Zika: des malformations qui se manifestent après la naissance


Cela fait longtemps qu’on n’a pas parlé du virus Zika. On sait qu’il est responsable des microcéphalie à la naissance du bébé. Il semble que si le virus était présent avant ou pendant la grossesse, l’enfant puisse naître normalement et ce n’est que plus tard, qu’il montre des retards de développement. Il peut aussi avoir des problèmes de vue, d’audition, de déglutition, etc.
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Zika: des malformations qui se manifestent après la naissance

 

À 1 an, 8,5 % des bébés en apparence... (Photo VANDERLEI ALMEIDA, archives Agence France-Presse)

À 1 an, 8,5 % des bébés en apparence indemnes à la naissance malgré une infection au Zika durant la grossesse ont des « anomalies neurodéveloppementales » possiblement liées au virus.

PHOTO VANDERLEI ALMEIDA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Le Zika durant la grossesse ne cause pas seulement des malformations à la naissance, selon une nouvelle étude américaine. Certains bébés infectés semblent normaux quand ils sortent du ventre de la mère, puis souffrent de retards de développement et même de microcéphalie.

Un an plus tard

Quand une femme est infectée par le virus Zika juste avant ou pendant une grossesse, son bébé a 6 % de risque d’avoir une malformation congénitale à la naissance, généralement de la microcéphalie. Mais le danger pourrait être encore plus élevé, selon une nouvelle étude américaine. À 1 an, 8,5 % des bébés en apparence indemnes à la naissance malgré une infection au Zika durant la grossesse ont des « anomalies neurodéveloppementales » possiblement liées au virus qui infeste l’Amérique latine.

« On parle de problèmes de vue ou d’ouïe, de difficultés à bouger les bras et les jambes ou à avaler, de convulsions », explique Margaret Honein, des Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, qui est l’auteure principale de l’étude publiée cette semaine dans le Morbidity and Mortality Weekly Report (MMWR) des CDC.

« Il y a même 1 % des bébés qui développent une microcéphalie sans en avoir une à la naissance. »

L’échantillon était formé de 1450 bébés nés de mères possiblement infectées par le Zika immédiatement avant ou durant la grossesse. Au total, 14 % des bébés avaient un problème possiblement lié au Zika à l’âge de 1 an.

L’importance des tests

Cette découverte renforce l’importance de tests réguliers durant la première année de vie d’un bébé dont la mère a eu un diagnostic d’infection, ou un soupçon d’infection, au Zika peu avant ou pendant la grossesse.

« Il faut s’assurer que tous les médecins traitants sont au courant », dit Mme Honein, en entrevue depuis le Maryland. « Tous les bébés doivent être suivis durant la grossesse, puis à la naissance avoir des tests à leur cerveau, soit une tomographie, une résonance magnétique ou un test à ultrasons. Après un mois, il faut un examen de la vue et de l’ouïe, et par la suite des tests réguliers de neurodéveloppement. »

Seulement 36 % des bébés dans l’échantillon de Mme Honein avaient eu un test ophtalmologique, 47 % un test de l’ouïe et 60 % une imagerie du cerveau. Un test biochimique est-il envisageable pour quantifier le risque qu’un bébé souffre de problèmes liés au Zika et effectuer un suivi encore plus serré de certains bébés ?

« Beaucoup de groupes travaillent sur cette question », dit Mme Honein.

Cibler le trimestre

Dans cette nouvelle étude, les épidémiologistes des CDC n’ont pas tenu compte du trimestre de grossesse où est survenue l’infection.

« D’autres études ont observé que le risque de malformation à la naissance était plus élevé si l’infection survenait durant le premier trimestre », explique Mme Honein, qui dirige le Centre national sur les malformations congénitales des CDC. « Mais nous n’avons pas fait cette distinction pour le moment. Il sera important de le faire, c’est l’une des prochaines étapes. »

Se pourrait-il que différents mécanismes soient à l’oeuvre pour les malformations détectables à la naissance ou après quelques mois ?

