Médias sociaux Un nouvel outil dans les mains de la police


Je trouve normal qu’une personne qui se vante de mauvais coup ou qu’il intimide un autre dans un de réseau social soit responsable de ses écrits et subissent les conséquences ..
Et si cela peut servir pour des preuves, alors pourquoi pas … un moment donné il faut prendre les grands moyens
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Médias sociaux

Un nouvel outil dans les mains de la police

 

Un nouvel outil dans les mains de la police

Crédit photo : Agence QMI

Par Martine Veillette | Agence QMI

Ce que vous publiez sur Facebook, Twitter ou YouTube pourrait être retenu contre vous puisque la police utilise de plus en plus les médias sociaux pour mener ses enquêtes, notamment dans les cas d’intimidation ou de voie de fait.

Les enquêteurs de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent ont créé leur propre page Facebook. Ils deviennent «amis» avec la personne suspecte et peuvent ensuite recueillir des informations pouvant faire avancer leur dossier. Les écrits peuvent aussi servir à confronter une personne qui a proféré des menaces, mais ne veut pas avouer.

«Si une personne écrit sur Facebook, « je vais t’arracher les yeux », on peut la confronter avec cette preuve», a mentionné Gilles Villemaire, responsable des enquêtes pour la Régie de police.

Le recours à cette source d’information est occasionnel, a-t-il souligné, et est principalement utilisé pour des cas d’intimidation, de voies de fait ou de méfaits par des mineurs qui surviennent dans la cour d’école.

Au service de police de Longueuil, les enquêteurs se servent également des médias sociaux pour identifier des suspects.

«Si une personne ne connaît pas exactement le nom de la personne, mais sait qu’elle l’a vue sur Facebook, ça peut nous permettre de l’identifier. C’est une piste d’enquête», a indiqué Mark David, porte-parole pour la police de Longueuil.

Il n’a pas été en mesure d’indiquer la fréquence à laquelle les enquêteurs ont recours aux médias sociaux dans le cadre d’enquêtes puisqu’il s’agit, la plupart du temps, d’un élément de preuve parmi d’autres.

MM. Villemaire et David soulignent que comme les médias sociaux sont publics, ils sont facilement accessibles et utilisables. Facebook permet de mettre un visage sur un suspect et parfois même, d’identifier des complices.

On se rappellera par exemple le cas du jeune homme de Laval qui a mis sur Internet une vidéo de lui commettant diverses infractions au Code de la route. Les deux corps de police affirment toutefois ne pas avoir traité de cas semblables.

Pour pouvoir donner un constat d’infraction, la qualité de la vidéo doit permettre d’identifier des éléments importants.

«On doit pouvoir certifier que telle personne, à telle heure, à tel endroit sur le territoire, a commis telle faute. On ne peut pas automatiquement envoyer un constat d’infraction, ça dépend de la qualité de la vidéo et de la preuve», a mentionné l’agent David.

En cour, une preuve tirée d’un média social est valide pourvu que ce soit démontré qu’elle est fiable et véritable.

«Le policier doit établir qui a pris la vidéo ou la photo et à quelle heure pour confirmer la véracité de l’élément de preuve et qu’il ne s’agit pas d’un montage», a affirmé Armand Poupart, avocat à la cour municipale Marguerite-d’Youville.

Tout ce qui est écrit sur Facebook ou Twitter peut aussi servir comme élément de preuve, puisque ce sont des réseaux publics.

Maître Poupart assure que prendre des informations sur un média social n’est ni illégal ni une intrusion dans la vie privée.

«C’est difficile de dire qu’il y a intrusion dans la vie privée, puisque c’est fait pour être vu.»

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Adolescente aspergée d’essence «Ça fait trois jours que je ne dors pas»


Ce fut sans doute une des pires journées qu’a vécu cette jeune fille. Les party sans la présence des parents peuvent dégénéré a un point tel qu’il y pourrait avoir des répercussions irréparable … Heureusement, que ce cas-ci la jeune fille a pu appeler l’aide de son père, mais la peur fera partie pour un bout de temps de sa vie
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Adolescente aspergée d’essence

«Ça fait trois jours que je ne dors pas»

«Ça fait trois jours que je ne dors pas»

Crédit photo : Agence QMI

Pierre, le père de la jeune fille de 12 ans qui aurait été aspergée d’essence par trois adolescents qui l’ont menacée d’y mettre le feu à Saguenay, est toujours sous le choc.

