Ce que vous devez savoir sur les "logiciels de rançon"


C’est le point le plus négatif d’internet que des pirates informatiques envoient des virus, des logiciels de rançon comme ce fut le cas, vendredi dernier qui a affecté nombres d’institutions et d’entreprises. Ce qu’il faut aussi savoir, c’est que cela peut même affecter des particuliers que ce soit sur l’ordinateur, tablettes et smartphone. Il faut être prudent quand on clique sur des liens. Et avoir un anti-virus à jour ainsi et savoir quoi faire si cela nous arrive
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Ce que vous devez savoir sur les « logiciels de rançon »

 

Les logiciels de rançon, utilisés dans la vague de cyberattaques qui a touché plusieurs dizaines de pays dans le monde, sont devenus au fil des années l’un des outils préférés des pirates informatiques. Comment fonctionnent-ils et comment s’en prémunir? Qu’est-ce qu’un « logiciel de rançon »?

Les « logiciels de rançon« , ou « ransomware », sont des logiciels malveillants qui verrouillent les fichiers informatiques et forcent leurs utilisateurs à verser une somme d’argent, souvent sous forme de monnaie virtuelle, pour en recouvrer l’usage.

Ces dispositifs, parfois qualifiés de « rançongiciels », sont utilisés aussi bien sur les PC que sur les tablettes et les smartphones. Ils touchent « à la fois les particuliers, les entreprises et les institutions », rappelle à l’AFP Amar Zendik, PDG de la société de sécurité Mind Technologies.

Comme cela fonctionne-t-il?

Les pirates informatiques prennent en général le contrôle des ordinateurs en exploitant les failles d’internet. Cela peut passer par la consultation par la victime d’un site web préalablement infecté ou par l’ouverture d’un email invitant à cliquer sur un lien ou à télécharger une pièce jointe.

En quelques secondes, le logiciel malveillant peut alors s’implanter.

« Quand il s’installe, il n’a pas de charge virale et ne peut pas être détecté », explique à l’AFP Laurent Maréchal, expert en cybersécurité chez McAfee: ce n’est qu’ensuite qu’il « télécharge le ‘payload’, c’est-à-dire la charge virale », ajoute-t-il.

Dès lors, le poste de travail se trouve chiffré… et donc bloqué.

« Le plus souvent, l’utilisateur doit envoyer un SMS », bien entendu payant, « pour obtenir un code de déblocage », détaille M. Maréchal, qui précise que l’infection, dans certains cas complexes, peut se propager « sans intervention humaine ».

Leur utilisation est-elle fréquente?

Oui. Et le phénomène ne cesse de s’amplifier. Selon l’éditeur de logiciels de sécurité Kapersky Lab, 62 nouvelles familles de « ransomwares » ont été répertoriées l’an dernier. Et d’après McAfee, le nombre de d' »échantillons » détectés a grimpé de 88% en 2016, pour atteindre le chiffre de quatre millions.

A l’origine de ce succès: le retour sur investissement des « rançongiciels », jugé élevé par les pirates.

« Souvent, les pirates demandent de petits montants. Mais accumulés, ces petits montants font de grosses sommes », explique Amar Zendik.

Un avis partagé par Laurent Maréchal, qui rappelle que les « ransomware » sont « faciles à se procurer« . « Sur le ‘darkweb’ (nb: partie obscure de l’internet, non référencée dans les moteurs de recherche classiques), les particuliers peuvent acheter des ransomware prêts à l’emploi, parfois pour seulement 150 dollars », insiste-t-il.

Pourquoi l’attaque de vendredi a-t-elle été si massive?

Selon les premiers éléments de l’enquête, les auteurs de cette cyberattaque ont réussi à exploiter une faille dans le systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l’agence de sécurité américaine NSA.

« On a affaire une attaque de type ‘zero day’, s’appuyant sur une faille jusque-là inconnue », souligne Amar Zendik, qui explique l’ampleur du piratage par l’outil impliqué (Windows, un système d’exploitation incontournable) mais aussi par la stratégie des pirates, sans doute motivés par la malveillance.

« On n’est pas sur un ‘ransomware’ classique, qui vise en général des particuliers ou des petites entreprises. Là, les pirates se sont attaqués à des grandes institutions, peu susceptibles de payer, surtout vu la publicité faite à l’opération », rappelle le spécialiste, qui penche pour une attaque menée par « hackers ».

« A priori, les auteurs de l’attaque ne souhaitaient pas récupérer de l’argent, mais plutôt faire un coup », ajoute-t-il.

Comment se prémunir d’une telle opération?

