Le cerveau des astronautes modifié après un long vol dans l’espace


L’homme n’est pas fait pour vivre dans l’espace. Après un voyage dans l’espace prolongé, les scientifiques constatent de plus en plus les effets négatifs sur le corps humain, alors que penser d’aller coloniser d’autres planètes ?
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Le cerveau des astronautes modifié après un long vol dans l’espace

 

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Sarah Winkel

Selon une étude publiée mercredi dans le « New England Journal of Medicine », le cerveau des astronautes a tendance à se déplacer vers le haut de leur boîte crânienne lors de voyages spatiaux prolongés.

Si on savait déjà que les séjours spatiaux avaient des conséquences sur le corps des astronautes, on apprend aujourd’hui qu’ils en ont également sur leur cerveau.

Pour arriver à une telle conclusion, des chercheurs de l’Université de Caroline du Sud, aux Etats-Unis, ont effectué des radios du cerveau de 34 astronautes avant et après leur séjour dans l’espace.

Ces examens IRM ont révélé des modifications cérébrales chez les majorités d’entre eux revenant de missions spatiales à long terme: après trois mois, le cerveau avait tendance à se déplacer vers le haut de leur boîte crânienne.

« Il semble y avoir une augmentation du liquide céphalo-rachidien et un déplacement du cerveau dans le crâne », explique à CNN le professeur Rachael Seidler, qui a travaillé sur des études similaires.

Ce déplacement « serre » ainsi le crâne, et rend l’espace entre les différentes régions du cerveau plus petit.

« Il est désormais important de poursuivre avec des études supplémentaires pour examiner la durée de ces changements », a-t-elle ajouté.

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Tout ce qu’il faut savoir avant de partir pour la Lune


Un voyage touristique sur la lune, cela vous intéresse ? Attention, il y aura des conséquences à vouloir s’envoler vers l’espace. Des maux que vous ne pourrez pas y échapper, c’est un pansez-y bien !
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Tout ce qu’il faut savoir avant de partir pour la Lune

 

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SpaceX va lancer deux touristes autour de la Lune fin 2018.Photo Fotolia

Laurence Coustal, Mariëtte Le Roux

Pas de vaccins ou de monnaie locale à prévoir mais plutôt des nausées et une tête bouffie sur leurs égoportraits à anticiper: les premiers «touristes» du voyage autour de la Lune que la société américaine SpaceX annonce pour fin 2018 vont tester un nouveau type de périple, plus que particulier.

SpaceX promet d’envoyer deux passagers payants autour de la Lune, ce qui marquera, en cas de succès, le premier vol habité au-delà de l’orbite terrestre depuis la mission Apollo 17 en décembre 1972.

Le vol, qui devrait durer une semaine, sera effectué à bord du vaisseau spatial Dragon 2, une version de la capsule de fret Dragon destinée au transport des astronautes et mise au point dans le cadre d’un partenariat entre la Nasa et le secteur privé.

Q: Voyager en fusée, est-ce dangereux?

«Dans le spatial, on sait bien évaluer les risques, même les risques d’accident», explique Martin Giard, délégué scientifique espace à l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) du CNRS.

Pour lancer un homme vers les étoiles, une certification «vol habité» est nécessaire, un visa délivré par la Nasa qui ne s’obtient que si les risques sont limités.

Mais le lancement d’un vaisseau spatial reste une entreprise périlleuse.

«Il ne faut pas effrayer les gens, mais il est toujours nécessaire d’informer tout le monde sur les risques possibles, des risques inhérents au fait même de s’asseoir dans une fusée!», rappelle Thomas Berger, de l’Agence aérospatiale allemande (DLR).

Avec de possibles explosions, pannes techniques au lancement, pendant le voyage, et même au retour lors de la rentrée atmosphérique.

Mais, bonne nouvelle, les voyageurs n’ont «pratiquement aucun risque de rencontrer des débris et encore moins un astéroïde», assure Martin Giard.

Q: Des risques pendant le voyage?

«Ils vont être très malades», prévient Daniel Grant, du Centre pour l’espace d’altitude et la médecine extrême de l’environnement (CASE) à Londres.

Avec des symptômes du mal de mer, nausée, vomissements, mal de tête pendant quelques heures voire plusieurs jours. Et ils auront droit aux même symptômes quand ils poseront à nouveau les pieds sur Terre.

Avec l’absence de gravité, les liquides que contient le corps ne seront plus attirés vers le bas.

Les touristes «auront le visage vraiment bouffi et les jambes toutes minces».

Mais le problème restera avant tout esthétique et ne devrait gâcher que les égoportraits.