« Nous ne savons pas grand-chose sur l’action du Zika sur les neurones et le système nerveux, simplement qu’il y a des dommages. Tout est envisageable. »

Des recommandations

Les CDC ont aussi mis à jour leurs recommandations sur la planification des grossesses pour ceux qui voyagent dans un pays touché par le Zika. Le délai nécessaire pour être certain de ne pas transmettre le virus à un foetus ou par voie sexuelle a été abaissé de six mois à trois mois pour les hommes et deux mois pour les femmes.

« Le virus survit plus longtemps dans le sperme », explique Mme Honein.

Cela signifie que si on voyage dans une région touchée, il faut utiliser un préservatif à chaque relation sexuelle. Santé Canada, qui conserve pour le moment le délai de six mois pour le préservatif, n’inclut pas les États-Unis continentaux parmi les régions touchées, mais relaie des recommandations des CDC indiquant que les voyageurs au Texas et dans le sud de la Floride devraient aussi porter un préservatif pendant deux mois pour les femmes et trois mois pour les hommes.

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La Maladie X, le prochain fléau mondial?


L’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre une nouvelle maladie potentiellement désastreuse pour aller jusqu’à une pandémie. Cette nouvelle maladie n’existe pas encore, c’est pourquoi l’OMS l’appelle la « Maladie X » Cela parait curieux voir loufoque, pourtant avec l’expérience du virus Ebola, les autorités de la santé n’étaient pas près à cette épidémie qui a fait des milliers de morts. C’est ce qu’ils veulent éviter pour appréhender dès qu’un signe d’une maladie inconnue
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La Maladie X, le prochain fléau mondial?

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’ajouter la mystérieuse «Maladie X» –«Disease X en anglais»– à son plan d’action prioritaire de recherche et développement contre les maladies.

Une nouvelle menace appelée « maladie X » a été ajoutée à la liste des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle pourrait causer une épidémie planétaire, même si elle n’existe pas encore.

«L’histoire démontre que la prochaine grande pandémie sera quelque chose qu’on n’a jamais vu avant», alerte John-Arme Rottingen, directeur général du Conseil norvégien de la recherche et conseiller scientifique à l’OMS dans une interview au Telegraph.

Chaque année, l’OMS tient une réunion de scientifiques chevronnés afin d’établir une liste des maladies qui pourraient potentiellement causer un danger international. Lors de ce rassemblement, la Maladie X a été ajoutée à cette liste.

Il s’agit d’un pathogène encore inconnu qui pourrait, potentiellement, provoquer la prochaine grande pandémie mondiale. L’OMS a placé cette maladie dans son plan d’action prioritaire de recherche et développement. D’autres maladies –tristement connues– comme le virus Ebola ou Zika figurent dans ce plan d’action.

Les chercheurs à l’OMS ne savent pas encore comment ni quand pourrait se déclarer cette mystérieuse Maladie X, ni quels en seront les effets. Alors pourquoi se soucier d’une maladie qui n’existe pas encore? Pour être mieux préparé à toute éventualité. Le but des recherches prévues par l’OMS est de créer un nouveau système qui détectera et contrôlera toutes maladies ou pathogènes inconnus.

Ainsi, Forbes explique que la Maladie X englobe le fait de savoir qu’un prochain danger épidémique pourrait avoir lieu dans le futur. Les anciens plans d’action de l’OMS visaient à traiter et contrôler des maladies spécifiques. Problème: les solutions trouvées restaient et restent limitées à cette même maladie et ne peuvent pas être appliquées à d’autres pathogènes, surtout pas à des pathogènes inconnus.

Mieux vaut prévenir que guérir

«Nous voulons être sûrs d’être prêt à toute éventualité. Nous voulons créer des systèmes “prêts à l’emploi” qui s’adapteraient à n’importe quels types de maladies et qui nous permettraient de créer des contre-mesures le plus rapidement possible», a confié John-Arme Rottingen.

En 2014, personne ne pouvait prédire que le virus Ebola allait emporter 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest. Cette épidémie a échappé à tout contrôle à cause d’un système de santé défaillant. Si le virus avait été détecté et maîtrisé dès les premières déclarations, sa propagation aurait été ralentie et les conséquences auraient sans doute été moins désastreuses. Le proverbe «mieux vaut prévenir que guérir» n’a jamais semblé aussi approprié.

