Le Saviez-Vous ► Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi


La fatigue est un signe qu’il faut dormir pour récupérer. Mais quand la fatigue devient chronique, il serait bien allé consulter
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Toujours fatigué? 7 raisons médicales qui expliquent pourquoi

 

Des experts font la lumière sur les 7 problèmes de santé qui pourraient expliquer votre fatigue chronique. Parmi les causes de fatigue, l’anémie, le diabète, les intolérances alimentaires et les problèmes de glande thyroïde.

PAR DIANA KELLY

Vous vous sentez épuisé et pensez que votre fatigue est la conséquence du changement d’heure, de votre horaire de fou ou d’un excès de paresse? Les causes réelles de votre épuisement pourraient bien être un des problèmes médicaux suivants. Voici 7 problèmes de santé qui pourraient être la cause de votre fatigue régulière ou chronique, sans que vous le sachiez.

Fatigue chronique et anémie

Si vous consultez votre médecin pour un état de fatigue constant, il va notamment vérifier si vous faites de l’anémie ou si vous avez un trouble de la thyroïde par une simple prise de sang, explique la Dre Amy Shah.

« Quand un patient me dit ‘je me sens fatigué’, il peut y avoir de multiples causes. Si ce dernier ajoute ‘je suis fatigué et j’ai le souffle court’ ou ‘j’ai de la difficulté à aller au bout de mon entraînement’, cela peut notamment être parce que celui-ci souffre d’anémie. »

On parle d’anémie quand le sang ne parvient plus à distribuer assez d’oxygène à l’organisme en raison d’une carence en fer. En plus d’être fatigués, les anémiques peuvent avoir froid, se sentir étourdis ou irritables et souffrir de céphalées.

Fatigue chronique et trouble de la glande thyroïde

Si votre glande thyroïde ne fonctionne pas normalement et qu’elle marche au ralenti (hypothyroïdie), la fatigue pourrait s’accompagner de sécheresse de la peau et de forte constipation, en plus d’un manque d’énergie, explique la Dre Shah.

L’hypothyroïdie se produit lorsque votre glande thyroïde ne sécrète pas suffisamment d’hormones importantes. Les examens de la fonction thyroïdienne repèrent facilement une hypothyroïdie, une condition qui touche principalement les femmes. Si tel est votre cas, votre médecin pourra vous prescrire de l’hormone thyroïdienne de synthèse. Voici d’autres symptômes inattendus d’un trouble de la thyroïde.

Fatigue chronique, prédiabète ou diabète

Un taux élevé de sucre sanguin ou hyperglycémie peut diminuer la circulation sanguine. Les globules ne reçoivent plus l’oxygène et les nutriments qui leur sont nécessaires, ce qui entraîne la fatigue, explique l’infirmier agréé David Spero.

Un taux insuffisant de sucre sanguin (hypoglycémie) entraînera aussi une sensation de fatigue, car les cellules n’ont alors pas assez de carburant pour bien fonctionner. Si votre hyperglycémie provoque l’inflammation des vaisseaux sanguins, il se crée une inflammation chronique qui peut être cause de fatigue. Voici d’autres symptômes silencieux du diabète.

Fatigue chronique et dépression

Si vous vous sentez toujours fatigué et avez de la difficulté à sortir du lit en plus de connaître des problèmes de sommeil, il se peut que vous souffriez d’un état dépressif. Votre médecin de famille devrait évaluer ce risque lors de votre visite annuelle, nous dit la Dre Shah. Le médecin peut utiliser un outil de dépistage pour établir si vous souffrez d’une dépression chronique ou si le stress ou l’alcool sont à l’origine de votre perturbation émotive.

« La dépression, l’abus d’alcool et la fatigue vont souvent de pair », précise la Dre Shah.

Les gens essaient parfois de traiter leur dépression par l’alcool et se sentent fatigués après coup.

Fatigue chronique et syndrome de l’intestin perméable (ou intolérance alimentaire)

Votre intestin est un boyau fait de cellules serrées d’où rien ne devrait s’échapper. L’intestin est une source à laquelle votre corps puise ce dont il a besoin sans que rien ne se libère dans l’organisme, affirme la Dre Shah.