Autre souci d’ordre pratique, les deux aventuriers, comme tous les astronautes, vont uriner davantage.

Q: Et à plus long terme?

La durée assez courte du périple engendre peu de risques pour l’organisme «à moyen ou long terme», assure le Dr Daniel Grant .

Les effets des radiations sur le corps humain, quand on quitte l’atmosphère, représentent le seul danger vraiment important pour un tel voyage. Pour une mission de courte durée, les doses restes faibles, mais cela peut néanmoins augmenter le risque de contracter un cancer, précise Thomas Berger.

Sans parler des tempêtes de particules et de rayons. Si les touristes tombent sur ces éruptions solaires, imprévisibles, ils développeront sûrement des tumeurs.

Q: Possible pour Monsieur tout le monde?

 Jusqu’à maintenant, «nous n’avons envoyé dans l’espace que des gens extrêmement en forme, des humains parfaits», précise Daniel Grant.

Qu’arrivera-t-il à Monsieur tout le monde, voire à quelqu’un en petite forme – un peu fumeur, amateur de bon vin et de bonne chère?

Nous ne savons pas comment ils réagiront dans l’espace, nous n’en avons jamais envoyé auparavant», prévient Daniel Grant.

Et si vous avez certaines maladies, du diabète ou de la tension artérielle?

«C’est un pas dans l’inconnu», avoue le médecin.

La société SpaceX a annoncé que les premiers entraînements des apprentis astronautes doivent commencer dès cette année, après une évaluation de leur condition physique.

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Un étrange poisson pourrait révolutionner l’exploration spatiale


Bien des expériences, des études spatiales ont été utiles à l’humanité, et encore aujourd’hui, les recherches pourraient servir autant pour le commun des mortels que pour les voyageurs de l’espace
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Un étrange poisson pourrait révolutionner l’exploration spatiale

 

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Le dipneuste africain, un étrange poisson. Capture d’écran Gentside

La révolution de l’exploration spatiale ne viendra peut-être pas d’un moteur ultra moderne ou d’une source d’énergie novatrice. Mais tout simplement d’un poisson de la famille des Protopterus, le dipneuste africain. Ses capacités d’hibernation intéressent particulièrement les scientifiques et pour cause, il peut dormir pendant des années sans mourir!

Parvenir à transposer une telle capacité à un système médical permettant de mettre les humains en biostase, ou en «arrêt réversible de la vie», pourrait avoir des applications cruciales. Cela pourrait par exemple permettre de maintenir un personnes blessée ou malade en vie plus longtemps, ou encore envoyer des astronautes endormis pour de longs voyages dans l’espace.

C’est pourquoi des chercheurs de l’université de Singapour ont tenté de percer les secrets du poisson africain et leur étude publiée en mars dernier, a réussi à lever un peu plus le voile sur l’animal.

DORMIR EN ATTENDANT LA PLUIE

Le dipneuste africain est célèbre pour ses nombreuses aptitudes hors-normes dans le monde des poissons. Tout d’abord, il possède une sorte de poumon, presque plus adapté que ses branchies. Ajouté à cela, en cas de grande sécheresse, le dipneuste s’enterre et entre en hibernation, appelée estivation, en attendant que les conditions soient plus favorables.

Il peut ainsi rester cinq ans sans boire, ni manger, ni même produire de déchets. Pour percer le secret de cet étrange sommeil, les chercheurs menés par Ip Yuen Kwong ont étudié l’expression génétique du poisson au cours de l’estivation, et au moment d’en sortir. Leur but était de comprendre comment l’organisme du dipneuste régulait son activité pour lui permettre de survivre aussi longtemps.

Selon les scientifiques, les gènes assurant la destruction des déchets de l’organisme sont très actifs au cours de l’estivation. Cela permet au poisson de ne pas accumuler de déchets nocifs dans son foie. Au contraire, les gènes coagulant et ceux liés au métabolisme du fer sont désactivés: ainsi, le sang ne s’arrête pas de couler et le corps ne gaspille pas d’énergie.

Au moment du réveil, enfin, le corps du dipneuste se remet à produire des molécules permettant de transformer ses réserves de sucres et de graisses en énergie.

LA BIOSTASE, DÉJÀ  DANS LES PROJETS SPATIAUX

«Si la biostase peut être réalisée chez l’homme, les chirurgiens auraient plus de temps pour opérer des patients au cours de moments critiques où la circulation du sang arrête, et le rêve du voyage spatial sur de longues distances pourrait être réalisé», ont écrit les chercheurs dans leur communiqué.

