

Photo Fotolia

Sophie Estienne

 

NEW YORK – Presque une semaine après sa découverte, la faille informatique Heartbleed fait l’unanimité chez les experts pour ce qui est de sa gravité mais l’ampleur des dégâts reste difficile à évaluer.

Heartbleed («coeur qui saigne» en français) touche les versions postérieures à mars 2012 d’une portion de programme baptisée OpenSSL, intégrée à nombre de sites internet, serveurs de messagerie et autres accès distants aux entreprises de type VPN.

«C’est sans aucun doute une vulnérabilité critique», indique à l’AFP Thomas Gayet, un spécialiste de la lutte contre la cybercriminalité du cabinet français de conseil en sécurité informatique Lexsi. «Il y a des systèmes vulnérables depuis 2012» et «il y a pu y avoir une fuite de données».

Les pirates ne peuvent pas cibler précisément leurs attaques mais «si sur les deux dernières années des gens ont eu la connaissance de cette vulnérabilité et l’ont utilisée, cela maximise leurs chances d’obtenir des informations sensibles», juge l’expert.

L’agence de renseignement américaine NSA, dont l’espionnage à grande échelle sur internet avait été divulgué l’an dernier par son ancien consultant Edward Snowden, a en tout cas démenti formellement vendredi avoir eu connaissance et exploité Heartbleed.

Thomas Gayet reconnaît qu’il «n’est pas facile a posteriori de savoir si la faille a été utilisée» car cela «ne laisse pas de traces dans les fichiers».

La liste des victimes potentielles est très longue.

Parmi des services en ligne contactés par l’AFP, les groupes internet Yahoo! et Google, le réseau social Facebook et sa filiale de partage de photos Instagram, le site de vidéo en streaming Netflix, ou encore la plateforme de réservation d’hébergements chez l’habitant Airbnb ont effectué une mise à jour de sécurité.

Le site de distribution Amazon.com et le réseau LinkedIn se disent en revanche épargnés. Apple a assuré que ses systèmes d’exploitation iOS et OSX, ainsi que ses «services en ligne clé», n’étaient pas affectés.

Idem pour «la plupart» des services de Microsoft, dont la messagerie Outlook, la messagerie vidéo Skype ou la suite de bureautique en ligne Office 365.

MOTS DE PASSE

 

À côté des géants du web, les banques américaines ont été appelées par leurs régulateurs à remédier «le plus vite possible» à la faille. La première d’entre elles, JPMorgan Chase, a assuré vendredi que ses consommateurs n’avaient pas été exposés.

«Les grands groupes ont pu régler le problème assez vite», explique à l’AFP Tim Maurer, expert en sécurité de la New America Foundation. «Ce sont les entreprises plus petites et de taille moyenne qui n’ont pas nécessairement les ressources et les équipes d’experts en sécurité pour mettre leur système à jour rapidement».

Autre raison de craindre que le problème soit compliqué à régler: des fournisseurs d’infrastructures de réseaux informatiques et télécoms, comme Cisco ou Juniper Networks, soulignent que leurs équipements peuvent eux aussi être affectés.

Si Google estime que ses utilisateurs «n’ont pas besoin de changer leurs mots de passe», la mesure reste recommandée par beaucoup d’acteurs.

Facebook dit ainsi n’avoir «aucun signe d’activité suspecte» mais propose à ses membres de «saisir l’occasion (…) pour créer un mot de passe unique pour leur compte Facebook qui ne soit pas utilisé sur d’autres sites».

Yahoo! suggère en outre «de fournir un numéro de téléphone comme moyen secondaire d’identification».

Changer tous ses mots de passe sans discernement est «un mauvais conseil», prévient toutefois sur son site Graham Cluley, analyste indépendant spécialisé en sécurité informatique.

«On devrait seulement changer les mots de passe sur les sites qui ont confirmé avoir réglé le problème. Le reste augmenterait en réalité les chances que vos informations privées soient interceptées» par des pirates se dépêchant d’exploiter la faille avant sa disparition.

D’autres pourraient aussi, selon lui, utiliser Heartbleed comme prétexte pour des tentatives de «fishing», des courriels demandant de changer un mot de passe et renvoyant sur de fausses copies de sites internet populaires.