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Le sperme peut abriter au moins 27 virus


Le sperme peut véhiculer des virus comme la varicelle, oreillons, Zika, etc. Pour le moment, on ne croit pas que les relations sexuelles soient des facteurs de transmission. Il reste quand même des études pour savoir quels sont les virus les plus susceptibles d’être transmis sexuellement
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Le sperme peut abriter au moins 27 virus

 

Un échantillon de sperme Photo : iStock

Pas moins de 27 virus peuvent être véhiculés dans le sperme, y compris le Zika, l’Ebola, le Marburg, le chikungunya, les oreillons et la varicelle, montre une méta-analyse de la littérature médicale.

Un texte d’Alain Labelle

Ce travail de compilation des résultats de 3800 articles scientifiques réalisé par des chercheurs américains et britanniques fournit de nouvelles preuves que le sperme humain peut être une cachette et un terrain de reproduction pour des virus dangereux.

« Leur détection est la preuve que du matériel génétique viral se trouve dans le sperme », explique Alex Salam, chercheur-clinicien spécialiste des maladies infectieuses.

Les médecins et les chercheurs doivent envisager la possibilité que les virus traditionnellement non transmissibles sexuellement puissent persister dans le sperme, ce qui soulève aussi la possibilité de transmission sexuelle. Alex Salam, de l’Université d’Oxford

Une dangerosité à établir

Cependant, la présence de virus dans le sperme ne signifie pas nécessairement qu’ils peuvent se répliquer, ni que tous les virus peuvent être transmis sexuellement, notent les chercheurs.

Pour réussir à prouver ces capacités, les virus doivent être isolés et cultivés dans des cellules ou des animaux. Pour beaucoup d’entre eux, ces tests n’ont pas été réalisés. Il est donc impossible de savoir s’ils sont viables ou non.

En outre, les relations sexuelles pourraient ne pas être le meilleur moyen de transmission pour ces virus. Selon le Dr Pritish Tosh, un expert en maladies infectieuses de la clinique Mayo à Rochester, aux États-Unis, les données semblent montrer que le virus Zika se transmet plus facilement par les piqûres d’insectes que par les relations sexuelles.

Les gens semblent aussi plus susceptibles d’attraper le virus d’Epstein-Barr, responsable de la mononucléose, par des éternuements sans protection ou par la toux d’une personne infectée que par le biais des relations sexuelles, affirme également le Dr Tosh.

D’autres recherches doivent donc être réalisées afin d’établir le potentiel de transmission de ces virus par voie sexuelle. Elles devront établir quels virus peuvent vivre dans le sperme, combien de temps et dans quelles concentrations.

Il sera essentiel de comprendre lesquels de ces virus comportent des risques de transmission sexuelle afin de mieux cerner les facteurs de risques épidémiologiques. Dr Amesh Adalja, de l’Université Johns Hopkins

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Emerging Infectious Diseases.

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Le Zika, une arme potentielle contre le cancer du cerveau


Alors que le virus Zika est la hantise des gens surtout des femmes enceintes, une recherche semble donner la voie vers une possibilité d’un nouveau traitement du cancer du cerveau. Bon, ce n’est pas pour demain, mais faut croire que même dans le mauvais, on peut trouver du bon, surtout si cela fonctionne
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Le Zika, une arme potentielle contre le cancer du cerveau

 

Le virus Zika est transmis principalement par le... (PHOTO ARCHIVES AP)

Le virus Zika est transmis principalement par le moustique.

PHOTO ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
WASHINGTON

Le virus du Zika, qui peut avoir des effets dévastateurs sur le développement des tissus cérébraux du foetus, pourrait devenir une arme contre le glioblastome, un cancer agressif du cerveau, révèle une étude publiée mardi.

Cette tumeur cérébrale la plus fréquente, qui frappe environ 12 000 personnes par an aux États-Unis et qui a été récemment identifiée chez le sénateur républicain John McCain, est fatale pour la plupart des malades dans les deux ans suivant le diagnostic.

La chimiothérapie et la radiothérapie sont les traitements classiques après, quand cela est possible, une ablation chirurgicale de la tumeur.