« Si votre régime alimentaire laisse à désirer et particulièrement si vous consommez des aliments transformés, vos cellules intestinales pourraient se relâcher comme un filet au lieu d’être parfaitement étanche, de sorte que des protéines qui ne devraient pas être dans la circulation sanguine s’y retrouvent et provoquent une réaction inflammatoire », précise-t-elle.

Il en résulte des ballonnements, de la fatigue, de l’irritabilité, des céphalées ou un gain de poids. Si vous souffrez d’intolérance alimentaire (au blé ou aux produits laitiers), vous pourriez éprouver de la fatigue, avoir des éruptions cutanées, être ballonnée ou avoir le cerveau embrouillé.

« Il n’existe pas de test vraiment fiable pour identifier les intolérances alimentaires », rappelle la Dre Shah.

En éliminant les aliments les plus suspects et en les réintroduisant progressivement, vous devriez parvenir à identifier ceux qui vous affectent le plus. Par exemple, si vous supprimez complètement le blé et vous vous sentez nettement mieux. Puis vous le réintégrez dans votre alimentation et vous ressentez de la somnolence : cela pourrait être le signe révélateur d’une intolérance au blé, explique la Dre Shah.

Fatigue chronique et fatigue surrénale

« Le concept de fatigue surrénale n’existe pas dans le vocabulaire médical occidental et de nombreux médecins d’ici l’ignorent », précise la Dre Shah.

Pourquoi ? Parce qu’il est difficile à prouver en laboratoire, ajoute-t-elle. Dans les tests, il se présente d’habitude comme une insuffisance surrénalienne ou un désordre endocrinien ou hormonal causé par une production insuffisante d’hormones par les glandes surrénales. C’est la conclusion de l’Institut national du diabète et des maladies rénales et digestives des États-Unis. De tels déséquilibres hormonaux peuvent être dus à un regain de stress dans votre vie – problèmes familiaux ou tension constante au travail -, un manque de sommeil, un surentraînement, une mauvaise alimentation ou des excès de drogue ou d’alcool, souligne la Dre Shah. Ces situations peuvent faire grimper les taux d’hormones de réponse au stress et entraîner une sensation de vide et d’épuisement, comme un compte en banque dans lequel vous puiseriez sans arrêt sans ne jamais le regarnir.

Fatigue et infections chroniques

Les médecins vont souvent vérifier si une infection chronique ne se cache pas derrière la fatigue. On pense en outre à la mononucléose (virus d’Epstein-Barr) ou à la maladie de Lyme, deux maladies qui se manifestent notamment par une fatigue intense.

http://selection.readersdigest.ca/

La mononucléose : comment la reconnaître et la traiter ?


La mononucléose ou la maladie du baiser est très contagieuse. Elle est causée par le virus d’Epstein-Barr qui se transmet par la salive et presque tout le monde a été en contact avec ce virus à l’enfance qui passe souvent inaperçu. La contamination à surtout lieu à l’adolescence ou au début de l’âge adulte
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La mononucléose : comment la reconnaître et la traiter ?

 

Couple qui s'embrasse pour fêter la nouvelle année, à Times Square (New York).

Couple qui s’embrasse pour fêter la nouvelle année, à Times Square (New York).

© TINA FINEBERG/AP/SIPA

Par Lise Loumé

    Surnommée « maladie du baiser » ou encore « maladie des amoureux », la mononucléose est une pathologie virale qui peut entraîner fièvre et fatigue, ou bien passer complètement inaperçue.

    Qu’est-ce que c’est ?

    La mononucléose est une maladie provoquée par le virus d’Epstein-Barr, de la famille des virus de l’herpès, dont fait partie le virus de l’herpès buccal HSV-1, de l’herpès génital HSV-2 et le virus varicelle-zona.

    Comment se transmet la maladie ?

    Le virus d’Epstein-Barr se transmet essentiellement par contact direct et par la salive, c’est pourquoi la mononucléose est aussi appelée « maladie du baiser » ou « des amoureux ». Le premier contact avec le virus a souvent lieu dès le plus jeune âge et passe inaperçu, mais l’organisme développe des anticorps dirigés contre ce virus et devient immunisé contre la mononucléose, sans même avoir jamais déclaré la maladie. On estime ainsi qu’en France, 90 % des adultes ont déjà été en contact avec le virus d’Epstein-Barr.