Les experts conseillent également aux internautes de surveiller avec une attention particulière leurs comptes bancaires, pour repérer une éventuelle transaction suspecte.

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Lisez-vous les conditions d’utilisation?


Que ce soit avec le cellulaire, des téléchargements de logiciel, des jeux et bien des choses, juste avant il faut cocher comme de quoi que nous ayons lu et, ou accepter les conditions d’utilisation, on ne lit pas, sauf que, ces contrats qui peuvent être vraiment longs, permettent d’utiliser nos données personnelles pour différentes occasions et ce tout à fait légalement Il est temps que les choses changent
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Lisez-vous les conditions d’utilisation?

 

Lisez-vous les conditions d'utilisation?

Photo Fotolia

WASHINGTON – Personne, ou presque, ne lit les conditions d’utilisation et règles de confidentialité avant d’installer une application sur son téléphone. Tout le monde, ou presque, clique «j’accepte». Des visionnaires ont des idées pour mettre fin à cette hypocrisie.

En ouvrant un compte Gmail, l’utilisateur approuve 16 pages de conditions d’utilisation et de confidentialité (plus de 20 minutes de lecture). Sur un iPhone, il faut environ 20 écrans pour lire celles d’eBay. Une fois acceptées à l’aveuglette, ces sortes de contrats tombent aux oubliettes bien qu’ils régissent la collecte, l’exploitation et la dissémination de données personnelles en permanence.

Qui sait que le jeu Angry Bird ou telle application qui transforme l’iPhone en lampe de poche collecte les données de localisation (à des fins publicitaires)?

Pour prouver l’inefficacité du système actuel, une entreprise, PC Pitstop, avait écrit en 2005 dans ses conditions d’utilisation qu’elle donnerait 1000 $ au premier qui les lirait; il fallut quatre mois pour qu’un utilisateur s’en aperçoive (il a reçu sa récompense, selon l’entreprise).

De fait, ces règles, rédigées par des juristes, servent plus à protéger les entreprises que les utilisateurs, qui louent leurs âmes les yeux plus ou moins fermés.

«Parfois le consommateur a bu un coup, ou il a un bébé dans les bras», explique Jules Polonetsky, directeur du Forum sur l’avenir de la vie privée (Future of Privacy Forum).

Le problème, selon lui, est une affaire de design, de conception des applications. Les longs contrats pourraient être en partie remplacés, dit-il, par des notifications courtes et ponctuelles au moment où des données personnelles sont collectées par l’application, comme le fait l’iPhone aujourd’hui avec la géo-localisation.

En outre, toutes les données personnelles ne sont pas égales: certaines sont très sensibles et méritent que l’utilisateur donne son consentement explicite (photos, contacts, informations bancaires…), mais d’autres ne devraient pas forcément susciter la même attention. Le but: des avertissements rares mais qui donnent lieu à une vraie décision informée.

LUTTER CONTRE LE «J’ACCEPTE» MACHINAL

 

«Nous devons déterminer, de façon très prudente, les situations où il faut nous interrompre, et celles où on peut se contenter d’être informés, avec un symbole, un signal, une lumière qui clignote ou une vibration», imagine Jules Polonetsky.

Les géants de l’internet sont conscients que personne ne lit leurs règles de confidentialité, et que cela nuit à la relation de confiance avec leurs utilisateurs.

Ilana Westerman, directrice générale du cabinet de design Create with Context, travaille avec Yahoo! et d’autres entreprises pour créer des icônes, logos, sons ou lueurs qui informeraient les utilisateurs – et les rassureraient – sans alourdir la navigation.

«La plupart des professionnels en charge de la confidentialité dans les entreprises viennent des services juridiques, alors qu’il faudrait qu’ils participent au développement des produits», explique-t-elle.

L’enjeu est éviter les moments «qui donnent la chair de poule», quand un utilisateur découvre avec stupeur qu’il partageait publiquement sur Facebook ou ailleurs une photo ou une information.

Mais les lois actuelles forment un obstacle à cette transition.

«Si Microsoft voulait faire des notifications limitées, juste à temps, je ne pense pas que les autorités de régulation, des deux côtés de l’Atlantique, le laisseraient faire», dit Fred Cate, qui a dirigé un groupe de travail visant à mettre à jour des principes fondateurs sur la protection de la vie privée, adoptés en 1980 par l’OCDE.

