Il est impossible de se désabonner de ces sites internet


Certains sites internet sont tenaces pour garder vos données personnelles même si vous supprimez votre compte. D’autres acceptent de supprimer sauf que c’est plus compliqué qu’autre chose. Il y a des données qu’il est mieux de taire sur le web, car, il se peut que cela se retourne contre nous
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Il est impossible de se désabonner de ces sites internet

 

 

INTERNET WWW

  • Le Huffington Post Québec  |  Par Camille Lopez

Bienvenue en 2017. Certains prétendront que la présence virtuelle d’un individu est tout aussi importante que sa «vraie» vie. Et à l’ère du web omniprésent, il faut redoubler de prudence lorsque vient le temps de donner accès à ses données personnelles… Puisque dans certains cas, elles risquent de rester sur Internet, que vous le vouliez ou non.

S’il ne suffit que d’un clic pour vous désabonner de certains sites, d’autres demandent une démarche compliquée… ou ne le permettent tout simplement pas. Le Huffington Post Québec dresse la liste des sites qui ne vous permettent pas d’effacer vos données, et vous indique comment vous désabonner des réseaux sociaux les plus populaires.

Même si vous supprimez votre compte, Facebook se donne le droit de conserver des données.

Comment supprimer votre compte Facebook

Avec 1,86 milliard d’abonnés à la fin de 2016, Facebook est de loin le réseau social le plus fréquenté de la planète. Pourtant, si on écrit «Comment supprimer» dans la barre de recherche de Google, on remarque que «Comment supprimer un compte Facebook» figure parmi les recherches les plus populaires. Sans surprise.

comment supprimer

Mauvaise nouvelle pour ceux qui veulent repartir de zéro, même si vous supprimez votre compte, Facebook se donne le droit (et vous avez accepté les conditions en vous inscrivant) de conserver des données, dont vos messages. Gardez en tête que la plus grande partie de votre utilisation du site dépend des interactions avec les autres usagers. Les photos de vous que votre ami a téléchargées, les conversations avec votre collègue, les événements marquants de votre sœur auxquels vous avez participé: toutes ces informations restent sur leur propre profil.

Le processus de suppression de la majeure partie de vos données peut prendre jusqu’à trois mois. Et une fois votre compte désactivé, il vous sera impossible de retrouver vos informations. Cliquez ici pour vous désabonner.

Comment supprimer des mois ou des années de votre journal Facebook

Chuuut. On a tous des phases dont on est plus ou moins fiers. Pour plusieurs, supprimer manuellement des mois ou des années en entier peut être très laborieux. Heureusement, il existe des logiciels qui suppriment rapidement les publications dont vous voulez vous débarrasser. Voici une extension Chrome qui fait le travail.

Il est impossible de se désabonner de ces sites

Sur d’autres sites, tels que Couchsurfing ou Wikipedia, la suppression complète est impossible. Votre profil peut être «suspendu» ou «désactivé», mais restera toujours disponible si vous souhaitez le réactiver «au cas où».

Voici les sites qui ont retenu notre attention, pour la liste complète, consultez Background Check.

  • Animal Crossing
  • WordPress.com
  • Wikipedia
  • Starbucks
  • Playstation Network
  • League of Legends
  • Blogger (Google)
  • Call of Duty
  • Couchsurfing

Il est très compliqué de se désabonner de ces sites

Ces sites internet tiennent vraiment à garder votre compte actif, mais vous permettent tout de même de vous désabonner. La plupart des compagnies énumérées plus bas vous demanderont de communiquer directement avec elle, puis supprimeront votre abonnement.

  • Adobe
  • Amazon
  • Asos
  • Craigslist
  • Etsy
  • Gamespot
  • Groupon
  • iTunes/Apple
  • Rotten Tomatoes
  • Skype
  • Ticketmaster
  • TripAdvisor

Et vos données personnelles, dans tout ça?

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que sur Internet, rien n’est gratuit. Vos données personnelles, qu’il s’agisse de celles que vous donnez vous-mêmes en créant un profil en ligne, ou celles reliées à vos habitudes d’utilisation du Web, sont une vraie mine d’or pour les publicitaires. Votre empreinte virtuelle permet de cibler vos préférences… et ainsi vous vendre les produits les plus susceptibles de vous intéresser.