    Avec le développement des mesures d’hygiène, le nombre d’enfants touchés et immunisés diminue dans les pays développés. La contamination survient alors plus tard dans la vie, pendant l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Une fois la fièvre disparue, le virus peut rester présent dans la salive en petites quantités jusqu’à six mois. Sa transmission reste alors possible.

    Quels sont les symptômes ?

    Une fois sur deux, la personne contaminée développe les symptômes de la mononucléose, après une incubation de quatre à six semaines. Les symptômes potentiels, répertoriés par le site de l’Assurance Maladie, sont les suivants :

  • Fièvre souvent supérieure à 39 °C pendant 7 à 14 jours, avec grande fatigue et perte d’appétit

  • Angine douloureuse avec des difficultés à avaler (la gorge est rouge et parfois recouverte de sortes de membranes)

  • Présence de nombreux ganglions gonflés et douloureux au niveau du cou

  • Douleurs musculaires

  • Maux de tête

  • Eruption cutanée sur le tronc, les cuisses et les bras

  • Augmentation du volume de la rate et/ou du foie

    Que faire et quand consulter ?

    Aucun traitement particulier n’est prescrit pour cette maladie virale qui évolue en général vers la guérison spontanément trois à quatre semaines après l’apparition de symptômes. Rappelons également que les antibiotiques sont inefficaces puisqu’il s’agit d’une maladie virale et non bactérienne.

    « Le meilleur des remèdes est de se reposer », résume le site de l’Assurance Maladie.

    Des antalgiques et antipyrétiques (paracétamol, ibuprofène) peuvent limiter la fièvre et soulager les douleurs. Il est également conseillé d’humidifier l’air de la chambre – un air trop sec et trop chaud peut accentuer le mal de gorge, et d’éviter tout effort physique, pouvant potentiellement entraîner des lésions de la rate, plus sensible pendant la maladie.

    Il faut consulter d’urgence un médecin en cas de respiration difficile, de très grandes difficultés à avaler, de douleurs violentes au ventre du côté gauche, sous les côtes (là où se trouve la rate), en cas de raideur et de douleurs de la nuque, ou encore si l’état général de santé ne s’est pas amélioré après deux semaines.

    Existe-t-il des complications ?

    Très rarement, la mononucléose entraîne les complications suivantes :

  • Une rupture de la rate, si cet organe est devenu très volumineux à cause de la maladie. Il s’agit alors d’une urgence chirurgicale

  • Une atteinte du foie : dans une minorité de cas, cela peut donner lieu à une jaunisse

  • Si le virus atteint le cerveau, il peut causer une méningite ou une encéphalite

    Ces complications guérissent si elles sont prises en charge correctement. Par ailleurs, la mononucléose n’est pas connue pour provoquer des complications fœtales si elle survient chez une femme enceinte, contrairement aux autres syndromes mononucléosiques que sont la toxoplasmose et plus rarement les infections au cytomégalovirus.

    Les bons gestes pour éviter la transmission

    La mononucléose étant très contagieuse, il est conseillé aux patients de suivre quelques précautions pendant deux moins après l’arrivée des symptômes, afin de ne pas transmettre la maladie à autrui :

  • éviter d’embrasser les proches,

  • se laver les mains souvent, en particulier avant de cuisiner, avant les repas, après avoir toussé ou s’être mouché,

  • employer des mouchoirs en papier à usage unique, à jeter après utilisation dans une poubelle munie d’un couvercle,

  • utiliser toujours un linge de toilette propre et ranger la brosse à dents séparément des autres,

  • nettoyer les objets utilisés couramment (téléphone, clavier d’ordinateur, jouets, etc.),

  • aérer l’habitat au minimum une fois par jour.

https://www.sciencesetavenir.fr

Le sperme peut abriter au moins 27 virus


Le sperme peut véhiculer des virus comme la varicelle, oreillons, Zika, etc. Pour le moment, on ne croit pas que les relations sexuelles soient des facteurs de transmission. Il reste quand même des études pour savoir quels sont les virus les plus susceptibles d’être transmis sexuellement
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Le sperme peut abriter au moins 27 virus

 

Un échantillon de sperme Photo : iStock

Pas moins de 27 virus peuvent être véhiculés dans le sperme, y compris le Zika, l’Ebola, le Marburg, le chikungunya, les oreillons et la varicelle, montre une méta-analyse de la littérature médicale.