Avec d’autres chercheurs et la participation de Microsoft, Fred Cate planche sur des lignes directrices révisées qui prohiberaient certaines utilisations abusives mais donneraient plus de flexibilité aux entreprises pour le reste.

«Le but est d’arrêter de transférer la responsabilité sur l’utilisateur en lui demandant de cliquer en bas d’un long texte qui permet ensuite une utilisation extraordinaire de ses données», explique-t-il.

Mais aucun consensus n’existe encore. Le «j’accepte» machinal des propriétaires de téléphones devrait encore perdurer de longues années.

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Le World Wide Web fête ses 25 ans


WWW a 25 ans, il a réuni des milliards de personnes sur la toile. Nous avons des possibilités a l’infini avec des liens, des moteurs de recherches, des réseaux sociaux … Malgré qu’il est aussi contrôlé par des gouvernements, ou par ceux qui mènent le marché
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Le World Wide Web fête ses 25 ans

 

Photo prise le 30 Avril 2013, à Genève, qui montre une copie de 1992 de la première page Web du monde. Photo Fabrice Coffreni / AFP

Glenn Chapman

 

SAN FRANCISCO – Il y a 25 ans, internet n’était qu’une idée développée par un informaticien inconnu. Elle a pourtant débouché sur un phénomène mondial, qui a changé la vie de milliards de personnes.

Le Britannique Tim Berners-Lee travaillait dans un laboratoire du CERN, l’organisation européenne pour la recherche nucléaire, quand il a imaginé une manière d’accéder facilement à des fichiers sur des ordinateurs reliés entre eux. Il l’a formalisée dans un article le 12 mars 1989, considéré comme l’acte de naissance du World Wide Web.

L’idée était pourtant tellement audacieuse qu’elle a failli ne jamais se concrétiser.

«Il y avait une énorme dose d’orgueil dans le projet au départ», raconte à l’AFP Marc Weber, créateur et conservateur du programme sur l’histoire de l’internet au Musée d’histoire informatique de Mountain View en Californie.

«Tim Berners-Lee a sorti de nulle part, sans qu’on lui ait rien demandé, tout ce système de gestion de documents» et au départ ses collègues l’ont «complètement ignoré».

LE WEB A EU DES RIVAUX

À la base, le web est un logiciel pour naviguer parmi les informations qui sont en ligne. Son aspect distinctif est la possibilité de cliquer sur des liens pour ouvrir des fichiers sur des ordinateurs qui peuvent être localisés n’importe où.

Berners-Lee va finalement convaincre le CERN d’adopter le système après avoir démontré son utilité en compilant un annuaire du laboratoire dans un index en ligne.

Mais même alors, le combat n’est pas gagné. Les militaires américains ont commencé à étudier l’idée de connecter des ordinateurs à des réseaux dès les années 1950, et ont lancé en 1969 Arpanet, un précurseur de l’internet actuel.

Au départ, le web a des rivaux comme CompuServe ou le Minitel par exemple. Mais ceux-ci sont payants, quand le système de Berners-Lee permet de publier gratuitement des contenus sur des ordinateurs connectés au réseau, souligne Marc Weber.

Le vice-président Al Gore joue un rôle important en décidant les ministères à se convertir au web, et le lancement en 1994 du site internet de la Maison blanche apparaît comme un sceau d’approbation.

Par la suite, alors que la quantité d’informations hébergée sur des serveurs explose, des géants comme Google ou Yahoo! se créent sur la base de services aidant les gens à retrouver les pages intéressantes.

«L’ordinateur personnel a changé la manière dont nous travaillons, mais le web a bouleversé et changé un tas de secteurs», relève Michael McGuire, un analyste du cabinet de recherche Gartner.

La possibilité d’accéder librement à des fichiers sur internet a ébranlé les modèles traditionnels d’activité dans la musique, le cinéma ou les médias.

«N’importe qui peut être un auditeur, n’importe qui peut être un éditeur, sur le même réseau. Il n’y avait jamais rien eu comme cela», note Jim Dempsey, vice-président chargé des politiques publiques au Centre pour la démocratie et la technologie.

LIBERTÉ MENACÉE

Un principe important d’internet est son caractère égalitaire et ouvert, mais celui-ci est menacé, avertit Jim Dempsey.