«Nous avons montré que le virus du Zika pouvait détruire les cellules du glioblastome qui sont résistantes aux thérapies actuelles et rendent ce cancer aussi agressif», explique le Dr Michael Diamond, professeur de médecine à l’université Washington à St. Louis (Missouri).

Pour cette étude dont les conclusions sont publiées dans le Journal of Experimental Medicine, les chercheurs ont injecté le Zika ou un placebo d’eau salée dans les tumeurs du cerveau induites de 33 souris.

Deux semaines plus tard, les tumeurs étaient nettement réduites dans le groupe de rongeurs traités avec le virus par rapport à ceux ayant reçu le placebo. Et ces souris ont également survécu nettement plus longtemps que celles du groupe témoin, ont ajouté les chercheurs.

L’efficacité du virus du Zika, transmis principalement par le moustique, s’explique par le fait qu’il attaque les cellules souches du cerveau qui, le plus souvent, survivent aux traitements classiques ce qui explique la réapparition de la tumeur.

Une femme enceinte infectée par le Zika risque de donner naissance à un enfant souffrant de microcéphalie, un développement insuffisant du crâne résultant de la destruction de ces cellules souches neuronales.

Des recherches supplémentaires seront nécessaires avant que ce traitement puisse être testé cliniquement, ont souligné les scientifiques, estimant que le virus devra probablement être injecté directement dans la zone de la tumeur après son ablation.

Des expériences distinctes sur des tissus cérébraux de personnes épileptiques ont montré que le virus du Zika n’infectait pas des cellules non-cancéreuses du cerveau.

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Les dangers cachés des inondations


Que ce soit au Québec, aux États-Unis  ou ailleurs, les inondations apportent son lot de problèmes. Bien sûr, il y a les dommages matériels, économiques qui sont gigantesques, mais aussi sur le plan santé. Toutes sortes de maladies physiques ou mentales peuvent survenir qui compliquent énormément les choses
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Les dangers cachés des inondations

 

© afp.

Les habitants du Texas ont dû réagir vite et abandonner tous leurs biens derrière eux. L’ouragan Harvey a laissé place à des pluies diluviennes. Une fois que les eaux se seront retirées, ils feront face à d’autres problèmes, tout aussi importants.

Tom Price, secrétaire américain de la santé, a déclaré une urgence sanitaire dimanche dernier pour toute la région concernée. Du personnel médical supplémentaire est donc mis à disposition du Texas. En effet, l’eau stagnante n’est pas simplement de l’eau de pluie, c’est une eau contaminée par l’eau des égouts et certains produits chimiques. Les eaux usées peuvent provoquées des brûlures ou des éruptions cutanées sur les parties du corps immergées. L’eau peut également cacher des objets tranchants en métal ou en verre et occasionner des blessures.

Les eaux provenant des inondations peuvent entraîner des maladies comme le choléra, la fièvre typhoïde ou la fièvre jaune dans les pays en voie de développement. Cela ne devrait pas être le cas ici mais il y aura certainement une épidémie de diarrhée. Pour réduire la propagation, il est conseillé de nettoyer les jouets qui ont été dans l’eau, de ne pas consommer de nourriture ou de boissons ayant été contact avec l’eau stagnante. Mais les problèmes d’estomac sont de toute façon fréquents quand les gens sont coincés ensemble dans un endroit confiné, comme c’est le cas des refuges. Les gens avec des plaies ouvertes doivent faire attention: des infections sont fréquentes.

Tout comme les infections respiratoires. Une fois que l’eau s’est retirée, les gens se précipitent chez eux pour tout nettoyer. Mais les murs sont gorgés d’eau et les champignons se propagent rapidement. Ca peut déclencher des allergies et exacerber l’asthme. Les gens doivent absolument porter des gants et pour bien faire un masque pour éviter d’être en contact direct avec les eaux de crue.

Les inondations éliminent généralement les moustiques et interrompent leur cycle de reproduction. Mais lorsque les inondations s’arrêtent, ils reviennent en force transportant des maladies comme le Zika et le virus du Nil occidental. Les moustiques ne sont pas les seuls bêtes dont il faut se méfier: les fourmis, les rongeurs et les reptiles menacent.

