Dans le Dakota du Nord, une loi prive des Amérindiens de vote


La cour Suprême des États-Unis on voter une loi pour empêcher les amérindiens vivants dans une réserve de voter aux élections mi-mandat dans le Dakota du Nord, à cause qu’ils n’ont pas adresse, mais une boite postale.
Nuage

 

Dans le Dakota du Nord, une loi prive des Amérindiens de vote

 

Un bureau de vote dans le Maryland en octobre 2018. | Jim Watson / AFP

Un bureau de vote dans le Maryland en octobre 2018. | Jim Watson / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur New York Times

La nouvelle loi rend obligatoire d’avoir une adresse pour voter, mais des milliers de personnes amérindiennes qui vivent dans des réserves n’en ont pas.

 

La Cour suprême des États-Unis vient de valider une loi locale du Dakota du Nord selon laquelle une adresse résidentielle est nécessaire pour s’inscrire sur les listes électorales. Cela pourrait sembler être un détail mais de nombreux Amérindiens et Amérindiennes de l’État vivent dans des réserves où il n’y a pas de noms de rue. Dans ces circonstances, ils et elles ne pourront pas voter lors des élections de mi-mandat du 6 novembre.

Les personnes amérindiennes représentent environ 5% de la population du Dakota du Nord et au moins cinq mille d’entre elles n’ont pas d’adresse adéquate. Or cette élection est décisive dans la mesure où les Démocrates ne pourront pas avoir de majorité au Sénat sans une victoire de l’actuelle sénatrice, Heidi Heitkamp, qui est devancée dans les sondages par son opposant Républicain. Chaque vote compte dans cet État de 750.000 habitants et habitantes: en 2012, Heitkamp avait gagné avec un écart de seulement 3.000 votes.

La nouvelle loi sur les adresses avait été introduite en 2013 par une majorité d’élus Républicains, et aussitôt dénoncée comme une tentative politique de rendre le vote difficile pour les Amérindiens, qui ont tendance à voter Démocrate. La loi n’avait pas pu être mise en place car plusieurs tribunaux l’avait jugée illégale. Il y a six mois, un juge avait déclaré:

«L’État a reconnu que les communautés amérindiennes n’ont souvent pas d’adresse résidentielle. Cependant, selon cette loi, un individu qui n’a pas d’adresse résidentielle n’aura pas le droit de voter.»

Les Républicains qui ont voté cette loi disent qu’elle est nécessaire pour lutter contre la fraude électorale, mais les cas de fraude sont quasi inexistants dans cet État.

Dans une interview avec ABC, l’actuelle sénatrice Heidi Heikamp, a déclaré:

«Pourquoi ôterait-on des listes un Amérindien qui a seulement une boîte postale et que tout le monde connaît quand il arrive au bureau de vote. Ils savent exactement qui est cette personne, que c’est un résident du Dakota du Nord […] Ceux qui disent qu’il ne s’agit pas d’empêcher les Amérindiens de voter ne sont pas honnêtes.»

 

http://www.slate.fr/

Démocratie vs dictature


Des fois la démocratie, on finie par croire qu’il y a quelques ressemblances avec la dictature. Enfin, au moins on sait qu’aux 4 an chez-moi, on peut changer qui va déplumer le peuple.
Nuage

 

Démocratie vs dictature

 

 

“La différence entre une démocratie et une dictature, c’est qu’en démocratie tu votes avant d’obéir aux ordres, dans une dictature, tu perds pas ton temps à voter”

Charles Bukowski

Pour "voter", les lycaons… éternuent


Un moyen de communication assez inusité chez le lycaon. Une forme de démocratie, quoique pas tout fait au point. Pour aller à la chasse, il faut voter en éternuant. Sauf qu’il y a des inégalités si on est dominant ou novice
Nuage

 

Pour « voter », les lycaons… éternuent

 

Lycaons

Les lycaons sont des animaux sociaux qui prennent certaines décisions en groupe.