«On n’empêchera jamais un adolescent de regarder des photos de chatons», dit-il. «Le problème est qu’on peut limiter la capacité des gens à critiquer le gouvernement, ou créer un internet à plusieurs vitesses dans lequel il est plus difficile aux innovateurs, aux critiques, ou aux défenseurs des droits de l’Homme d’atteindre un public mondial.»

Le web a unifié internet mais rien n’est «gravé dans le marbre» et il pourrait se fragmenter à nouveau, juge aussi Marc Weber.

Aux États-Unis, de grands fournisseurs d’accès ont gagné le droit de traiter de manière préférentielle certaines données qui circulent en ligne.

Des gouvernements tentent de porter atteinte à la protection des données privées en ligne, d’autres restreignent la liberté du web en en bloquant des portions.

Un autre enjeu est l’accès à la toile de milliards de personnes supplémentaires dans les marchés émergents, notamment à l’aide des smartphones.

Car «le web n’est encore qu’à moitié construit. Il n’est pas encore mondial», rappelle Marc Weber.

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Deux ingénieurs de Google disent «Fuck you» à la NSA


Tout le monde le savait mais probablement qu’en avoir la certitude de l’espionnage sur internet via les réseaux sociaux, les sites internet est encore plus choquant. Mais, il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas juste les américains qui se sont adonné à l’espionnage
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Deux ingénieurs de Google disent «Fuck you» à la NSA

 

Le logo de la NSA (National security agency).

Le logo de la NSA (National security agency). PHOTOMONTAGE 20 MINUTES

WEB – Après les révélations du «Washington Post» sur l’interception des données entre les data centers de l’entreprise…

 

Eric Schmidt, le président de Google s’était déjà dit «choqué». David Drummond, l’avocat en chef de l’entreprise, «scandalisé». Deux ingénieurs de l’entreprise ont une réaction plus colorée: «fuck you», NSA.

Les révélations du Washington Post sur la méthode trouvée par la NSA pour intercepter les données des utilisateurs de Google et Yahoo à la jonction entre leurs data centers et le réseau Internet ne sont pas complètement une surprise, mais elles passent mal.

Mike Hearn, un ingénieur de l’équipe «sécurité des comptes utilisateurs» chez Google adresse un «fuck you géant» à la NSA. Il rejoint son collègue Brandon Downey, qui écrivait la semaine dernière «fuck these guys». Les deux ingénieurs précisent qu’il s’agit de leur opinion personnelle, et pas celle de l’entreprise.

Trafic désormais crypté sur toute la ligne

«J’ai passé 10 années de ma vie à sécuriser les données des utilisateurs», écrit Downey. «J’ai vu des armées de machines attaquer Google par DOS (déni de service, ndr), des vers chercher des failles, des gangs criminels mettre au point des malwares, des gouvernements totalitaires s’en prendre à des dissidents. Mais même si je m’en doutais, ça me rend terriblement triste». Il conclut par une référence au Seigneur des anneaux: «C’est comme de rentrer à la maison après une guerre contre Sauron pour découvrir que la NSA est à l’orée de la Comté en train d’abattre les arbres.»

Mike Hearn, lui, précise «qu’en l’absence de lois efficaces, nous avons fait ce que tout bon ingénieur ferait: mis au point des logiciels plus sécurisés».

Selon lui, le trafic entre deux centres données est désormais crypté pour compliquer la vie de la NSA. Il adresse enfin ses «remerciements» à Edward Snowden, l’ex-sous-traitant de la NSA à l’origine de toutes les révélations depuis cet été.

P.B.

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États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Je suis bouche bée !!! Des gens se servent de Yahoo! (qui essaie semble-t’il  de détecter ce genre d’annonce) et de Facebook (qui s’en fou éperdument) pour échanger des enfants qu’ils ont adoptées et qu’ils ne veulent plus. Des enfants qui peuvent tomber dans les mains des pires salopards.
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États-Unis : sur Internet, une bourse d’échange pour enfants adoptés


Une journaliste américaine a enquêté sur un réseau de groupes Facebook et Yahoo! permettant aux parents américains lassés des enfants qu’ils ont adoptés de les donner à d’autres familles (image d’illustration). © Sipa / dr

Par MARIE-VIOLETTE BERNARD

Une journaliste américaine de Reuters révèle l’existence d’un marché noir pour les enfants adoptés sur les sites de Yahoo! et Facebook

Aux États-Unis, certaines familles d’accueil ont trouvé une solution pour « se séparer » des enfants adoptés dont elles ne veulent plus : le « child exchange ». Cette pratique, aussi appelée « private re-homing » [changement de foyer privé, NDLR], consiste à « donner » les enfants à de nouveaux parents en postant des petites annonces sur Internet.