Protéger vos données contre les fraudeurs

CliquezJustice.ca vous recommande de fournir le moins d’informations personnelles sur les réseaux sociaux. En 2016, le vol d’identité était la troisième technique de fraude la plus fréquente au Canada. Évitez de fournir:

  • Votre numéro de téléphone
  • Votre date de naissance
  • Votre adresse
  • Le nom de votre employeur
  • Le nom des membres de votre famille

En 2015, Le Monde apprenait que les données personnelles des utilisateurs de réseaux sociaux européens étaient mal protégées. La solution pour éviter que ces informations ne soient pas utilisées par les autorités américaines?

«Vous pouvez envisager de fermer votre compte Facebook«, avait répondu Bernhard Schima, avocat pour la Commission européenne.

Et ce ne sont pas que vos données «cachées» qui pourraient être compromises. La douane américaine peut exiger l’accès à vos réseaux sociaux et à vos contacts si vous souhaitez entrer ou sortir des États-Unis.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Attention, Wikipédia n’est pas un bon médecin…


Que ce soit sur Wikipédia, sur des blogs (dont le mien) ou des sites fiables, le diagnostic d’un problème de santé ne se fait que par des professionnels de la santé et non internet, car il y a plusieurs facteurs physiques, génétiques, moraux, et certains examens, qui peuvent changer du tout au tout une réponse sur les sa santé
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Attention, Wikipédia n’est pas un bon médecin…

La célèbre encyclopédie participative en ligne Wikipédia fait office de référence pour bon nombre de personnes. Pourtant, ses pages médicales en anglais sont loin de ne contenir que des vérités… © Ianusius, Wikipédia, cc by 3.0

Lorsqu’on se sent malade, le premier réflexe est souvent d’aller se renseigner sur la toile, et souvent sur Wikipédia, très bien positionné dans les moteurs de recherche. Mais c’est une mauvaise idée car des scientifiques ont révélé de nombreuses erreurs dans les entrées, en langue anglaise, de 9 des 10 maladies les plus coûteuses aux États-Unis.

Internet a bouleversé notre façon de consommer l’information. Autrefois, il fallait s’installer dans une bibliothèque pour se renseigner sur le monde. Désormais, avec un smartphone ou une tablette tactile, nous disposons de ressources quasi-infinies à notre portée en permanence. Si bien qu’à la moindre interrogation, nous sommes nombreux à solliciter les moteurs de recherche pour assouvir notre soif de réponse, parfois peut-être au détriment de notre réflexion et de notre mémoire.

Et parmi les sites les mieux référencés, Wikipédia. Cette encyclopédie en ligne participative, lancée en 2001, contenait en mars dernier plus de 31 millions d’articles, dans 285 langues différentes. Son succès repose sur la possibilité de tout-un-chacun (et donc de n’importe qui) d’y collaborer, avec quelques garde-fous pour tenter d’assurer le sérieux du contenu. Mais qu’en est-il réellement du sérieux du contenu ?

La question se pose et peu de recherches scientifiques se sont intéressées au sujet, pourtant lourd de conséquences. Il y a par exemple plus de 20.000 pages dédiées à des thématiques de santé, scrutées par les malades ou hypocondriaques cherchant à poser un diagnostic. Sont-ils bien informés et bien conseillés ? Robert Hasty, chercheur à l’université Campbell (Caroline du Nord, États-Unis), a voulu éprouver les fiches médicales de la célèbre encyclopédie en ligne. Et avec toutes les erreurs révélées dans le Journal of the American Osteopathic Association (JAOA), son travail conclut qu’il vaut mieux ne pas toujours se ranger à l’avis du docteur Wikipédia.

Le nez qui coule et un peu de fièvre ? Vite sur Internet pour voir de quel mal je souffre. Mauvais réflexe...

Le nez qui coule et un peu de fièvre ? Vite sur Internet pour voir de quel mal je souffre. Mauvais réflexe… © University of the people, Wikipédia, cc by sa 3.0

Wikipédia ne réussit pas son examen de médecine

L’étude s’est focalisée sur les pages anglophones des 10 maladies les plus coûteuses aux États-Unis, parmi lesquelles le cancer du poumon, le diabète, les maux de dos, les troubles de l’humeur ou les traumatismes crâniens. À chaque maladie étaient attribués aléatoirement deux expérimentateurs, tous deux internes en médecine, invités à vérifier toutes les allégations en recherchant des références solides dans la littérature scientifique.

