Mort de Léonard Nimoy, alias Spock


Léonard Nimoy, l’homme qui n’a jamais pu se dissocier de Monsieur Spock est décédé. Il a du apprendre à vivre avec son personnage jusqu’à la fin
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Mort de Léonard Nimoy, alias Spock

 

Leonard Nimoy et sa femme Susan Bay, en mai 2013.

Leonard Nimoy et sa femme Susan Bay, en mai 2013. KEVIN WINTER / AFP

Benjamin Benoit

Il avait déjà fait pleurer les fans de Star Trek à la fin de La revanche de Khan, lorsque son personnage, Spock, se sacrifiait pour sauver le vaisseau Enterprise. Leonard Nimoy s’est éteint ce 27 février, à l’âge de 83 ans, a annoncé sa femme au New York Times. Il avait été hospitalisé en début de semaine pour des douleurs à la poitrine.

Marié pendant 33 ans à l’actrice Sandra Zober, dont il a divorcé en 1987, il avait épousé le jour de l’an 1989 Susan Bay, cousine du réalisateur de films d’action Michael Bay. Il laisse derrière lui deux enfants, Adam et Julie Nimoy.

Né le 26 mars 1931 à Boston, Leonard Nimoy est le fils d’un couple de juifs orthodoxe ukrainiens, une confession au coeur de sa vie. Encouragé par son grand-père, il fait ses premiers pas d’acteur à l’âge de huit ans, et décroche son premier rôle à 17 ans dans une production amateur. Il rentre à l’université de Boston mais ne termine pas son cursus de théâtre – ce qui ne l’empêchera pas de recevoir plusieurs diplômes honorifiques au cours de sa vie.

Il enchaîne alors de nombreux rôles avant de percer, accumulant une cinquantaine d’apparitions dans des films de séries B, dont Perry Mason, Bonanza, Two Faces West. C’est sur un tournage qu’il rencontre en 1954 son futur camarade de Star Trek, William Shatner, alias le capitaine Kirk. Leonard Nimoy prend alors le risque le plus payant de sa carrière. A l’époque, la science-fiction est réservée aux petits budgets et à un jeune public, il va pourtant intégrer le casting d’une petite série du studio en déclin Desilu (bientôt Paramount), nommée Star Trek.

C’est cette série de science-fiction, initialement diffusée de 1966 à 1969, qui lui donnera son rôle-clé : Spock, alien mi-homme mi-Vulcain, une race caractérisée par sa logique et son premier degré excessif. Ses racines humaines, plus émotives, ressurgissent parfois et font tout le sel de ce personnage extraterreste, torturé et souvent involontairement drôle. Chaque fan de Star Trek peut réciter ses caractéristique : sa capacité à endormir n’importe qui d’une simple pression sur l’épaule ; ses oreilles pointues ; et le fameux signe vulcain, un douloureux « V » de la main qui s’ouvre entre le majeur et l’annulaire. Un signe emblématique, inspiré, selon lui, d’un signe de prière juive orthodoxe. Le geste vulcain s’accompagne de la maxime « longue vie et prospérité », qu’il s’est approprié, signant chacun de ses tweets avec.

Une relation complexe avec son double

Leonard Nimoy restera la figure de Spock tout au long de sa vie, dans ses nombreuses adaptations et déclinaisons : une série animée, une succession de films dérivés de la série dans les années 80… En parallèle, après la fin de la série télévisée originale, il poursuit une filmographie foisonnante où il côtoie notamment Yul Brunner dans Catlow (1971). Dans les années 1980, il amorce une longue carrière sur scène : il a joué notamment dans la version théâtrale de Vol au dessus d’un nid de coucous, Caligula, Sherlock Holmes et My Fair Lady. Touche-à-tout, il s’essaie à de nombreuses formes d’arts, dont la photographie et la chanson il sort plusieurs albums à la fin des années 60.

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Leonard Nimoy, dans le rôle de Spock.

Leonard Nimoy, dans le rôle de Spock. NBC

Leonard Nimoy est l’auteur de deux autobiographies aux titres curieux : Je ne suis pas Spock, puis Je suis Spock. Signes d’une relation compliquée avec son “double” cinématographique, et soigneusement entretenue avant de retrouver une forme de paix avec son double – et les hordes de fans, qui se baptisent « trekkers » ou « trekkies ». Initialement hésitant à incarner Spock, cultivant une fixation sur ses fameuses oreilles, Nimoy est toujours resté le visage de Spock. Le personnage vole la vedette au Capitaine Kirk de William Shatner, avec un salaire moindre. L’acteur devient progressivement le personnage, et assiste à la popularité de la série qui ne décolle que quelques années après sa fin.

Au milieu des années 1970, Star Trek est un véritable phénomène culturel, durablement inscrit dans la culture populaire. Des conventions dédiées voient le jour à Chicago, Los Angeles, New York… et acceuillent des dizaines de milliers de fans. Il lutte alors pour oublier son alter-ego à oreilles poinutes.

« Je suis passé par une crise d’identité. Embrasser Monsieur Spock ou subir la colère du public ? Je n’avais pas le choix. Spock et Star Trek  étaient vivants, je n’y pouvais rien. »

 Après de longues négociations, il retourne dans le personnage pour mieux l’enterrer dans les films adaptés. Il aura un rôle croissant sur la production des suivants, utilisant Spock comme un outil de négotiation.

Dans Je suis Spock, il déroule des dialogues imaginaires et quelque peu schizophréniques avec son personnage-titre.