Après dix-huit mois d’enquête, la journaliste d’investigation de Reuters Megan Twohey a révélé ce trafic dans un reportage interactif, publié entre le 9 et le 11 septembre. On y découvre l’existence d’un réseau de groupes Yahoo! et Facebook dédiés au « child exchange » et reprenant le modèle du marché d’animaux de compagnie. Après avoir convenu de l’échange, les parents adoptifs lassés de leurs enfants n’ont qu’à déléguer leurs responsabilités à une nouvelle famille d’accueil, via un simple acte notarié. Ces dernières contournent ainsi les conditions très strictes régissant l’adoption légale aux États-Unis, évitant par la même occasion de payer des frais s’élevant parfois à plusieurs dizaines de milliers de dollars.

Plus de 200 enfants échangés par petites annonces

Selon les statistiques de Reuters, qui a étudié plus de 5 000 annonces sur les groupes Yahoo! concernés, 261 enfants auraient été échangés via ce procédé au cours des cinq dernières années. En moyenne, une annonce de « private re-homing » était postée chaque semaine sur ce marché noir. La plupart des enfants étaient âgés de 6 à 14 ans – le plus jeune d’entre eux avait à peine 10 mois – et originaires d’Éthiopie, de Russie ou encore de Chine.

Parmi les victimes, Quita, une jeune Libérienne de 16 ans. Ses parents adoptifs, les Puchalla, l’ont « donnée » à un couple vivant en Caroline du Nord pour qu’elle ait « une meilleure situation ». Ils ignoraient en revanche que les Eason, connus par les services sociaux pour leurs tendances violentes, avaient perdu la garde de leurs deux enfants et étaient accusés d’abus sexuels. Quelques jours après avoir accueilli la jeune fille, qu’ils avaient forcée à dormir nue avec eux, ils ont disparu. La police a fini par les arrêter quelques semaines plus tard et, contre toute attente, a remis Quita aux Puchalla.

« Une population particulièrement vulnérable »

Nombre de victimes du « child exchange » ont elles aussi connu des sévices, selon Reuters, qui cite le cas d’une jeune fille forcée à creuser sa propre tombe.

« Ces enfants ne sont pas élevés par leurs parents biologiques et sont originaires de pays étrangers », rappelle Michael Sato, expert de l’abus sexuel des enfants au Royal Ottawa Health Care Group, au Canada. « Il s’agit d’une population particulièrement vulnérable. »

Si Yahoo! a fermé tous les groupes repérés par Reuters depuis la publication de l’enquête, Facebook a en revanche refusé d’en faire autant. Le réseau social aurait justifié sa position en expliquant simplement qu’Internet « est un reflet de la société que les gens utilisent pour toutes sortes de communications et régler toutes sortes de problèmes ».

http://www.lepoint.fr/

 

Suicide → Des p­rédateurs en ligne


Il y a des imbéciles sur internet et qui en plus se faufilent dans les forums pour être a trouver une personne très vulnérable ayant des idées suicidaires. Pourquoi font-il cela ? C’est quoi le  »trip » ? Et en plus il n’y a pas une option comme chez les anglais pour trouver de l’aide sur le Web, mais vraiment de l’aide aux personnes qui sont très affectées émotivement
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Suicide → Des p­rédateurs en

 

ligne

 

PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, SÉBASTIEN ST-JEAN

Les sites Internet qui font la promotion du suicide sont nombreux et faciles à trouver. Les prédateurs en profitent donc pour encourager les dépressifs. Aucune étude scienfique n’a déterminé si de tels sites ont un impact sur les passages à l’acte

HÉLOÏSE ARCHAMBAULT

Une tendance plutôt inquiétante est observée sur Internet, alors que des « prédateurs » anonymes encouragent des individus suicidaires à mettre fin à leur jour.