© GERARD LACZ / REX FEATU/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

Des chercheurs ont découvert que les lycaons ont une méthode très originale pour décider ou non du départ de la meute.

« L’un des exemples les plus flagrants de coordination de groupe chez les animaux sociaux est la décision de quitter un lieu de repos », indique une équipe de chercheurs dans une étude parue le 6 septembre 2017 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Ces scientifiques ont étudié 5 meutes de lycaons (Lycaon pictus) au Botswana. Et ils ont découvert que ces canidés ont une méthode plutôt inattendue pour décider s’ils doivent oui ou non partir à la chasse : pour voter, ils éternuent !

Eternuer pour donner son avis

Chez cette espèce, certains animaux ont une influence bien plus importantes que tous les autres membres du groupe. Mais cela n’empêche pas que des décisions collectives peuvent être prises comme, par exemple, pour un départ. Avant que la meute ne se déplace, tous les membres se rassemblent afin de « voter ». Ainsi, chaque rassemblement ne donne pas forcément lieu à un départ.

Selon cette étude, la probabilité du « succès » d’un regroupement est corrélée au nombre minimum d’éternuements audibles qui est de toutes façons anormalement élevé à ce moment là. Pour les chercheurs, les lycaons se servent donc de ces brusques expirations d’air comme d’un moyen de communication qui leur permet de donner leur avis.

Des votants inégaux

Après avoir observé 68 rassemblements, les scientifiques ont découvert que le nombre d’éternuements intervient comme un quorum : un nombre seuil d’ébrouements doit être atteint pour que la demande de départ soit validée. Mais des différences existent entre les initiateurs. En effet, si l’animal qui souhaite le mouvement du groupe est l’un des dominants, très peu d’éternuements -3 en moyenne- seront nécessaires pour amorcer le départ. Si la demande est initiée par un lycaon de faible rang, celui-ci devra « recevoir » 10 éternuements minimum pour voir sa requête validée.

Les chercheurs ont déterminé qu’il fallait environ 7,8 éternuements pour que le rassemblement soit un succès (c’est-à-dire qu’il mène au départ). Selon eux, lorsque l’éloignement du lieu de repos est demandé par un dominant, celui-ci n’essuie jamais de refus mais son accord n’est pas un prérequis pour le mouvement de la meute : si le nombre d’éternuements est suffisant, la requête est validée. Il existe donc un semblant de démocratie chez ces canidés mais mieux vaut ne pas avoir les cavités nasales encombrées lors d’un vote : le résultat du suffrage pourrait en être faussé !

https://www.sciencesetavenir.fr

Les élections


S’il y a quelque chose universelle dans le monde c’est bien les ruses des élections pour se faire élire .. et la déceptions des électeurs au fur à mesure que le mandat avance …
Nuage

Les élections

 

Attention, chère nation
Bientôt les élections
Choisissez en sagesse
Votez pour ma justesse

L’homme enfin se présente
Pour chasser la tourmente
De toutes les déceptions
Offrant la rédemption

Pour gagner ses votes
Promit antidote
De sa voix bien haute
Sans erreur, sans faute
                
Regarder bien la scène
Celui qui veut les rênes
Change ses beaux mirages
En vérité sage

Bien des femmes ont chanté
Sa crédibilité
Et que les hommes méfiants
Cherche à être confiant

Le rêve nourrit les cœurs
Surtout, certains docteurs
Où tout autre élite
L’honore à sa visite

D’autres par le chômage
Épuisés du à l’âge
Vont chercher refuge
De cette vie qui gruge

Beaucoup d’informations
Donne la bénédiction
D’émettre les discours
Tout se fait par amour

Il dévoile son histoire
Oracle de la gloire
Ce pays va changer
Et nos vices corrigés

Les photos des journaux
Le ministre plus beau
Avec des orphelins
Donnant des câlins