Un texte d’Alain Labelle

Ce travail de compilation des résultats de 3800 articles scientifiques réalisé par des chercheurs américains et britanniques fournit de nouvelles preuves que le sperme humain peut être une cachette et un terrain de reproduction pour des virus dangereux.

« Leur détection est la preuve que du matériel génétique viral se trouve dans le sperme », explique Alex Salam, chercheur-clinicien spécialiste des maladies infectieuses.

Les médecins et les chercheurs doivent envisager la possibilité que les virus traditionnellement non transmissibles sexuellement puissent persister dans le sperme, ce qui soulève aussi la possibilité de transmission sexuelle. Alex Salam, de l’Université d’Oxford

Une dangerosité à établir

Cependant, la présence de virus dans le sperme ne signifie pas nécessairement qu’ils peuvent se répliquer, ni que tous les virus peuvent être transmis sexuellement, notent les chercheurs.

Pour réussir à prouver ces capacités, les virus doivent être isolés et cultivés dans des cellules ou des animaux. Pour beaucoup d’entre eux, ces tests n’ont pas été réalisés. Il est donc impossible de savoir s’ils sont viables ou non.

En outre, les relations sexuelles pourraient ne pas être le meilleur moyen de transmission pour ces virus. Selon le Dr Pritish Tosh, un expert en maladies infectieuses de la clinique Mayo à Rochester, aux États-Unis, les données semblent montrer que le virus Zika se transmet plus facilement par les piqûres d’insectes que par les relations sexuelles.

Les gens semblent aussi plus susceptibles d’attraper le virus d’Epstein-Barr, responsable de la mononucléose, par des éternuements sans protection ou par la toux d’une personne infectée que par le biais des relations sexuelles, affirme également le Dr Tosh.

D’autres recherches doivent donc être réalisées afin d’établir le potentiel de transmission de ces virus par voie sexuelle. Elles devront établir quels virus peuvent vivre dans le sperme, combien de temps et dans quelles concentrations.

Il sera essentiel de comprendre lesquels de ces virus comportent des risques de transmission sexuelle afin de mieux cerner les facteurs de risques épidémiologiques. Dr Amesh Adalja, de l’Université Johns Hopkins

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Emerging Infectious Diseases.

http://ici.radio-canada.ca/

La mononucléose est bien plus qu’une grosse fatigue


Un autre virus qui peut contaminer quasi tout le monde  dans l’enfance sans qu’on s’en aperçoive et puis un jour, certains vont présenter des signes que ce virus se réveille. Et il n’y a que le repos qui peut en venir a bout
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La mononucléose est bien plus qu’une grosse fatigue

    Une grande fatigue au moindre effort est l’un des symptômes les plus connus de la mononucléose.

    Pourtant, si votre ado est souvent fatigué(e), la maladie du baiser n’est pas nécessairement en cause.

    La mononucléose est en effet aussi associée à d’autres symptômes.

    Maladie du baiser et fatigue

    La mononucléose, aussi appelée maladie du baiser ou maladie de Pfeiffer, est provoquée par le virus d’Epstein-Barr.

    Ce virus se propage via la salive infectée, par exemple par l’intermédiaire d’un baiser, mais aussi par des jouets mis en bouche, un verre auquel plusieurs personnes ont bu ou via un simple éternuement. Il affecte principalement les personnes dont la résistance est diminuée. En principe, pratiquement tout le monde peut transmettre le virus d’Epstein-Barr. Il demeure dans notre organisme toute notre vie. Toutefois, les personnes les plus contagieuses sont les personnes malades, celles qui viennent d’être infectées ou celles qui en ont guéri récemment.

    La mononucléose n’a pas les mêmes effets chez tout le monde.

    La plupart des personnes sont contaminées dans l’enfance, encore avant l’âge de cinq ans. A cet âge, l’effet du virus est très limité si bien que les symptômes passent souvent inaperçus. Chez les plus de 60 ans, les symptômes peuvent aussi être moins prononcés, ou au contraire simuler un lymphome (cancer du sang).