« Le prédateur suit les forums et chaque fois que quelqu’un exprime une intention de suicide, il l’encourage à poursuivre. Il peut, par exemple, mettre des liens sur les façons de se suicider facilement ou efficacement », indique Brian Mishara, le directeur du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie, à l’Université du Québec à Montréal.

Il n’est toutefois pas en mesure d’expliquer les motivations des prédateurs.

« Ça peut varier, il n’y a pas encore de recherches là-dessus. Mais, l’anonymat permet de faire semblant d’aider », a-t-il expliqué lors du congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), hier.

Risques élevés

Actuellement, environ la moitié des sites Internet liés au suicide en font la promotion.

Ainsi, les gens dépressifs qui souhaitent obtenir de l’aide courent toujours un risque d’entrer en communication avec une personne malhonnête.

« C’est un couteau à double tranchant, on peut tomber sur n’importe qui, explique celui qui enseigne la psychologie. Le prédateur pourrait prétendre qu’il veut faire un pacte de suicide. »

Pour le moment, aucune donnée scientifique ne prouve que les sites Internet qui favorisent le suicide provoquent ou augmentent le nombre de décès.

Toutefois, les exemples d’individus qui ont annoncé leur mort sur Internet sont nombreux depuis quelques années.

Manque d’aide

Par ailleurs, les moteurs de recherche Google et Yahoo ont un système qui permet de rediriger les internautes anglophones qui tapent des mots clés en lien avec le suicide vers des sites d’aide.

Or, aucune aide similaire n’existe encore en français. Ce que déplore Brian Mishara.

« Il y a un manque de proaction et de moyens financiers, souligne-t-il. Mais, en même temps, que ferait-on si un Parisien utilisait le site d’aide du Québec ? On lui dirait désolé, vous êtes Français ? Internet n’a pas de frontières, alors c’est difficile. »


• Actuellement, l’Australie est le seul pays au monde à interdire l’accès aux sites qui prônent le suicide.

http://www.journaldemontreal.com

Lois anti-piratage : Sous la pression, Washington fait machine arrière


On peut comprendre qu’une loi d’antipiratage pour les droits d’auteur, peut prendre forme, mais les USA ont semble t’il été trop loin … Les internautes, les sites tel que Google, Facebook et autre ainsi qu’Anonymous, se sont unis pour contester ce projet qui était trop drastique. Est-ce que la partie est gagnée .. l’avenir le dira
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Lois anti-piratage : Sous la pression, Washington fait machine arrière

Lois antipiratage - Sous la pression, Washington fait machine arrière

© AFP / Mario Tama

Agence France-Presse
Emmanuel PARISSE

WASHINGTON – Face à la levée de boucliers sans précédent contre des lois antipiratage controversées à l’examen au Congrès des États-Unis, le pouvoir politique à Washington a prudemment fait machine arrière cette semaine.

L’influence des géants d’internet Google et Wikipédia et de plusieurs dizaines d’autres sites est parvenue à entraver des projets de loi américains controversés destinés à combattre la piraterie en ligne.

«À la lumière des événements récents, j’ai décidé de reporter le vote de mardi» sur le PIPA («Protect Intellectual Property Act»), a annoncé vendredi le chef de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid dans un communiqué.

M. Reid espère un «compromis» dans les semaines qui viennent.

Il a ajouté que «la contrefaçon et la piraterie coûtent à l’économie américaine des milliards de dollars et des milliers d’emplois chaque année» et qu’il revient au Congrès de légiférer sur la question.

Dans la foulée, le président de la commission Judiciaire de la Chambre des représentants Lamar Smith – auteur du SOPA («Stop Online Piracy Act»), le pendant du PIPA à la Chambre basse – a annoncé que sa commission allait «reporter tout examen du projet de loi jusqu’à ce qu’un consensus plus large sur une solution se dégage».

Ces rétropédalages interviennent après une vague de protestation en ligne inédite mercredi, qui a vu notamment la version anglaise de Wikipédia afficher un écran noir et Google.com masquer son logo.

Plusieurs sénateurs des deux partis, qui avaient accepté au départ d’associer leur nom à PIPA, ont demandé à ce qu’il soit retiré cette semaine. C’est le cas du républicain Orrin Hatch, qui dit avoir «écouté les inquiétudes» soulevées au sujet des projets de loi.

