Vente en ligne, une menace pour les animaux sauvages


Je ne comprends pas ! On parle partout des espèces menacés ou en voie de disparition, alors pourquoi, il y a des gens qui vont acheter ces animaux qui devraient vivre en liberté. Est-ce de l’égoïsme ? Bien sûr, c’est mignon voir des animaux à la maison comme des tortues, perroquet, et autres, mais peut-on se mettre à leur place ? Être dans un milieu restreint sans pouvoir aller selon son instinct ? C’est affreux : « 11 772 spécimens d’espèces sauvages menacées recensées dans 5 381 annonces et messages sur 106 sites de vente en ligne et 4 réseaux sociaux » Cette étude est faites en Europe, alors à travers le monde, cela doit être encore pire !
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Vente en ligne, une menace pour les animaux sauvages

 

Sur cette photo, une jeune fille caresse sa... (FRANCOIS GUILLOT, ARCHIVES AFP)

Sur cette photo, une jeune fille caresse sa tortue d’Hermann dans un appartement à Paris. Cette tortue, la seule terrestre de France, est considérée comme étant en voie d’extinction en France.

FRANCOIS GUILLOT, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse

Ivoire, crocodile empaillé, fourrure, mais surtout tortues, perroquets et même ours ou grands félins vivants : le commerce en ligne menace les animaux protégés, alerte mercredi l’ONG IFAW, appelant à une réglementation spécifique en la matière.

Des experts de l’organisation se sont penchés en 2017 pendant six semaines sur les petites annonces postées en ligne (uniquement sur des sites en accès libre) dans quatre pays européens, France, Russie, Allemagne et Grande-Bretagne.

Résultat : 11 772 spécimens d’espèces sauvages menacées recensées dans 5381 annonces et messages sur 106 sites de vente en ligne et 4 réseaux sociaux, pour un montant estimé de 3,2 millions d’euros, indique le rapport. Mais il est « probable » que les messages identifiés sur les réseaux sociaux (6,2 %), inclus pour la première fois dans l’enquête IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), ne soient qu’une « fraction » du total.

Selon l’étude, 80 % des spécimens proposés étaient vivants : principalement des reptiles (surtout des tortues, marines et terrestres qui représentent 45 % du total des annonces) et des oiseaux (perroquets gris du Gabon ou amazone, rapaces, oies…), mais parfois des animaux bien plus gros comme des yacks sauvages ou des orangs-outans en Russie, des lions, jaguars et ours en Allemagne.

Le commerce de certains de ces animaux protégés est totalement interdit, et d’autres espèces font l’objet de règles de vente très encadrées, notamment avec la détention de permis. Cela peut concerner par exemple des objets en ivoire datant d’avant 1947 avec un certificat d’authenticité ou un document prouvant qu’une tortue de Hermann a été élevée légalement en captivité en Europe.

Certaines annonces peuvent donc être légales. Sur la base de précédentes études, « entre 10 % et 20 % des annonces sont considérées comme légales » parce qu’il y a une mention de documentation à disposition, a expliqué à l’AFP Céline Sissler-Bienvenu, directrice d’IFAW pour la France et l’Afrique francophone.

IFAW souligne dans son rapport le « précieux travail » et l’engagement des sites de vente en ligne, notamment eBay, pour lutter contre ce trafic, former son personnel et éliminer les annonces litigieuses.

Mais il faut désormais renforcer les législations pour s’attaquer « spécifiquement » à ce commerce en ligne.

Il faut aussi « informer les utilisateurs sur la législation et sur l’état des espèces, sur le risque qu’ils prennent » et sur le fait qu’ils « peuvent alimenter sans le savoir des réseaux criminels organisés », a souligné Céline Sissler-Bienvenu.

Les informations récoltées ont été transmises aux autorités, mais il est « trop tôt » pour un retour, a-t-elle noté, précisant que de précédents rapports avaient mené à des procédures judiciaires.