«Ma fille m’a appelé en pleurant à 19h20 vendredi soir. Elle m’a dit qu’elle avait reçu du gaz, et m’a demandé d’aller la chercher», a raconté le père de l’adolescente sur les ondes de LCN, lundi matin.

Arrivé sur les lieux, le père a semoncé les adolescents qui se trouvaient dans la maison de la rue Rembrandt dans le secteur Jonquière où se sont déroulés les événements.

«Je ne savais pas tout ce qui s’était passé. Je leur ai dit que ça ne resterait pas là, que j’allais rencontrer leurs parents. Ma fille m’a ensuite tout raconté. Ça n’avait pas d’allure, j’ai appelé la police.»

L’homme précise que les adolescents qui s’en seraient pris à sa fille ne sont pas des amis proches, mais plutôt des connaissances.

La petite clique s’est retrouvée chez l’un des jeunes, car ses parents seraient souvent absents. Le père de la présumée victime cible l’un d’entre eux comme étant celui qui aspergé sa fille d’essence

Les faits

Par Jean-Nicolas Blanchet | Agence QMI

Horrible histoire à Saguenay où trois gamins âgés de 12 à 14 ans ont été arrêtés par la police. Ils sont suspectés d’avoir tenté de mettre le feu à une jeune fille de 12 ans.

L’incident s’est produit vendredi soir, vers 20 h, dans un secteur résidentiel de Jonquière, sur la rue Rembrandt.

La jeune fille, qui serait une connaissance des présumés agresseurs, aurait été avec ceux-ci en début de soirée à la résidence d’un des trois garçons.

Elle aurait ensuite quitté les lieux avant d’être invitée à revenir. Selon nos informations, les jeunes à l’intérieur de la maison se seraient moqués de la jeune fille, durant un bon bout de temps, pendant qu’elle attendait devant la porte de la résidence.

Les trois garçons, qui étaient accompagnés de deux autres jeunes filles, à l’intérieur, auraient par la suite aspergé la présumée victime à l’aide d’une bouteille de bière, a raconté le lieutenant André Gagné.

Odeur d’essence

Ce dernier a fait savoir que dans son témoignage aux policiers, la jeune fille a raconté qu’elle avait rapidement réalisé, par l’odeur, que ce n’était pas de la bière, mais bien de l’essence qui se versait de la bouteille.

Cette information n’a toutefois pas pu être confirmée par le lieutenant, qui a mentionné

que les policiers «ont tout de même de bons motifs pour croire qu’il s’agissait d’essence».

Il a aussi indiqué que des témoignages ont permis d’apprendre que les trois jeunes auraient brandi un briquet devant la jeune fille. Aucun projectile enflammé n’a toutefois été lancé à celle-ci, a-t-il ajouté.

Les circonstances et les témoignages ne permettaient pas au lieutenant de confirmer si les jeunes avaient eu l’intention de mettre feu à la jeune fille, ou s’ils voulaient plutôt lui faire peur.

Peu importe l’intention des jeunes, selon le lieutenant Gagné, «ça reste un geste d’imbécillité».

La jeune fille s’est ensuite sauvée et a tenté de se cacher, pendant que les jeunes auraient brièvement essayé de continuer de l’asperger. Elle est finalement parvenue à prendre ses distances et à rejoindre ses parents par téléphone, qui ont porté plainte aux policiers, a ajouté le lieutenant.

Accusations?

Les trois jeunes ont été arrêtés et ont été libérés sous promesse de se présenter devant le tribunal de la jeunesse après les fêtes. La police a confirmé qu’ils pourraient faire face à des accusations de voies de fait armées contre la jeune fille.

Le bureau des enquêtes criminelles travaillera en collaboration avec la Direction de la protection de la jeunesse.

La jeune fille n’a pas subi de blessures. Il a été impossible de savoir si des adultes étaient à l’intérieur de la résidence où a débuté l’incident.

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