En effet, l’Univers est grand, extrêmement grand. Et pour pousser notre exploration, les missions doivent être de plus en plus longues. Aller sur Mars prendrait 180 jours environ. Aussi, maintenir tout un équipage endormi pendant les mois ou les années de voyage présente de nombreux avantages: réduction de l’espace et des réserves nécessaire, réduction du risque de dépression lié à l’ennui ou l’isolement.

La technique envisagée actuellement n’est pas très éloignée de la cryogénie. Les astronautes pourraient être mis dans des capsules où la température se situerait entre 5 et 10°C. Automatiquement, leur corps devrait alors ralentir. Des tests ont déjà été menés et les résultats sont prometteurs, bien que certains doutes persistent. Mais qu’en est-il de l’état cognitif des personnes restées endormies si longtemps?

Les astronautes ne peuvent pas se permettre de mettre plusieurs jours ou semaines à retrouver leurs esprits s’ils viennent d’atterrir sur une autre planète. Les voyages de plusieurs années à travers l’Univers ne sont donc pas pour tout de suite. Mais qui sait, peut-être que le dipneuste africain sera la clé des conquêtes interstellaires.

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Le Japon produirait un ascenseur vers l’espace


Je peux comprendre l’engouement de développer des technologies pour l’espace, mais à quel prix ? Tout cet argent mit dans ce projet qui peut-être fonctionnera un jour, alors que la Terre a besoin qu’on en prenne soin, que des maladies n’ont toujours pas de traitement, que des gens n’ont pas le droit a l’éducation et le manque de besoin essentiels parmi les pays les plus pauvres
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Le Japon produirait un ascenseur vers l’espace

 

Le Japon produirait un ascenseur vers l'espace

Photo Fotolia

Une entreprise japonaise a un projet qui frappe l’imaginaire: avoir un ascenseur qui fonctionnera dans l’espace d’ici 2050.

Le géant de la construction Obayashi veut ainsi révolutionner le voyage dans l’espace et transformer l’économie.

Son ascenseur aurait une portée de 96 000 kilomètres. Des voitures propulsées par des moteurs magnétiques transporteraient les gens vers une station internationale à un coût beaucoup plus bas (200 $ par kilo au lieu de 22 000 $) que les navettes et fusées.

Le trajet prendrait sept jours avec 30 personnes.

Le projet serait réaliste en raison du développement de la nanotechnologie au carbone, qui est plus robuste que l’acier, avance Obayashi. La production d’un câble assez long serait faisable en 2030.

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Les 3 étapes avant de pouvoir mettre le pied sur Mars


La Nasa travaille encore pour son projet de son voyage vers la planète Mars, mais il n’est pas au bout de ses peines, Que ce soit physiologie, psychologique des volontaires et sans parler du côté mécanique du voyage, il reste beaucoup à faire. Mais, je ne comprends toujours pas pourquoi ce besoin d’aller a des années-lumières alors que sur Terre, il y a tant à faire
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Les 3 étapes avant de pouvoir mettre le pied sur Mars

 

 

Les 3 étapes avant de pouvoir mettre le pied sur Mars

La planète Mars.Photo AFP / NASA

Guy Doyen

 

Pourquoi ne peut-on pas nous rendre sur Mars aujourd’hui, en 2014? Ou, pour poser la question différemment: quelles sont les étapes à franchir avant d’être capables de nous y rendre?

Tout le monde ne s’en rend pas forcément compte, mais une mission habitée vers Mars nécessite de maitriser énormément de domaines différents.

Les technologies qui nous emmèneront là-bas doivent encore être testées et validées, et nos connaissances scientifiques sur les risques physiologiques et psychologiques liés aux trajets vers l’Espace lointain ne sont pas suffisantes pour garantir la bonne santé des astronautes lors de longs voyages.

Tester et valider les véhicules spatiaux

Avant d’envoyer qui que ce soit dans l’Espace lointain, il faut s’assurer que les engins destinés à transporter un équipage seront fiables. Les premiers tests de vol commenceront seulement fin 2014 et les premières missions sont prévues dans les années 2020.

Le premier vol de test de la fusée SLS (Space Launch System), qui a été conçue pour les missions au-delà de l’Espace lointain, est prévu pour 2017. La première mission habitée (capsule Orion), quant à elle, est prévue pour 2021 (photo du bas).

Le premier vol d’essai de la capsule Orion est prévu pour le 4 décembre prochain et le premier vol spatial habité pour 2021. La mission, qui consistera à capturer un astéroïde, servira entre autres à valider les technologies nécessaires (incluant la propulsion électrique solaire avancée) pour atteindre Mars dans les années 2030.