D’autres avec des veuves
Pleurs gonflant les fleuves
Où l’ancre s’enfoncent
Les avis s’annoncent

Quel ministre, quel saint  !
Donnant aux pauvres son pain
Coeur muni de raison
Jours et nuits, toutes saisons

Puis, un jour sinistre
Ce charmant ministre
Élu majoritairement 
Pris siège récemment

Vivant pour réussir
Politique d’élixir
Voilà l’année passe
Les discussions brassent

La deuxième s’achève
Les  affamés crèvent
La troisième commence 
Sans récoltes, ni semences

Les regards dans l’abstrait
La crise ouvre plus de plaies
Les chômeurs vieillissent
Leur ire en nourrice

Quatrième année 
Des visages fanés
Prodigue leur adieux
Pour quitter les saints lieux

Abdiquant la source
Et laissant la bourse
De toute les richesses
Gagner avec finesse

Voilà la défaite
Temps d’une retraite
Pourtant, il a rusé
D’un plan utilisé

De beaux châteaux construits
Ses enfants bien instruits
Un chenil bien muni
Remplis de chiens bénis

Ce soi-disant pauvre
A des gains qu’il couvre
Tirer dans le magot
De son peuple dévot

Ah la politique !
Toute une polémique
Nous espérons voter
Pour ne plus regretter

Rachel Hubert (Nuage),  Saïd
23 Février 2004

François Hollande élu président de la France


La politique étrangère est compliqué je trouve, cependant étant donné que nous avons grâce a internet beaucoup d’amis Français, il est normal de s’intéressé a ce qui se passe chez eux .. En ce jour d’élection chez les Français Nicolas Sarkozy a été détrôner de la présidence .
Nuage

 

François Hollande élu président de la France

 

François Hollande, nouveau président de la France, photographié durant la journée avant l’annonce des résultats.

PHOTO: AFP

Sofia BOUDERBALA et Deborah PASMANTIER
Agence France-Presse
Paris

Le socialiste François Hollande a été élu dimanche président de la France lors d’un vote sanction contre le sortant Nicolas Sarkozy qui fait revenir la gauche à l’Élysée après 17 ans d’absence et devrait peser sur la politique budgétaire européenne.

Il devient le septième président de la Ve République qui restera cinq ans à la tête d’une des principales puissances mondiales, détentrice de l’arme nucléaire, membre permanent du Conseil de sécurité et moteur de l’Union européenne. Et le premier de gauche depuis François Mitterrand (1981-1995).

La gauche avait cependant été au pouvoir de 1997 à 2002, dans une situation de cohabitation institutionnelle avec un président de droite.

François Hollande, 57 ans, a été élu avec 52 à 53,3% des voix selon les estimations sur bulletins de vote des instituts de sondages, battant le conservateur Nicolas Sarkozy, dernier en date des dirigeants européens balayés par la crise après ceux de la Grèce, de l’Espagne ou de l’Italie.

«Je suis prêt à diriger le pays», avait répété ce social-démocrate réformiste vendredi au dernier jour d’une campagne tendue, tout en appelant les Français à lui donner une victoire qui ne soit pas «étriquée». Avant même l’annonce des résultats, ses partisans s’apprêtaient à manifester leur joie place de la Bastille, lieu symbolique pour la gauche, à Paris.

Arrivé en tête au premier tour (28,6% contre 27,2% au sortant), cet homme affable qui a gagné en stature, était depuis des mois donné favori du scrutin même si l’écart avec son rival s’est réduit les derniers jours.

Issu de l’École nationale d’administration (ENA), creuset de l’élite française, François Hollande a été onze ans chef du Parti socialiste, élu plusieurs fois député du département rural de Corrèze (centre) qu’il préside, mais n’a jamais exercé de fonction ministérielle.