L’électrocution reste également possible mais les maladies les plus fréquentes après des inondations sont la dépression, l’anxiété et le stress. Les tempêtes exacerbent les problèmes de santé mentale existants ou en provoque. Le stress est partout, les larmes coulent facilement, on ne trouve plus le sommeil, il est parfois difficile de se souvenir des choses ou d’écouter les gens. Certaines personnes développent des symptômes proches du stress post-traumatique. Pour s’en sortir, un seul conseil: être bien entouré.

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Des millions de moustiques lâchés à Rio pour lutter contre la dengue et le Zika


Pour combattre les virus de la dengue, Zika, Nil Occidental, les chercheurs introduisent une bactérie qui diminue la transmission de ces virus. Si cela fonctionne sans apporter d’autres problèmes difficiles à régler, il faudra quand même attaquer le problème sur sa base, c’est-à-dire par le traitement des eaux usées, et d’améliorer les conditions sanitaires
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Des millions de moustiques lâchés à Rio pour lutter contre la dengue et le Zika

© reuters.

Des millions de moustiques Aedes aegypti ont commencé à être lâchés mardi à Rio de Janeiro, au Brésil, pour limiter la propagation des virus de la dengue, du zika et du chikungunya.

Porteurs d’une bactérie spécifique, ils sont lâchés avec l’espoir qu’ils vont se reproduire avec d’autres moustiques et leur transmettre cette bactérie. Les scientifiques espèrent ainsi pouvoir empêcher de nouvelles épidémies telles celle du zika, qui a mis le Brésil en état d’alerte à partir de 2015.

L’institut de recherches brésilien Fiocruz participe au programme « Eliminer la dengue » piloté par l’Australie, qui consiste depuis la fin 2016 à produire à grande échelle des moustiques porteurs de la bactérie wolbachia* Fiocruz produit actuellement 1,6 million de ces moustiques chaque semaine à partir de larves importées d’Australie.

« Nous avons découvert que quand un moustique Aedes aegypti est porteur de la wolbachia, celle-ci réduit la capacité du moustique de transmettre des virus comme la dengue, le zika ou le chikungunya », explique Luciano Moreiro, responsable du projet contre la dengue chez Fiocruz.

Après de premiers résultats encourageants en 2014, l’institut a commencé à lâcher des moustiques à Niteroi, près de Rio, et ce mardi sur la Ilha do Governador, dans le nord de la ville.

Il projette de faire de même dans d’autres endroits de la Zone Nord et de la Zone Sud de la métropole de 6,5 millions d’habitants d’ici la fin 2018.

Le même programme, piloté par l’Université de Monash, dans le Queensland, en Australie, est également mis en œuvre à Medellin (Colombie), Pondichéry (Inde), Yogyakarta (Indonésie) et Nha Trang (Vietnam).

L’Aedes aegypti prolifère dans les villes autour des eaux stagnantes. Les spécialistes estiment que la bataille contre les virus qu’il porte ne sera pas définitivement gagnée tant que des millions d’habitants s’entasseront dans des situations très précaires sur le plan sanitaire et du traitement des eaux.

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* Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, environ 60 % des espèces, ainsi que certaines espèces de nématodes. Cette large répartition en fait donc un des symbiotes les plus répandus du monde animal Wikipédia

L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique


Je ne suis pas surprise que ce soit le moustique, l’animal le plus dangereux sur terre pour l’être humain. Il est petit et très productif en plus de son odorat pour trouver ses victimes est très efficace.
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L’animal de loin le plus dangereux pour l’homme est le moustique

 

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Stikmou par Nourdine GERNELLE via FlickrCC License by

Quel est l’animal le plus dangereux pour l’homme? Ce n’est pas l’homme, pas le requin, mais le moustique. Selon des statistiques compilées par le blog de Bill Gates, les humains ont tué en 2015 environ 580.000 de leurs semblables, les serpents 60.000 et les moustiques indirectement via les maladies transmises 830.000 personnes. Au passage, les requins qui font si peur n’en ont tué que 6, les chiens 17.400 et les crocodiles 1.000!