« Spock, savez-vous à quel point nous sommes chanceux de nous avoir ? – Je ne crois pas en la chance, je pense que chaque évènement est statistique… – Nous sommes tous deux très chanceux, Spock. Chanceux d’avoir vécu cette vie. – Oui, je suppose que oui… »

En 2010, il annonce sa retraite et passe le relais à Zachary Quinto, qui incarne sa version « jeune » dans les deux films de J.J. Abrams, Star Trek (2009) et Star Trek : Into Darkness (2013). Leonard Nimoy continue à jouer, et réalise notamment des doubalges pour des dessins animés Disney ou des jeux vidéo de niche. jJsqu’à ce que sa santé se détériore en 2014, où il est diagnostiqué d’une obstruction chronique des poumons.

« J’ai arrêté de fumer il y a 30 ans » tweete-t-il. « Pas assez tôt… »

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Le «capitaine Kirk» discute avec Chris Hadfield


En janvier dernier .. le capitaine Kirk a tweeter avec l’astronaute Chris Hadfield qui, lui est toujours dans l’espace  (Star Trek: Chris Hadfield communique avec l’Enterprise ) Il semble qu’ils ont remit cela mais de vive voix .. entre la Terre et l’espace. C’est la science fiction devenu réalité
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Le «capitaine Kirk» discute avec Chris Hadfield

 

Chris Hadfield... (Photo Paul Chiasson, La Presse Canadienne)

Chris Hadfield

PHOTO PAUL CHIASSON, LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
Longueuil

Un moment surréaliste dans l’espace s’est produit jeudi matin quand l’homme qui a interprété le capitaine James T. Kirk a discuté avec un véritable astronaute à bord de la Station spatiale internationale.

William Shatner, l’acteur d’origine montréalaise qui a joué dans la populaire série Star Trek, a parlé pendant quelques minutes avec l’astronaute canadien Chris Hadfield, qui a amorcé en décembre un séjour de cinq mois dans l’espace.

L’acteur a posé des questions sérieuses à propos des attentes de M. Hadfield pour ce périple, de ses peurs et des émotions qu’il ressentait lorsqu’il regardait la Terre depuis l’espace.

Les deux hommes ont également échangé quelques plaisanteries.

M. Shatner a demandé à M. Hadfield comment il se sentait, loin de sa planète natale. L’astronaute a répondu avec philosophie que l’humanité avait réalisé de grandes avancées depuis l’époque de Star Trek.

M. Hadfield a ajouté que dans les années 1960, avoir une conversation téléphonique avec une personne dans l’espace relevait de la science-fiction. Aujourd’hui, c’est une réalité qui aide les astronautes à se sentir plus près de leurs proches.

L’acteur a conclu en exprimant son regret que la conversation soit de si courte durée, et a suggéré qu’au retour de M. Hadfield sur Terre, ils continuent leur discussion autour d’un verre de whisky et d’un cigare – comme il le fait dans la série téléviséeBoston Legal.

M. Shatner a conversé depuis Los Angeles, et M. Hadfield était visible grâce à une vidéo diffusée sur le site de l’Agence spatiale canadienne.

M. Hadfield a également répondu jeudi aux questions de 30 passionnés de l’espace, qui étaient en compagnie de l’astronaute Jeremy Hansen à l’agence, à Longueuil.

L’astronaute canadien participe à une mission dans l’espace de cinq mois. Depuis son départ, il envoie des clichés de la Terre sur une base quotidienne. À la mi-mars, il deviendra le premier Canadien à prendre le commandement de la Station spatiale internationale.

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Star Trek: Chris Hadfield communique avec l’Enterprise


J’avoue que Star Trek que ce soit la série, les films avec William Shatner ou ceux avec Chris Pine m’ont toujours vraiment plu .. je peux voir et revoir encore et encore .. et juste ce genre d’échange sur Twitter au ton de l’Entreprise est vraiment génial
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Star Trek: Chris Hadfield communique avec l’Enterprise

 

Astronaute dans l'ISS - Star Trek: Chris Hadfield communique avec l'Enterprise

Photo AFP / Alexander Nemenov

Agence France-Presse

OTTAWA – La réalité et la fiction se sont télescopées la semaine dernière dans l’espace: un vrai astronaute, le Canadien Chris Hadfield, a communiqué via Twitter avec l’équipage de la navette Entreprise, immortalisée par la série télévisée Star Trek

Tout a commencé par un message envoyé sur Twitter par l’acteur William Shatner, le capitaine Kirk du vaisseau Enteprise, qui a demandé Chris Hadfield, commandant actuel de la Station spatiale internationale s’il «tweetait depuis l’espace».

Hadfield, qui s’exprime sur Twitter en tant que@Cmdr_Hadfield, a répondu avec une citation tirée du classique télévisé:

«Orbite standard, Capitaine. Et nous détectons des signe de vie à la surface».

D’autres acteurs se sont rapidement joints à la conversation, dont George Takei, qui avait joué le lieutenant Hikaru Sulu, Leonard Nimoy, alias Spock, et Wil Wheaton, l’enseigne Wesley Crusher dans La Nouvelle Génération. Ce dernier a dit à Hadfield:

«Si les Nanites vous embêtent en orbite, je connais quelqu’un qui pourra vous aider à les contenir, il s’y connaît».

Il faisait allusion à un épisode dans lequel des robots minuscules s’échappent d’une expérience menée par Crusher et sèment le chaos à bord d’Enterprise.

Montrant à nouveau sa connaissance de la série, Hadfield a intimé à «Wesley» l’ordre de gagner sans délai la salle des machines.

L’astronaute américain Buzz Aldrin a envoyé un tweet pour déplorer que Twitter n’existait pas quand il a mis les pieds sur la Lune, avec Neil Armstrong, en 1969.

Créée par Gene Roddenberry il y a un demi-siècle, la première série de Star Trek a donné naissance à tout un univers futuriste, dépeint dans six feuilletons télévisés et douze longs métrages, et fréquenté fidèlement par des millions de fans de tout âge.

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