Le Saviez-vous ► Internet, en quelques dates clés


En 25 ans, Internet en a fait du chemin. Des dates qui ont été marquantes pour la toile virtuelle qui a changé la vie de plus de 40 % de la population mondiale
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Internet, en quelques dates clés

 

Internet, en quelques dates clés

Photo Fotolia

NEW YORK – Si certains concepts sur lesquels repose internet remontent aux années 1950, l’histoire publique du world wide web a vraiment débuté il y a 25 ans.

Voici quelques grandes dates de son histoire:

– 12 mars 1989: l’informaticien britannique Tim Berners-Lee fait circuler sa «proposition de gestion de l’information» au sein de l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), posant les fondement de l’internet mondial.

Les codes informatiques sont rendus public l’année suivante, parallèlement à un premier navigateur baptisé «WorldWideWeb».

– 1993: une équipe de l’université de l’Illinois (nord des États-Unis) emmenée par Marc Andreessen développe Mosaic, un navigateur avec une interface intuitive qui aide à populariser internet et sert de base au navigateur Netscape lancé l’année suivante.

– 1994: le libraire en ligne Amazon.com fait ses débuts. La Chine accède àinternet mais filtre les contenus.

La Maison blanche lance son site internet, mais certains utilisateurs tapent une adresse en .com et atterrissent sur un site pornographique.

– 1995: première connection internet en Afrique. Le groupe informatique Microsoft initie une «guerre des navigateurs» en sortant Internet Explorer, qui finira par tuer Netscape, et eBay lance ses premières enchères en ligne.

Le monde compte 16 millions d’internautes, soit 0,4% de sa population.

– 1996: le finlandais Nokia lance un premier téléphone mobile avec une connectivité internet.

– 1998: les autorités américaines confient la régulation mondiale des noms de domaine (extensions en .com, .gov, etc) à un organisme privé mais basé aux États-Unis, l’Icann. Débuts de Google, qui deviendra le premier moteur de recherche en ligne.

– 2000: le virus ILOVEYOU infecte des millions d’ordinateurs dans le monde, causant des milliards de dollars de dommages et mettant en lumière l’importance de la sécurité en ligne.

L’emballement autour d’internet et de ses startups emmène l’indice boursier américain Nasdaq, à dominante technologique, à un record de 5048 points plus jamais égalé à ce jour. L’explosion de la «bulle» le ramènera à 1114 points en 2002.

– 2001: le populaire service de partage de musique en ligne Napster est fermé par la justice américaine, un symbole des débats sur les droits d’auteurs en ligne.

– 2005: internet compte un milliard d’utilisateurs dans le monde

– 2007: l’Estonie organise la première élection parlementaire en ligne

– 2012: le réseau social en ligne Facebook dépasse le milliard d’utilisateurs. Le robot Curiosity de la NASA s’enregistre sur l’application de localisation Foursquare depuis la planète Mars. La France débranche son Minitel.

– 2012: un traité controversé de l’ONU sur le règlement des télécommunications est signé par 89 États, mais 55 autres, dont les États-Unis et la France, s’y opposent au nom de la liberté d’internet. Certains pays critiquent le contrôle trop important des États-Unis sur la toile.

– 2013: 40% de la population mondiale, soit environ 2,7 milliards de personnes, sont connectées à internet. Le chinois dépasse l’anglais comme langue dominante.

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Le World Wide Web fête ses 25 ans


WWW a 25 ans, il a réuni des milliards de personnes sur la toile. Nous avons des possibilités a l’infini avec des liens, des moteurs de recherches, des réseaux sociaux … Malgré qu’il est aussi contrôlé par des gouvernements, ou par ceux qui mènent le marché
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Le World Wide Web fête ses 25 ans

 

Photo prise le 30 Avril 2013, à Genève, qui montre une copie de 1992 de la première page Web du monde. Photo Fabrice Coffreni / AFP

Glenn Chapman

 

SAN FRANCISCO – Il y a 25 ans, internet n’était qu’une idée développée par un informaticien inconnu. Elle a pourtant débouché sur un phénomène mondial, qui a changé la vie de milliards de personnes.

Le Britannique Tim Berners-Lee travaillait dans un laboratoire du CERN, l’organisation européenne pour la recherche nucléaire, quand il a imaginé une manière d’accéder facilement à des fichiers sur des ordinateurs reliés entre eux. Il l’a formalisée dans un article le 12 mars 1989, considéré comme l’acte de naissance du World Wide Web.

L’idée était pourtant tellement audacieuse qu’elle a failli ne jamais se concrétiser.