Plusieurs règles simples peuvent être suivies pour réduire les risques d’infection, dans le cas de cette cyberattaque comme pour l’ensemble des « ransomware ».

Parmi elles: l’application régulière des mises à jours de logiciels de sécurité, qui permettent de corriger les failles exploitées par les virus.

En cas d’incident, les autorités conseillent par ailleurs de déconnecter immédiatement du réseau les équipements infectés, afin de les isoler. Dans le cas d’un virus touchant une entreprise ou une institution, il convient par ailleurs d’alerter au plus vite les responsables informatique.

Les autorités comme les éditeurs de logiciels recommandent par ailleurs expressément aux entreprises et aux particuliers de ne pas payer de rançon.

« Cela ne garantit pas que l’accès aux données sera restauré », a prévenu le ministère américain de la Sécurité intérieure dans un communiqué

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Une attaque informatique de portée mondiale suscite l’inquiétude


Un rançongiciel monstre attaque plusieurs pays dont des hôpitaux, qui mettent des patients en danger. Il semble que c’est la NASA qui aurait découvert cette cyberattque, mais n’aurait pas prévenu au moment voulu et cela aurait peut-être pu éviter qu’environs 100 pays soient affectés
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Une attaque informatique de portée mondiale suscite l’inquiétude

 

Les autorités américaines et britanniques ont mis en garde vendredi contre une vague de cyberattaques simultanées qui a touché des dizaines de pays dans le monde, à l’aide d’un logiciel de rançon, et conseillé de ne pas payer les pirates informatiques.

Ceux-ci ont apparemment exploité une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l’agence de sécurité américaine NSA.

«Aujourd’hui nous avons assisté à une série de cyberattaques contre des milliers d’organisations et d’individus dans des dizaines de pays», a indiqué dans un communiqué l’agence britannique de cybersécurité (NCSC) qui recommande de mettre à jour ses logiciels de sécurité et ses antivirus.

«Nous avons reçu de multiples rapports d’infection par un logiciel de rançon», a écrit le ministère américain de la Sécurité intérieure dans un communiqué. «Particuliers et organisations sont encouragés à ne pas payer la rançon, car cela ne garantit pas que l’accès aux données sera restauré».

Cette vague d’attaques informatiques de «portée mondiale» suscite l’inquiétude des experts en sécurité. Le logiciel verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d’argent sous forme de bitcoins pour en recouvrer l’usage: on l’appelle le «rançongiciel».

«Nous avons relevé plus de 75 000 attaques dans 99 pays», a noté vers 20H00 GMT Jakub Kroustek, de la firme de sécurité informatique Avast, sur un blogue.

Forcepoint Security Labs, autre entreprise de sécurité informatique, évoque de son côté «une campagne majeure de diffusion de courriels infectés», avec quelque 5 millions de courriels envoyés chaque heure répandant le logiciel malveillant appelé WCry, WannaCry, WanaCrypt0r, WannaCrypt ou Wana Decrypt0r.

Des organisations en Espagne, en Australie, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et au Mexique ont également été touchées selon des analystes. Aux États-Unis, le géant de livraison de colis FedEx a reconnu avoir lui aussi été infecté.

Le ministère russe de l’Intérieur a également annoncé avoir été touché par un virus informatique vendredi, même s’il n’a pas été précisé s’il s’agit bien de la même attaque.

Ces attaques informatiques ont notamment touché le service public de santé britannique (NHS), bloquant les ordinateurs de nombreux hôpitaux du pays.

«À ce stade, nous n’avons pas d’élément permettant de penser qu’il y a eu accès à des données de patients», a voulu rassurer la direction du service public de santé britannique.

L’attaque a toutefois sérieusement désorganisé des dizaines d’hôpitaux, contraints d’annuler certains actes médicaux et de renvoyer des ambulances vers d’autres établissements.

«Nous sommes conscients que ces attaques sur des services d’urgence ont un lourd impact sur les patients et leurs familles et nous mettons tout en oeuvre pour remettre en route ces services vitaux», a indiqué le NCSC.

Des images ont été partagées sur les réseaux sociaux avec des écrans d’ordinateurs du NHS demandant le paiement de 300 dollars en bitcoins avec la mention: «Oups, vos dossiers ont été cryptés».

Le paiement doit intervenir dans les trois jours, ou le prix double, et si l’argent n’est pas versé dans les sept jours les fichiers piratés seront effacés, précise le message.

Microsoft a publié un correctif de sécurité il y a quelques mois pour réparer cette faille, mais de nombreux systèmes n’ont pas encore été mis à jour.

Selon la société Kaspersky, le logiciel malveillant a été publié en avril par le groupe de pirates «Shadow Brokers», qui affirme avoir découvert la faille informatique par la NSA.