Les moustiques, les femelles en l’occurrence, sont en fait une aiguille hypodermique ailée. Leur longueur dépasse à peine cinq millimètres. Ils ont six pattes, et c’est le vecteur de maladies le plus efficace de tout le règne animal. C’est grâce à leur odorat qu’ils nous repèrent, attirés par l’acide lactique et d’autres ingrédients de notre transpiration. Ils sentent aussi le dioxyde de carbone que nous expirons et arrivent jusqu’à notre visage en remontant le sillage de notre respiration. Plus on sue et plus on halète en les chassant, plus nous devenons intéressants.

Le problème, c’est évidemment ce qu’ils propagent comme le virus Zika, la dengue, la fièvre jaune et surtout la malaria ou paludisme.

«Nous devons garder à l’esprit que la très grande majorité des maladies transmises par les moustiques et des décès qui en résultent sont liés à la malaria», écrit Bill Gates.

La malaria est une infection parasitaire propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles. Elle affecte les être humains depuis plus de 50.000 ans. Elle provoque des tremblements, des fièvres, des nausées et peut provoquer des défaillances d’organes. Cette maladie est responsable de plus de la moitié des morts causées par les moustiques dans 91 pays et pour l’essentiel en Afrique subsaharienne.

Il n’y aucun vaccin contre la malaria. Un programme pilote doit être lancé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2018 dans trois pays. Mais la prévention est efficace et s’est traduite, toujours selon l’OMS, par une baisse de 62% des morts liées à cette maladie entre 2000 et 2015. En tout, 6,8 millions de vies ont ainsi été sauvées.

La dengue est aussi une maladie transmise par les moustiques devenue très préoccupante. Elle est devenue l’une des principales causes d’hospitalisation et de morts des enfants dans certains pays asiatiques et d’Amérique latine.

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Des malformations liées au Zika 20 fois plus fréquentes


Cela fait un bout que nous n’avons attendons parler du virus Zika, pourtant, il est toujours présent. Les femmes enceintes ou qui veulent le devenir doivent être vigilantes contre ce moustique qui transmet la maladie.
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Des malformations liées au Zika 20 fois plus fréquentes

 

Les malformations les plus fréquemment liées au Zika... (ARCHIVES REUTERS)

Les malformations les plus fréquemment liées au Zika sont des anomalies du cerveau (55% des cas) ou la microcéphalie (89%).

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Agence France-Presse
Washington

Les malformations congénitales liées au virus du Zika sont vingt fois plus fréquentes par rapport à la période antérieure à l’épidémie qui a frappé le continent américain en 2015-2016, indique une étude des autorités sanitaires américaines publiée jeudi.

Il s’agit de malformations du cerveau ou de microcéphalies, un développement insuffisant de la boite crânienne, des défauts du tube neural et d’autres anomalies cérébrales ou des yeux constatées dans environ trois naissances sur mille en 2013-2014 et les années précédentes.

Mais en 2016, la proportion d’enfants nés avec ce type de défaut, dont la mère enceinte avait été infectée par le Zika, était de 6% environ, soit près de 60 naissances pour mille grossesses affectées par le virus, précisent les Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Les chercheurs ont analysé les statistiques de 2013-2014 provenant de trois programmes de surveillance des naissances avec ces défauts congénitaux dans trois États (Massachusetts, Caroline du Nord, Géorgie) pour établir une référence avant le début de l’épidémie de Zika.

Les malformations les plus fréquemment liées au Zika sont des anomalies du cerveau (55% des cas) ou la microcéphalie (89%).

Parmi les femmes infectées, le virus a aussi été responsable de 48% de fausses couches et de 66% de naissances prématurées, les foetus souffrant fréquemment dans ces cas de défaut du tube neural ou d’autres défauts du cerveau au tout début du développement.

D’autres données ont également montré que le risque le plus élevé pour le foetus est quand la mère est infectée par le virus du Zika au premier trimestre de la grossesse et au début du second trimestre, indiquent les CDC. Ils soulignent toutefois qu’il n’y a pas vraiment de période sans danger pendant toute la grossesse.

Les CDC ont réitéré leurs recommandations, déconseillant aux femmes enceintes aux États-Unis de se rendre dans des pays où la transmission du virus par des moustiques est active et d’éviter aussi des contacts sexuels avec des partenaires qui se sont rendus dans ces zones.