«Il y avait une énorme dose d’orgueil dans le projet au départ», raconte à l’AFP Marc Weber, créateur et conservateur du programme sur l’histoire de l’internet au Musée d’histoire informatique de Mountain View en Californie.

«Tim Berners-Lee a sorti de nulle part, sans qu’on lui ait rien demandé, tout ce système de gestion de documents» et au départ ses collègues l’ont «complètement ignoré».

LE WEB A EU DES RIVAUX

À la base, le web est un logiciel pour naviguer parmi les informations qui sont en ligne. Son aspect distinctif est la possibilité de cliquer sur des liens pour ouvrir des fichiers sur des ordinateurs qui peuvent être localisés n’importe où.

Berners-Lee va finalement convaincre le CERN d’adopter le système après avoir démontré son utilité en compilant un annuaire du laboratoire dans un index en ligne.

Mais même alors, le combat n’est pas gagné. Les militaires américains ont commencé à étudier l’idée de connecter des ordinateurs à des réseaux dès les années 1950, et ont lancé en 1969 Arpanet, un précurseur de l’internet actuel.

Au départ, le web a des rivaux comme CompuServe ou le Minitel par exemple. Mais ceux-ci sont payants, quand le système de Berners-Lee permet de publier gratuitement des contenus sur des ordinateurs connectés au réseau, souligne Marc Weber.

Le vice-président Al Gore joue un rôle important en décidant les ministères à se convertir au web, et le lancement en 1994 du site internet de la Maison blanche apparaît comme un sceau d’approbation.

Par la suite, alors que la quantité d’informations hébergée sur des serveurs explose, des géants comme Google ou Yahoo! se créent sur la base de services aidant les gens à retrouver les pages intéressantes.

«L’ordinateur personnel a changé la manière dont nous travaillons, mais le web a bouleversé et changé un tas de secteurs», relève Michael McGuire, un analyste du cabinet de recherche Gartner.

La possibilité d’accéder librement à des fichiers sur internet a ébranlé les modèles traditionnels d’activité dans la musique, le cinéma ou les médias.

«N’importe qui peut être un auditeur, n’importe qui peut être un éditeur, sur le même réseau. Il n’y avait jamais rien eu comme cela», note Jim Dempsey, vice-président chargé des politiques publiques au Centre pour la démocratie et la technologie.

LIBERTÉ MENACÉE

Un principe important d’internet est son caractère égalitaire et ouvert, mais celui-ci est menacé, avertit Jim Dempsey.

«On n’empêchera jamais un adolescent de regarder des photos de chatons», dit-il. «Le problème est qu’on peut limiter la capacité des gens à critiquer le gouvernement, ou créer un internet à plusieurs vitesses dans lequel il est plus difficile aux innovateurs, aux critiques, ou aux défenseurs des droits de l’Homme d’atteindre un public mondial.»

Le web a unifié internet mais rien n’est «gravé dans le marbre» et il pourrait se fragmenter à nouveau, juge aussi Marc Weber.

Aux États-Unis, de grands fournisseurs d’accès ont gagné le droit de traiter de manière préférentielle certaines données qui circulent en ligne.

Des gouvernements tentent de porter atteinte à la protection des données privées en ligne, d’autres restreignent la liberté du web en en bloquant des portions.

Un autre enjeu est l’accès à la toile de milliards de personnes supplémentaires dans les marchés émergents, notamment à l’aide des smartphones.

Car «le web n’est encore qu’à moitié construit. Il n’est pas encore mondial», rappelle Marc Weber.

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Une immatriculation web à prix d’or


Qui voudrait payer plus de 170 000 dollars pour une plaque d’immatriculation juste pour voir WWW inscrit sur sa plaque d’automobile. Bon ca va surement payer pour de belles routes la-bas en Malaisie vue que le ministère des Transport gonfle ses coffres
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Une immatriculation web à prix d’or

 

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Associated Press
Kuala Lumpur, Malaise

L’engouement pour l’internet n’a pas épargné la Malaisie, où plus de 18 000 personnes ont voulu acquérir une plaque d’immatriculation portant les lettres WWW – le sigle du World Wide Web.

Le sultan du royaume de Johor, Ibrahim Ismail, réputé pour être un passionné d’automobile, a obtenu la plus recherchée, «WWW1», pour un montant record de 520 000 ringgits (près de 170 000 $ CAN).

Le ministère des Transports a estimé lundi que les plaques en WWW devraient lui rapporter un total de 11,3 millions de ringgits (environ 3,7 millions $ CAN).

Le précédent record remontait à 2010, avec 330 100 ringgits (107 000 $ CAN) pour une plaque d’immatriculation «MCA1», MCA étant le sigle d’un parti politique malaisien.

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