La Maison Blanche avait pris ses distances par rapport à ces textes dès le week-end dernier. Mercredi, le porte-parole de la présidence, Jay Carney, a défendu une lutte contre le piratage en ligne qui «ne vienne pas empiéter sur l’accès ouvert et gratuit à internet».

Jeudi soir, les quatre candidats à l’investiture républicaine pour la présidentielle de novembre 2012 – Mitt Romney, Newt Gingrich, Rick Santorum et Ron Paul – se sont aussi démarqués des deux projets de loi lors d’un débat télévisé.

Mais jeudi, la justice américaine a ordonné la fermeture du site Megaupload.com, plateforme emblématique et controversée du téléchargement direct sur l’internet.

Cette initiative a été applaudie par le sénateur Patrick Leahy, chef de la commission Judiciaire du Sénat, qui évoque la nécessité de rédiger «une loi significative» pour faire cesser la piraterie.

En représailles, les pirates informatiques d’Anonymous ont affirmé avoir bloqué jeudi des sites internet américains, dont celui du FBI.

De son côté, la commissaire européenne aux Nouvelles technologies Neelie Kroes a qualifié vendredi de «mauvais» les projets de loi antipiratage aux États-Unis, ouvrant un débat féroce au sein de l’exécutif européen avec le Français Michel Barnier, partisan de la répression.

Vendredi, Google a annoncé avoir collecté plus de sept millions de signatures pour sa pétition qui demande au Congrès de voter «non» aux projets de loi antipiratage.

Google, Wikipédia, Facebook, Twitter, Yahoo!, ou encore eBay, jugent que les textes donneraient suffisamment de pouvoir aux autorités américaines pour faire fermer à leur guise des sites accusés de piratage.

Face aux géants de la Silicon Valley, PIPA et SOPA ont en revanche reçu le soutien de Hollywood, de l’industrie musicale et de la Chambre de commerce américaine.

L’ex-sénateur démocrate Chris Dodd, désormais président de la Motion Picture Association of America qui défend les intérêts d’Hollywood, en a fait les frais, son site ayant été visé par un acte de représaille, selon Anonymous.

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Le réseau social ne s’appelle pas Facebook pour rien


Une étude qui servira malheureusement a mieux capté l’attention des publicité sur le réseau social, enfin ceux qui veulent beaucoup d’amis seront quoi faire

Nuage

Le réseau social ne s’appelle pas Facebook pour rien

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Savez-vous pourquoi vous êtes si attaché à Facebook ? Si vous dites que c’est pour lire les statuts de vos amis, vous vous trompez. En fait, c’est plutôt pour voir leur visage.

Selon le site Mashable, une étude commandée par Facebook a étudié la façon dont le cerveau d’un internaute réagit lorsque confronté à une page Web. Des trois sites qui ont été utilisé pour l’étude, soit Yahoo, le New York Times et Facebook, c’est le réseau social qui a obtenu les meilleurs résultats.

Les chercheurs ont mesuré à l’aide d’électrodes les réactions de 84 participants. Les résultats ont été interprété en relation à trois catégories ; l’attention, l’engagement émotif et la rétention d’informations. Si le New York Times a eu des résultats légèrement supérieures au niveau de la rétention de l’info, Facebook a largement dominé la catégorie de l’engagement émotif.

Selon A.K. Pradeep, le pdg de NeuroFocus, la firme qui a réalisé l’étude, les résultats s’expliquent facilement : la présence de visages.

«Le visage est la fenêtre vers les émotions» a-t-il raconté à Mashable.

D’après lui, les enfants apprennent très tôt à scruter les figures afin d’y discerner les émotions. Cette capacité est fondamentale à la survie d’un individu. Voilà pourquoi nous nous sentirions plus interpellés lorsque nous voyons un visage.

M. Pradeep ajoute que la familiarité n’est pas essentielle à la réaction émotive. Par exemple, voir la photo d’une personnalité publique au lieu de celle d’un ami provoquera une réaction similaire. Selon lui, les deux sites d’informations utilisés pour l’étude auraient eu de meilleurs résultats s’ils avaient accompagnés leurs articles de plus de visages.

Mashable précise que Facebook a commandé cette étude pour illustrer aux publicitaires le rapport émotif qui existe entre les consommateurs et le réseau social.

par Frederique Charest

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