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Virus Zika: les inquiétudes grandissent


Le virus Zika est encore sous la loupe des scientifiques, car il serait la cause de malformation comme microcéphalie, mais aussi d’autres graves malformations. Le problème est que les personnes infectées n’ont pas nécessairement de symptômes et que même si l’enfant ne semble pas avoir de problème, il se peut qu’en grandissant, il puisse avoir des séquelles. La meilleure chose à faire pour une femme enceinte ou qui prévoit d’avoir un enfant (ainsi que le futur père) de ne pas aller dans les zones à risques
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Virus Zika: les inquiétudes grandissent

 

Selon une nouvelle étude américaine, les femmes qui... (Photo Ueslei Marcelino, archives Reuters)

Selon une nouvelle étude américaine, les femmes qui ne présentent aucun symptôme après avoir contracté le Zika courent elles aussi le risque d’avoir des bébés souffrant de malformations.

PHOTO UESLEI MARCELINO, ARCHIVES REUTERS

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

On savait déjà que le virus Zika pouvait causer des microcéphalies chez les bébés, mais ce genre de complication est-il rare ou courant ? Une première étude menée aux États-Unis sur 442 femmes infectées montre que 6 % de leurs foetus ou de leurs bébés ont présenté des malformations. Quand on examine les femmes infectées pendant le premier trimestre de grossesse, la proportion grimpe à 11 %.

« On parle de malformations extrêmement graves. Alors un risque de 11 % au premier trimestre, c’est très, très élevé », commente Cédric Yansouni, directeur adjoint du Centre des maladies tropicales J.D. MacLean de l’Université McGill.

L’expert explique que ces études qui quantifient les risques du Zika sont très importantes.

« Il est extrêmement difficile de conseiller les femmes sur des aspects comme la continuation de leur grossesse quand on ignore si le risque de malformation est d’un sur deux ou d’un sur dix mille, comme c’était le cas au début de l’épidémie », illustre-t-il.

L’étude américaine a été publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

PAS DE SYMPTÔMES… PAS DE CERTITUDE

L’étude publiée dans le JAMA contient aussi une information cruciale : les femmes qui ne présentent aucun symptôme après avoir contracté le Zika courent exactement le même risque d’avoir des bébés souffrant de malformations que celles qui en présentent. Rappelons que 80 % des gens qui contractent le Zika ne présentent aucun symptôme.

« Du point de vue de la santé publique, ça a des implications importantes. Ça veut dire que les femmes enceintes qui reviennent de pays touchés devraient toutes se faire tester pour le Zika, même si elles n’ont pas de symptômes », souligne Anne Gatignol, chercheuse à l’Institut Lady Davis et professeure au département de médecine de l’Université McGill.

PAS QUE DES MICROCÉPHALIES

On a beaucoup parlé de ces bébés à petite tête nés de mères infectées par le Zika. On constate cependant qu’il ne s’agit pas des seules malformations causées par le virus.

« On s’aperçoit maintenant qu’il y a une multitude d’anomalies qui peuvent être associées à l’infection à virus Zika, que ce soient des calcifications intracrâniennes, des hydrocéphalies, d’autres atteintes au système nerveux central ou même des atteintes auditives et oculaires », dit Guy Boivin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les virus en émergence et la résistance aux antiviraux à l’Université Laval.

L’expert estime que les enfants nés de mères infectées qui ne présentent pas de malformations devront aussi être suivis de près.

« Il n’est pas impossible qu’ils développent des anomalies plus subtiles qui se manifesteront plus tard. On voit ça dans le cas du cytomégalovirus, un autre agent qui cause des microcéphalies », dit-il.

LE VIRUS SE RÉPLIQUE DANS LES FOETUS

Une autre étude publiée cette semaine a montré que le virus du Zika peut se répliquer dans le placenta et dans le cerveau des foetus jusqu’après leur naissance.

« Le problème avec les foetus est que leur système immunitaire n’est pas mature. Le virus peut donc s’y répliquer beaucoup plus longtemps que chez un adulte en bonne santé », explique Guy Boivin, de l’Université Laval.