Il faut savoir que la capsule Orion, seule, ne permettra pas de nous emmener sur Mars, car elle ne peut faire subsister qu’un équipage de 4 personnes pendant 21 jours: elle fera donc partie d’un véhicule spatial plus grand qui inclura des modules d’habitation et de propulsion supplémentaires.

L’image ci-dessous montre les étapes technologiques à respecter avant de pouvoir nous rendre sur Mars. Nous devrons tout d’abord maitriser les fondamentaux, grâce aux expériences menées à bord de la SSI.

Les sociétés privées doivent se charger des allers-retours pour des missions de 6 à 12 mois. Il faudra ensuite valider les technologies envisagées pour l’exploration de Mars grâce à des missions de 1 mois à un an qui nous feront visiter des astéroïdes.

L’étape suivante consiste en des missions de 2 à 3 ans vers Mars et d’autres destinations de l’Espace lointain.

 

Les 3 étapes avant les premiers pas sur Mars (2/3)

Détail de la planète rouge.Photo NASA

Régler les problèmes physiologiques d’un voyage spatial de longue durée

 

De nombreux problèmes physiologiques peuvent survenir lorsqu’il s’agit de séjours de longue durée dans l’Espace. Mais, malgré toutes les expériences faites par le passé, nous manquons encore de données pour pouvoir assurer une protection optimale de nos astronautes.

Les êtres humains sont physiologiquement adaptés à la vie sur Terre ce qui fait que les séjours dans l’Espace ont des effets négatifs sur le corps. Les effets les plus significatifs de l’apesanteur sur le corps humain sont l’atrophie musculaire et la détérioration du squelette. On sait aussi que le système immunitaire change dans l’Espace: il n’est plus aussi performant que sur Terre.

On a récemment découvert que le coeur des astronautes s’arrondissait lors de leur passage sur la Station Spatiale Internationale, ce qui pourrait entrainer des problèmes de santé.

Une autre étude montre que les astronautes ont des difficultés à trouver le sommeil (ils ne dorment que 6 heures par «nuit» en moyenne) et ont beaucoup trop recours aux somnifères, ce qui pourrait nuire à leur capacité de réaction en cas de danger.

Pour améliorer nos connaissances sur les effets de séjours longue durée, la NASA a prévu une mission avec des jumeaux astronautes. Cette expérience débutera en mars 2015. Pendant que l’astronaute américain Scott Kelly (ainsi que le russe Mikhail Kornienko) passera un an à bord de la Station Spatiale Internationale, son frère Mark Kelly (astronaute maintenant à la retraite) continuera sa vie sur Terre.

Les jumeaux seront inspectés avant, pendant et après cette mission de un an. Cette mission, visant à étudier les effets d’un vol spatial longue durée sur le corps humain, nous aidera à déterminer et à valider les mesures de réduction de risque des effets d’une vie en environnement de faible gravité.

Seulement 4 êtres humains sont restés plus d’un an dans l’Espace au cours d’une même mission, et toutes ces missions se sont déroulées sur l’ancienne Station spatiale russe Mir. C’est le cosmonaute Valery Polyakov qui détient le record de temps passé dans l’Espace, totalisant 438 jours entre janvier 1994 et Mars 1995.

À cela s’ajoutent les problèmes de protection des astronautes pendant le voyage. Le danger en question ne doit pas être pris à la légère: il s’agit des rayons cosmiques de haute énergie. En prenant en compte le rayonnement calculé lors du voyage de la sonde MSL (Curiosity) vers Mars, un aller-retour exposerait les astronautes à une dose de 0,66 sievert. Pour vous faire une idée, la limite imposée par la NASA pour l’intégralité de la carrière de ses astronautes est de 1 sievert.

Nous n’avons pas encore accumulé suffisamment de connaissances dans ces domaines pour risquer un voyage vers Mars. Il est donc urgent d’attendre.

Ci-dessous, une photo des astronautes jumeaux Scott Kelly (à gauche) et Mark Kelly (à droite) lors de la préparation du vol STS-124.

Les 3 étapes avant les premiers pas sur Mars (3/3)

Dessin de Tony Auth pour NewsWorks.Photo Tony Auth

Tenir compte des problèmes sociologiques et psychologiques pouvant survenir

 

La distance entre la Terre et Mars varie de 55,7 millions de km au plus proche (périgée) et 401,3 millions de km au plus éloigné (apogée). Attendre la meilleure configuration Terre-Mars pour que le voyage soit le moins long possible signifie tout de même avoir à vivre en espace confiné pendant un trajet de plus de 6 mois.

Les effets psychologiques d’un tel confinement et d’une telle isolation par rapport à la Terre doivent être pris sérieusement en compte. Et pour être pris en compte, ils doivent être étudiés progressivement dans des conditions réelles.