Il a été élu dimanche sur fond de crise avec l’explosion des déficits, un taux de chômage record (plus de 10%), la désindustrialisation du pays et une certaine désespérance de la part de Français qui redoutent de se voir imposer trop d’austérité par l’Union européenne.

François Hollande a prévenu que sa première visite à l’étranger en tant que chef d’État serait réservée à la chancelière allemande Angela Merkel qu’il veut convaincre de renégocier le pacte budgétaire européen pour introduire un volet croissance. Son camp a déjà annoncé qu’il s’entretiendrait avec elle dès dimanche soir.

Triomphalement élu en 2007 avant de devenir très impopulaire, Nicolas Sarkozy, 57 ans, a enregistré la plus cinglante défaite d’une carrière politique commencée il y a plus de 30 ans. Jusqu’au bout il était resté convaincu que la victoire était possible.

«Déterminé» et combatif, il avait encore promis vendredi «une grande surprise».

Il demeure persuadé d’avoir évité à la France le chaos économique de la Grèce, qui votait aussi dimanche pour des législatives déterminantes.

Mais Nicolas Sarkozy n’a obtenu le ralliement d’aucun des candidats du premier tour le 22 avril, contrairement à François Hollande qui a reçu le soutien de la gauche radicale et des écologistes.

Après la percée historique de Marine Le Pen, dirigeante de l’extrême droite (17,9%), Nicolas Sarkozy, sans réserve de voix, avait été contraint à radicaliser son discours pour récupérer les électeurs du Front national.

Mais Marine Le Pen a voté blanc et le centriste François Bayrou pour Hollande, estimant trop «violente» la ligne du sortant.

Le vote des Français sanctionne cette stratégie «à droite toute» qui a amené le président sortant à faire campagne contre une Europe «passoire» face aux «déferlantes» de l’immigration et à dénoncer le laxisme de la gauche en matière de sécurité.

Style et programme: tout oppose l’élu et le sortant.

Parti en campagne en outsider total il y a un an, François Hollande, réputé pour son sens de la synthèse et de l’humour, mais qualifié de «flou» et de «mou» par ses détracteurs, a émergé après la mise à l’écart de l’ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn.

Outre sa priorité de renégocier le traité européen, il entend retrouver l’équilibre budgétaire en 2017, taxer les plus riches, lutter contre le chômage en créant des emplois notamment pour les jeunes. Il sait déjà qu’il n’aura «pas de délai de grâce».

Cet homme, qui a promis une «présidence normale» après celle de l’hyperactif Sarkozy, a aussi l’espoir d’inscrire «la gauche dans la durée» en modernisant la société. Il veut autoriser le vote des étrangers hors UE aux élections locales, permettre le mariage gay, ouvrir la porte à l’euthanasie.

Tout au long de sa campagne, il a mis en avant «le redressement dans la justice» pour «rassembler», cherchant à faire de ce scrutin un referendum anti-Sarkozy. Le sortant se voyait comme le «protecteur» des Français, il restera pour beaucoup le «président des riches» qui a désacralisé la fonction.

Il a pourtant conduit quelques difficiles réformes comme celles des retraites et des universités.

François Hollande devrait être investi au plus tard le 15 mai. Après une première visite à Berlin, il enchaînera les rendez-vous internationaux, avec aux États-Unis le G8 puis le sommet de l’OTAN, où il devra expliquer sa décision de retirer de manière anticipée les forces françaises d’Afghanistan avant la fin de l’année.

Après les législatives de juin, il participera à son premier sommet européen à Bruxelles.

http://www.lapresse.ca

Les élections


La politique semble une ensemble de mensonge qu’on essaie de croire au temps des élections mais nous le savons qu’on fond c’est juste pour acquérir des votes …
Nuage

Les élections

«Faire une élection, c’est raconter une histoire de telle façon que l’enfant qui sommeille en tout électeur croie que le candidat est le seul héros crédible de cette histoire.»

Jacques Séguéla