Les chercheurs soulignent qu’on ne connaît pas encore à quel âge un enfant peut être exposé au virus Zika sans courir de risques importants. Le fait que le système immunitaire des enfants ne soit pas encore pleinement développé et que leur cerveau soit en plein développement pourrait en effet les rendre vulnérables.

D’AUTRES SURPRISES

Cédric Yansouni, du Centre des maladies tropicales J.D. MacLean de l’Université McGill, rappelle que la science en est encore à l’étape de documenter et de tenter de comprendre les effets que peut avoir le virus Zika sur l’être humain.

« On ne connaît pas tout et il faut s’attendre à d’autres surprises, estime-t-il. La dernière fois qu’on a vu l’émergence d’un pathogène qui cause des malformations congénitales, c’était il y a 60 ans avec la rubéole. Il y a longtemps qu’on n’a pas fait face à ça, comme espèce, et c’est un casse-tête extraordinaire. »

LA FLORIDE À ÉVITER

Aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies ont identifié des zones de transmission du virus dans le sud de la Floride, notamment dans la ville de Miami et à Miami Beach. L’Agence de santé publique du Canada recommande aux femmes enceintes ou à celles qui veulent le devenir d’éviter ces zones, et de différer tout voyage dans le reste de la Floride.

CONSEILS AUX VOYAGEURS

L’Agence de la santé publique du Canada donne les recommandations suivantes aux voyageurs :

Les femmes enceintes et celles qui envisagent de le devenir devraient éviter tout voyage dans les régions touchées, dont plusieurs régions de la Floride.

Les femmes qui reviennent d’une zone touchée devraient attendre au moins deux mois avant d’essayer de concevoir.

Les hommes qui reviennent d’une région touchée devraient utiliser des préservatifs pour une période de six mois après leur retour et éviter de concevoir pendant ce temps.

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Le Zika pourrait aussi attaquer le cerveau adulte


On sait que le virus Zika peut affecter le foetus au développement de son cerveau. Cependant, les chercheurs craignent que ce virus pourraient aussi affecter le cerveau des adultes au niveau de l’apprentissage et de la mémoire, c’est donc des recherches qui sont à suivre
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Le Zika pourrait aussi attaquer le cerveau adulte

 

Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules... (PHOTO LM Otero, archives AP)

Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules qui sont destinées à devenir des neurones chez la souris, l’équivalent de cellules souches pour le cerveau.

PHOTO LM OTERO, ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Miami

 

Des recherches menées sur des souris ont révélé l’effet dévastateur du virus Zika sur un certain type de cellules du cerveau adulte, et pas seulement celui de foetus, selon une étude publiée jeudi aux États-Unis.

Selon l’étude, publiée dans la revue Cell Stem Cell, des cellules adultes impliquées dans l’apprentissage et la mémoire peuvent être détruites par ce virus.

« Il est avéré que Zika peut pénétrer le cerveau adulte et faire des ravages », a affirmé l’une des coauteures, Sujan Shresta, qui est professeure à La Jolla Institute of Allergy and Immunology.

Si l’effet du virus sur le foetus est bien documenté, en particulier le risque que Zika ne provoque une microcéphalie, il n’en va pas de même pour les effets sur les adultes.

« Les effets sur le cerveau adulte sont sans doute plus subtils, mais maintenant nous savons à quoi nous attendre », a-t-elle déclaré.

Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules qui sont destinées à devenir des neurones, l’équivalent de cellules souches pour le cerveau.

Celles-ci se sont révélées particulièrement sensibles au virus, mais seulement dans deux parties du cerveau, dont l’hippocampe.

Outre le fait que les modèles établis sur des souris ne sont pas forcément transposables à l’homme, les chercheurs ont aussi souligné que les effets sur le cerveau à long terme étaient difficiles à prédire.

Selon le docteur Shresta, la sensibilité de ce type de cellules au virus pourrait expliquer l’apparition du syndrome de Guillain-Barré (SGB) chez certains malades infectés par le Zika, une fois que le virus a disparu. Le SGB frappe le système nerveux périphérique et se manifeste par un affaiblissement général voire une paralysie progressive.

Mais pour éventuellement arriver à le prouver, il faudra de plus amples recherches.

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