    La mononucleose engendre une grande fatigue

    Ce sont surtout les adolescents et les adultes qui sont le plus atteints par la mononucléose : maux de gorge, fièvre élevée, ganglions gonflés dans le cou, parfois aussi dans l’aine et aux aisselles. Le patient est extrêmement fatigué au moindre effort. On observe souvent aussi un gonflement de la rate et parfois une perturbation du fonctionnement du foie.

    Parmi les autres symptômes éventuels, on trouve des éruptions cutanées, de l’œdème autour des yeux et une jaunisse. La mononucléose se déclare généralement chez les jeunes adultes quatre à sept semaines après la contamination.

    La meilleure façon de déterminer s’il s’agit véritablement d’une mononucléose, et pas d’une grosse fatigue, est d’effectuer un bilan sanguin.

  • L’élévation des monocytes dans la numération formule sanguine est le premier signe de la maladie.

  • Les anticorps IgM, ensuite, indiquent que la contamination s’est produite récemment et que le patient est encore malade.

  • Les anticorps IgG signifient que la personne a été en contact avec le virus. Ces anticorps restent présents toute la vie dans le sang.

En pratique, la mononucléose est une affection généralement bénigne.

Comme l’éclatement de la rate fait partie des complications éventuelles, il est conseillé de n’exercer aucun sport de contact dans les premiers mois qui suivent la fin de la maladie et de ne pas porter de lourdes charges.

Traitement de la mononucléose : deux semaines à la maison !

Comme la mononucléose est provoquée par un virus, les médicaments ont peu d’utilité. Les antibiotiques n’ont aucun effet, tandis que les anti-douleurs soulagent uniquement les maux de gorge et la fièvre.

Le meilleur traitement consiste à prendre suffisamment de repos.

Rester une à deux semaines à la maison, boire suffisamment et éviter les lourds efforts, devraient apporter un soulagement. La maladie passe d’elle-même après deux semaines à deux mois. Parfois, la fatigue peut persister.

par Marion Garteiser, journaliste santé
Créé initialement par Pieter Segaert, journaliste santé,

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FATIGUE INTENSE: SERAIT-CE UNE MONONUCLÉOSE?


La mononucléose surtout chez les adolescents ou jeunes adultes peut quand même se voir sur tout les tranches d’âges .. Malgré que c’est une maladie bénigne, elle est peut être longue a guérir
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FATIGUE INTENSE: SERAIT-CE UNE MONONUCLÉOSE?

 

La mononucléose est une maladie bénigne, liée au virus d’Epstein-Barr, qui touche surtout des ados et des jeunes adultes.

L’un des signes les plus évocateurs de cette maladie est la survenue d’une grande fatigue inexpliquée, mais ce n’est pas le seul symptôme de la mononucléose.

La mononucléose, c’est quoi?

 

La mononucléose est provoquée par le virus d’Epstein-Barr qui se multiplie dans les lymphocytes (des globules blancs). Mais il s’agit d’une maladie bénigne.

La transmission du virus se fait par la salive (éternuements, partage des couverts, baisers…). Cela dit, la mononucléose n’est pas particulièrement contagieuse. C’est pourquoi le baiser représente un vecteur important (contact rapproché), d’où l’autre nom de la mononucléose, la « maladie du baiser ».

Cette maladie se déclare essentiellement à l’adolescence et chez les jeunes adultes. Mais on peut être contaminé à tout âge. Reste que selon l’âge, les signes de la mononucléose sont plus ou moins importants.  

Quels sont les signes de la mononucléose chez le jeune adulte?

 

Le symptôme le plus caractéristique de la mononucléose est l’apparition inexpliquée d’une fatigue intense.

À cette fatigue importante, s’ajoutent d’autres symptômes évoquant un syndrome grippal:

    Maux de gorge.
    Fièvre élevée.
    Frissons.
    Malaise général.
    Courbatures ou douleurs musculaires

On constate également la présence de ganglions dans le cou, parfois dans l’aine ou aux aisselles.

Le malade se plaint d’une inflammation dans la gorge qui gène la déglutition (angine rouge).

Et plus rarement: éruptions cutanées, œdème autour des yeux et jaunisse. Enfin, le foie peut être touché, exposant à une hépatite.

Quels sont les signes de mononucléose chez l’enfant et les personnes âgées?