«Contrairement à des virus normaux, ce virus se répand directement d’ordinateur à ordinateur sur des serveurs locaux, plutôt que par courriel», a précisé Lance Cottrell, directeur scientifique du groupe technologique américain Ntrepid. «Ce logiciel de rançon peut se répandre sans que qui que ce soit ouvre un courriel ou clique sur un lien».

«Des logiciels de rançon sont particulièrement vicieux quand ils infectent des institutions comme des hôpitaux, où la vie de patients est mise en danger», a repris M. Kroustek, analyste d’Avast.

«Si la NSA avait discuté en privé de cette faille utilisée pour attaquer des hôpitaux quand ils l’ont « découverte », plutôt que quand elle leur a été volée, ça aurait pu être évité», a regretté sur Twitter Edward Snowden, l’ancien consultant de l’agence de sécurité américaine qui avait dévoilé l’ampleur de la surveillance de la NSA en 2013.

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Astuce geek : 5 raccourcis indispensables pour votre navigateur Internet


 

Des petits trucs qui pourraient être pour éviter de toujours utiliser la souris. J’ai essayé ses raccourcis de clavier sur Google Chrome et cela fonctionne bien
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Astuce geek : 5 raccourcis indispensables pour votre navigateur Internet

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Pour gagner du temps dans sa navigation Internet, connaître les principaux raccourcis clavier est un must.

FLORENCE SANTROT

metronews.fr

CONSEILS – Comment rouvrir une fenêtre fermée par erreur ? Comment faire une recherche inversée sur une image ? Comment naviguer incognito ? metronews vous répond.

Que vous utilisez Chrome ou Firefox, voici cinq raccourcis qui vont vous faciliter la vie dans votre usage quotidien de votre navigateur Internet. La touche Contrôle sera utilisée sous Windows, Commande (ou Pomme) sous Mac.

1. Rouvrez une page fermée par erreur

Control/Commande+Majuscule+T : cette combinaison permet de rouvrir un onglet récemment fermé. Si vous avez supprimé par erreur une page Internet et que vous voulez la retrouver, c’est la solution la plus simple car elle prend moins de temps que d’aller fouiller dans son historique. Selon les navigateurs, vous pouvez ainsi en rouvrir plusieurs et remonter peu à peu dans le passé. Pratique aussi pour espionner un proche…

2. Faites une recherche inversée sur une image

Après avoir fait une recherche dans Google Images, si vous voulez aller plus loin et faire une recherche inversée sur une image en particulier, attrapez l’image avec votre souris (clic gauche) et vous la déplacez pour la lâcher dans la barre de recherche.

3. Ouvrez un lien dans une nouvelle fenêtre

Il vous suffit de maintenir la touche Contrôle (Windows) ou Commande (Mac) appuyée juste avant de cliquer sur un lien pour que celui-ci s’ouvre dans un nouvel onglet. La page sur laquelle vous êtes reste active. Le lien sera ouvert « en fond » c’est-à-dire que la page sur laquelle vous êtes restera active. A vous de choisir quand vous souhaitez basculer sur l’autre page fraîchement ouverte.

4. Naviguez de manière anonyme

Pas envie que votre entourage sache que vous appréciez consulter certains types de sites ? Vous voulez éviter certaines publicités ciblées en raison de cookies ? Rien de plus simple. Il suffit de lancer une page en navigation privée. Pour cela, ouvrez une nouvelle fenêtre avec la combinaison de touches suivante : Contrôle/Commande+Majuscule+N. Les pages vues ne seront pas enregistrées dans l’historique, il n’y aura pas de trace dans les cookies, etc. Vous naviguerez incognito. En revanche, en cas d’activité répréhensible, sachez que vous pouvez toujours être identifié.

5. Gagnez du temps avec l’extension « .com »

Pas envie de taper « .com » à la fin de chaque URL ou presque ? Il suffit d’utiliser al combinaison de touches Contrôle+Entrée pour ajouter « .com » à la fin d’une adresse (et www au début).

Et en bonus :

– Contrôle/Commande + F : lancer une recherche dans la fenêtre active ou l’onglet actif

– Contrôle/Commande + T : ouvrir un nouvel onglet

– Contrôle/Commande + W : fermer l’onglet en cours

– Contrôle/Commande + Majuscule + N : ouvrir une nouvelle fenêtre en navigation privée

– Contrôle/Commande + flèche gauche : revenir à la page précédente

– Contrôle/Commande + flèche droite : aller à la page suivante

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– Contrôle/Control + tabutation : passer d’un onglet à l’autre (de la gauche vers la droite)

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