Bilan : dans 9 des 10 articles épiés, le jury a relevé de nombreuses discordances entre les affirmations de Wikipédia et les recherches relues par les pairs, à tel point qu’ils ne sont pas jugés fiables. Seul le texte sur les traumatismes crâniens, à priori rédigé par des experts en la matière, sort du lot.

Parmi les affirmations avancées sur le Web et pourtant erronées, certaines peuvent être lourdes de conséquences. Par exemple, celle qui précise que pour diagnostiquer une hypertension artérielle trois mesures de la pression sanguine en différentes occasions doivent être respectées. Une aberration pour les cardiologues, qui y voient le risque de retarder la prise en charge d’un patient. Autre point incorrect avancé : le fait que les antidépresseurs n’ont aucune efficacité chez les enfants. Les parents lisant cela risquent de refuser la prescription de leur médecin sous prétexte des informations qu’ils ont lues sur Internet.

Chacun chez soi et les malades seront mal soignés

Le mieux à faire donc, face à la maladie, est d’aller directement consulter un professionnel de santé, qui a été formé pour soigner. Néanmoins, autre point intéressant révélé par les études précédentes, une partie des médecins, et jusqu’à 70 % des étudiants en médecine, recourent occasionnellement à Wikipédia pour glaner des informations. C’est un peu le serpent qui se mord la queue.

Parmi les raisons de ces innombrables erreurs, ce qui fait le succès de l’encyclopédie participative : la possibilité pour n’importe qui d’effectuer des modifications (encore une fois, sous un certain contrôle) Si bien que certains acteurs de la santé directement impliqués peuvent parfois réarranger la réalité à leur sauce. Par exemple, des employés d’une compagnie pharmaceutique ont été accusés en 2009 de supprimer une phrase qui expliquait qu’un médicament visant à traiter la dépression pouvait compter parmi ses effets secondaires le fait de pousser les adolescents à réfléchir davantage sur l’automutilation ou le suicide.

Si Internet contient une base de données exceptionnelle à la portée de tous, chacun est invité à se limiter à sa spécialité et à ne pas se prendre pour Dr House. Le mieux, en cas de doute, consiste à se rendre directement auprès de son médecin. Car en plus d’un diagnostic plus fiable et la prescription des médicaments adaptés, c’est aussi l’occasion de partager un peu plus de chaleur humaine que seul derrière un écran.

http://www.futura-sciences.com

Un article de Wikipédia racontait les détails d’une guerre inventée


Il est dommage que certains profite de quelque chose de gratuit et qui fait appel à la connaissance de d’autres pour élaborer des canulars.. alors que ce site est un partage de connaissance
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Un article de Wikipédia racontait les détails d’une guerre inventée

 

Le logo de Wikipédia

Agence France-Presse
Bombay, Inde

L’article sur Wikipédia est passé inaperçu pendant cinq ans mais la vérité vient d’éclater: le «conflit de Bicholim» au 17e siècle entre les dirigeants portugais de Goa et l’empire indien Maratha n’a jamais eu lieu ailleurs que dans l’esprit malicieux d’un utilisateur.

L’article sur le conflit de 1640-1641, présenté comme un épisode de l’histoire goanaise, dans le sud de l’Inde, avait été ajouté au site de l’encyclopédie gratuite en juillet 2007. Ce n’est que grâce à l’oeil de lynx d’un utilisateur que la supercherie a été découverte en décembre dernier.

«Après un examen attentif et quelques recherches, je suis parvenu à la conclusion que cet article était un canular, un canular intelligent et élaboré», a commenté cet utilisateur de Wikipédia se présentant sous le nom de «ShelfSkewed», qui a aussi relevé que les sources avaient été inventées.

Le conflit fantaisiste s’ajoute à la liste des canulars qui ont fleuri depuis la création du site en 2001, tels Bunaka, l’île indonésienne inventée, ou encore un article sur Gaius Flavius Antoninus, l’assassin supposé de Jules César.

Plus de 4 millions d’articles, créés et édités bénévolement par des contributeurs anonymes, sont aujourd’hui disponibles en anglais sur Wikipédia, et plus de 1,3 million en français. Au total, Wikipédia existe dans plus de 270 langues et compte plus de 29 millions d’entrées.