Certains projets (comme Mars500) qui consistaient à isoler des personnes pour simuler un voyage vers Mars sont loin d’avoir le même impact, car les personnes savent qu’elles sont sur Terre et qu’elles peuvent être évacuées en cas d’urgence, ce qui ne sera pas le cas lors du véritable voyage.

Au fur et à mesure du trajet, les temps de communication vont s’accroitre pour atteindre jusqu’à plusieurs minutes lors de l’arrivée sur Mars. L’impossibilité d’une communication en temps réel avec la Terre peut être une grande source de stress pour des êtres humains habitués à des communications en temps réel.

Pour vous faire une idée, les communications mettent 3 minutes-lumière pour arriver lorsque Mars est au plus près de la Terre, et 22 minutes-lumière lorsque la planète rouge est au plus loin. Ça n’est pas tout à fait la même chose que lorsqu’on est à bord de la SSI à 400 km de la Terre…

La Lune quant à elle est à 363 100 km (1,21 seconde-lumière) de la Terre au plus près et à 405 700 km (1,35 seconde-lumière) au plus loin.

En prenant tous ces éléments en compte, il n’est pas difficile de comprendre qu’un retour vers la Lune, qui est beaucoup plus proche et qui permet une communication quasiment en temps réel, avec une possibilité de rapatriement en quelques jours, serait une étape plus prudente et tout aussi importante pour tester les futures technologies d’exploration spatiale et les conditions de vie lors de longs séjours dans des environnements hostiles.

La Lune comme principale base d’exploration spatiale de l’humanité? C’est une idée à évaluer sérieusement.

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L’espace, le prochain Far West?


Quelle arrogance de vouloir conquérir l’espace pour faire établir des colonies, faire du commerce donc de l’argent alors que nous ne savons pas vivre sur Terre, que des guerres, des famines et la pollution sévissent .. eux pensent a conquérir les étoiles . C’est un triste constats ce que l’homme est égoiste au plus au point
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L’espace, le prochain Far West?

 

Rand Simberg, un ingénieur qui s’intéresse de près au développement commercial de l’espace, présentera une nouvelle étude sur la colline du Capitole de Washington pour promouvoir la colonisation de l’espace.

 Selon M. Simberg, le droit de réclamer, développer et échanger des titres de propriété extraterrestres est l’une des clés pour propulser l’exploration spatiale.

Il est temps, selon Simberg, d’ouvrir le débat. Les technologies des voyages spatiaux sont en voie d’atteindre une maturité permettant de diminuer considérablement les prix pour livrer des biens dans l’espace.

L’évolution de l’impression en 3D pourrait même permettre à des colonies de s’installer sur différents astres, puisqu’il serait possible de « nourrir » des usines à partir de matériaux extraterrestres pour en produire des pièces et des outils directement sur place. La demande toujours croissante de ressources naturelles sur terre pourrait éventuellement justifier les coûts de l’exploitation minière dans l’espace, peut-être plus rapidement qu’on l’imagine.

Lors des débuts de l’exploration spatiale, les nations ont signé des traités qui excluaient la possibilité de s’établir sur (et de réclamer pour soi) des terres en dehors de notre planète. Un peu à la manière dont les nations ont négocié l’Antarctique, les différents traités, dont le Outer Space Treaty de 1967 et le Moon Treaty de 1979, faisaient de l’espace un endroit qui appartenait à l’humanité entière et qui interdisait la propriété privée.

Cette impossibilité de spéculer sur différents terrains et d’assurer sa propriété légale ne permet pas aux entreprises de lever les fonds nécessaires à l’exploration et l’exploitation spatiale. Rand Sinberg argue que le traité interdit aux nations de se déclarer propriétaire, mais pas les entreprises privées.

M. Sinberg propose trois critères pour qu’un individu ou une entreprise puisse réclamer des droits sur un bout de terre extraterrestre. Il faudrait d’abord faire la preuve de vouloir y établir une colonie permanente, assurer un service de transport commercial entre la terre et cette colonie et que ces terres puissent être achetées et vendues sur le marché.

On lui connait déjà un partisan, Newt Gingrich, un républicain actuellement dans la course pour se mesurer au président Obama lors des prochaines présidentielles. M. Simberg fait aussi partie du Competitive Enterprise Institute, un lobby qui promeut la libre entreprise aux États-Unis.

Mais derrière toute propriété privée, on retrouve un système de loi qui doit être appliqué. Qui se chargera de faire la police de l’espace? Shérifs volontaires, manifestez-vous!

Sources: PopSci; Competitive Enterprise Intitute

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