 

    Chez l’enfant, la contamination par le virus d’Epstein-Barr passe souvent inaperçue.
    Chez les personnes de plus de 60 ans les symptômes de la mononucléose sont aussi souvent très peu prononcés, mais peuvent aussi inversement se manifester par des signes évoquant un cancer du sang.

Diagnostic et traitement de la mononucléose

 

Après l’examen clinique, une simple prise de sang permet de confirmer le diagnostic de mononucléose.

Le traitement de la mononucléose est celui des symptômes:

    des antipyrétiques contre la fièvre,
    et des antalgiques contre la douleur (gorge, maux de tête, musculaire).

Des antibiotiques ne sont prescrits qu’en cas de surinfection. 

Enfin, le repos est vivement préconisé durant deux bonnes semaines.

L’activité physique est déconseillée durant toute la durée de la maladie car la mononucléose peut provoquer un grossissement, voire une rupture de la rate.

Attention: la mononucléose est une maladie bénigne qui guérit en quelques semaines, mais la fatigue peut persister plus longtemps, parfois plusieurs mois.

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Ils se voient grandir comme Alice au pays des merveilles


Avoir l’impression de grandir comme Alice au pays des Merveilles est-ce possible ? Il semble que certaines hallucinations donnent ce genre d’impression. Un syndrome heureusement très rare
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Ils se voient grandir comme Alice au pays des merveilles

Par Romy Raffin

Trois chercheurs français décrivent dans une revue de neurologie une forme très rare d’hallucination entraînant la sensation que le corps se déforme.

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«Voilà que je m’allonge comme le plus grand télescope qui fût jamais! Adieu mes pieds!», s’étonne Alice dans le conte de Lewis Caroll. Après avoir rétréci en suivant le Lapin Blanc dans son terrier, elle s’est mise à grandir subitement après avoir dégusté le biscuit nommé «Mange-moi» jusqu’à atteindre 3 mètres. Comme Alice, une femme de 37 ans a vécu, dans son imagination, ce même genre de transformations après la naissance de ses jumeaux. Des médecins français le racontent dans un récent article de laRevue neurologique.

Assis devant votre ordinateur, imaginez sentir votre bras et vos jambes s’allonger subitement, votre buste s’étirant lui-aussi. Une fois debout, le sol vous paraît si lointain que vous vous sentez «aérien» en marchant, «comme sur des échasses» mais complètement à l’aise. Pendant une trentaine de minutes, une sensation de bien-être intérieur vous envahit, vous êtes totalement serein. Puis le phénomène s’estompe, et la migraine vous assaille.

Ce sont les sensations décrites par une patiente de 37 ans au Dr Gilles Fénelon, neurologue à l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil et ses à collègues, les Dr Laurent Cleret de Langavant et le Dr Éléonore Bayen. Cette femme migraineuse depuis sa puberté a commencé à ressentir ces étranges sensations après avoir mis au monde des jumeaux en 2004. Venue consulter au départ pour des douleurs musculaires, l’évocation de ces hallucinations précédant ses migraines a orienté le diagnostic des médecins vers un Syndrome d’Alice au pays des Merveilles (SAPM).

Ce syndrome a été décrit pour la première fois dans les années 50. Peu fréquent, il concerne les enfants infectés par un certain virus (le virus d’Epstein-Barr) et, encore plus rarement, les adultes souffrant de migraine ou d’épilepsie. Toutefois, il est «très bien connu chez les neurologues», assure le Dr Fénelon.

Ce type d’hallucinations se rapproche en effet de l’ «aura» associée à certaines migraines: ce terme désigne les signes précédant la crise migraineuse, comme des fourmillements dans les bras ou des taches lumineuses devant les yeux. Les drogues hallucinogènes peuvent également provoquer des sensations similaires à celles observées dans ce syndrome.

Les causes du SAPM sont inconnues, en raison de la rareté des cas.

«Elles sont probablement dues à des anomalies dans les zones du cerveau [traitant] les sensations des différentes parties du corps», propose le Dr Fénelon.

Le neurologue n’a pas été en mesure de réaliser des études d’imagerie avec sa patiente, celle-ci ayant quitté la région sans souhaiter de plus ample suivi.

Ses migraines étaient alors maîtrisées par un traitement efficace et ses expériences hallucinatoires lui étaient «plutôt agréables», se souvient le Dr Fénelon.

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