Mais de par sa nature, le site peut «être abusé pour fabriquer des canulars», selon Wikipédia. «Les canulars sur Wikipédia sont considérés comme du vandalisme et leurs auteurs s’exposent à un blocage et une interdiction», prévient le site.

http://www.lapresse.ca

Lois anti-piratage : Sous la pression, Washington fait machine arrière


On peut comprendre qu’une loi d’antipiratage pour les droits d’auteur, peut prendre forme, mais les USA ont semble t’il été trop loin … Les internautes, les sites tel que Google, Facebook et autre ainsi qu’Anonymous, se sont unis pour contester ce projet qui était trop drastique. Est-ce que la partie est gagnée .. l’avenir le dira
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Lois anti-piratage : Sous la pression, Washington fait machine arrière

Lois antipiratage - Sous la pression, Washington fait machine arrière

© AFP / Mario Tama

Agence France-Presse
Emmanuel PARISSE

WASHINGTON – Face à la levée de boucliers sans précédent contre des lois antipiratage controversées à l’examen au Congrès des États-Unis, le pouvoir politique à Washington a prudemment fait machine arrière cette semaine.

L’influence des géants d’internet Google et Wikipédia et de plusieurs dizaines d’autres sites est parvenue à entraver des projets de loi américains controversés destinés à combattre la piraterie en ligne.

«À la lumière des événements récents, j’ai décidé de reporter le vote de mardi» sur le PIPA («Protect Intellectual Property Act»), a annoncé vendredi le chef de la majorité démocrate du Sénat Harry Reid dans un communiqué.

M. Reid espère un «compromis» dans les semaines qui viennent.

Il a ajouté que «la contrefaçon et la piraterie coûtent à l’économie américaine des milliards de dollars et des milliers d’emplois chaque année» et qu’il revient au Congrès de légiférer sur la question.

Dans la foulée, le président de la commission Judiciaire de la Chambre des représentants Lamar Smith – auteur du SOPA («Stop Online Piracy Act»), le pendant du PIPA à la Chambre basse – a annoncé que sa commission allait «reporter tout examen du projet de loi jusqu’à ce qu’un consensus plus large sur une solution se dégage».

Ces rétropédalages interviennent après une vague de protestation en ligne inédite mercredi, qui a vu notamment la version anglaise de Wikipédia afficher un écran noir et Google.com masquer son logo.

Plusieurs sénateurs des deux partis, qui avaient accepté au départ d’associer leur nom à PIPA, ont demandé à ce qu’il soit retiré cette semaine. C’est le cas du républicain Orrin Hatch, qui dit avoir «écouté les inquiétudes» soulevées au sujet des projets de loi.

La Maison Blanche avait pris ses distances par rapport à ces textes dès le week-end dernier. Mercredi, le porte-parole de la présidence, Jay Carney, a défendu une lutte contre le piratage en ligne qui «ne vienne pas empiéter sur l’accès ouvert et gratuit à internet».

Jeudi soir, les quatre candidats à l’investiture républicaine pour la présidentielle de novembre 2012 – Mitt Romney, Newt Gingrich, Rick Santorum et Ron Paul – se sont aussi démarqués des deux projets de loi lors d’un débat télévisé.

Mais jeudi, la justice américaine a ordonné la fermeture du site Megaupload.com, plateforme emblématique et controversée du téléchargement direct sur l’internet.

Cette initiative a été applaudie par le sénateur Patrick Leahy, chef de la commission Judiciaire du Sénat, qui évoque la nécessité de rédiger «une loi significative» pour faire cesser la piraterie.

En représailles, les pirates informatiques d’Anonymous ont affirmé avoir bloqué jeudi des sites internet américains, dont celui du FBI.

De son côté, la commissaire européenne aux Nouvelles technologies Neelie Kroes a qualifié vendredi de «mauvais» les projets de loi antipiratage aux États-Unis, ouvrant un débat féroce au sein de l’exécutif européen avec le Français Michel Barnier, partisan de la répression.

Vendredi, Google a annoncé avoir collecté plus de sept millions de signatures pour sa pétition qui demande au Congrès de voter «non» aux projets de loi antipiratage.

Google, Wikipédia, Facebook, Twitter, Yahoo!, ou encore eBay, jugent que les textes donneraient suffisamment de pouvoir aux autorités américaines pour faire fermer à leur guise des sites accusés de piratage.

Face aux géants de la Silicon Valley, PIPA et SOPA ont en revanche reçu le soutien de Hollywood, de l’industrie musicale et de la Chambre de commerce américaine.

L’ex-sénateur démocrate Chris Dodd, désormais président de la Motion Picture Association of America qui défend les intérêts d’Hollywood, en a fait les frais, son site ayant été visé par un acte de représaille, selon Anonymous.

http://fr.canoe.ca