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Des bisons sont nés à Banff pour la première fois en 140 ans


Une bonne nouvelle pour les bisons. Ils étaient présents au Canada depuis des centaines d’années et en voie d’extinction a cause de la chasse intensive en 1800.
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Des bisons sont nés à Banff pour la première fois en 140 ans

 

Les bisons reprendront leur rôle historique dans l'écosystème... (PHOTO FOURNIE PAR PARCS CANADA)

Les bisons reprendront leur rôle historique dans l’écosystème lorsqu’ils seront laissés dans la nature à l’été 2018 à l’intérieur d’une zone de 1200 kilomètres carrés.

PHOTO FOURNIE PAR PARCS CANADA

 

La Presse Canadienne
BANFF, Alb.

Pour la première fois en 140 ans, des bébés bisons sont nés dans la campagne profonde du parc national de Banff, en Alberta.

Parcs Canada a annoncé que le premier bison était né samedi dans la vallée de la Panther. Les deux autres ont fait leur apparition depuis ce temps.

D’importants troupeaux de bisons parcouraient le paysage montagneux il y a de cela des centaines d’années, avant qu’ils se retrouvent en voie d’extinction en raison de la chasse excessive dans les années 1800.

En février, Parcs Canada a transféré 16 bêtes de l’est d’Edmonton vers un pâturage d’une région éloignée de Banff dans le cadre d’un projet de rétablissement de 6,4 millions.

Parmi le troupeau qui a fait le voyage de 400 kilomètres en camion et en hélicoptère, il y avait dix femelles enceintes et six jeunes mâles.

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Comment la libido d’une seule tortue a sauvé son espèce


Une espèce de tortues géantes sur les iles Galapagos était en grand danger de disparition alors ceux qui restaient étaient des femelles. Puis un jour, une tortue mâle ayant une forte libido a réussit a remonter le nombre des tortues
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Comment la libido d’une seule tortue a sauvé son espèce

Crédit: Wikipédia https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Galapagos_dominance_display.jpg

Crédit: Wikipédia ht

Repéré par Xavier Ridel

Repéré sur NY Times

Diego a entre 350 et 800 enfants. Les Chelonoidis Hoodensis peuvent lui dire merci.

 

Dans les années 1970, les Chelonoidis hoodensis, une espèce de tortues géantes des Galapagos, étaient en voie d’extinction. On en comptait alors une douzaine, essentiellement des femelles. Puis est arrivée en provenance du zoo de San Diego aux États-Unis, Diego, une tortue mâle ne cessant de se reproduire au point d’être en passe de sauver ses congénères. Le site du NY Times s’est penché sur son cas et celui de la faune sur l’archipel, propriété de l’Équateur.

Diego est arrivé aux Galápagos en 1977. Freddy Villalva, qui s’occupe des tortues au centre de reproduction de l’île, l’affirme:

«Il continuera à se reproduire jusqu’à sa mort

Avec au moins 350 enfants déclarés (certaines estimations officieuses plus ou moins fantasques en comptabilisent 800), l’animal a littéralement redonné vie aux Chelonoidis Hoodensis. Ces tortues échapperont au sort qu’ont subi 11 des 115 espèces de l’île, désormais éteintes, même si l’établissement d’un parc national et les efforts des scientifiques ont fortement ralenti ce processus.

La popularité de Diego fait écho à la mort d’un de ses congénères, George, surnommé «le solitaire» en raison de son incapacité à se reproduire en captivité. Il était devenu un symbole de la possible extinction de son espèce.

Mais les bienfaits de cette vitalité ont aussi leur côté sombre. La progéniture de la tortue étant amenée à se reproduire ensemble, l’espèce devrait ressembler de manière de plus en plus homogène génétiquement à cet illustre aîné. Au risque de fragiliser l’espèce en cas d’apparition de nouvelles maladies ou de changement climatique? Les experts sont divisés sur la question. Si certains y voient un réel danger, pour d’autres, c’est ainsi que les espèces ont toujours survécu sur les îles Galapagos. 

 

http://www.slate.fr